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BONNE ANNÉE 2023 !
Après vous avoir laissé en 2022 avec mon petit vol RUN-MRU, il est temps de rentrer après 3 nuits dans un coin nature et tranquillité absolue.
1h de route pour rejoindre l'aéroport Sir Seewoosagur Rangoolam, à l'arrivée, un aéroport calme, alors que pour mon vol ce sont 295 passagers qui sont attendus.
1 comptoir pour les Premiums et Kestrelflyer Silver/Gold (j'ai bien ma carte Silver, mais elle a expiré entre temps), donc ça sera la file classique, où la progression sera fluide.
Pas de doute possible, on est bien dans le fief de la compagnie nationale Mauricienne comme en témoigne ces panneaux délimitant la zone d'enregistrement des Pax Premiums.
On se retrouve très rapidement dans la file d'attente pour le contrôle de police, puis la sécurité, l'ensemble est ultra fluide !
Contrairement à la Réunion, l'Ile Maurice a fourni un travail bien plus important sur la décoration de fin d'année, c'est bien plus agréable qu'un triste sapin de noël enfermé dans une bulle.
Difficile de ne pas passer par cet endroit en sortant du contrôle de sureté, la CB est restée sagement dans la poche, je n'y ai fais que traverser car je n'ai trouvé ce que je cherchais, et pourtant il s'agissait d'un produit fabriqué sur l'île, et que j'ai pu découvrir à mon hôtel.
Jetons un oeil à l'écran des vols
Départ via la porte 24.
Je trouve que très régulièrement les vols pour Saint-Denis, partent des portes 24 et 25 (bon le MK 228 me fait dire le contraire certes).
Facilité pour les réunionnais, ou c'est préférable de les faire embarquer par cette porte, moins de risque de retard au départ, et en plus ça leur évite de faire l'effort de marcher à travers l'aérogare ?
Si vous avez la réponse, je suis preneur !
N'aimant pas rester dans cette zone, je pars faire mon tour pour voir le mérou et les éventuelles nouveautés : deux, depuis mon dernier passage, un nouvel espace commercial et un Burger King qui a fait son apparition.
Je me poserai du côté de "Jackie" avant de me rapprocher de la porte au moment de l'embarquement.
L'heure de quitter le territoire mauricien se rapprochant, je repars faire un dernier tour dans l'aérogare pour immortaliser le mérou du jour et voir notre oiseau du jour arriver.
La veille du départ, MK a envoyé un mail informant d'un changement d'appareil, pas vraiment de dernière minute, étant donné qu'au moment de faire le nécessaire pour la carte d'embarquement, le plan de cabine correspondait à l'oiseau du jour, un A330-200 affrété à la compagnie Maleth Aero.
Cet appareil, fait souvent parler de lui dans la presse, et en mal, avec des soucis rencontrés, des peurs paniques, un confort rustique, une "cabine digne d'un avion de guerre" selon les propos lus dans la presse.
On verra ce que ça donne, mais de ce que j'ai pu voir sur le site de Maleth Aero, rien de désagréable, hormis l'absence d'IFE pour de longs vols.
Vient l'heure de l'embarquement, rangée par rangée.
Ca avance régulièrement, les voyageurs semblent bien respecter les consignes.
Note au gestionnaire ATOL, un entretien de la climatisation en passerelle est à prévoir ! Dommage de laisser une dernière image si sale aux touristes.
La partie de la passerelle recouverte d'une annonce publicitaire ne la rend pas totalement aveugle et ça c'est un très bon point !
On peut donc faire le fuselage shot.
Un accueil agréable par les hôtesses, avec un uniforme simple mais agréable visuellement.
Certaines parlent le français, d'autres non.
Config en 2-4-2, siège confortable, un espacement qui me convient très bien pour mes grandes jambes, on notera que la tablette laisse entrevoir la première vie de l'appareil chez Qatar Airways.
C'est une fois installé, qu'un élément m'a interpellé (3ème photo), l'absence de coffre à bagages au niveau de la porte d'embarquement, endroit où l'on trouve généralement un galley ou alors un bloc sanitaire, à la place, une rangée de 4 sièges offrant un espace plus que royal pour les jambes !
La seule touche Air Mauritius à bord, ce sont les têtières au nom de la compagnie.
En vue de hublot, un B773 fraîchement arrivé de CDG.
Nous resterons un moment à patienter alors qu'à priori l'ensemble des personnes est à bord, ma voisine commençant même à trouver ça anormal.
Fermeture des portes à 15h30, après avoir accueilli un ultime passager qui s'est fait attendre, on enchaîne aussitôt avec la fermeture des coffres à bagages qui étonnamment ne sont pas tous pleins, les consignes et push back.
Voisins Turkish Airlines et le Corsair effectuant le ORY-RUN-MRU et retour MRU-RUN-ORY.
Un 787 dreamliner de chez Saudia
Et enfin un arrivée à la piste d'envol, dont nous n'utiliserons pas la totalité, comme en témoigne la photo, nous n'avons pas été jusqu'à la raquette de demi-tour.
Décollage à 15h45, puis tout s'enchaîne rapidement.
15h50 : consigne lumineuse des ceintures en position OFF
15h55 : niveau croisière et service express pour un rafraîchissement multivitaminé
16h03 : terre en vue au loin avec un début de descente
16h10 : passage à 12h au niveau de St Denis, début de sortie des volets
16h17 : Atterrissage piste 14, et arrivée au parking à 16h20.
Un vol rapide, confortable, une assise à mon goût plus agréable que des sièges en tissu.
En tout cas, je ne serais pas celui qui ira dire que l'appareil est équipé d'une "cabine digne d'un avion de guerre".
Quelques oiseaux sagement stationnés :
- un Airbus de Corsair qui à priori a rencontré un souci faisant qu'il soit ainsi stationné
- Un B737 d'Air Austral, j'étais grandement surpris, je pensais qu'ils avaient tous quitté la compagnie, remplacés par les A220-300
- Un petit Beachcraft, si si regardez bien dans le hangar d'Air Austral
- Un PinPon :)
- Un B773 AF en attente pour son vol retour le soir.
A peine sorti de l'appareil, que le vol MK228 s'engage sur le taxiway, nous devions initialement décoller avec 15 min d'avance, mais nous avons vraisemblablement du partir sous quelques minutes d'intervalles.
Désolé pour la fiente d'oiseau, ça n'est qu'au transfert des photos sur le PC que je m'en suis rendu compte
Le gros point noir de l'aéroport à l'arrivée, c'est de n'avoir que très peu de poste de police d'ouvert. Le lundi 02 janvier, uniquement 2 fonctionnaires pour deux Airbus, soit près de 600 passagers à traiter, c'est une bonne chose qu'on ce soit posé en premier.
Livraison rapide des bagages, mais pas toujours évident de récupérer sa valise, lorsqu'elle se retrouve en haut des autres.
J'ai été agréablement surpris de ne pas voir une cohue habituelle pour récupérer la valise, les choses changeraient-elles dans le bon sens en 2023 ???
Merci pour votre lecture.
Si le Covid se tient à carreau, les prochaines aventures qui feront l'objet d'un FR seront en novembre avec un aller-retour RUN-BKK-HKG avec Air Austral.
Entre temps, en août, il y aura un autre A/R RUN-MRU mais avec Air Austral cette fois-ci.
Bonne année à toutes et tous, et bon vols !
Un bon voyage retour, avec un avion tout à fait agréable pour un vol court courrier, pas de soucis rencontrés tant mieux.
Un aéroport mauricien toujours au top pour les voyageurs, contrairement à la Réunion qui à ce jour n'est pas au niveau, peut être que dans quelques années, le nouvel aérogare changera la donne dans le bon sens ? A suivre
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 22 avis concernant 3 compagnies sur la ligne Port Louis (MRU) → St Denis (RUN).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air Austral avec 7,7/10.
La durée moyenne des vols est de 0 heures et 44 minutes.
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1 Commentaires
Curieuse cabine où il reste des marques des anciens propriétaires et les IFE ont été retirés. Pour ce petit vol, ce n’est pas désagréable mais sur long-courrier c’est une autre histoire.
Merci pour ce Fr
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