Bonjour à tous,
Bienvenue dans cet A/R pour Tallinn et plus précisément son trajet retour.
Bien que Tallinn soit capitale, pas simple de rejoindre TLL ou plutôt, peu de choix dès qu'on y intègre une contrainte horaire.
Le plus court, hormis le vol direct de BT depuis CDG (mais à un horaire ne convenant pas), sera ce routing via AMS.
Cerise sur le gâteau, ce routing coûte un rein. Pas très tourist friendly tout ça.
Qu'importe, on y va.
Rappel du routing .
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3TLL-AMS, Airbus A220-300, la découverte bis
- 4AMS-CDG, parce qu'on le vaut bien.
Preambule
Quelques petits mots d'introduction pour ce FR.
A ma surprise, il s'agit d'une ouverture de la base de données FR car le trajet TLL-AMS n'a pas encore été reporté au moment où je commence ces lignes. J'ai donc le plaisir tel un pionnier d'ouvrir cette file. Pour cela, je me retrouve sur le même trajet qu'à l'aller, tout pareil en terme de compagnie et même d'appareil.
Il y a juste un point que je n'apprécie guère dans ce routing, c'est son transit "short".
Pour qui aura déjà lu certains de mes FR, vous aurez noté que j'aime bien la marge.
Là, le transit n'est "que" de 55 min (pour moi, ça n'a pas du tout l'odeur de la marge).
Pour compléter l'affaire, la flemme du moment m'empêchera de préparer en amont ce transit (pas de repérage sur le net, etc…).
Je me présenterai donc comme une fleur innocente et immaculée à mon Bolt pour TLL et bien sûr, ce petit cocktail apportera quelques émotions, sans drame ni révolution néanmoins :D.
direction tll
Comme dit précédemment, la fiche horaire de TLL est très loin de l'annuaire de CDG ou d'AMS.
Moralité, pour le retour, il faut encore se lever tôt.
C'est par un froid mordant et les yeux collés que je roulerai vers TLL depuis mon hôtel, toujours pour un montant inférieur à 10 euros (en lisant la facture, je remarquerai d'ailleurs que le supplément aéroport n'est que de 2 euros).
Nota: Uber est aussi présent en Estonie, mais autant "consommer local". D'autant que systématiquement, les tarifs proposés par Bolt étaient inférieurs à ceux d'Uber (même si on parle d'une différence d'à peine un euros).
Pendant que je fends la nuit tel Fantomas, une petite vibration m'apportera le délice d'un sms informatif…
Malgré l'engourdissement cérébral, je me lance dans un grand calcul mathématique : départ prévue 7h50 revu 8h20…
ça fait bien 30 min dans les dents ça !!!
Ne paniquons pas : déjà je n'ai pas de bagage à enregistrer.
Cela devrait bien se passer. Enfin j'espère.
Pourvu en tout cas que cela n'augmente pas.

Passée ce petit secouage de neurones, me voilà face à TLL.
Comme à CDG à l'aller, je fais honneur au dicton assurant que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt.

Je pense que je possède l'avenir de tout le monde là….

Une fois entré et embrassé par une douce chaleur accueillante, petit coup d'œil au FIDS : 12h de prog sous vos yeux.
Se présenter 1h30 avant l'heure théorique de décollage était pour moi suffisamment "confortable" compte tenu de la configuration de TLL.

Avant de passer airside, je fais un crochet par les guichets déjà ouverts pour récupérer mes boarding pass.
En effet, j'ai du faire l'enregistrement en ligne sur le site de Air Baltic.
Tout s'est bien passé a priori mais je n'ai pu recevoir les billets que par mail et impossible d'importer le QR code en mode wallet sur mon téléphone (pour le vol BT) et pas du tout de QR code pour le vol AF mais un bon vieux fichier pdf des temps anciens.
Pour plus de praticité, je m'en remets donc aux bonnes vielles recettes.
La formalité sera expédiée rapidement avec le sourire.
Le truc con c'est que je ne pense pas à demander la situation vis à vis du retard…
Comme quoi… le stress vous étreint comme bon lui semble.
Et de plus, je merdoie également concernant le siège.
En effet, il m'a été automatiquement attribué le 20C et j'aurai largement préféré un hublot.
Sauf que quand on a la tête dans (…) les nuages, et bien, on oublie.

Il est tôt, mais ce n'est pas désert, d'ailleurs la police veille.
Des comptoirs et du FIDS, il n'y aura pas long à marcher pour trouver le PIF tout au fond là bas.

Comme pour me rappeler la douleur de l'aller, voici une vraie photo de livrée comme on les aime.
Faut que je me renseigne sur mon avion au fait!

PIF en approche.

airside
Inutile de vous dire que le PIF a été expédié en quelques minutes.
Le plus long fût de déballer et remballer mes affaires.
Direction le petit duty free qui suit et qui fonctionne déjà.


Ensuite, quelques petits cafés ouverts également qui me seront fort utiles puisque pour le salon, ca sent le poisson.

Les portes c'est par là, les voitures sont toujours là.
Le flou aussi tient.

La porte du lounge est là et sur son étiquette, point de BT ou KL.
N'ayant pas d'autres sésames en poche ni tenté de vérifier si autre chose m'était destiné, je passe et continue la route pour aller voir l'avion.

Vous devez reconnaitre ce SUV.

LA bonne nouvelle du jour est là encore sous mes yeux.
Jackpot, ce sera de nouveau livrée spéciale.
Mais une fois de plus, ma carrière de spotter est foulée aux pieds par le destin.


Heureusement il y a findus, euh, FR24…
ça me fera 2/3.
Je suis content.

Pour rendre un homme heureux, il ne faut pas grand chose, mais en plus, avec un café et un roll cinnamon, c'est l'extase.
Je retourne donc patienter dans un café près du duty free d'autant plus qu'en porte, il y a zéro activité.
embarquement et cabine
Après avoir fait ripaille sachant que BT ne fera pas mieux à bord, même avec BoB, je rejoins la porte, la même que l'aller et où je retrouve le jeu d'échecs.
Plus un verre abandonné par un pax soit désespéré d'attendre ou pour qui l'oubli a été l'ami du matin (ou du soir…).


Ici, impossible de faire quoi que ce soit côté photo avion. Je capitule.
En attendant, l'embarquement est lancé à 7h50 et une foule conséquente se lance à ma poursuite.
Foule qui inclut 2 chats qui ne semblent pas ravis d'être des chats de l'air aujourd'hui.
Le soleil se lève, la lumière est belle.

Sur ce coup là, je verrai mieux mon oiseau.
Instants porte et fuselage shot réussis.



Vu que j'ai géré efficacement ma position dans la file et qu'à la faveur du 2e guichet bippant les BP, j'ai pu griller les 2 personnes me précédant, me voilà en tête d'une cabine immaculée.
J'aime bien.

Pour la comparaison, je mets à la suite la cabine de l'aller sur AF (grosso modo la même heure du matin).
C'est compète de lumière.
On voit bien le travail côté marque et repères visuels entre les 2 compagnies.

Revenons à nos moutons.
Le trône.
Je n'ai que peu d'espoir d'avoir Casper comme voisin vu la foule dans mon dos.

Le temps que le PAX 20A arrive, petite photo pirate.

Quand le vert (verre) est léger, il s'apprécie encore mieux.
Phrase multi-tâche.

Le pitch est toujours bon. Mais les aumônières peu pratiques.
La configuration TO est plus pratique mais et elle plus esthétique ?
Question : peut on être beau ET pratique ?
A vos réflexions.


A côté, arrive AY.
C'était un routing possible mais je serai arrivé plutôt en début d'aprèm (ce qui ne convenait pas). De plus, faire mumuse en ATR au dessus de la mer baltique en février, me suis dit que ça devait secouer… ou pas.

Le pax du 20A est là. Mon horizon se réduit.

08h08, fermeture des coffres.
On se tient fin prêts au départ.
Fini le vert.

Annonces. 2h25 de vol (aïe !).
La raison de notre retard : un PNC malade qu'il a fallu remplacer.
8h11 : retrait passerelle.
8h16 : push back.

On fera une très longue marche arrière pour être mis dans le bon sens pour la première bretelle du taxi.
Le portrait de mon avion du FR de l'aller vous permettra de le juger puisque on part de la même porte et on recule jusqu'à cet avion qui sert alors de repère.

8h23, notre taxi débute.
Et qui rate cette belle photo de la tour de feu en étant au couloir… ?

le vol
Entrée sur la piste à 8h27 avec décollage dans la foulée (vous aussi vous le faites ce 8h27 + 2h25 ?).
Les chats, qui ne sont pas loin de moi, ne sont pas contents.
Mise en place de la géovision.

Le réseau du bob fonctionne mais ici aussi, pas de wifi ou plutôt d'internet.


Comme maintenant il ne me reste plus qu'à enfiler des perles, je me rappelle de refaire le portrait de la fiche sécurité, bien plus digne dans cette avion.


Après le passage des pnc pour le bob puis ensuite pour la vente à bord, ils disparaissent à l'avant.
De mon coté, n'ayant plus de vies à candy crush et ne voulant pas me téléporter à 2024 (comprend qui voudra), je décide de faire un petit tour.



Time for restroom review !
La table à langer me parait juste. Pour avoir changé des couches à 30000 pieds, je préfère largement la version 777 même si ici la largeur aux coudes est bonne pour gérer la mission.
Note : Pendant que je trainassais à l'arrière, j'ai pu très rapidement me rendre compte qu'il y fait un froid de canard ! Mieux vaut éviter les derniers rangs on dirait.





Ensuite, je commence à ronger mon frein…
On est censé arriver à 9h50 soit l'heure d'embarquement de mon AMS-CDG et je me sens pas très confort. Pourtant dans ce sens, pas trop de souci car je pourrai facilement être recasé sur un vol suivant. Mais, parait que j'ai aussi un métier, et cet après midi, je suis attendu. Donc, cet avion, faut l'avoir.
Si jamais on est pas dans le même concourse, ça rique d'être cuit.
Je me lance donc une petite bouteille à la mer et vais me renseigner auprès des pnc réfugiés à l'avant (rappel : ça caille au fond de la cabine) en traversant la J où une seule pax voyage sereinement.
J'explique mon problème et demande si :
- on sait à quelle porte on arrive ?
- je pourrai bouger au dernier rang de J juste avant l'atterrissage histoire de sortir comme un diable de ma boite.
Mon interlocuteur qui semble assez détaché de mon problème le prend quand même en compte. Il m'invite à retourner à ma place et reviendra avec les infos.
Peu après, le voilà. La situation est la suivante :
- on arrive à la porte C6,
- que si je veux me rapprocher, le 10C est ok mais pas le plan de squat de J.
Digestion des infos :
- le 10C ne me servira à rien car après vérif, le coffre y est plein et j'ai un sac et un bagage cabine. Semer mes affaires serait contre productif.
- par contre, porte C6, ça c'est favorable car du AF en C5 ou C7, c'est courant.
Conclusion : soit je pourrai réaliser une MichelG du futur, soit je parlementerai avec la plat'line.
En attendant, on ne rattrape rien.
9h27, début descente.
Avec toute cette petite agitation, aucune image à glisser sous vos yeux.
Mais dans ce qui semble être notre finale, je vois toujours la mer.
Les habitués d'AMS comprennent de suite l'enjeu : le temps de roulage !
9h47, on touche sèchement.
Ouverture du réseau, rush FR24, on est là, à savoir, à perpet’.

Pendant qu'on se trainasse sur la piste, je cherche les infos sur mon vol suivant.
Bingo jackpot, ce sera C7. Le retard est symbolique.
"Now boarding", merci les gars, mais je suis au courant mais pour le moment, je roule.

C'est long, c'est beau, c'est artistique.

On approche du but !
En attendant, j'aurai aperçu aux portes B un AF hop mais heureusement pour moi, je ne suis pas dans cette configuration d'un sprint qui se profile.
Normalement, j'ai encore 10 min facile pour bipper à la porte d'en face.

Mais d'abord, instant danette, qui aujourd'hui a un goût particulier.
On aimerai souffler le "go go go" de GI Joe mais bon, chacun y va de son rhabillage et de sa collecte méticuleuse.
Je m'en réfère à Zazie et non à mon copain Ninja.

Mon tour arrive enfin.
Je passe rapidement la porte avec un "good bye and good luck" des pnc.
10h06 je suis dans la passerelle (soit moins de 10 minutes après l’instant danette).

10h07, je suis en dehors.
Je dois contourner un travelator (en panne/en travaux) mais surtout je vois la porte C7 en face qui est encore largement encombrée de PAX faisant la queue pour embarquer.
Moralité : je suis laaaaaarge.
D'un coup, la tension redescend.
et j'ai donc le temps de tirer relax le portrait de mon oiseau en 3 distances.



Fin des émotions.
Il ne me reste plus qu'à contourner le travelator pour vous embarquer dans un banal AMS-CDG.
Tout comme la banale quasi ligne droite de notre vol.



Fin de ma première expérience BT !
Fort joli FR et bravo pour ce duo de livrée speciale, les statistiques vu le nombre d'A220 chez Air Baltic ne plaidaient pas en ta faveur. well done
Merci ! J'avoue qu'effectivement j'ai défié les probabilités sur ce coup là. BT était en mode séduction avec ses plus beaux atours. Maintenant, faut que je trouve un moyen de me retrouver sur le 3e.
Bonsoir merci pour ce report, ça va la malédiction polderbaan a été conjurée ! a bientôt.
Merci pour le comm. Effectivement, la polderbaan aurait pu me faire mal... J'avoue que j'étais pas serein en finale. Heureusement qu'on semble rouler plus vite à AMS qu'à IST (mais aucun moyen de l'objectiver). N'empêche que 10 min de taxi, c'est long !
Merci Jeff pour le partage !
Encore une belle livrée spéciale même si l'autre est quand même plus jolie :)
Je préfère de loin les cabines BT à celle d'AF qui sont bien plus jolies, le mood lighting vert est censé rappeler les aurores boréales.
Connexion super short mais portes en face à face donc easy !
A bientôt !
Thanks pour le comm Stephan.
Je ne savais pas que le vert simulait les aurores... soit je n'ai pas bien lu le magazine, soit tout ce travail marketing de la marque a fait long feu.
En même temps, ils ont bien reussi leur coup car j'ai trouvé la cabine vraiment sympa.
J'ai aussi été étonné que la cabine présente tjs propre malgré les sièges clairs.
Pour la connexion short, j'ai vraiment eu du bol car j'aurait été en hop, j'étais cuit.
Quelle chance d'avoir eu 2 des 3 superbes livrées spéciales en seulement 2 vols!
Connexion stressante mais là aussi la chance était avec là. C'est rare de débarquer juste en face de la porte d'embarquement dans un aéroport aussi grand qu'AMS.
Merci pour ce Fr
Hello Jeff, merci pour cette deuxième livrée spéciale ! Décidément, BT te gâte :P
Et pour répondre à ta question sur ton précédent FR : Les livrées n'étaient pas encore là, il me semble, ou bien elles sont arrivées à la toute fin de mes voyages là-bas !
Je constate que les travaux devant l'aéroport de TLL sont enfin terminés, ça a de la gueule :)
La cabine rend toujours aussi bien, et le moodlighting est bien apaisant je trouve (il paraît que le vert apaise les vaches, c'est ptet pour ça).
Et pour (re) répondre à ton com précédent, les cabines de 737 avaient certes moins de charme, mais comme c'était des anciens AF ou LH, jouer à trouver les restes des compagnies nationales occupait bien pendant le vol (tout autant que candy crush à coup sûr !).
Te voilà à moitié chanceux, une arrivée en porte en face de ta correspondance MAIS la Polderbaan et son roulage interminable :)
A bientôt !