Sur les traces de NicoBCN sans qui je n'aurais probablement pas eu l'idée de faire ce vol. Merci jeune homme! Encore un vol d'archives mais je ne publie pas très vite, tout le monde le sait.
Les plus avgeeks d'entre nous rêvent de Mojave. Moins loin, moins chaud et surtout moins cher, l'aéroport de Tarbes Lourdes offre de belles opportunités de voir quelques excellentes carcasses. J'ai raté les multiples vols en Fokker 100 et la possibilité de logger cet aéroport. Je me rattrape comme je peux et c'est Volotea qui sera la compagnie aérienne du jour, double nouveauté pour moi!
Je ne suis vraiment pas fan d’Orly, un aéroport que j’aime souvent détester mais son côté pratique pour les parisiens fait que ce matin, j’y serai en moins de 50 minutes. Un record!
Il est 7 heures 57 quand Orlybus me dépose devant ce qui fut longtemps Orly Ouest, berceau des navettes Air France.

Les temps ont changé et l'exploitant de la ligne que j'emprunte aussi : après Air France et Amelia, c'est Volotea, compagnie low-cost espagnole qui a repris le flambeau. Ce que le temps n'a pas changé par contre, c'est cet incontournable Astrolabe.

Bref, ici le temps passe et je suis tout juste à l'heure. Direction les contrôles de sécurité.

Loin de la frénésie estivale, je franchis les contrôles de sûreté en moins de cinq minutes avec en prime le sourire des agents en faction. Paris Vous Aime un peu?

Evidemment, les pressés du citron font la queue bien avant que ne commence l'embarquement. Je peine à comprendre l’intérêt de la station debout.

Autant s’asseoir et prendre son temps. Je préfère embarquer avec les derniers, surtout si je n’ai pas de bagages à mettre dans les coffres.

De plus, à la loterie de l’enregistrement en ligne, j’ai hérité d’un siège couloir pour le vol aller. Je serai parmi les derniers à bord, Sainte Tortuga, aide-moi d'un petit miracle steuplé!

A propos de couloir, celui qui mène à l'avion empêche toute vue complète de la carlingue. Instant nez presque bouché.

Détails intéressants laissés à la portée du profane que je suis, le nombre d’âmes à bord.

Instants choisis? Les sacres du voyageur aérien un tant soi peu avgeek…
Le cloître

La porte du paradis des petits joueurs

Le ciel n'attend que moi?

Bénédiction de l’équipage en guise de bienvenue à bord… Après des salutations distinguées, j’entends qu’il manquera une dizaine de passagers à l’appel. Le commandant ne les attendra pas, embarquement terminé. Rater son ascension, quelle idée!
Du coup, j’avise deux rangées vides et je demande poliment si je peux changer pour un hublot, permission accordée. Un esprit saint m'accompagnerait-il ce matin?

Introduction de l’équipage et présentation depuis le cockpit, nous sommes prêts pour le départ. Une heure et cinq minutes de vol.

Mise en route lors du repoussage.

J’en profite pour consulter les évangiles du livre sacré de Saint Locauste, histoire de ne pas mourir idiot. Ce texte est si sacré qu'il est gravé dans une tablette qui ne s'emporte pas (facilement).

D'autres écrits sont disponibles. Si la faim est proche…










Faites vos offrandes!

Roulage bref vers la piste en service ce matin, la 07. Nous irons réveiller les adeptes de la grasse matinée du côté de Villeneuve-le-Roi et Athis-Mons.

Mais avant de nous élancer, quelques considérations pratiques.

Et à défaut de bancs d'églises…

Maintenant que la messe est dite, y'a plus qu'à!

L'instant ascension? Laissons derrière nous ce signe de croix.

Ma che bella vista!!!

Ah! Là c'est mieux!

Dixit dominus

Matin glorieux pour le réconfort de l’âme!

En croisière, donc avec une pensée pour un de mes habituels complices.

Je sais où je vais mais pas forcément ou je suis…

Comme disait Mathieu, "heureux les pauvres en esprit, le royaume des cieux leur appartient". On bon français moderne, vive la classe éco, vive les low-costs!

Non, ceci n'est pas un cadeau de l'hôtesse. J'ai apporté ma propre tentation.

Le reste du vol se passera tranquillement et nous entamons une descente après quelques dizaines de minutes au-dessus des nuages.

Etant chaste, je boucle ma ceinture pour l'atterrissage.


L'approche sur Lourdes-Tarbes sera rapide mais les environs sont dantesques.

En finale.

Premier pincement de coeur.

Pincement de coeur, bis.

Enfer ou purgatoire?

Ames sensibles…



Toute cette ferraille inutile…

Certains oiseaux ne revoleront plus du tout.


J'aurais bien aimé logger Nordwind…



Ou même cet A340-500!

Dernier virage.


Des sièges pas hyper confortables mais pour cette durée de vol, c'était amplement suffisant.

Arrivé à bon port à l'heure et pour pas cher. Que demander de plus?


Direction la sortie.

Dernier regard sur cet avion.

Contrôles inutiles pour ceux qui arrivent de Paris. L'aéroport reçoit aussi des vols extra-EU.

Le trafic du jour, réduit à sa plus simple expression. La liaison avec Rome est tout de même salvatrice pour le tourisme régional.

On dirait pourtant qu'il y a des choses à faire dans le coin, au-delà d'attendre un miracle ou…

… une apparition.

Telles les cathédrales des temps modernes, l'affluence n'est pas des meilleures.

Le bar est fermé. Les ouailles iront boire leur vin de messe ailleurs.

Désert ici aussi…

Il ne me reste plus qu'à m'en remettre à Saint Nicot, en attendant d'aller visiter les vestiges locaux.

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro. Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux! À bientôt pour de nouveaux envols. ✈
Merci beaucoup pour ce FR.
Voilà une route que j'étais certain d'effectuer la semaine dernière et ce depuis des mois... Et puis finalement qui ne se fit pas, hélas.
Mais du coup vous l'avez testée pour moi!
Merci à vous de la lecture et du commentaire. Si je me réjouis d'avoir fait ce vol, je suis certain que vous aurez l'occasion de tester cette ligne bien pratique. Le vol par procuration, ça ne satisfait pas son homme. Ce fut une bien belle expérience.
Bonne année et à bientôt!