Bonjour,
Bienvenue sur mon report estival annuel. Après un court séjour aux États-Unis à l'été 2021, je prospecte cette année pour un "vrai" voyage après l'annulation forcée de l'été 2020. Deux envies : la côté Ouest ou la côté Est des États-Unis. Notre choix se portera finalement sur un road trip à l'est au bénéfice d'une promo American Express x Air France tout à fait alléchante. Ci-dessous le routing.
Enchainement de vols
- 1Paris CDG - Washington-Dulles IAD (Affaires)
- 2Key West EYW - New York-La Guardia LGA (Économique)
- 3New York JFK - Paris CDG
Le 10 mai, les vols CDG-IAD-JFK-CDG sont réservés en "open jaw" sur le site d'Air France pour 4 264€ A/R pour deux pax. Je suis quelques jours plus tard remboursé de 2 000€, la fameuse promotion Amex de ce printemps (50% remboursés sur les vols en business dans la limite de 4 000€). J'ajoute à cela un vol EYW - LGA avec Delta pour 225€/pax, vol qui sera annulé quelques semaines plus tard. Je demande le remboursement et j'opte pour American Airlines (leur vol hebdomadaire entre Key West et New York) pour 250€/pax. Ce qui, valises incluses, revient à environ 1 400€ par pax. La bonne affaire en plein milieu du mois d'août ! Place au report.
Le report
Nous arrivons à CDG pile 3 heures avant le vol.
Le FIDS géant. ADP sera-t-il bientôt contraint de l'éteindre la nuit ?
Nous sommes samedi 6 août, ça grouille de monde !
J'arrache une photo du FIDS du 2E. Nous pressons le pas (ça se voit ?).
Ça bouche à l'entrée de l'espace Sky Priority.
Un flop total. Pour notre premier voyage en business long-courrier, c'est un zéro pointé pour Air France. Le service au sol a été pitoyable : le personnel était désagréable (probablement sous pression) mais ça n'excuse rien. Nous sommes dirigés vers le parcours "autonome" avec les bornes. Pas même un coup de main pour nous aider à coller les étiquettes ! Ça change du service Star Alliance avec tapis rouge et personnel au sol qui vous remet votre BP à deux mains !
J'insiste (!) pour que l'on nous appose les étiquettes Priority. Une valise.
Puis deux !
Coup dur, il est 8h18 et c'est blindé comme jamais. La file SP nous fera gagner indéniablement du temps.
Notre vol part malheureusement des portes K. Il est 8h30.
Libérés à 8h40, nous prenons la direction du salon pour un petit-déjeuner bien mérité.
4 personnels Air France pour accueillir les passagers. Je ne connais pas du tout le lieu (autrement que par vos reports).
J'avais bien compris de mes lectures qu'il ne s'agissait pas du plus beau lounge Air France. La partie aveugle est vraiment pas terrible.
Je campe immédiatement devant l'emplacement du soin Clarins pour réserver un créneau à ma compagne. Elle sera la première sur la liste à 9h (pas de bousculade étonnamment, et à notre départ du salon la feuille était peu remplie).
Première sélection. On a vu mieux ! Mais c'est pas si mal.
Pendant que madame profite d'un soin, je grimpe au 1er étage pour profiter de la lumière naturelle et d'un peu plus de calme.
Deuxième sélection. Vitamine et verre d'eau.
Madame est de retour de son soin, très contente du service ! Un bon point.
J'en profite pour aller photographier le buffet.
Nous quittons le salon à 9h50 car l'embarquement a commencé.
Nous nous insérons dans la file Sky Priority non sans mal.
L'embarquement est interrompu plusieurs minutes sans trop que les pax ne sachent pourquoi.
Pour patienter, je photographie un des écrans de la porte K47. Sous ce panneau, les 300+ passagers du Boeing attendent sagement.
10 minutes plus tard nous sommes libérés.
Nous embarquons dans un pax bus. Je m'en doutais : l'avion a passé 2 jours sur le tarmac.
Une Tesla model Y pour les passagers La Première (seulement 3 classes sur mon Boeing, donc pas concernés).
Nous arrivons à notre appareil à 10h20 (a-t-on fait le tour de Roissy ? oui !)
Montée des marches puis première à gauche. Accueil chaleureux !
Découverte pour moi de la cabine Best (vaut mieux tard que jamais !). Coussin, couverture et cintre m'attendent sur le siège.
Je range mon petit bazar pour la photo des deux hublots. Je fais entre temps la connaissance de Fabien, le PNC qui s'occupera de nous (il a été formidable tout le vol).
L'embarquement continue. Je sens que je vais passer un vol très confortable !
Le siège a quand même un peu vécu, quelques marques d'usure par-ci, par-là.
En soulevant l'accoudoir, surprise ! Les noix chaudes ???? Oups on est pas sur QR.
Découverte de la télécommande. Tandis que madame, assise au 2A, lance un film.
Trigger warning: gambettes.
Une boisson de bienvenue est proposée, nous avons embarqué il y a 25 minutes. Champagne ! Pas certain d'en reprendre lors de mon prochain vol, du moins si tôt dans la journée : dentifrice et champagne pas frais ne font pas bon ménage.
La trousse est arrivée.
Grand déballage.
Le menu est ensuite distribué.
Je reprends connaissance du menu du déjeuner que je connaissais déjà. Nous avions tous les deux choisi notre repas en ligne 2 semaines avant le départ du vol. Fabien passe nous confirmer que notre sélection a bien été prise en compte et nous informe que nos valises sont bien dans l'appareil.
11h15 : pushback.
Consignes.
Air Transat.
À notre gauche, un appareil pour Brazzaville.
Décollage !
(J'ai lancé les Animaux fantastiques pendant le roulage, ça devenait long !)
Vue sur le 2G.
Il commence à faire faim…
Tablette déployée et gambettes au chaud.
Nous quittons la France.
L'apéro est servi à 12h06.
Le maigre contenu ici dévoilé.
On se replonge dans la carte des vins. Mais je ferai confiance à Fabien !
L'entrée tarde un peu, je sors la Kindle.
La tablette est rapidement redéployée et nappée pour l'entrée : foie gras et ses asperges, le tout arrosé de vin blanc. C'était très bon.
20 minutes après l'entrée, le plat arrive : joue de bœuf accompagné de vin rouge. C'était fondant avec beaucoup de goût, c'est validé.
Place au fromage. Refill de vin et de pain pour les gourmands.
Le plateau est retiré pour le dessert. Je garde un verre d'eau.
Fabien me propose un sorbet (que j'accepte). Je le vois repartir sans mon trio de dessert, je le rattraperai (presque) en vol.
Dessert qui glisse tout seul, même si je ne suis pas fan du clafoutis.
Sur vos conseils, j'opte pour un expresso qui sera parfaitement exécuté.
13h41, fin du repas. Passage aux commodités.
Le bar est monté !
Petit balade dans l'appareil.
L'heure de la sieste…
Window blinds down…
Film(s), lecture en position allongée, il est déjà 18h !
Fabien est de retour.
Retour en position assise pour ma part.
On approche, plus qu'une grosse heure de vol.
La collation est servie. Ce bun au saumon était formidable. On pourrait croire que c'était étouffe chrétien, mais pas du tout.
La combinaison chou et fromage blanc passe très bien également. Vous remarquerez que je carbure au jus de pomme.
On devine ici Cape Cod.
Et maintenant Manhattan (oui oui).
Je m'attendais à une vue sur DC, ça ne sera pas le cas !
Quelques nuages persistants mais on sent presque déjà la chaleur à travers le hublot.
Ça s'éclaircit à quelques minutes de l'arrivée à IAD.
Le Potomac.
Un golf pour les avgeeks.
Ça touche pas ?
Ça touche !
Il est 13h26.
PNC, dernier virage.
Pas besoin de se battre dans l'allée.
Nous quittons Fabien. Direction l'immigration !
Notre 777-200.
On grimpe dans le people mover. Quasiment premiers arrivés, donc nous allons nous asseoir tout au fond (erreur).
Notre appareil depuis le people mover.
Nous serons déposés à l'immigration, où une vingtaine de minutes d'attente nous attend. Pas de difficulté particulière, nous récupérons rapidement nos bagages.
Le prochain bus 5A pour DC part dans quelques minutes (nous nous arrêterons à Arlington, où se situe notre hôtel). Nous pressons le pas après avoir demandé notre chemin au point information (très utile).
Il fait : chaud.
Dans le bus, depuis supprimé avec l'inauguration du métro.
Le roadtrip peut commencer. Nous arrivons à l'hôtel à 15h15, ce qui nous permettra d'être à DC à 16h pour profiter de la fin d'après-midi et de la soirée. Un horaire de vol parfait pour maximiser son temps disponible sur place.
Merci d'avoir suivi ce vol aller !
Merci pour ce report.
Le rôle et donc l'attention des PNC sont très importants pour ne pas dire centraux dans l'ensemble d'un voyage. Et là, c'est bel et bien l'illustration que, malgré un avant vol pas terrible, le voyage proprement dit peut tout changer... et heureusement d'ailleurs !
Merci de ton récit. Une expérience à bord de haut niveau garce à un PNC qui aime son travail et le fait bien et un produit bien rodé de bon niveau. L'avantage de l'avion parqué au large ( meme si ce n'est pas en soi terrible) est celui d'admirer son avion et de faire des photos sympas.
Merci pour le partage !
Un équipage peut faire toute la différence entre un vol banal et un vol extraordinaire, en voilà la preuve.
Ah oui les people mover, ne jamais y rentrer en premier, sinon on en sort en dernier :)
Enfin le métro est achevé, depuis le temps !
A bientôt !
Merci pour le FR
L'hotel d'Arlington est très bien situé, à flanc de colline et toujours rempli de people (heu ... je dois confondre)