Bonjour à tous et bienvenue à bord de ce deuxième vol du routing relatant mon petit voyage à Varsovie pour prendre part au diner FR gold 2022, cette fois cap à l'Est !
introduction
Vous l’aurez deviné en regardant les dates du récit il s’agit une nouvelle fois d’un récit pour se rendre au dîner FR Gold. Pour ma deuxième participation direction Varsovie ! Ça tombe plutôt bien je ne connais pas du tout et je n’ais jamais mis les pieds en Pologne.
Pour si rendre depuis Toulouse ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple. Pas de vols direct entre Toulouse et la Pologne cet été (il aura fallu attendre l’ouverture de Cracovie cet hiver par Ryanair). Il fut un temps où Ryanair proposait des vols directs sur Modlin (Traduction de Beauvais en Polonais) mais cette liaison a été abandonnée bien avant l'arrivée du Covid.
Ce sera donc un vol avec escale obligatoire, ce qui m’oblige à poser une journée de RTT, 3 solutions sont approximativement dans les mêmes tarifs Lufthansa avec une nuit obligatoire à MUC au retour et un routing TLS-FRA-WAW-MUC-TLS mouais on a vu mieux. KLM avec une escale d’une nuit à AMS et un retour très tard le dimanche bof.
Et donc mon choix avec AF des horaires corrects même si le départ est un peu tôt le dimanche et les prix un poil plus cher. Au final je payerais même un peu moins cher grâce à ma carte Week-end AF achetée en promo (25€) c’est vraiment une affaire quand on vol en Europe / domestique et que l’on est nobody chez AF. Cerise sur le gâteau mon côté av-geek sera satisfait avec 2 vols prévus à bord du nouvel Airbus A220-300 un appareil que je n’avais jamais loggé depuis son entrée en service.
Ce qui nous donne le routing suivant:
Enchainement de vols
- 1
- 2AF1346 - Economique - Paris CDG => Varsovie - Airbus A320
- 3AF1147 - Economique - Varsovie => Paris CDG - Airbus A220-300
- 4AF7524 - Economique - Paris CDG => Toulouse - Airbus A321
On ne peut pas vraiment dire que l'offre de vol vers la capitale de la Pologne soit pléthorique depuis la capitale de l'hexagone en effet "seulement" 4 acteurs se partagent le marché sur la porte d'entrée principale (CDG) ce sont sans surprise les majors AF (jusqu'à 3 vols quotidiens) et LO (jusqu'à 3 vols quotidiens aussi) qui dominent le marché. Coté autres aéroports, Wizz opère un quotidien sur Orly et Ryanair opère de son coté un vol quotidien entre Modlin et Beauvais.
Correspondance dans le 2F de CDG
Je vous avez laissé dans les couloirs du terminal 2F de l'aéroport Parisien à l'arrivée de mon vol en provenance de Toulouse. Pas de soucis mon prochain vol est à l'heure, au passage le nombre des destinations long-courriers sont bien plus importantes que lors de mon dernier passage en décembre 2021.


Mon vol étant bien entendu prévu au 2F, ce n'est pas forcément le cas cet hiver avec des vols effectués en Erj190, je n'ais qu'à monter d'un étage pour rejoindre ma porte, passage ici dans le grand couloir qui connecte les 2 jetés du 2F.

Couloirs qui m'amène rapidement vers la spectaculaire et lumineuse jetée du T2F hall 2 il y a déjà beaucoup de passagers mais le terminal n'aura de cesse de se remplir jusqu'à mon départ jusqu'à devenir complétement bondé.


Il y a quelques boutiques à l'entrée de jetés pour le reste on trouve des échoppes de restauration dans chacun des 2 halls mais la place reste vraiment limitée. Pour ma part je filerais en bout de jetée pour voir s'il est possible de faire quelques petites photos d'avions.

Et la vues est pour le moins correct malgré des vitrages pas hyper propres. On commence avec cet Airbus A320 d'Easyjet qui roule depuis le terminal voisin pour un départ vers Milan Malpensa.

Air France reste la maitresse de la zone avec ses appareils moyens-courriers, principalement de la famille A320 dont cet exemplaire qui arrive depuis Nantes.

On voit encore un nombre de plus en plus limité d'Airbus A318 comme cette machine en partance pour Genève.

En effet les Airbus A318 et A319 laissent progressivement la place aux nouveaux Airbus A220-300 sur les liaisons domestiques et européennes comme Madrid d'où arrive cet exemplaire.

Autre disparition en cours, la marque HOP, qui se fait de plus en plus discrète depuis l'arrivée de Ben Smith, la flotte d'Embraer restant portant désormais (comme il y a quelques années avant la fusion Brit Air/Regional/Airlinair) les couleurs code-barre du groupe.

Bon il n'y a pas que des petites machines chez AF on croise aussi de nombreux triple-7, version courte avec ce -200ER qui part en direction de la Colombie Britannique (YVR)

Ou cette version longue à savoir un -300ER en partance lui aussi pour le Canada mais Montréal.

On ne trouve heureusement pas que du métal siglé Air France, il y a aussi de nombreuses compagnies européennes qui volent sur CDG avec ce souvenir de la regrettée (ou pas) AZ volant désormais sous le nom d'"ITA" en direction de Rome.

Du coté de la compagnie Grec Aegean on emploi des machines dernier cri avec cet Airbus A321neo au roulage en direction du HUB d'Athènes

Pour des raisons de représentation concurrentiel je vous mets une photo de l'autre compagnie Grec Sky express qui assure elle un vol vers la Crète et Heraklion elle aussi en Airbus neo mais version A320.

Une des rares tondeuses opérant sur l'immense plateforme Parisienne (si l'on exclu les appareils cargo volant pour FedEx). Luxair en Dash-8 s'apprête à rentrer dans la capitale du grand duché.

On trouve aussi des appareils un peu plus exotiques comme cet Airbus A321neo de la flashy low-cost Islandaise Play qui s'apprête à repartir vers Keflavik. On ne sera pas surpris par la livrée quand on sait qu'une partie des employés de Play viennent de l'ancienne compagnie WOW.

Il y a aussi des visiteurs d'outre atlantique avec cet Airbus A330neo de Delta qui arrive avec un retard de pratiquement 3 heures depuis Salt-Lake-City.

Appareil au finale plutôt rare sur le tarmac de CDG, ces homologues jets privés lui préférant l'aéroport du Bourget, ce Grumman Gulfstream 650 du gouvernement Marocain.

Bon ce n'est pas le tout, mais le temps passe, il serait temps de rejoindre ma porte alors qu'une file déjà importante c'est formée. J'attendrais que cela se dissipe et m'approcherais une fois la file résorbée.

La faute à un vol complet mon bagage recevra une étiquette et filera directement en soute.

Le boarding pass version électronique

J’embarquerais tellement dans les derniers que je serais à bord après MichelG qui est sur le même vol ! Qui dit embarquement au 2F dit loooooonnnnng jet-bridge vitré.

a bord de l'airbus A320 d'AF
Arrivée par la grande porte avec l'instant qui va bien pour notre leader des publications. L'équipage sera poli mais pas d'échange particuliers lors de la remontée de la cabine.

Je rejoins mon siège situé au rang 28 coté droit où se trouve déjà une mère et sa fille venant de Varsovie. Pas de surprise on retrouve la cabine Smart and Beyond équipée des sièges Pinnacle de B/E Aerospace.

Le vol est pratiquement plein avec de nombreux passagers Polonais en correspondance dont un grand groupe d'armoires à glaces version pays de l'Est venant de l'Ile-Maurice ce qui inquiètera quelque peu l'équipage. Au finale ce groupe passera l'essentiel du vol à dormir sans causer le moindre soucis.

Seul problème, de cette cabine pourtant de bonnes facture, le pitch qui n'est clairement pas immense, de plus les sièges ayant une partie haute massive cela donne l'impression d'avoir peu d'espace.

Plafonnier de génération plutôt récente avec les indications concernant l'utilisation des appareils électroniques.

Notre voisin de porte, un Airbus A319 arrive lui à l'instant depuis Marseille.

Repoussage avec une dizaine de minutes de retard sur l'horaire prévu, pendant ce temps là l'équipage présente les démonstrations de sécurités tandis que nous commençons notre roulage en direction du doublet nord.


Ce qui nous fait devant les parkings Hotel où sont stationnés pas mal d'appareils long-courriers comme ces 2 Airbus A350 d'AF qui attendent leur prochain vol long-courrier, on notera en arrière plan la dérive d'un B787 d'Aeromexico.

De l'autre coté c'est un Airbus A330 d'AF qui cache le Boeing 787 de Kenya Airways (encore un partenaire skyteam !) qui assure la rotation vers Nairobi.

Nous traversons sans arrêt la piste 27L fermée pour travaux.

Puis alignement sur la 27R qui elle est bien en service, décollage sans encombre face à l'ouest, le T1 était alors encore dans sa léthargie post-covid.


Puis c'est la partie Est du terrain où l'on trouve les installations de maintenance d'Air France mais aussi l'immense terminal fret de l'entreprise de logistique américaine FedEx.

Une fois notre montée initiale effectuée notre équipage entreprends un demi-tour par la droite pour prendre un cap à l'Est. on devine d'ailleurs au loin le Château de Chantilly cerné par les nuages.


Puis nous grimpons progressivement au dessus de la campagne de la Marne où les nuages moutonnent au dessus des champs.

En cabine bien que le vol soit bien plein l'ambiance est calme et le mood-light, présent sur cette appareil, est activé pour la montée.

Nous survolons désormais la Champagne et c'est la ville de Reims qui défile sous nos ailes; les plus observateurs distingueront le stade de football Auguste Delaune.

Bien que nous soyons au dessus du vignoble de la champagne point de bulle pour moi (pas servit en classe éco MC sauf haut contributeurs ou GP ^^). J'opterais pour le grand classique du catering aérien à savoir le jus de tomate. Le tout accompagné par un sandwich amuse bouche pain viennois jambon. Ce n'est pas exceptionnel mais sans doute le mieux que l'on peut trouver sur cette liaison.
Mes voisines m'étonnerons, la jeune femme (à qui je n'aurais pas donné 18 ans) commandera la catering pour elle et sa mère à savoir 2 bouteilles de vin blanc et un tonic supplémentaire pour elle (qui sera donné de bonne grâce par l'équipage). Au finale la maman se retrouvera avec le tonic et la jeune fille se sifflera les 2 bouteilles blanc !
Comme quoi on peut avoir un visage d'ange et boire comme un maçon !

Nous survolons à présent la Rhénanie-Palatinat et j'aperçois au loin la base aérien de Büchel siège de l'escadron de bombardement tactique 33 de la Luftwaffe opérant sur les chasseurs Tornado. Il s'agit d'une des bases abritant les bombes nucléaires américaines B61 sous double clef.


Nous traversons le Rhin au niveau de la ville de Koblenz, on aperçoit d'ailleurs bien la confluence avec la Moselle.


Le paysage devient bien plus plat au centre de l'Allemagne, nous sommes alors au dessus d'Erfurt avec les plaines du Thuringe à perte de vue.

Passage à la verticale de l'aéroport de Leipzig Halle, on peut se demander le pourquoi d'installations aéroportuaires aussi développées. Tout simplement car il s'agit d'un des plus grand aéroport cargo d'Europe HUB de DHL notamment. Si toutefois vous voulez jeter un œil à la partie passager elle a été reportée il y a quelques mois par Stephan.

Petit détail sur le sharklet qui équipe notre Airbus A320

Puis ça se couvrira pour le restant du trajet.

Je me connecterais au wifi de l'appareil, pass message toujours offert est apprécié. On peut aussi, via le portail AirFrance connect, suivre l'avancement du trajet ce qui est sympa dans un appareil dépourvu d'IFE et quand le ciel se fait nuageux.

Mais mon suivi de vol préféré reste tout de même flightradar24, voici donc la route prise par notre vol, altitude de croisière de 37.000ft on ne peut plus standard pour cet appareil.

J'allais oublié, mais voici la safety card, couleur rouge pour l'A320.

Notre descente fini par être annoncée par l'équipage qui effectue quelques virages pour intégrer l'approche sur Varsovie et commence à sortir les aérofreins pour ralentir l'appareil. La majorité de la descente s'effectuera dans la grisaille.


Dès que nous perçons la couche nuageuse on aperçoit déjà la Vistule signe que Varsovie ne doit plus être bien loin. Nous commençons notre approche par l'Est au dessus des foret mais aussi de la campagne Polonaise aux formes et couleurs plutôt photogéniques


Plus nous approchons de l'atterrissage plus le tissue urbain se fait dense. A certains endroits on peut voir des gros complexes d'habitations.


Alors que nous sommes en finale pour la piste 11 les nombreux grattes ciels qui hérissent à présent la capitale Polonaise apparaissent à l'horizon.


Arrivée sur les rives de la vistule
Posé sans encombre sur le tarmac de l'aéroport Chopin et freinage plutôt léger afin de rejoindre rapidement le taxiway situé en bout de piste. On aperçoit déjà le terminal signe d'un roulage plutôt court

On croise quelques petites tondeuses locales à savoir des Dash-8 Q400 de LOT mais qui portent toujours les couleurs Eurolot pourtant disparue en 2015.

Mais LOT dispose aussi d'une flotte respectable d'appareils Long-courrier comme ce Boeing 787-8 arrivant depuis le New-Jersey et l'aéroport de Newark.

Nous nous stationnons finalement aux cotés de cet Embraer Erj195 de LOT qui arrive depuis lui depuis Skopje en Macédoine du Nord.

Rapidement la passerelle est connectée et les opérations de débarquement commencent. Un peu d'attente toutefois pour rejoindre la sortie quand on est dans les derniers rangs comme c'est mon cas, cela dit ayant un bagage a récupérer il n'y a pas d'urgence à rusher la sortie. Les salutations de l'équipage seront une nouvelle fois polis en porte.


Sortie dans la foulée par la passerelle vitrée où je croiserais un autre équipage complet attendant en passerelle la fin du débarquement pour prendre possession de l'avion et effectuer le vol retour. J'imagine donc que notre équipage devait passer la nuit en escale à Varsovie.

Pas de cheminement arrivée, dès la sortie de la passerelle on arrive au milieu du terminal et des autres portes Schengen. La zone est plutôt aérée et il y a des places assisent en nombre.

Un des gros avantages du terminal pour les fanas d'avion comme moi c'est qu'il est équipé de grandes baies vitrées qui permettent de belles prises de vues sur les appareils en porte. Cela me permet aussi de vous présenter (enfin !) l'Airbus A320 qui nous a amené ici (moi, MichelG et sa compagne). Il s'agit de F-HEPJ âgé d'environ 5 années lors de ce vol il s'agit de l'avant dernier Airbus A320 reçu neuf par AF.

Je prends la direction de la sortie, les indications sont claires et de la porte où nous sommes arrivés, le chemin vers la sortie n'est pas bien long.

Le FIDS regroupant les départs ultra dominés par la majore locale LOT et si l'on y ajoute les quelques vols de la violette Wizz le reste des compagnies doit pratiquement se compter sur les doigts d'une seul main.

Baggage claim et Exit to town pas de doute la direction est bonne ! Même si (gout perso) je ne suis pas fan de cette signalisation façon loueur de voiture germanique ^^. Je m'arrêterais au toilettes en chemin qui ne seront pas hyper propres contrairement au reste de l'aéroport.

Je n'attendrais que quelques minutes avant que les bagages commencent à sortir sur le tapis ma petite valise cabine enregistré de force à CDG arrivant dans le peloton de tête.

Une nouvelle fois la distance à couvrir sera courte pour passer ground-side où de nombreux accompagnants attendent des passagers à l'arrivée. Là par contre la zone est sans lumière naturelle et basse de plafond bilan cela donne pas envie de s'y attarder.

L'aéroport de Varsovie dispose d'une gare terminus souterraine où arrive la ligne S2 qui traverse la capitale Polonaise d'Est en Ouest. Pas de tarification particulaire pour cette liaison et un ticket de bus classique suffit pensez toutefois à prendre un ticket de 75 minutes à 4,40 PLZ (1€) plutôt que le ticket 20 minutes qui peut s'avérer un peu court…
Le principal problème étant de trouver un distributeur de ticket en fonctionnement, il n'y en avait 2 proche du quai et un seul fonctionnel donc une grande file d'attente juste devant. Voyant cela je téléchargerais une des applications mobiles qui permet l'achat et la validation du billet par simple scan d'un QR code à l'entrée dans la rame ou du bus (très pratique !)
Coté fonctionnement et confort on est a des années lumières du RER B Parisien et cela ressemble plus à une sorte de S-bahn que l'on retrouve dans de nombreuses agglomérations Allemandes (Berlin, Düsseldorf, Hambourg, Francfort ou encore Munich …) bref un bonheur !


C'est ici que je vous abandonne, on se retrouve très bientôt pour la partie retour de ce récit, d'ici là bon vols à tous !
et depuis LOT a stoppé l'exploitation des Q400. Avec décalage bon séjour à WAW ;)
Hello mister Cliper et merci pour ce retour en effet les Dash-8 ne font désormais plus partie de la flotte de LOT, pas ma machine préférée mais toujours dommage de perdre en variété dans le ciel Européen.
Bon vols !
Merci beaucoup Hugo pour le partage et pour le double clin d'oeil porte et LEJ ^^
Le spotting, malgré les vitres sales est super chouette, comme à ton habitude.
C'est vrai que la verrière du 2F est tout juste superbe.
A bord, catering classique avec une ange à la descente improbable comme voisine ^^
A bientôt !
Hello Stephan et merci pour ce sympathique commentaire, je pense que la plupart des Polonaises comme moi voisine du jour ne sont pas à prendre à la légère à l'apéro !
Bon vols !