Enchainement de vols
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- 5LA477 - Economy Premium - Santiago du Chili –> Buenos Aires - A320
- 6LA440 - Economy Premium - Buenos Aires –> Santiago du Chili - A320
- 7LA2376 - Affaires - Santiago du Chili –> Lima - Boeing 787-9
- 8LA2472 - Affaires - Lima –> Mexico - Boeing 767-300
- 9LH499 - Affaires - Mexico –> Francfort - Boeing 747-8
- 10LH1046 - Affaires - Francfort –> Paris - A321
Arrivée dans l'aérogare de Santiago du Chili où nous devons trouver notre vol en correspondance sur LATAM à destination de Buenos Aires.
L'aéroport est moderne, vaste et pas trop fréquenté.








Nous nous dirigeons vers le salon LATAM.



Belle entrée.


Après un chaleureux accueil, nous découvrons un super salon, grand, bien agencé et avec deux très grands buffets plus un bar.


















Un choix incroyable de plats froids, de plats chauds et le tout de qualité.
C'est hyper propre, le personnel est aux petits soins.
Le bar sert un large choix de cocktails à la demande.




Tout fait envie et semble vraiment bon. Ce que nous choisirons sera parfait, potage de pommes de terre, jambon cru, viande froide, fromage, pain, dessert aux fruits et chantilly, opéra chocolat…




Nous finirons par un spritz préparé au bar par deux serveurs au top et sympas.

Il est l'heure de rejoindre notre porte d'embarquement.
Pour moi c'est le salon le mieux qu'il m'a été donné de fréquenter. Aucune remarque, même les toilettes sont hyper propres et particulièrement bien agencées.
Le personnel est formidable de l'entrée au bar.

Accès à l'avion par des couloirs sans vue et instant porte.


Découverte de cette cabine Economy Premium. Sur cette ligne Santiago - Buenos Aires il n'y a pas de business. La configuration est celle de nos business européennes.

Sur chaque siège Economy Premium est disposé un oreiller.
Le siège central est neutralisé.


Le pitch est vraiment correct.


Lors du roulage, un Delta et un ex Continental.


Le trafic à cette heure est peu dense et nous emprunterons rapidement la piste pour notre envol vers Buenos Aires.

Vues aériennes de l'aéroport de Santiago du Chili.






Très rapidement nous apercevons la Cordilière des Andes que nous allons donc traverser pour retrouver plus à l'est les plaines d'Argentine et Buenos Aires. Le signal "attachez vos ceintures" reste allumé durant ce passage et le Commandant de Bord annonce que nous devons garder nos ceintures attachées pendant le passage de la cordilière. Les Hôtesses restent attachées également.
Dommage c'est nuageux et les vues ne seront que partielles.
Quand je la traverse je ne peux m'empêcher de penser à nos précurseurs qui à bord de très frêles appareils transportaient le courrier dans ces contrées (Adrienne Bolland, Mermoz en 1928, Guillaumet).
Pour mémoire…
1er avril 1921. L’aviatrice française Adrienne Bolland, brevetée en 1920 et pilote d’essai chez Caudron, n’a vraiment pas froid aux yeux et vient une fois encore de prouver sa hardiesse en franchissant, ce 1er avril 1921, la cordillère des Andes, culminant à 7 000 mètres d’altitude (Aconcagua), après avoir franchi la Manche, un an plus tôt, en août. Dans un premier temps, son entreprise a quelque peu été contrariée, ne recevant pas l’avion puissant escompté pour réaliser son exploit, mais tant pis, c’est aux commandes de son modeste Caudron G.3 datant de 1914 qu’elle va tenter l’aventure, alors qu’il a déjà bien du mal à évoluer à 4 000 mètres d’altitude ! Ce 1er avril 1921, à 7 h 30, elle décolle de Mendoza (Argentine), direction Santiago du Chili (Chili). En 3 h 15 de vol, après avoir vaincu le froid, l’affaire est bouclée, faisant d’elle la première femme à réaliser cette traversée historique. Si beaucoup ont fait le déplacement pour l’accueillir comme il se doit, l’ambassadeur de France, lui, a cru à un poisson d’avril et n’est pas venu saluer sa performance !
L'accident de Guillaumet dans les Andes
« Ce que j'ai fait, je le jure, jamais aucune bête ne l'aurait fait. »
(Antoine de Saint-Exupéry, Terre des hommes)
La route des Andes est la ligne de Guillaumet. Il n'en est pas à sa première traversée de la Cordillère quand il livre le courrier à Santiago, et son expérience fait de lui un pilote chevronné.
Le vol a lieu en juin 1930. Guillaumet est celui que le fameux pilote Mermoz a voulu pour piloter la ligne la plus difficile Buenos Aires-Santiago, qu'il a ouverte quelques mois auparavant. Les sommets de la Cordillère des Andes atteignent près de 7 000 m et les avions de cette époque n'arrivent pas à ces hauteurs. Il faut donc qu'ils se faufilent entre les montagnes.
Près de 100 fois, Guillaumet a déjà effectué ce vol lorsqu'il quitte Santiago dans son Potez 25. À 6 500 m d'altitude, il est pris dans une énorme tempête. Il essaie alors de se poser près d'un lac qu'il connaît, la Laguna Diamante. Lorsqu'il essaie d'atterrir, une couche de 80 cm de neige fait capoter l'appareil. Caché sous l'appareil, il entend des avions de l'Aéropostale venir lui porter secours, mais ils ne peuvent l'apercevoir. Il se décide à marcher vêtu d'un pardessus et d'une combinaison de pilote en cuir, enfilés l'un sur l'autre. Aux pieds, il porte des chaussures de ville recouvertes de chaussons fourrés pour le protéger du froid durant les vols, mais sans semelles de cuir et donc totalement inappropriées pour la marche. Des gants et un serre-tête, une boussole, une lampe de poche, des allumettes et un petit réchaud à alcool pour réchauffer ses provisions complètent son équipement de marche. Deux boîtes de sardines, une conserve de boeuf, deux boîtes de lait condensé, quelques biscuits et une demi-bouteille de rhum constituent ses pauvres provisions.
Scène de l'accident du Potez 25 dans la Cordillère des Andes, 1930. Pris dans une tempête de neige en juin 1925, Guillaumet se pose dans une vallée. Il est incapable d'en repartir à cause des vents. À court d'essence, il atterrit sur un lac, capote et brise son hélice.
Gracieuseté du Musée de la Poste, ParisIl se sait près des côtes de l'Argentine. Il place les sacs de courrier dans les plis de son parachute et écrit un message sur la carlingue avec une pierre.
« N'ayant pas été repéré par l'avion, je pars vers l'est. Adieu à tous, ma dernière pensée sera pour ma femme. »
Ce qui le tracasse, c'est de disparaître et de laisser son épouse sans nouvelles de lui. Car à cette époque, l'assurance-vie des pilotes ne commence à être versée qu'après la cinquième année de leur disparition officielle. Il lui faut donc mourir dans un endroit où son corps sera facilement repérable. Il marche pendant trois jours et trois nuits. À bout de forces, il s'effondre devant une bergère qui lui porte secours.
L'avion ainsi que le courrier seront retrouvés à la fonte des neiges. Toutes les enveloppes transportées lors de ce fameux voyage portent l'inscription « Retard dû au service ».
Cette aventure, qui est un véritable exploit, fait partie de la vie quotidienne des aviateurs aux temps héroïques de l'Aéropostale.




Bien confortablement nous avons passé la cordilière. Le Commandant de Bord libère hôtesses et passagers. Le service de repas va commencer.


Avec les boissons soft habituelles et les vins blancs et rouge, nous recevons un plateau.

Un croissant-sandwich chaud, une sauce type mayo, un paquet de chips et un dessert. Vaisselle en porcelaine, couverts en métal et verres en verre. Le tout est bon est cela fait passer le temps.



Côté Argentine c'est plutôt plat dans cette partie du vol.


Atterrissage à l'aéroport Ezeiza (EZE) de Buenos Aires.


Très beau coucher de soleil.

Un appareil régional si l'on peut dire de Copa Airlines du Panama est au parking.

Sortie très rapide de l'aérogare et direction le parking où nous attend notre chauffeur de taxi.
Même dans le parking il est possible d'éditer sa carte d'embarquement.
Vue de l'extérieur le terminal est beau.




Après ces vols consécutifs, CDG - FRA, FRA - MIA, MIA - LIM, LIM - SCL et SCL - EZE, nous allons rejoindre notre hôtel car demain de bonne heure nous avons prévu de nous rendre à Montevideo en Uruguay pat le ferry Colonia Express pour une visite rapide d'un jour et demi.
Je vous donnerais un aperçu de Montevideo dans le prochain report.
Merci pour ce FR. :)
Un bon vol sur cette pseudo-business où la signification "Premium Eco" est claire et justifiée. Les compagnies européennes "tri-classes" et "quadri-classes" devraient s'en inspirer sur les CC/MC.
Le lounge est vraiment magnifique. Le catering à bord me paraît plutôt quelconque. Peut-être un effet d'illusion.
Très belle rédaction quant à l'histoire de l'aviation dans les Andes. C'est plus quelque chose que les pilotes modernes feraient...
A bientôt. ;)