Avis du vol Air France Paris → Marseille en classe Economique

Un routing purement avgeek qui n'en fera pas rêver beaucoup mais l'essentiel étant de s'envoler à petits prix et de logger un nouvel aéroport, direction le sud avant la Touraine. Un mix legacy / low-cost pour un samedi hors des sentiers battus. 

A propos de routing… 

Et de tarif… Billet AF acheté sur Booking via le site AF. Moins cher qu'un Ouigo que j'avais en ligne de mire.

J'aurais dû rencontrer un autre voyageur rentrant des tropiques mais mon réveil en a décidé autrement. Ce n'est que partie remise et c'est quand même avec une bonne marge que j'arrive à l'aéroport d'Orly. En temps normal, j'aurais préféré décoller de CDG mais les billets se vendaient du simple au double. Va pour le sud parisien et une découverte du salon local. Personne aux contrôles de sûreté, tant mieux, l'étape sera franchie dans la bonne humeur.

Pour une fois, j'obtempère…

Fin d'interdiction de photographier ou vidéographier (ça existe ça comme terme?), je reprends mes bonnes vieilles habitudes… Direction ce salon que je n'ai jamais visité. C'est où?

C'est par là.

Si, si. Par là.

Ah bah mince, j'ai dû me tromper… ici c'est Fleury Mérogis

Bref, une bouffée de Jet A-1 et autres trucs pas très bons plus tard, je reprends mon chemin. C'est toujours par là.

Qu'est-ce que je vous disais, c'est par là! Oh une fontaine ?

Bref, comme c'est toujours par là, montons. Ascenseur pour PMR et escaliers pour ceux qui peuvent déambuler. Ça marche!

L'accueil est très cordial, l'ambiance feutrée. Je n'ai pas beaucoup de pas à faire pour trouver un ravitaillement matinal. L'offre est de bon aloi. 

Un peu de carburant pour commencer cette journée.

Et du solide, juste à côté : pains divers, viennoiseries ainsi que des fruits frais.

Ma sélection avec un incontournable accessoire à emporter (et plus, si affinités, n'est-ce pas cher ami venant des tropiques?). 

Oh, une de mes destinations favorites de l'an dernier et de cette année aussi.

Instant réhydratation non conventionnelle. Un goût de sud avec cette eau fraîche anisée. Pas mauvais en soi… peut-être un peu tôt pour l'anis.

Pendant que je mâchouille, le couperet… Crotte! Je n'aurais finalement jamais pu tester cette compagnie.

Et puis, ci-dessous, celles qui volent encore. D'ailleurs, il y en une en mode ressuscitée qui traîne ses guêtres dans le coin. J'en profiterai pour aller demander (c'est pour un ami…) si des passagers encartés FB sur un billet d'avion AZ ont accès au salon. Confirmation de la part de l'employée, "nous avons bien revu les accords avec ITA". Mouais, je demande quand même à voir mais c'est toujours bon à savoir, pour ce que cela durera.

Avant de partir, un tour rapide du propriétaire. La vue manque de plantes vertes sur cette ample terrasse mais au moins, c'est de la lumière naturelle.

Ah bah tiens, rappel à l'ordre!

Instant #jefaismescoursesausalon avec ces magazines en libre service. Je me sers et bien m'en a pris, il me sera utile un peu plus tard.

En me rendant vers la porte d'embarquement, je remarque ceci. Vous voyez de quoi je parle?

Un indice peut-être? 

Mais non, pas le logo d'Alitalia, on s'en fout, mais celui d'Aeroflot! Les passagers de cette compagnie ne sont plus les bienvenus dans le coin…
Triste époque! 

Bref, vivement des jours meilleurs. Pendant ce temps, l'embarquement a débuté.

Il y a juste trop de monde, autant patienter.

Tiens, les coffres à presse ont retrouvé quelques couleurs?

Maigre spotting avec le carrosse du jour. Un de mes avions préférés. Notez l'embarquement possible par l'arrière de l'appareil. Ils ont enfin compris que c'est plus rapide comme ça!

J'ai patienté assis, le gros du troupeau est passé, je vais pouvoir y aller.

Et en prenant mon temps, la passerelle s'est vidée.

L'essentiel est là, ponctuel.

Fuselage shot de rigueur.

Souhaitant minimiser tout risque de retard éventuel, je suis assis à l'opposé de mon fond de cale habituel. Siège du milieu neutralisé, j'aurai un voisin peu loquace, passant son temps à jouer sur son téléphone jusqu'à l'atterrissage.

Repoussage à l'heure et démonstrations de sécurité.

Un court roulage suffira pour nous amener au seuil de la piste 07.

C'est parti!

Le gang des long-courriers.

Des oiseaux ont croisé notre chemin, c'était assez impressionnant en vrai.

Bye bye Orly, à dans deux semaines.

Un p'tit instant hublot pour se mettre de bonne humeur?

Ça aussi, ça met de bonne humeur.

Et puisque l'on est dans le thème des réjouissances, à table!

Nouveau biscuit breton accompagné de jus et de café.

Un bar avec vue, à 10 000 mètres d'altitude! 

Madame dans le cockpit nous informe que nous avons débuté la descente et qu'il fait 3 degrés à destination. Un temps à ne pas mettre ses boules dehors. La pétanque attendra.

Puisque c'est comme ça, l'équipage nous invite à prendre connaissance de la carte de sûreté. 

Un peu de cloudsurfing…

pour émerger dans une semi-grisaille. Au moins, on voit la mer.

C'est pas très beau par ici, du moins en cette saison.

Rocailles…

et champs de bataille.

C'est sûr que l'été, être au bord de la piscine et regarder passer les avions en finale… Vivement la belle saison!

Courte finale

Atterrissage ponctuel, nous libérons la piste rapidement.

Un cygne du destin?

J'espère bien. En tous cas, pas besoin de stresser, on est à l'heure. Tiens, j'ignorais qu'Air Algérie avait des avions cargo. Renseignements pris, c'est un combi.

Ce que je n'ignore pas, c'est qu'il y a un terminal LCC pour les vols de Ryanair et compagnie.

Oh!… Une belle livrée là-bas!

Et un moustique hors-saison.

Dernier virage.

En attendant la passerelle, je regarde autour de moi. Déformation professionnelle?

Promis, je ne touche pas.

Pendant ce temps, la passerelle est arrimée.

Une dernière vue sur la zone que j'ai occupée. Pas fan de ce premier rang même si je n'ai pas de grandes jambes mais aujourd'hui, ce siège a fait le job.

Je prends congé de ce sympathique équipage en porte et m'engouffre vers l'inconnu. Souvenirs d'une drôle de période?

Points de vue en allant vers la sortie.

Une mini exposition le long des baies vitrées qui retrace le passé glorieux de la plateforme phocéenne et rappelle son engagement vers le futur.

Choisir la bonne direction? Facile!

Pour moi, c'est la sortie.

Les aéroports seraient-ils truffés d'instants Akivi?

Je débarque dans cet espace, antre du départ. Ma prochaine étape est bien à l'affiche et c'est tant mieux.

Un dernier coup de spotting avant mon prochain saut de puce.

À tout hasard, je regarde s'il reste des places dans mon prochain vol. Je n'ai pas comparé avec les tarifs du train mais il faut quand même avouer que les pros du Yield Management chez Ryanair offrent là une alternative certes un peu moins écologique mais ô combien plus avantageuse, au moins en temps de voyage. Le train étant devenu un sport de luxe en France, je n'aurais aucune hésitation à choisir l'avion aujourd'hui si je devais traverser la France dans ce sens-là.

Et j'en profite pour aller à la pèche aux infos. Yessss!!!!!!!!!!!! Je partage cela avec mes deux complices habituels. La journée s'annonce vraiment bien. Ce sera mon premier vol en Max, qui plus est dans une livrée inédite. Vite, je prends le chemin de la sortie, un peu tortueux pour cause de travaux.

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈