Avis du vol entre Frankfurt et Muscat en classe Economique avec Oman Air

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans la suite de cette série qui prendra la direction du Sultanat d'Oman pour une semaine de vacances bien méritées.  

Comme à chaque fois, pour l'introduction et la construction du routing, je vous laisse le soin de consulter le FR précédent

Si vous avez bien fait vos devoirs en listant le FR précédent, vous savez donc le contexte de mon transfert "tendu" à FRA : il me reste un peu moins de 45 minutes pour rejoindre ma porte d'embarquement pour MCT.
En temps normal c'est faisable, mais ici on est sur quelque chose de plus sportif : passer du T1 au T2, passage la PAF et de la PIF. Là c'est déjà plus tendu, et ce n'est rien de le dire… 

Aéroport Frankfurt-am-main

Une fois que notre paxbus surchargé nous a déposé dans les méandres de FRA, il faut suivre les indications pour changer de Terminal.
A noter qu'en fonction des endroits, soit les panneaux directionnels indiquent Terminal 1/2, soit les lettres des portes, soit les deux : il faut donc savoir pour se repérer, que les portes A-B-Z sont au T1 par exemple, et les D sont au T2. Pas mal de pax resteront figés devant les FIDS.

Par le passé, j'ai déjà effectué un transfert T1-T2, à l'époque où je cherchais des salons PriorityPass à FRA et que tous étaient situées au T2. Pas ma meilleure expérience car à l'époque c'était aussi très tendu pour le transfert, sachant qu'il y avait le retour en plus.

Le transfert entre terminaux n'est pas possible depuis la partie airside. Il faut donc sortir de l'aéroport pour retourner en zone publique

Les files interminables de la PIF sont de retour à FRA on dirait… rien pour me rassurer

"Ach Scheisse !" c'est le drame : le SkyTrain situé en haut des escaliers et qui relie les terminaux est en travaux du 31 octobre au 4 décembre. Quand ça veut pas, ça veut pas…

Il faut donc suivre un itinéraire bis à travers la foule de pax présente dans le hall des départs, et accéder au sous-sol vers la gare

Heureusement, les indications sont quand même claires. Il nous faudra nous rendre à l'extérieur.

Et attendre notre bus reliant les parkings et les terminaux toutes les 4 à 8 minutes. Tic-tac, tic-tac : le stress ne retombe pas.

Le bus est complet mais je parviens à me glisser discrètement à l'avant avant que le chauffeur demande aux autres pax d'attendre le bus suivant. Il faut maintenant faire le tour des parkings de l'aéroport et emprunter la circulation publique à l'extérieur de l'aéroport.

Après une dizaine de minutes de route, nous arrivons enfin au Terminal 2

Pas de questions à se poser, il faut suivre les panneaux sans regarder sa montre car le temps file ! Je me rassure en me disant que mon bagage en soute m'autorise un rab de minutes pour rejoindre la porte. 

Première bonne nouvelle : les portiques automatiques de la PAF sont opérationnels et me feront éviter une belle file.

Pas le temps de stopper au DutyFree, on file directement en porte !

Il faut ensuite marcher, marcher, marcher dans les couloirs jusqu'à atteindre la porte

Bien que les espaces d'attente aient l'air sympas, pas le temps de se reposer

Parce que oui, une dernière épreuve m'attend : la PIF ! Comme au ex-T1 à CDG, les PIF sont situées juste avant les portes et non pas mutualisées pour tout le monde.

Notre PIF s'occupe des vols pour TPE, BAH et MCT et la file est assez conséquente. Je profite que personne ne vérifie les BP pour utiliser discrètement la file dédiée aux pax prioritaires, sachant que la disposition des panneaux portait à confusion ce n'est pas ma faute.

L'embarquement

10 minutes plus tard, me voila en porte…. enfin non, toujours pas ! Il faut d'abord que je passe au comptoir OmanAir pour récupérer une carte d'embarquement aux couleurs de WY : ils n'acceptent pas la BP LH imprimée à CDG.

J'ai ma BP, je peux souffler ! Il est 09h37 et il me reste encore 8 minutes de rab pour aller me rafraichir avant de rentrer dans l'avion pour 6 heures de vol.

8 minutes ça peut paraitre large, mais ça représente 1 bus raté entre le T1 et le T2, ou s'il n'y avait pas de PARAFE ou encore si j'avais emprunté la vraie file à la PIF. Ca peut se jouer à peu de choses des fois.

Les derniers pax embarquent

J'en profite pour prendre une photo plus ou moins dégagée sur notre avion

Comme c'est la fin de l'embarquement, ça bouchonne encore un peu dans les couloirs et la passerelle

Après toutes ces émotions, je n'oublie évidemment pas l'instant porte

L'avion : B789 (A4O-SF)

Informations sur l'avion
- Immatriculation : A4O-SF
- Type : Boeing 787-900
- MSN : 39294-712
- Mise en service : juin 2018 (4.5 ans)
- Configuration : 8 F (1-2-1) - 24 J (2-2-2) - 232 Y (3-3-3)

Informations sur le vol
- Code : WY116
- Durée de vol officielle : 6h20
- Durée de vol effective : 5h57
- Distance : 2.800 nm / 5.185 km
- Altitude de croisière : 39.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 18 / 08L

Malgré un routing ayant été acheté chez Lufthansa au tarif Eco Light, je me retrouve automatiquement placé dans la zone avant de ce vol WY, qui demanderait en temps normal un surplus de 25€ environ lors de l'OLCI.

L'accueil en porte des PNC est souriant. Après vérification de la BP, on nous oriente vers le couloir correspondant. Nous entrons par la porte 2F située entre les 2 cabines business. Malgré sa configuration 2-2-2, la cabine offre tout de même grâce à son agencement, le fameux 3F (Full Flat, Full Access, Full Privacy)

Comme je fais partie des derniers pax à monter à bord, la circulation dans l'allée est très compliquée : outre les habituels rangements de bagages qui prennent une éternité, nous assistons à la "danse des changements de place". Enormément de couples ont été séparés lors de l'attribution de leur siège tentent d'échanger leur place alors que l'embarquement n'est pas terminé… ou pire, s'installent directement sur les sièges encore vides…

Le ton de la cabine est agréable avec ces nuances bleues. 

On retrouve sur chaque siège une couverture, un oreiller et une kit d'écouteurs

L'espace pour les jambes est généreux

Dans la pochette avant, on retrouve les fiches de sécurité

L'IFE sur le siège est de bonne taille, avec un contenu correct mais sans plus : j'y reviendrai tout à l'heure. Il a en revanche la particularité d'avoir un effet "filtre de confidentialité" permettant de masquer les vues non directes. Ainsi pas de gène avec l'IFE allumé du voisin quand on veut dormir.

Dehors les derniers préparatifs se terminent. Avec un siège situé en bout d'aile, j'aurai une vue partiellement dégagée pour les photos extérieures

Repoussage, roulage et décollage

L'embarquement est maintenant terminé et les hôtesses continuent d'être "harcelées" par les pax voulant changer de siège. Le vol étant complet, la marge de manœuvre pour elles est très limitée. 

Une fois tout ce petit monde assis, les consignes de sécurité sont diffusées sur les écrans individuels

Nous repoussons enfin avec 45 minutes de retard et disons aurevoir à notre voisin en partance pour TPE

S'en suit une longue traversée de FRA jusqu'à la piste 18

Un mérou SQ au chargement, devenu tellement rare ces derniers temps

Je tente une photo miroir sans grand succès : il faut dire que la livrée WY est bien réussie

Nous passons juste à côté de notre 321 précédent avant d'atteindre les barrières anti-souffle de la piste 18

Alignement, puis décollage dans la foulée

A noter les beaux effets de vortex et de condensation lors de la rotation

Nous prenons rapidement de l'altitude

Chaque pax ayant plus ou moins trouvé un siège, la cabine est plongée dans le calme

L'apéritif

Une fois l'équipage libéré, le service commence à s'activer. 

Première surprise avec le service d'un apéritif dédié, servi avant le repas : chose de plus en plus rare en éco de nos jours

Quoi de mieux que de survoler les Alpes en prenant l'apéro : il y a pire comme décor

Je m'amuse comme toujours à tester les hublots du Dreamliner

Du côté du WiFi, il semble fonctionnel mais aucun pass gratuit n'est proposé

Repas à bord

45 minutes après l'apéritif, le repas est distribué. Entre temps les pnc ont débarrassé les déchets de l'apéritif : ils n'ont vraiment pas chômé durant ce vol, tout en gardant le sourire.

Au choix : poisson, poulet ou pâtes. Rare d'avoir 3 choix de plats, mais en contrepartie, la probabilité d'être en rupture d'un choix est plus forte.

Le plateau est bien garnit et des boissons alcoolisées sont servies (vin et bière). L'équipage n'hésitera pas à proposer des ravitaillements supplémentaires aux gros consommateurs.

S'il fallait trouver un point noir à ce repas, je miserai sur les couverts en bambou auxquels je n'arrive toujours pas à m'adapter…

En entrée, une salade de pois chiches et poivrons

Le poisson avec son riz et carottes : vraiment très bon pour de l'éco ex-Allemagne

En dessert un gâteau aux pommes façon crumble

Et un Mars pour terminer le repas

Une prestation Y très solide, avec de la nourriture de qualité et surtout accentuée par la présence d'un service apéritif dédié.

L'équipage passe débarrasser les plateaux et en profite pour servir le thé ou le café (ou du vin pour ceux ayant du mal à vivre leur séjour alcohol-free à Oman). Au moment du café, nous survolons Varna et la Mer Noire.

A ce stade, le contrôle des hublots sera bloqué pour la cabine en position "nuit". 

Le vol

J'en profite pour faire un tour dans l'IFE. On retrouve la GeoVision de Thalès qui est toujours aussi efficace

L'écran d'accueil rassemble quelques infos sur le vol. Finalement, le temps passe vite

En revanche, je trouve le catalogue filmographique un peu léger par rapport aux autres compagnies du Golfe. De toute façon, j'utiliserai ma propre tablette pour ce vol donc rien de rédhibitoire. 

Le temps file et le soleil commence déjà à se coucher à l'extérieur

Le blocage des hublots ont été levés et j'en profite pour admirer le coucher du soleil au naturel

J'aurai eu droit au lever et au coucher du soleil dans les airs pour cette première journée de vacances.

Seconde prestation

1h30 avant l'arrivée, une seconde prestation, plus petite, est servie

On trouve dans la boite un friand au poulet et un cake. C'est un peu complexe à manger sans couverts comme le friand est ramollit par le réchauffage

Pendant ce temps, nous survolons Dubaï. Avec la luminosité en cabine les photos ne sont pas folles mais on distingue clairement The Palm

Approche et atterrissage

La nuit est maintenant totalement tombée à l'extérieur. L'équipage prépare le cabine pour l'atterrissage en passant ramasser dans un premier temps les couvertures déballées, puis dans un second temps, celles encore scellées.

La cabine est prête pour l'atterrissage

La piste est en vue… 

Rapidement la température extérieure fait son œuvre sur les hublots

Le débarquement s'effectue dans le calme. L'avantage d'être assis à l'avant de l'appareil est de pouvoir gagner du temps à l'immigration.

Aéroport intl. mascate

Toujours pas de vue dégagée sur notre livrée du soir, tant pis

Nous débarquons dans la zone de transit. Il n'y a pas encore foule à cette heure.

L'aéroport est très réussi visuellement

Normalement pour les séjours de moins de 14j, l'obtention préalable d'un visa n'est pas nécessaire et est obtenu directement à l'arrivée. Bien que des comptoirs VISA soient présents, je décide de me rendre directement à l'immigration. Quasiment aucune attente et tampon sera apposé dans le passeport après avoir répondu à quelques questions d'usage.

J'apprendrai par la suite que d'autres pax ont du faire un stop obligatoire au comptoir des Visa, où ils ont attendu près de 2 heures pour vérifier tous leurs documents (toujours pour le visa gratuit)…

Les bagages sont déjà en train d'être livrés à mon arrivée. Le temps d'attendre le mien et d'aller changer quelques rials, je peux me diriger vers la sortie où mon chauffeur m'attend sagement avec sa pancarte.

Je m'arrête là pour le récit de cet excellent vol, et vous laisse entre les mains de mon bonus touristique d'Oman, partie 1. Bonne découverte !