Avis du vol entre Mulhouse / Bâle et Paris en classe Economique avec Air France Hop

Un vol BSL-CDG que je pensais être des plus classiques (y compris dans son retard)…et pourtant non!
Tout d’abord il aura fallu patienter une bonne demi-heure au point d’arrêt pour cause de vents de travers excessifs.
Mais surtout je ne pensais pas tomber (incognito) sur un groupe de FRistes! Vous ne me connaissez pas car je n’ai pas encore franchi le pas à vous rencontrer “en vrai”. En revanche j’aurais mis ma main à couper que des FRistes étaient à bord; merci à AirBretzel de l’avoir confirmé dans un commentaire. Mes indices: au salon il m’a semblé avoir entendu parler de “Mr Marathon”, et à bord certains ont pris exactement les mêmes photos que moi. Ah la passion avgeek qui nous unit…

Après ce sympathique préambule, je reviens à la trame plus classique de mes FR.
Passer un week-end en Suisse, c’est déjà bien. Mais le faire en automne, c’est encore mieux. En effet cette saison est probablement ma préférée - avec son festival de couleurs oscillant entre jaune, orange, rouge, marron, etc.

En plus, les températures sont très douces, voire chaudes. Que demander de plus, si ce n’est profiter de ce que la nature nous offre généreusement?

Habituellement, pour une question de prix, je combine CDG-ZRH et BSL-CDG. Mais cette fois-ci, une promotion AF m’a permis d’acheter un A/R sur BSL à moindre coût. La ponctualité ne semble d’ailleurs pas incluse dans le prix puisque j’ai été retardé tant à l’aller (certes de seulement 14min) que sur ce vol retour (spoiler!). Je dis ça je dis rien…

Pour rejoindre l’EuroAirport, il n’y a pas plus pratique que les bus de la ligne 50, qui partent toutes les 10min de la gare de Bâle. 
Mais il faut déjà rejoindre le bus, et donc se frayer un chemin à travers la foule omniprésente sur la Bahnhofplatz. 

EAP a l’unique particularité d’être bi-national. Bien qu’entièrement situé en France, l’EuroAirport dispose de secteurs France et Suisse. 
Juste après avoir passé l’Airport Hotel et le Grand Casino, le bus s’engage sur la route douanière: longue de 3,5km, elle relie directement Bâle au secteur suisse de l’aéroport.

J’arrive au terminal après un trajet de 25min environ.

Le bus me dépose directement à l’entrée du secteur suisse, au niveau Départ.

La terrasse est fermée depuis des lustres. Mais par habitude, je monte toujours au 5ème dans l’espoir d’apercevoir un appareil un peu plus insolite, à travers les baies vitrées. Espoir vite déçu car le tarmac est désespérément vide.
Cependant je n’ai pas totalement perdu ma journée car j’immortalise tout de même cette magnifique fontaine à eau…virtuelle.

Je passe ensuite du côté français et me dirige vers l’enregistrement AF. 

Deux guichets AF sont ouverts mais il n’y a pour l’instant aucun pax. Aujourd’hui l’unique BLS fonctionne (c’est d’ailleurs étonnant qu’il n’y en ait qu’une) et je peux imprimer mon BP pour Roissy - par précaution je préfère toujours l’avoir en format papier. 

A l’extérieur la couleur orange domine - mais ce n’est pas lié à l’automne :-)

Comme souvent en fin d’après-midi dimanche, il n’y a quasiment pas d’attente au PIF côté français. Je le franchis prestement avant de me rendre au salon Skyview Lounge situé côté suisse. 
Sur le tarmac, c’est top départ pour l’équipe de nettoyage en charge du CR9 D-ACNN avant son retour sur MUC.

Journée méditerranéenne pour le 320 HB-AYN: arrivé un peu plus tôt de CAG, il repartira vers PMI.

Le salon, toutes portes ouvertes, semble n’attendre que moi. Oui je sais, quelle modestie!

Pour les agapes il faut monter à l’étage. 

Ah tiens, ils ont un peu remanié l’agencement des places assises. A cet endroit où j’avais mes habitudes, il ne reste plus qu’un unique fauteuil. J’y aurais bien posé mon auguste derrière mais ayant tout de même besoin d’une table, je préfère m’installer un peu plus loin.

C’est en me dirigeant ensuite vers le buffet que je croise un petit groupe en grande discussion. Ils ont l’air de se connaître et en tout cas fort enthousiastes de se retrouver ici au salon. Je n’y prête pas plus attention jusqu’à ce que quelqu’un parle (me semble-t-il) de ‘’Mr Marathon’’. Marathon, Marathon, mais n’est-ce pas le pseudo de l’un des contributeurs du site? 
Pour être tout à fait honnête, je traîne alors volontairement autour du buffet pour vérifier si certains mitraillent le salon ou les plats proposés :-) Malheureusement je ne vois aucun photographe et donc à ce stade, j’ai toujours un doute! Sont-ce vraiment des FRistes?
Quoiqu’il en soit, je continue mes propres photos tout en remarquant que l’offre est aujourd’hui plutôt bien achalandée - contrairement à certains dimanches précédents.  

Il n’y a pas que les sièges qui ont été remaniés. Les desserts aussi ont désormais leur coin dédié.

En retournant m’asseoir, je remarque le 738 TC-SEN arrivé de AYT. 

Par masochisme (ou réalisme!), je vérifie le statut du vol d’apport en provenance de Roissy. 
Il est déjà 17h54 et je découvre avec dépit-énervement-résignation que l’avion censé partir à 17h15, n’a toujours pas quitté Paris! 
En regardant mes statistiques, sur 2022 j’ai pris ce vol AF1393 pour l’instant 13 fois. Seuls 4 vols (31%) sont arrivés à l’heure, ce n’est pas un score brillant. Les 9 autres vols (69%) ont subi un retard moyen de 40min. Je sens que le TGV Lyria va avoir de plus en plus mes faveurs…

Le bon côté est que je vais pouvoir dîner tranquillement d’une généreuse assiette de tagliatelles accompagnée d’une non moins généreuse assiettes de charcuterie et fromage, avec un Crémant d’Alsace pour faire passer le tout.

Pendant ce temps, l’avion a finalement décollé de Paris et un SMS m’informe d’un départ désormais décalé à 19h40. Cela ne ferait ‘’que’’ 35min de retard et donc presque habituel :-)

La météo avait prévu l’arrivée d’une importante dégradation pluvio-orageuse en fin de journée. Et en sortant m’aérer sur la terrasse, je sens de fortes rafales de vent et constate que le ciel au loin est effectivement bien sombre.

Sur le tarmac, un appareil anonyme attire mon regard.
Le 320 LZ-FBE de Bulgaria Air opère des rotations sur PRN pour le compte de GP Aviation.

Sur le FIDS le vol est toujours prévu à 19h40. Le retard ne s’est pas accru, c’est déjà bon signe.

A l’extérieur le 739 TC-SEN retourne à IST. 

Ah le voilà enfin! 
L’appareil du jour - l’E70 F-HBXL - a tout de même daigné arriver. C’est aussi le signal pour moi de quitter le salon afin de me diriger vers la porte n°1. 

Près du PIF France cette pub pour la salade Over the rainbow est un bel hommage à la langue française :-)

Arrivé en salle d’embarquement, je croise à nouveau le groupe du salon toujours aussi enthousiaste! Et toujours ce même doute: sont-ce des FRistes? En tout cas, je les laisse embarquer avant moi car je préfère habituellement monter parmi les derniers.
A l’extérieur le 320 G-EZWD repart vers LGW.

C’est à mon tour de m’engager dans la passerelle. Un autre petit groupe patiente juste devant moi, mais là je doute que le sac de la jeune femme me précédant soit typiquement FRiste :-)

Instant porte

Je m’installe à mon siège, le vol est quasiment plein. Je rigole aussi intérieurement car j’ai la quasi-certitude désormais que les potentiels FRistes le sont réellement, certains ayant la bonne idée…de faire les mêmes photos que moi !
Un veinard assis à la première rangée de la classe Eco se voit même proposer un surclassement spontané par la CC. Il se reconnaîtra peut-être :-)

La porte est fermée mais nous devons patienter quelques minutes supplémentaires en raison d’un créneau ATC. Ce n’est qu’à 19h46 que nous commençons le repoussage, toujours en ressentant des rafales soutenues.

Nous sommes au moins deux à avoir fait la photo ci-dessous :-)

Vers 20h nous atteignons le point d’arrêt de la piste 15. L’appareil nous précédant ne décolle pas encore…ne décolle toujours pas…
C’est alors que le CdB nous informe que les vents de travers sont actuellement trop forts pour permettre le décollage; il nous faut a priori patienter une quinzaine de minutes. 

Mon voisin de siège décide à ce moment-là de prendre ses aises…et un peu trop à mon goût!
Se mettre pieds nus quand quelqu’un est assis juste à côté de vous, il faut quand même le faire :-(
Pour le coup, j’espère bien que ce n’était pas un FRiste!!

L’attente se prolonge finalement jusqu’à 30min et ce n’est qu’à 20h30 que nous décollons enfin, avec de fortes rafales sur la piste et en montée. 

Pas d’IFE naturel sur un vol de nuit, j’en profite pour bouquiner tranquillement en dégustant un café-madeleine. 

Pas de panorama nocturne sur Paris non plus, car c’est face à l’ouest que nous atterrissons après un court vol de 40min. 

Nous roulons vers le terminal 2G et atteignons le parking à 21h28. 
J’aurai à nouveau subi un retard sur un BSL-CDG, cette fois-ci de 1h08min. ‘’Quand te reverrai-je, TGV merveilleux?’’ :-)

En débarquant j’ai juste le temps de saluer F-HBXL avant que Cerbère ne gueule ‘’PAS DE PHOTO’’!

Et c’est dans la coursive du 2G que je quitte tous ces FRistes!
Ravi de vous avoir connu…même de dos :-)

Autant de FRistes sur un BSL-CDG, c’est un exploit, voire même peut-être une première!

Et une autre première dont je me serais bien passé, c’est la durée du vol d’aujourd’hui: 1h42min!!
A bientôt!

Informations de vol:
Air France AF1393 BSL-CDG
Embraer E-170 F-HBXL
Prévu: 19:05-20:20 (1h15min) / Réel: 19:46-21:28 (1h42min) - Retard 1h08min