Avis du vol entre New York et Chicago en classe Domestic First avec United

INTRO

L'année dernière, avec le retraité le plus célèbre de Flight-Report, nous étions partis en duo aux USA et avions soumis l'idée d'y retourner à notre petit groupe d'amis. Clairement le but n'était pas de passer deux jours aux US, mais au moins une semaine.
Du coup New York et Seattle ont été proposés et une extension à Las Vegas pour ceux qui voulaient.
Certains feront NY, d'autres Seattle, d'aucuns NY et Seattle et un bouffeur de canaris fera Seattle et Las Vegas. Quant à moi, bien, je ferai tout :)

Le routing donne donc ça :

LGA - TERMINAL B

Pour se rendre à LGA depuis Harlem et le nord de Central Park rien de plus simple : le bus M60, pour 2.75 USD et l'arrêt se trouvait à deux pas de notre appartement.
Trajet sans encombre et nous voilà devant le plus petit des trois aéroports internationaux de New York :

Les terminaux ont été entièrement rénovés, c'est beau clair et lumineux :

On passe du rez de chaussée qui sert de dépose bus / passagers à l'étage des arrivées puis des départs et c'est toujours aussi épuré et lumineux :

L'enregistrement se passe sans encombre, sans attente et avec des agents très sympathiques.

Puis direction la TSA avec l'accès au fast track et là aussi, des agents fort aimables.

Nous voici airside :

Le tableau des vols est, on ne peut plus original, là aussi, c'est clair et très bien pensé :

La place centrale est occupée par cette jolie fontaine :

Puis il faut se diriger vers les portes à proprement dit :

Nous voici au United Club, l'accès est avenant et le salon presque vide :

Côté restauration il n'y a absolument rien à redire :

C'est varié et qualitatif, on est loin du "Carrot Club" :

Pour les dents sucrées et fruitées :)

Côté alcools, comme souvent aux USA, les "premiums" sont payant et les autres gratuits :

A chercher au bar :

Un plat chaud est aussi disponible :

Du bon pain :

Le salon n'est pas aveugle mais la vue n'est pas transcendante :

Petite sélection :

Santé les amis !

Nous quittons le salon presque à regret, le vol est annoncé à l'heure.

le vol

Allez en avant, on va faire une StephanB collectivement :

Voici notre 737-700, un modèle bien plus rare que les -800 et autres -900ER :

AC en E75 :

AA en 738 :

L'embarquement chez UA c'est assez particulier : en premier les assistances, puis les familles avec enfant de moins de 2 ans, les militaires, les "UA Global Services" Statut disponible seulement sur invitation  et les "Premier 1K" qui équivaut environ au Ultimate chez AF. Ensuite Groupe 1 (First) et le reste à la suite jusqu'au groupe 5.

C'est fou comme les américains aiment voyager avec de gros bagages à main :

Et patatras, Christophe m'avait demandé de louper un instant porte pour lui faire plaisir, donc je le loupe, et j'en fais un réussi, et je réussi l'exploit à effacer les deux photos, mais je me rattraperai un peu plus loin ;)
En attendant un fuselage shoot que Chevelan me fera rappeler de ne pas oublier :)

L'accueil est très sympa et on sent l'équipage de très bonne humeur.
La cabine est très confortable, rien à redire :

Docs du jour :

Il y a même un magazine de bord qui intègre le BOB, comme quoi c'est possible :)

Une page que mon ami Christophe affectionne :

Doublement tombé dans mon sac pour MichelG, la seconde arrivera de la classe éco par Chevelan :)

Le pitch est nickel :

Il y a la télé, et le terme est juste, c'est une télévision, juste des chaines américaines, pas de films, pas de géovision. On dira que c'est mieux que rien et finalement ce sera même très bien, vous verrez pourquoi plus tard :)

L'appli UA est vraiment top, elle donne plein d'infos (je vous les distillerai sur les prochains FR histoire de ne pas tout mettre là ^^), entre autre le suivi des bagages :

Nous repoussons à l'heure :

Jet Blue en E190 :

AA modèle réduit en E175 :

On voit à quel point LGA est proche de NY :

A319 AA :

Si le pilote souhaitait décoller dans ce sens, on aurait un problème :

Spirit, qui a perdu son titre de "America's most hated airline" au profit, si l'on peut dire, de Frontier.

Take me to the skies baby :

Après j'ai le soleil qui me donne une chouette luminosité sur New York :

Un passage aux toilettes me permet un hommage à Katia :

Rien de bien spécial dans les toilettes :

Voilà ma compensation pour l'instant porte manqué :)

Et quand je disais que la télé était finalement une très bonne idée :

J'ai pu suivre l'intégralité de la première mis-temps. Pour le service ce sera Bailey's et verre d'eau en attendant le plateau repas :

Ah bein non, c'est un vol de 02H35 en pleine heure de repas mais le catering se limitera à ça :

Mauvaise surprise :( Sur l'app UA on peut aussi suivre son vol en temps réel, mais pas sur cette page, ce n'est absolument pas à jour, faudra patienter pour que je vous montre où :)
Sinon on a aussi toutes les infos sur l'appareil :

Nous survolons le lac Erie :

Je suis plus plongé dans le match que sur les vues extérieures :)

Nous commençons la descente et j'en profite pour vérifier la connexion :

Fais pas beau à Chicago, pas beau du tout :(

Nous voilà au sol :

S'en suit un roulage tout juste … interminable :

Il pleut des cordes :

Nous croisons l'une des pistes :

Puis arrivons enfin au terminal UA :

Libérés, délivrés !

J'attends mes compagnons de voyage qui eux sont en fond de cale :)
En attendant le vol suivant, la première partie de notre bonus New Yorkais ! Nous avions trois jours plein (trois et demi de plus pour nos amis les Marathons qui sont allés à la chasse des invaders et au MET). Pour le premier jour nous avions prévu Ellis Island, la porte d'entrée de l'immigration américaine de 1892 à 1924, puis comme centre de détention des immigrants jusqu'en 1954. Plus d'infos à venir. L'entrée à Ellis Island se combine avec un stop sur Liberty Island, ce que nous ne regretterons pas malgré le mauvais temps.

wall street

Nous sommes arrivés par Wall Street et avons eu cette jolie vue sur Trinity Church :

Wall Street et son sapin de Noël :

Re - Trinity Church :

Eux ils attendent toujours le Titanic :(

Ellis Island au loin en attendant le bateau :

liberty island et lady liberty

Le bateau fait tout le tour de l'ile car les docs se trouvent de l'autre côté ce qui permet une belle vue sur la Statue et sur Manhattan :

Manhattan :

Il y a des tickets qui permettent juste l'accès sur l'ile, d'autres qui permettent de monter sur le piédestal, d'autres tout en haut sur la couronne. La vue depuis la couronne n'a rien de spécial car elle donne majoritairement sur l'océan et en plus il faut y aller à pied. Donc piédestal pour nous. Voici les escaliers qu'il faut emprunter pour monter à la couronne :

La vue depuis le piédestal :

Notre chère Lady Liberty d'en bas :

Le créateur de cette merveille est alsacien, Auguste Bartholdi, originaire de Colmar :

Il y a un musée très intéressant au pied de la Statue que nous ne nous priverons pas de visiter et qui apprend beaucoup de choses que nous ne savions pas ou peu. La première esquisse de Lady Liberty :

Son visage est inspiré de la mère de Bartholdi.
Si Bartholdi en est l'auteur, ce que l'on sait moins, c'est que c'est Eiffel qui l'a fait tenir debout. A l'époque c'était un véritable défi architectural, et beaucoup d'architectes se sont creusés les ménages pour savoir comment la faire tenir et surtout, son bras !

On ne le sait pas forcément non plus, mais la statue a été fabriquée à Paris, assemblée, testée, démontée et emmenée en pièces détachées par bateau vers New York. La traversée fut épique et on n'est pas passé loin de la perdre dans l'Atlantique :

De l'autre côté de l'Atlantique les américains avaient un problème, même si le site avait été choisi, ils ne savaient pas comment construire le piédestal pour faire tenir cette statue aux dimensions hors normes pour l'époque (et même pour maintenant !) Ce qui fut source de bien de moqueries :

Un dernier regard vers Lady Liberty avant de partir vers Ellis Island :

ellis island

Comme dit un peu plus haut, ce fut d'abord le centre d'accueil de tous les immigrants, à l'époque où les portes de l'immigration étaient grandes ouvertes. Enfin, presque grandes ouvertes car déjà il fallait pouvoir y arriver, aux USA et une fois sur place, les immigrants étaient "vérifiés" : trop malades, mentalement déficients, pas aptes à commencer une nouvelle vie financièrement et c'était bateau retour.
Nous voici dans le hall principal du bâtiment principal :

Il y a beaucoup, beaucoup de choses à voir, et ici deux conseils si vous deviez faire cette visite :

- Ne pas faire comme nous et commencer par la Statue de la Liberté où l'on perd facilement beaucoup de temps parce qu'on pense justement qu'on a le temps alors que le dernier bateau quitte Ellis Island à 16H30. Donc commencer par Ellis Island et finir par Liberty Island
- Commencer par le film qui est projeté toutes les demi heures et qui raconte presque tout ce qui est exposé au musée. Ce qui permet ensuite de sélectionner ce qu'on veut voir.

Un billet de la White Star de 3e classe entre Naples et Boston :

Une liste de passagers :

Je suis monté à l'étage supérieur pour voir les dortoirs et avoir une vue d'ensemble :

La salle d'immigration, appelée Registry Room en 1901 :

En 1909 :

En 1912 :

En 1924 :

Et en 1949 quand c'étaient les dernières années du centre de détention :

Jusqu'à nos jours :

J'aurais pu vous montrer encore une centaine de photos d'Ellis Island tant le lieu est passionnant, malheureusement nous restons sur la limite des 150 photos ^^

trinity church

Sur le retour, nous faisons un petit stop à la magnifique église de la Trinité :

Que voilà une dernière fois de l'extérieur :

Voilà pour ce premier vol et ce premier bonus (beaucoup d'autres à suivre !)