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Bonjour à tous,
On poursuit les rattrapages de l'année 2021 avec cette fois-ci une escapade qui n'avait aucun objectif avgeek. Mon épouse et moi allions à un mariage en Provence et nous avions le choix d'y descendre en voiture ou prendre le train/l'avion et louer un véhicule. J'avais déjà fait pareil aller-retour en voiture en moins de 48h et c'est crevant. La solution du train aurait été la meilleure mais les locations de voiture étaient hors de prix au départ d'Aix-en-Provence (même 4 mois auparavant). Finalement, c'est l'aéroport de Marseille qui propose les meilleurs tarifs en location de la région. Air France proposait encore quelques tarifs à prix plancher de 50€ sur nos dates et sur des tranches horaires qui nous correspondaient. Malheureusement, impossible de trouver un tarif qui nous permet de réaliser l'aller/retour intégralement depuis CDG ou ORY. Ce sera un départ via CDG et un retour via Orly.
Quand même, il y avait une petite prise sympathique : le vol retour devait être programmé en A318 et même si je l'ai emprunté pas mal de fois, toute nouvelle occasion d'en prendre un est bonne à prendre. Malheureusement, dans la semaine qui a précédé le vol, le 318 est devenu 319. Dommage, mais c'est toujours moins grave qu'un vol annulé ! Et puis je me réjouis de voler en compagnie de ma moitié, la pauvre n'a que très rarement l'occasion de profiter de ses congés, rares eux aussi.
Pour économiser du temps de sommeil, on rejoindra CDG en VTC. 35min contre 75 en RER, y a pas photo. C'est plus cher aussi, mais on peut vraiment y finir sa nuit !
Le trajet est fluide, sauf en arrivant aux abords du terminal. Comme d'habitude, c'est le dépose minute du T2E qui sature tout les accès jusqu'aux T2A/C.
Je suggère au conducteur de nous déposer au 2B car l'itinéraire est fluide, contrairement au 2F qui oblige de se placer dans cet interminable embouteillage. Notre conducteur approuve la suggestion illico, heureux de pouvoir échapper aux bouchons.
Se rendre du 2B au 2F est un peu long, mais une petite promenade matinale ne peut faire de mal à personne, surtout quand on voit ces gros oiseaux qui nous attendent bien sagement sur le tarmac !
On passe par la zone Skypriority afin d'y déposer notre valise.
L'accueil y est fort sympathique et souriant, le tout par un agent plein d'humour. A 7h45 un samedi matin, ça fait tout de suite plaisir :)
On obtient nos précieux sésames. Même si je m'étais déjà rendu à MRS depuis d'autres endroits, ce sera ma première navette CDG/ORY-MRS (il faut bien un début à tout !)
Le passage du PIF sera un peu longuet, mais heureusement pas mal de postes sont ouverts.
Avec la complicité de Madame, nous ne manqueront pas l'instant H2Okapi. Pas besoin d'aller à Milan pour appliquer les bonnes manières ;)
Le tableau des départs est bien dense en ce début de week-end. On a encore pas mal d'avance mais comme F-OITNette avait besoin de bosser, mieux valait partir un peu tôt, faire le trajet rapidement, avoir une marge confortable en cas de pépin et en profiter pour travailler.
La verrière au petit matin est toujours aussi photogénique.
Pour le reste, c'est bien blindé. On ira se réfugier en bout de jetée.
C'est là que je reçois un sms d'un membre de notre communauté : Gben est en transit, fraîchement arrivé de Vancouver. Il est au salon et propose de m'inviter. J'en suis très heureux mais je ne puis abandonner mon épouse. J'ai bien tenté de regarder si elle pouvait s'acheter l'entrée (50€) mais un samedi matin, le salon est bien trop plein pour pouvoir offrir des places supplémentaires.
A défaut, j'irai saluer et remercier Benoît à l'entrée du salon.
Dehors, le jour se lève et les couleurs sont magnifiques.
Notre oiseau du jour est en porte, arrivé de Toulouse avec 20 bonnes minutes de retard. J'espère que cela n'empirera pas car nous sommes un peu juste en timing.
On embarquera avec un petit quart d'heure de retard.
Petit instant porte au passage !
L'oiseau du jour est le F-GKXN, livré en janvier 2007 et qui aura fait un petit passage chez Joon. Il est revêtu de la livrée dite "Hybride" avec le marquage "AIRFRANCE" en petite taille et sans crevette et les winglets peints en bleu et avec crevette.
A bord, on retrouve une cabine S&B, bien plus confortable que les cabines navette avec leur Recaro SL3510.
Le pas est toujours bon (et je n'ai toujours pas grandit d'avantage ^^)
F-OITNette : "Mais pourquoi prends-tu cette consigne en photo ? Tu dois en avoir des tonnes avec Air France dessus ?
F-OITN : "Je ne sais pas. C'est devenu un réflexe !"
F-OITN : "Du coup, je n'ose plus prendre mon instant favori, car celui-là, j'en ai des tonnes qui encombre mes disques durs !"
F-OITNette : "Incorrigible celui-là !" :')
Je ferai généreusement don de mon sacro-saint hublot, parce qu'elle aussi aime bien regarder le paysage. Et puis mon bras est suffisamment long pour atteindre le hublot !
A nos côtés, un petit babybus patiente.
L'embarquement traîne, la faute aux nombreux passagers du dimanche du samedi qui placent leurs nombreuses affaires surnuméraires dans les racks à bagages, faisant fi des nombreuses annonces habituelles des PNC lorsque l'avion est prévu complet. Je verrai également un certain nombre de ces pax râler lorsque les PNC insistent pour que les manteaux, sacs à mains, sacs de shopping [soupir…] soient placés sous leur sièges. Et dans le lot, il y aura évidemment un pax qui ne se sera pas présenté à l'embarquement. Alors il va falloir retirer son bagage qui était évidemment placé dans le premier conteneur embarqué.
Bref, avec tout cela, nous repousserons avec 45min de retard.
Un A220 Air Baltic et un A320 Air Malta.
Focus sur ce magnifique winglet, avec en toile de fond la plus belle compagnie du monde.
Air Tahiti Nui of course !
Il y a du monde au départ et on se partage 2 bretelles.
Puis c'est à notre tour :)
Rotation.
Zou !
On est toujours mieux en l'air qu'au sol non ? :)
Cap au sud !
Le wifi est disponible, ce qui permet de bénéficier de la géovision sur mon PTV personnel.
Le mode cockpit est assez sympathique.
Lorsque le trolley arrive à notre hauteur et que le PNC nous distribue les habituelles galettes bretonnes. Double ration qui plus est, ce qui n'est pas pour nous déplaire !
De l'autre côté du hublot, la mer de nuages est bien installée.
Puis elle se déchire aux alentours de Châlon-sur-Saône.
Les premiers reliefs apparaissent.
Là-bas, c'est mon copain le Mont-Blanc (encore ! ^^)
Je pensais qu'il s'agissait de Bourg-en-Bresse mais en fait, ça n'y ressemble pas du tout. J'avoue avoir échoué à l'identification de cette ville.
Par là-bas, c'est le Lac Léman avec le Jura à gauche.
Le cours du Rhône.
Le Massif du Mont-Blanc tout au fond. Plus bas, on distingue bien le plateau sommital du Mont Granier dominant Chambéry.
La même avec une vue plus globale. On distingue également toute la chaîne des 4000 italo-suisses reliant le Grand Combin au Mont Rose.
Au-dessous de nous, la Vallée du Rhône et Valence.
Focus sur Valence.
On longe ensuite le massif de la Chartreuse.
La Meije est bien visible. Sur sa gauche, l'immense glacier des 2 Alpes. Et enfin, dans la pénombre le long de la bordure gauche de la photo, on distingue 3 dents : les Aiguilles d'Arves.
A proximité de la Meije, on reconnaît l'imposante Barre des Écrins.
Et enfin, tout au fond, le Monviso.
L'arrivée est proche !
On descend tous spoilers sortis. Nos PNT ont sûrement essayé de rallonger au maximum la croisière afin de gagner quelques précieuses minutes.
Aujourd'hui, ce sera une approche par le sud avec un 180° au-dessus de la Méditerranée, nous offrant un superbe survol des Calanques.
On distingue bien les arches des ponts de la ligne ferroviaire Marseille - Martigues, l'une des plus belles lignes côtières de France.
On est du côté de la Calanque du Jonquier.
Un pas-que-beau est au mouillage dans ce superbe site.
Petit instant winglet sur fond maritime.
On s'aligne sur le LOC de la piste 31 gauche.
En-dessous de nous, le port de la Lave, extrêmité ouest de l'immense ensemble portuaire marseillais.
Encore quelques mètres.
Chblouf ! Nous y sommes.
De l'autre côté, on retrouve l'étang de Berre.
En chemin, on croise ce bon vieux 757 DHL.
Cela sent le ministre en week-end visite de courtoisie.
Un Belge fait le plein de tout.
Un Do-328 Jet de chez Sun Air, un avion et une compagnie sur ma to-do-list 2023, même si leurs vols sont pour l'instant hors de prix.
Puis on vient se positionner aux côtés d'un A319. Nous avons toujours 40min de retard. Cela ne nous arrange pas mais ça passe encore !
Surtout que certains pax seront extrêmement lents à rassembler leurs affaires éparpillées un peu partout, faute de place. Les 20 rangées devant nous mettrons presque 10min à sortir. C'est beaucoup !
De toute façon, comme nous avons une valise à récupérer, ce n'est pas maintenant que nous pourrons gagner du temps.
Un énorme vrombissement se fait entendre : il s'agit du dernier Noratlas encore en état de vol et préservé par l'association " Le Noratlas de Provence". Il est entré en service en 1956 et est entretenu à Marseille.
Pour la suite, c'est par ici !
Puis par là !
La distribution des bagages a déjà commencé. Le nôtre étant badgé Priority, il devrait déjà y être.
Et pourtant, les bagages se succèdent les un après les autres. Pas de trace de notre valise. Et puis la livraison s'arrête, on est les seuls sans bagages. La grosse tuile ! L'appli AF confirme pourtant la prise en charge de notre valise à MRS. De longues minutes s'écoulent puis le tapis reprends du service, et là, notre valise apparaît, suivit de l'arrêt du tapis. Comme livraison prioritaire, on fait mieux !
C'est maintenant qu'il faut activer. On se grouille chez le loueur jaune pour récupérer notre véhicule, catégorie bombinette toute rayée (et pour laquelle j'ai refusé la prise en charge compte tenu du nombre de rayures. Impossible de toutes les noter dans l'état des lieux et je sentais venir le coup de la sur-facturation au retour. L'agent Hertz me propose un surclassement avec une C3 Citroën passablement rayée, mais pas trop, rendant l'état des lieux possible (15min tout de même pour photographier chaque accroc). En mode mi-plaisanterie mi-énervé, je demande à l'agent s'il nettoient tous leurs véhicules au sable. Ce dernier me répond que les gens sont rarement soigneux. Ça promet !
Bref, on a encore perdu 30min et il nous reste 1h de route à faire. On arrivera pile à l'heure limite, mais c'était chaud. J'avoue avoir été un peu optimiste sur le timing avec seulement 2h de marge à l'arrivée.
En guise de bonus, une petite photo de l'arrière pays provençal par une chaude journée plus digne d'une fin d'été qu'un début d'automne.
Merci pour votre lecture :)
A bientôt !
Dans l'ensemble, un très bon vol navette et de superbes survols. Les PNC étaient très sympathiques (merci pour la double ration de galettes !) et la cabine confortable.
Dans les points qui fâchent : l'habituel galère des bagages cabines à faire rentrer dans un A32x avec des passagers relativement je-m’en-foutistes (et qui seront les premiers à se plaindre du retard), et notre bagage prioritaire qui est arrivé en dernier (la recherche du bagage en trop à CDG en est peut-être le responsable).
--- CDG ---
Un aéroport bien rempli, mais pour une fois le PIF était efficace. Toujours le même problème de saturation du dépose minute du terminal 2E qui sature de facto les accès au T2C et T2F, d'où notre décision de se faire déposer au T2B.
--- MRS ---
Airside, c'est pas mal ; landside, le parcourt jusqu'aux parkings est assez compliqué au milieux des travaux.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 31 avis concernant 1 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Marseille (MRS).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 24 minutes.
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4 Commentaires
Très bel IFE naturel pendant tout le vol, la vue sur les Alpes est inestimable.
Rageant tout de même cette combinaison 40min de retard + bagage livré en dernier. A faire regretter le TGV :-)
A bientôt
Totalement :) J'ai une certaine préférence pour les vols vers le Sud-Est français et l'Italie de part le spectacle naturel offert par tous ces massifs !
Le retard des bagages est en effet rageant et je me dis qu'après coup, j'aurai dû râler auprès de FB pour ce non respect des priorités pourtant promis dans leurs statuts. D'un point de vue neutre, le TGV était de loin le plus pratique et le plus sûr car nous étions assez justes sur l'horaire, mais c'est l'aspect financier et notre préférence avgeek qui ont tranché ;)
A bientôt :)
Je reste très interrogatif sur la gestion des bagages "Priority", la plupart du temps les bagages sortent plutôt au milieu ou pire encore.
Chez le loueur tout en jaune, il y a l'option "supercover" à 25€/jour et on évite bien des surprises.... (une petite rayure sur une jante et facturée 250€, ramené à 0€ avec le super...)
encore au moins deux années de travaux sur MRS en espérant un bon coup de neuf, le terminal 1B vieillit très vite et mal...
Oui, je prends rarement un bagage en soute mais j'ai toujours trouvé la livraison très aléatoire. Parfois, cela s'explique par des correspondances courtes qui limitent les possibilités de placement dans les conteneurs déjà remplis. Mais pour un vol simple sans correspondance, ça ne m'étais encore jamais arrivé d'avoir un bagage "prioritaire" en tout dernier !
C'est vrai que cela m'aurait épargné quelques échanges un peu vifs lors de l'état des lieux retours ^^
A bientôt !
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