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Bonjour à tous et bienvenue pour ce FR vers les Açores, plutôt connues pour l’anticyclone qui porte leur nom que pour l’existence de ces îles portugaises à 1500 kilomètres à l’ouest du Portugal continental !
Cela faisait plusieurs années que l’on avait coché cette destination avec ma conjointe : paysages superbes, endroit pas encore très connu donc pas (trop) de touristes et nous resterons donc 10 jours sur place histoire de pouvoir découvrir au moins une autre île de cet archipel qui en compte neuf.
Pour les intéressés, voici le synopsis du routing : Nous voulions privilégier un vol direct quitte à payer un peu plus cher, le choix se fait donc entre SATA, la compagnie locale, et Transavia qui a ouvert des vols directs vers Ponta Delgada début juillet en saisonnier. Transavia est un peu plus chère mais a l’avantage de proposer un vol bien moins matinal que sa concurrente sur cette ligne pour le retour vers Paris (SATA part entre 7 et 8h tandis que Transavia part à 11h35).
SATA (ou plutôt Azores Airlines, vous aurez l'occasion de comprendre :)) n’ayant plus ses A310, je ne vois donc pas d’intérêt particulier à les choisir et je préfère privilégier un peu plus de sommeil :).
De plus les billets ayant été réservés en janvier, le contexte COVID du moment m’a conforté dans le choix de Transavia où les modifications étaient réalisables sans frais.
Enfin, pas question d’aller aux Açores sans au moins visiter une île autre que São Miguel, l’île principale. Notre choix se porte sur Pico, l’ile volcanique sur laquelle culmine le mont Pico, point culminant du Portugal. Les vols inter-iles sont assurés par SATA Air Açores, qui possède des Q200 et des Q400, ce qui est parfait puisque je n’ai jamais eu l’occasion de les prendre, ni même de prendre un turbopropulseur tout court. Tenant particulièrement à prendre le Q200 au moins une fois, vu la rareté de ce dernier, l’aller vers Pico se fera donc en Q200 et le retour en Q400 !
Ceci nous donne ce routing :
C'est donc à 7 heures pétantes que nous arrivons sous un soleil radieux, Uber nous a déposé au niveau d'Orly 2 en raison de l'affluence au dépose-minute :
Le lever de soleil permet de prendre de jolis clichés d'Orly 3 :
A l'intérieur, la foule est également présente ; ce qui fait tout de même plaisir après ces 2 années de vache maigre COVID :
Une quinzaine de minutes d'attente est prévu au PIF, nous embarquons aux portes E aujourd'hui :
Le temps sera respecté, nous voici aux portes du… duty-free :
Passage sans arrêt au temple de la consommation, avec la deudeuche toujours présente :
Nous arrivons à notre porte d'embarquement dans une zone un peu basse de plafond, que je n'avais point déjà fréquentée :
Mais nous sommes en bien belle compagnie avec ce 777, que je prends toujours plaisir à admirer :
L'embarquement est lancé rapidement, avec même un peu d'avance :
Mais c'est en fait un pré-embarquement, nous aurons au moins l'honneur de patienter en charmante compagnie :
De l'autre côté, au trouve du Transavia, du Transavia et du Transavia :) :
Les fauves sont finalement libérés après quelques minutes d'attente dans ce jetbridge sponsorisé :
Un fuselage chiottes qui fera plaisir à mon ami Ben :
C'est toujours en bonne compagnie que nous prenons place après un accueil chaleureux en porte :
Le vol ayant tout de même une durée de 3h45, j'ai préféré choisir des places en issue de secours. Comme j'avais pris un tarif Plus (qui comprend valise soute, choix du siège standard et aucun frais de modification). Cela m'a donc coûté 7€ de plus par place pour un gain non négligeable d'espace :
L'embarquement se poursuit et je suis intrigué par la présence de ce rideau. Probablement mis en place pour un vol charter ? Comme vous pouvez le constater, la cabine est pour le moment fort peu remplie :
Notre imposant voisin est toujours présent. J'adore vraiment cet avion avec cet imposant train d'atterrissage :
Nous repoussons à peine quelques minutes après l'heure prévue, le CdB nous annonce 3h40 de vol :
Je suis vraiment comblé de 777 aujourd'hui :) :
Allez mon brave, tu as bien fait ton travail !
Dernière vue sur la ferme à 777 :
F-OFDF, qui a connu Swissair et Swiss dans son ancienne vie, en partance ce jour-là pour Saint-Martin et qui depuis est sorti de la flotte Air Caraïbes (pépère approche tout de même des 24 ans…) :
Du Transavia, pour changer :
Moins de 5 minutes de roulage avec un décollage sur la piste 07 :
Et c'est Villeneuve Triage qui s'offre en premier sous nos yeux, ce p'tit cheminot est vraiment partout !
Nous pouvons ensuite observer sous la droite de notre aile un bout du bois de Vincennes ainsi que le début de la boucle de la Marne qui délimite Saint-Maur :
On aperçoit bien ici la boucle de la Marne, je vous conseille d'ailleurs la promenade sur les bords de Marne Saint-Maur qui sont superbes et proches de Paris ;-)
Le tout en vidéo :
Le remplissage de l'avion étant vraiment faible, les PNC ont appelé pas mal de volontaires pour venir combler les trous en issues… je pense que nous étions les seuls passagers payants en issues ! En tout cas l'équipage a été proactif dès l'embarquement en aidant les gens à ranger leur valises et facilitant les choses. Le faible remplissage aidant sûrement mais c'est à noter. En tout cas c'est bien agréable car notre triplet n'est pas rempli :
La vue depuis l'arrière de la cabine permet de se rendre compte du taux de remplissage plutôt faible, ce qui m'a d'ailleurs un peu étonné (seulement 2 fréquences par semaine vers PDL), mais peu de monde semble encore connaitre la destination et surtout le prix est probablement bien plus élevé que pour un vol vers une destination comme les Canaries ou équivalente :
Il y a même moyen de se faire un SkyCouch à la sauce Transavia avec tous les triplets libres :) :
Nous voici proche de l'Atlantique après environ 35 minutes de vol, Nantes est au loin même si on ne le voit pas sur cette photo :
Je profite de la place disponible dans l'avion pour aller faire un tour côté droit de la carlingue, évidemment, hors issue de secours c'est déjà un peu plus serré :
C'est assez vide, mais ça rend le vol vraiment agréable :
Si je ne m'abuse, on aperçoit la Baie de Quiberon sur cette photo :
Vannes (ou tout du moins ce qui y ressemblait le plus sur maps…), avec le zoom :
Retour à gauche et à ma place avec sous nos yeux la bien nommé île d'Yeu qui montre le bout de son île :
C'est en Vendée que se trouve cette dernière et elle n'est pas très grande avec ses 23,32 m². C'est ici qu'un certain Pétain fut incarcéré pour haute trahison et y termina ses derniers jours :
Rien à ne se mettre sous l'aileune fois la traversée de l'Atlantique entamée, hormis ces reliefs espagnols qui doivent correspondre au Parc national des Picos de Europa, que j'avais déjà aperçu en allant à Marrakech en mai :
Nous voici à hauteur de Ferrol et La Corogne en Galice :
Plus grand chose d'exploitable à montrer par la suite et surtout la seconde partie du vol au dessus de l'Atlantique, voici donc une présentation du BoB Transavia, assez fourni et avec des prix corrects :
La recharge en victuailles s'étant faite avant le vol, un chocolat chaud (ou du moins, de l'eau chaude chocolatée ^^) fera l'affaire :
On tombe parfois sur des trouvailles en regardant le contenu de la pochette de siège, avec ces deux cartes d'embarquement du jour précédent :
En cabine, c'est très calme et certains ne se privent pas pour profiter pleinement de la place disponible :
Le faible remplissage permet de se laisser aller a un petit cliché en mode profondeur de champ :) :
Il y aura eu pas mal de nuages au dessus de l'Atlantique, tandis que notre descente est entamée :
Me sachant du mauvais côté pour voir São Miguel et profitant des nombreux hublots disponibles, je demande à faire l'atterrissage côté droit, requête qui me sera accordé sans problème par ce fort sympathique équipage. Les premiers reliefs de l'île s'offrent à nous, c'est superbe :
Au vu de tout ces reliefs, l'ïle ne peut pas nous cacher son passé volcanique :
Vila Franca do Campo :
Ponta Delgada à tribord :
Passage juste au dessus du port :
Et atterrissage en terre açorienne :
La version animée, avec la très bonne humeur communicative de l'équipage à 2mn49, ce vol en petit comité était vraiment sympathique !
Nous passons juste derrière un 737 Max arrivé plus tôt de New-York (eh oui, l'Amérique n'est pas très loin !) et un A320 A321neo Azores Airlines :
C'est à côté du Max d'United que nous allons stationner :
Sortie de l'avion… saisi par l'humidité assez importante qui règne par ici :
Un Portugo-continental arrivé de Lisbonne en A321neo :
Il est temps de saluer notre destrier, qui ne fera pas de vieux os dans le coin :
A bientôt, F-HTVF :
Pour les retrouvailles avec le 737 Max United, ça ne sera pas pour tout de suite ^^
Par contre avec le 737 Transavia, ça sera un peu plus rapide ;-)
Un PAXBus… qui ne doit pas parcourir beaucoup de kilomètres comme presque tous les avions sont aux contact :) :
Nous sommes débarqué du côté des arrivés domestiques, l'aéroport fait très… régional :) :
J'adore cette photo dont la situation se vérifiera pendant le séjour :)) :
Nous voici donc, dans le texte, dans The only archipelago in the world certified as a sustainable destination, voila qui fera plaisir à mon amie Greta :
Pour la première fois, nous aurons droit à l'arrivée de nos valises en pole position :
J'en profite pour immortaliser de plus près le 320 SATA (enfin plutôt Azores Airlines, même si l'abus de langage me fait désigner la compagnie par SATA). Pour faire simple (ou compliqué ?), les vols inter-îles, c'est Sata Air Azores et pour le reste, c'est Azores Airlines :
Nous arrivons au parking des loueurs (un peu mal indiqué dans l'aéroport) et nous verrons notre vert destrier repartir assez rapidement vers l'Hexagone :
Le tracé de notre vol :
A très bientôt pour une très intéressante suite dans un rare Q200 avec plusieurs bonus de ce magnifique et méconnu archipel à venir ! ✈️
Un excellent vol avec Transavia, il est vrai aidé par un faible remplissage de l'avion mais également un super équipage qui a été parfait et de bonne humeur. Je n'ai rien à redire de côté là donc c'est un 10 :)
Côté cabine, ça manque tout de même en 2022 de connectique avec de l'USB et deconnectivité avec du WiFi, surtout sur un vol de cette durée, ou à minima moins une offre de divertissement (il me semble qu'il y avait une application Transavia il y a quelque années). J'imagine que cela sera modernisé avec l'arrivée des néo. L'offre est bonne côté BoB.
ORY : Pas grand chose à dire en dehors d'un accès toujours un peu compliqué, encore plus dans les périodes de vacances.
PDL : Petit aéroport plutôt pratique qui manque juste un peu de fléchage pour trouver les parkings des loueurs.
15 Commentaires
Bien fait d’avoir changé de côté pour l’approche. La vue est belle.
Merci pour ce FR
Espérons que Transavia pérennise la destination l'été prochain, mais c'est en tout cas un vrai confort de pouvoir faire le vol en direct.
J'avais vu après le choix du siège que je serais du mauvais côté pour l'approche, mais heureusement le remplissage faible et la sympathie de l'équipage ont permis de mener l'opération à bien :)
A bientôt !
C'est à faire oui avec si possible un maximum de vols inter-îles :)
Oui PDL mériterait des départs en région, peut-être Transavia a-t-elle prévue quelque chose pour ses escales l'année prochaine.
Espérons que le taux de remplissage ne leur fasse pas penser le contraire :)
Concernant le BoB je préfère me sustenter avant le vol comme ça pas de surprises.
A très bientôt !
Le vieux sage que je suis se doit cependant de t'adresser deux remarques, sans quoi je faillirais à mon devoir 😉 :
- Même si l'A320 est le type d'avion le plus répandu au monde, si tu as le choix entre un A320 Azores Airlines et un B738 TO, à mon sens il n'y a pas photo entre l'intérêt réel du premier, imprenable sans se rendre aux Acores, et le côté ultra banal du second, que tu auras moult et moult occasions de reprendre n'importe ou en France. Le combo type avion / compagnie a son importance pour un avgeek, surtout quand tu valorises à juste titre tes vacances pour ajouter DHC-8-200 et -Q400 de SATA à ton flight log !
- L'avion que tu cites comme un A320 sur une des photos prises lors de ton arrivée à PDL est en fait un A321, nouvelle version NeoLR avec doubles issues de secours au niveau de l'aile en remplacement de la deuxième porte avant, ce qui peut être trompeur à première vue mais qui ne change rien à la longueur du fuselage qui est bien un A321 ! Pour info parmi les cinq A321 en service chez S4, deux sont des Néo non-LR avec les portes classiques et trois sont des LR comme celui-ci.
Allez, tu es donc bon pour retourner aux Açores un jour afin de voler en A320 et en A321 Azores Airlines 🤣.
A bientôt pour la suite.
Je suis parfaitement d'accord avec toi, je n'ai effectivement par respecté un des préceptes présent dans le grimoire de l'AvGeek :(
Disons que madame et moi n'étant pas vraiment du matin, nous avons privilégié un vulgaire B738 TO au détriment il est vrai, d'une belle prise. Une qualité du bon AvGeek est d'être matinal et je crois que j'ai du travail à faire de côté là ! 😂
On va dire que la poire a été coupée en 2 avec les vols en Dash 😄
Merci pour cette précision très complète sur l'A321, je ne suis décidemment pas très observateur !
La destination nous ayant beaucoup plu cela pourrait se faire assez rapidement et bien évidemment avec Azores Airlines ! 😇
A bientôt pour la suite ! 😉
A bientôt !
Je dois admettre que c'est l'épisode le plus excitant à écrire !
A très bientôt :)
Au vu du remplissage vous avez fait le bon choix avec TO : un confort certain avec toute ces places de libre.
A bientôt
Choix de la raison plutôt que du cœur pour Transavia mais la place à bord était réellement un vrai plus sur ce genre de vol oui !
A bientôt !
J'ai dérogé à la tradition du commentaire dans la foulée de ta publication, mais je sais que tu ne m'en voudras pas.
Comme à l'accoutumée un récit très bien illustré et qui donne envie de partir ! Et des photos auxquelles le faible remplissage t'a permis d'ajouter une touche d'originalié.
Je vais maintenant me dépêcher d'aller lire la suite.
A bientôt.
Cela te donne envie de partir et moi d'y revenir !
A bientôt 😉
À bientôt !
Oui et l'horaire fut le critère premier ! ^^
Justement Transavia a réduit à 1 vol par semaine cet été... vraiment pas étonnant au vu du remplissage.
A bientôt !
À bientôt !
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