Bonjour à tous !
J'essaie de rattraper mon retard de publication, on va donc repartir aujourd'hui un peu loin en arrière, en septembre 2022, avec un sympathique vol entre Castres et Orly.
En bonus de ce report… Un second report ! Pourquoi en bonus ? Il vous faudra le lire pour le savoir :)
UN vol inutile, et donc indispensable, de plus !
Ce vol fait partie des (nombreux) vols répondant uniquement à une pulsion.
En effet, la seule explication à ce vol est qu'un beau jour, je me suis dit "Bon sang, ça fait longtemps que je n'ai pas volé en ERJ145 !"
Partant de cela, je regarde comment est-ce que je pourrais me rendre à Paris (pour le travail) en empruntant ce bel avion. Le principal opérateur d'ERJ145 en France est désormais (à ma connaissance) Amelia International, depuis que Hop! a laissé tomber ces avions.
Je regarde ce qui est faisable, et je pars sur un vol Castres - Paris Orly le 20 septembre au matin, et ce pour plusieurs raisons :
- Le tarif, tout d'abord, à 49€ via Air France
- L'accessibilité de Castres en train depuis Lyon : Un TGV Lyon > Toulouse suivi d'un TER Toulouse > Castres, que je me ferai payer par mon entreprise grâce à un astucieux subterfuge
- La possibilité de dormir à proximité de l'aéroport (évitant ainsi les frais de taxi de très bon matin), puisque je dois arriver à Paris le mardi matin, pas avant, pas après
- Et la possibilité de me balader dans une ville que je ne connais pas encore pendant une demi-journée
J'ajouterai donc à mon vol une nuit à l'hôtel Causséa, dans la zone d'activités à côté de l'aéroport, pour 75€.
Voilà donc un routing totalement tordu pour rallier Lyon à Paris en seulement 30 heures !
Enchainement de vols
- 1TGV 6821- Première - Lyon → Toulouse - TGV Duplex
- 2TER 72404 - Seconde - Toulouse → Castres - AGC
- 3AF7615 - Économique - Castres → Paris Orly - Embraer ERJ145
Le vol étant effectué par Amelia, il n'est pas possible de choisir sa place à bord avant l'enregistrement en ligne.
Fort heureusement, ce n'est pas l'affluence, et un peu plus de 24 heures avant le départ du vol, il reste beaucoup de places libres.
Pour vivre l'expérience ERJ145 au mieux, je choisis un siège "solo", à fond de cale, pour avoir le doux ronronnement du réacteur juste à côte de mes oreilles !

Le combo "Petit appareil régional" + "Aéroport paumé dans la cambrousse" a déjà attiré trois personnes sur cette ligne sur Flight Report, 2 en ERJ145 et 1 en ATR42… On verra donc si l'aéroport a beaucoup changé depuis le dernier report, datant de juillet 2021 (spoiler : Non).
Pour moi, je n'ai jamais mis les pieds à Castres, et je n'ai pas pris d'ERJ145 depuis 3 ans ! Autant dire que j'ai hâte.
Ca sera mon 10e vol sur ce magnifique appareil (le 6e modèle que j'ai le plus emprunté d'ailleurs).
Castres et son aéroport, de nuit
Après un trajet en train fort agréable (TGV plutôt vide, et TER ponctuel), j'arrive à Castres le lundi midi.
La ville est charmante, mais on en a rapidement fait le tour !

L'hôtel Caussée est accessible en bus depuis le centre-ville. Il est purement fonctionnel, par contre, on y mange fort bien, avec un cuistot qui me donne l'impression d'être dans un Maigret "Je vous mets un ptit verre de rouge de la maison avec ça, vous m'en direz des nouvelles !".

C'est particulièrement tôt (comme d'habitude…) que je quitte les lieux, à 5h45. Il fait légèrement nuit, comme vous le constaterez.

L'aéroport est à deux kilomètres de l'hôtel, une distance raisonnable à faire à pied…

… Sauf qu'à mi-chemin, trottoir et éclairage public disparaissent totalement. Le cheminement devient de suite plus périlleux, surtout qu'il fait vraiment nuit noire ! Heureusement que l'on a inventé les torches sur les smartphones…
La traversée des ronds-points de l'échangeur desservant la 2x2 voies est pour le moins dangereuse, mais ça se fait !

J'arrive malgré tout à atteindre l'aéroport en un seul morceau, le parking est bien rempli pour un aérodrome desservi par seulement 3 ERJ145 par jour.

La clôture de l'aéroport n'est pas bien loin du parking, je peux apercevoir le coucou du jour qui attend bien sagement !

L'aéroport est accueillant, et pas seulement parce qu'il est éclairé !

La zone landside, les comptoirs sont situés sur ma gauche (et la porte d'entrée est en face). C'est bien adapté au trafic, au final.

Après avoir récupéré mon billet au comptoir (deux sont occupés, mais pour l'un des deux, l'ordinateur refuse de démarrer), direction le tout petit PIF, situé derrière cette porte plein d'affiches.

C'est passé rapidement, le personnel est sympathique, mais comme dans beaucoup d'aéroports quand on prend le temps de le saluer avec le sourire !
La salle d'embarquement est assez grande pour un ERJ. Petit défaut : C'est Chérie FM qui est diffusé dans tout l'aéroport, et je dois avouer que je m'en passerai bien…

Il y a même un coin enfants… De taille réduite, toutefois.

Des places supplémentaires sont disponibles un peu plus loin, avec une sympathique photo de l'aéroport !

Les sanitaires sont bien tenus.

Des journaux ainsi que des revues sont à disposition.

Je peux donc feuilleter le journal d'ici, qui s'appelle Le Journal d'ici. Original non ?

Un livre d'or est disponible, avec plein de mots doux des passagers : Première fois que je vois ça dans un aéroport !

Embarquement, part. 1
L'embarquement est lancé à 6h35, par un appel à haute voix "Les passagers pour Paris, on embarque !". D'après la liste des passagers, nous sommes 26 à embarquer, 9 Skypriority, 9 en zone 3, 2 en zone 4 et 6 en zone 5. Bien évidemment, la priorité n'est pas respectée, ça ne servirait pas à grand chose.
Un passager devant moi ne retrouve pas sa carte d'identité, le personnel l'autorise à laisser ses affaires dans la salle pour filer à sa voiture chercher son permis. Pas certain que ça respecte les procédures, mais c'est plutôt sympathique de la part du personnel !

Et me voilà donc sur le tarmac ! Je présenterai l'appareil plus tard. Le co-pilote, qui fait un tour de l'appareil, attend que je termine ma photo pour avancer, et me dit en souriant "Il est beau hein ?". On est loin du "no photo" !

Je file au fond de la cabine, je retrouve avec plaisir ces confortables sièges délicieusement vieillots !

Le pas est correct, plutôt bon pour un appareil régional même.

Le siège est épais. Ce qui m'amusera toujours dans ces cabines ERJ145, c'est l'association des couleurs les plus tristes possibles, entre le marron moche des tablettes et le gris triste des accoudoirs. C'est très bien entretenu, la cabine est nickel ! La sellerie des sièges a elle été reprise plus récemment, ça rend le tout moins vieillot.

L'embarquement se poursuit tranquillement, les valises cabine sont chargées dans la soute.

Notre moteur Rolls-Royce AE 3007 est encore tout endormi…

Signe des meilleurs avions : Une patère est disponible.

Le plafonnier est vieillot, du même style que l'armature des sièges.

Autre signe de l'âge de la cabine : Les cendriers sont encore présents dans les accoudoirs. Ils ont toutefois été scellés.

La ceinture n'est malheureusement pas siglée, personne n'est parfait, même pas cet ERJ145.

Rangé derrière les sièges 18D et F, le jumpseat de l'éventuel 2e PNC, qui ne sera pas utilisé sur ce vol.

Vue générale de la cabine, alors que l'embarquement est terminé. A 6h48, le commandant prend la parole pour annoncer un temps de vol de 1h sur ce vol Air France opéré par Amelia International.
La porte est fermée dans la foulée.

On patiente un peu, l'occasion de regarder cette safety card d'Amelia, valable aussi pour les ERJ135. Amelia comporte en effet 3 ERJ135 dans sa flotte, un qui tourne actuellement sur Aurillac - Orly, un qui vole entre le Gabon et le Congo, et le dernier entre Mayotte et la Réunion.

La sortie semble si simple sur cette notice, mais quand on voit comme l'appareil est petit et étroit, je n'aimerais pas avoir un accident dedans (surtout à ma place, à côté des réacteurs)…

Le commandant reprend la parole quelques minutes après : Un problème technique empêche de partir, les pilotes vont tenter un reset complet de l'appareil pour essayer de résoudre l'incident.
L'avion est donc totalement éteint, la ventilation et les lumières s'éteignent (hormis les signaux des issues). C'est un moment très particulier, pas un bruit dans la cabine, pour un peu je m'endormirai…
Curieusement, le marquage lumineux au sol vers les issues n'est pas présent.

Après quelques minutes, l'appareil est redémarré, mais les pilotes nous annoncent que le problème est toujours présent, il va falloir faire intervenir un technicien. L'annonce est assez franche : Nous aurons au minimum une heure de retard, si nous pouvons partir.
Ayant un salon à Paris, je commence à être un peu tendu (surtout que je suis censé partir de Lyon ce matin, pas de Castres !).
Nous sommes invités à débarquer…

Retour en salle d'embarquement donc. Deux passagers quittent l'aéroport, une heure de retard mettant trop en péril leur journée de travail parisienne…

L'hôtesse arrive rapidement avec le catering de l'avion, afin de nous permettre de nous restaurer en attendant, une très délicate attention !

Santé, donc !

La cabine est à nouveau éteinte dans l'appareil, tandis que le soleil se lève au-dessus des Causses…

EMBARQUEMENT, PART. 2
Finalement, à 7h35, nous embarquons à nouveau, en espérant que cette fois-ci sera la bonne !
Je vous présente cette fois notre monture, il s'agit de F-HRAV, un ERJ145-LU (même capacité d'emport en carburant que le Long Range, mais avec une masse maximum au décollage augmentée). ll a été livré neuf en 1999 à Luxair, avant de passer sous le giron de Regourd Aviation en 2017, renommée Amelia en 2019.

Vue de la cabine, avec les coffres à bagages d'un seul côté…

Les pilotes n'ont pas pris le temps de sigler la ceinture pendant notre séjour dans la salle d'embarquement.

Les pompiers s'occupent d'entretenir leurs camions, au pied de la tour de contrôle.

Tiens, celui-là est loin de chez lui !

A 7h42, le commandant prend la parole et nous annonce que le problème est bien résolu et que l'on va pouvoir partir d'ici quelques minutes.
A 7h46, la porte est fermée. C'est un pompier qui s'occupe d'enlever les cales et de donner le Go aux pilotes. Début du roulage à 7h49, avec un hangar de maintenance au fond.

On emprunte l'unique taxiway civil de l'aéroport (l'autre taxiway n'est pas à proprement parler militaire, mais il dessert uniquement la zone de parking de la base militaire, donc…).

On rejoint rapidement la piste 14/32 (vu que le taxiway fait 85 mètres de long)

On remonte la piste vers le seuil 32, situé à 725 mètres, sous le soleil levant…

Demi-tour dans la raquette !

Cabin crew, prepare for le vol panoramique by Kethu !
Et nous voilà alignés, notre ombre nous précède ! "Cabin crew, prepare for takeoff !" (Les process d'Amelia impliquent visiblement de faire les annonces à l'équipage en anglais)

On s'élance, nous avons 1825 mètres de piste pour réussir à prendre les airs !

Il nous faut quasiment 1500 mètres, mais on s'arrache du sol à 7h53 !

On vire rapidement vers l'ouest pour éviter un survol direct de Castres…

La Montagne Noire porte décidément bien son nom ! Il s'agit du massif montagneux au sud de Castres et de Mazamet, extrémité sud-ouest du Massif Central, culminant par endroit à plus de 1.200 mètres d'altitude.

Une fois la mégalopole castraise contournée, on repique vers le nord-nord-ouest, passant au large de Saint-Paul-Cap-de-Joux, avec la rivière Agout qui étend ses méandres…

On survole la forêt de Grésigne, la plus vaste chênaie (forêt de chênes) du Midi de la France).

Des lingettes désinfectantes sont distribuées après le décollage.

C'est ensuite les Causses du Quercy, avec en bas au centre, peu visible car dans l'ombre, la ville de Cahors logée dans une boucle du Lot.

Service et instant Katia
Le service arrive à ma hauteur, on a le choix entre une madeleine et une galette bretonne, ainsi que l'offre classique de boisson du matin (sans restriction sur le nombre de verres. Ca sera donc madeleine à nouveau, que j'accompagne d'un simple verre d'eau.

Vous me croyez si vous le voulez, mais ce fringuant réacteur est un poil bruyant. Mais c'est ça qu'on aime !

On passe au droit de Brive-la-Gaillarde, avec ici la ville voisine de Terrasson-Lavilledieu…

Le repas est marathoné en deux temps trois mouvements !

Petit tour aux WC, qui sont vastes puisqu'ils prennent toute la largeur de la carlingue.

C'est très propre et bien tenu.

Et j'aime beaucoup la charmante petite déco !

Toujours, une pensée à Katia…

De retour à ma place, une vue sur la cabine très calme…

On survole cette autre grande cité qu'est Limoges (qui perd d'ailleurs en mars sa liaison vers Paris, pile quand je me tâtais à y réserver un billet).

Arrivée sous la grisaille d'Orly
Je m'endors visiblement une vingtaine de minutes, puisque le prochain cliché est à une altitude plus basse, on vient de passer sous le niveau 100, au large de Chartres…

Un peu plus loin, Béville-le-Comte à gauche, et en bas au milieu, le château classé de Baronville, construit à la fin du XIXe siècle à la place d'un autre château datant lui du XVIIe siècle…

Le front nuageux n'est pas très haut, mais il est vraiment impressionnant, on va passer du ciel totalement bleu à une grisaille intense !

A la vue de ces nuages et de Rambouillet, les pilotes virent vers le nord-est…

… Mais rien n'y fait, il nous faudra affronter cette grisaille, au-dessus des Ulis !

Le réacteur est toujours là ! Au fond, le plateau de Saclay, où on peut apercevoir la construction des viaducs de la ligne 18 du Grand Paris Express.

L'autoroute A10, qui sépare cette pauvre cité de Villebon de sa zone commerciale, alors que l'on passe sous les 1.000 pieds…

Et voilà Orly, juste après la zone logistique de Chilly-Mazarin, avec le hub Chronopost le long de l'A6.

Toucher à 8h53 sur la piste 06 ! Les spoilers sont à l'image de l'appareil, très réduit !

Au nord de la plateforme, les portes utilisées par les low-cost visiblement, puisque c'est EasyJet et Vueling qui squattent.

Un A319 U2 repousse pour Toulouse…

Un peu plus loin, à l'ancien hall de La Navette, c'est un A320 Air France qui repousse pour Nice.

Et nous voilà au parking éloigné M01 à 8h57, avec 42 minutes de retard !

On patiente quelques minutes, le temps que les agents au sol sortent les valises cabine de la soute. Pendant ce temps, un A320 AF est tracté en porte, pour le départ suivant pour Nice…

Le débarquement se fait en une poignée de minutes, direction le paxbus qui nous attend.

Le vol d'Amelia pour Aurillac est sur le départ, en ATR42-500…

Pendant la balade en bus, vue sur un 777-300 AF qui fait ce matin une rotation sur Alger.

Une sortie directe pour les passagers sans bagages en soute existe.

Direction l'Orlyval pour moi, je sais où il se trouve mais je le trouve plutôt mal indiqué…

Une demi-heure après l'arrivée au bloc, je pars vers Antony à bord de cette arnaque roulante…

Et c'est ensuite la B qui me ramènera vers Paris, sans problème technique ni incident voyageurs, comme quoi, tout arrive !

Et c'est parti pour deux jours de conférence à côté de la Tour Eiffel !

La trace radar du vol, à 28.000 pieds au-dessus du désert français…

Et c'est la fin de ce premier report de ce FR !
Pour le deuxième, c'est dans le bonus ci-dessous, où vous comprendrez le pourquoi du comment.
En bonus : LYS-MRS en CRJ1000… Peut-être ?
Un début d'explication ici ! Après une tentative échouée (faute de temps) de prendre une dernière fois le CRJ1000 Hop! fin octobre, avec la prolongation du service de ces appareils pour un mois supplémentaire, je réserve le 14 novembre un LYS-MRS pour le 21 novembre, afin de voler sur un des deux derniers appareils encore en service à cette date.
Le plan est simple : Je pars en milieu d'aprem pour Marseille avec ce CRK, et je remonte en TGV depuis Aix TGV. Simple et efficace, avec en plus l'absence de Madame Kethu à la maison pour éviter qu'elle ne me tape pour ce vol inutile.
Alors… On y va ?
Bonsoir merci pour ce partage. Pas de boissons chaudes sur ce vol? Privé de chocolat chaud :) ? A bientôt.
Hello, merci pour le commentaire !
Il y avait bien des boissons chaudes, mais pour une raison qui m'échappe désormais, j'ai préféré le verre d'eau à bord. Peut-être pour dormir plus vite, sans avoir à attendre que le chocolat refroidisse pour être buvable ^^
A bientôt :D
Merci Robin pour ce FR "pulsionnel".
Castres n'est pas une ville désagréable mais cela ne vaut pas Albi.
J'ai longtemps vécu à 20 minutes de Castres mais je n'ai jamais eu l'occasion d'emprunter le "vol Pierre Fabre."
A ma connaissance, c'est une voie à double sens non une 2x2 à cet endroit vers Labruguière.
Se rendre nuitamment pedibus à l'aéroport fait louche.
Logique : à l'instar des utilisateurs.
Le journal d'ici : une propriété Pierre Fabre : l'un des multiples titres lancés pour concurrencer la dépêche du Midi. J'adire le titre principal et l'illustration !!! Le harcèlement peut-il s'expliquer?^^
Amelia dessert aussi BVE-ORY en ERJ145.
Le DZA- Réunion est un choix de l'ARS de Domiique Voynet pour les évasan depuis Mayotte jusqu'à St Denis ou St Pierre. Cela a été lancé pendant le Covid, au grand dam de UU qui s'estimait floué et continue.
Méandre mon bon môssieu !
A propos de Limoges : la perte de la liaison aérienne et l'intercité erratique à la mode SNCF conduisent de nombreuses entreprises à envisager de quitter la ville. Cela sauvera-t-il la ligne aérienne?
Amélia fait souvent agréablement le job. Sauf au départ de Paris où le col n'est pas géré par AF mais par Amelia qui ne permet ni accès salon ni Accès n+1
A bientôt !
Merci Franck pour ton commentaire :)
En effet, Albi est nettement plus intéressante, mais il lui manque un aéroport, à cette belle ville ^^
Je ne connaissais pas cette appellation pour ce vol tiens !
En effet, c'est du double-sens, je viens de vérifier, my bad ^^
C'est probablement pour cela que je me suis fait klaxonner plusieurs fois !
Je ne sais pas si ça marche très bien, je n'en avais jamais entendu parler, alors que la Dépêche me semble bien plus connue ^^
Le principal inconvénient de BVE est qu'il est totalement paumé loin de tout ! Castres a le mérite d'avoir un aéroport proche de la ville.
Merci pour le détail pour le vol en Océan Indien !
Pardon, je ne voulais pas offenser les Cadurciens de ce site ^^
Pour Limoges, le taux de remplissage médiocre ne joue pas en faveur de la liaison aérienne, mais il est vrai que ça n'est pas la desserte ferroviaire qui fait envie... C'est encore pire que Clermont, c'est dire.
C'est bien dommage de ne pas avoir les avantages du statut au départ d'ORY ! J'ai bien fait de faire le vol dans l'autre sens du coup, j'aurais été frustré ^^
A bientôt :)
Hello Robin et merci pour ce partage, j'avais eu l'opportunité de faire ce vol en juin 2021 et comme toi j'avais eu un véritable scénique flight avec du ciel bleu tout du long.
Le fait que le parking soit gratuit doit jouer aussi
Elle m'a bien fait rire celle la
A bord on sent qu'Amelia à une ADN d'aviation privé que cela soit dans l'entretien des cabines ou la proactivité du personnel.
Bon vols !
Salut Hugo, merci pour ton commentaire !
Le vol passe au-dessus d'un désert humain, mais très beau à voir :)
En effet, ça doit jouer pas mal du coup ^^
Je ne m'y attendais pas du tout, je craignais un "Je ne suis pas sur la photo ?", mais non :P
Et oui, Amelia est vraiment bonne sur son créneau de vol "affaires" voire privé... On se sent chouchoutés à bord.
A bientôt :)
Salut Robin et merci pour ce récit "insolite" (peut être pas le mot le plus juste)
Le cheminement à pied le long de la départementale, très peu pour moi, mais en revanche, quelles sont les solutions alternatives? (un taxi peut-être)
A privilégier pour l'été où il fait jour plus tôt en tout cas si c'est indispensable :)
Ce point lumineux dans la nuit devait avoir de sérieux airs d'oasis!
Le côté landside fait plus moderne que l'airside, mais l'ensemble reste correcte, j'apprécie l'offre de PQR! (la une du journal d'ici en revanche ^^)
Je n'ai jamais volé sur les 145 d'Amélia, mais comme toi (et comme beaucoup ici) j'aime sa config en 1-2 qui lui donne des airs de jets privés, encore plus avec cette livrée blanche très sobre!
Excellente gestion de l'incident au sol, bonne idée que de servir le pdj en salle d'embarquement, ça fait très "caméra café"
Ca se confirme en vol avec un équipage qui semble aimable et attentif.
Merci pour le bonus également, à très bientôt.
Salut Mathieu, merci pour ton commentaire !
Les solutions alternatives : Le bus (depuis le centre-ville et l'hôtel), qui passe aux horaires des vols, 20-30 minutes depuis le centre, mais qui ne permet pas de choper le premier vol du matin. Le taxi doit se faire aussi sans trop de problème !
Et oui, après cette expérience, je conseille de le faire plutôt en été quand il fait jour ^^
L'aéroport était mon point de mire, mon phare dans la nuit !
Landside ça a un côté de "chambre de commerce" un peu, airside c'est de la salle d'attente classique quoi.
Je ne puis que conseiller les ERJ145 d'Amelia, je les trouve mieux entretenus et tenus que Hop!, et avec des équipages toujours adorables (bon, j'ai une expérience de deux vols sur cette compagnie donc mon scope d'analyse est limité...).
Le service en salle d'embarquement était assez inattendu, et ça a été fait très rapidement, sans hésitation !
A bientôt :)
Merci pour ce très bon FR entre Castres & Orly opérée par Amelia avec ce plaisir de prendre l'Embraer 145.
Quel plaisir de partir d'un aéroport où tout est plus simple tel que dire au passager d'aller son permis de conduire dans sa voiture alors que le vol est en plein embarquement! Le fait qu'il laisse ses affaires est conforme à la sureté vu que ses affaires ont passées le PIF.
La très bonne réputation d'Amelia dans le secteur aérien est bien prouvée par la gestion de l'IRG aussi au niveau opérationnel que commercial !
L'autre Embraer 145 qui a servi à faire le vol était déjà sur le tarmac de Castres?
A bientôt
Merci pour le commentaire !
Prendre l'avion depuis ce genre d'aéroport enlève tout le "stress" que peuvent provoquer les aéroports plus grands... Ca me fait penser à un temps que je n'ai pas pu connaitre, avant que les PIF ne sont en place.
Amelia est en effet bien efficace et agréable :)
Petite incompréhension : C'est bien le même appareil qui a effectué le vol, les pilotes ont eu la maintenance au téléphone, qui les a guidé pour faire les manips nécessaires pour remettre l'avion en service.
A bientôt !
On a vu des chemins pour l’aéroport plus faciles ^^
Cherie FM dans la salle d’embarquement, le passager qui retourne chercher son permis, le co-pilote fier de son coucou, ça a vraiment un côté campagne que j’adore!
Retard assez bien géré. Le catering en libre service est original mais une bonne idée.
Joli survol de la France au petit matin.
Merci pour ce FR et le bonus. Tu as quand même eu une dernière expérience sur CRJ-1000, c’est mieux qu’un vol annulé avant même l’embarquement.
Hello Moritz !
En effet, j'ai vu mieux, surtout sans équipement pour être visible (à part la torche du smartphone), ça n'était pas des plus rassurants.
Ca me rappelle vraiment quand je prends un car dans le Beaujolais cette ambiance :P
Le catering servi dans la salle a permis de faire passer l'attente plus rapidement, et aussi de rapprocher les passagers, certains ont commencé à discuter autour d'une madeleine (pas moi parce que je suis un ours, certes).
Pour le bonus, en effet, une annulation avant l'embarquement aurait été vraiment frustrante ! Et au moins ça m'aura fait économiser le TGV du retour, + récupérer 350€ d'indemnisation.
A bientôt :)
Bonjour Kethu et merci pour ce FR aux saveurs régionales comme je les aime. Amelia a plutôt bien géré l'incident technique. Il vaut mieux prendre un peu plus de temps et voler en toute sécurité. C'est un FR "incident", tant dans le principal que le bonus qui est relaté ici ! Amelia, via Air France, offre à mon sens une bonne prestation. Toutefois, je ne sais pas si cela va durer, Amelia étant gourmande en subventions (sans quoi l'équilibre économique ne serait pas assuré). L'aéroport de Castres semble tout petit, tout mimi ! Néanmoins, je n'aurais pas apprécié non plus Chéri FM le matin. Concernant le CRK, je suis navré pour vous que votre "vol d'adieu" n'ait pu se dérouler. J'ai l'impression que AF a délaissé quelques opérations habituelles de maintenance, le centre de Morlaix ayant été non opérationnel, sachant qu'ils allaient s'en débarrasser, car les incidents se sont multipliés durant les dernier mois de son utilisation, notamment une avarie moteur dont a souffert le F-HMLK entre MRS et AMS qui l'a immobilisé plusieurs semaines en octobre derneir. A bientôt !
Hello, merci pour le commentaire !
C'est en faisant ce genre de vol (et en écrivant ce FR) que je me dis que je préfère vraiment les petits vols régionaux que les long-courriers ^^
Et oui, le côté "Incident" est la ligne conductrice de ces récits ^^
Amelia est en effet de bien bonne qualité. A voir si ça dure en effet, mais la qualité de l'offre justifie aussi le maintien de ces lignes (il n'y a qu'à voir les levées de boucliers en Bretagne lorsque des appareils turbopropulseurs ont remplacé des jets, ce genre de détail joue pour les régions)...
Chérie FM a un côté totalement décalé, c'est amusant, tant qu'on n'a pas à le supporter tous les matins quoi !
Sans doute que de la maintenance a un peu manqué sur la fin, surtout avec la fin de service décalée d'un mois quasiment au dernier moment... Au moins j'aurais eu le plaisir de remonter à bord une dernière fois !
A bientôt !
Salut Robin et merci pour le FR! Comme je te comprends mon dernier vol en erj145 remonte a une bonne 15aine d'année chez BA connect..
Je suis aussi assez curieux de ces petits aeroports regionaux jadis desservis en atr42 ou atr72.
Je m'attendai a beaucoup plus cher sur une petite ligne sans concurrence.
Je suis preneur ahha
Ce qui est tres sympa dans ces petits aeroports c'est la fluidité a laquelle tu traverses tout comme chez toi du salon à la cuisine, cherie fm en moins!
26 passagers oui au final tout le monde est prioritaire!
J'adore le "no photo" ahha
Une bonne gestion du petit probleme.
Je suis surpris de voir le catering 100% air france sur un avion qui ne l'est pas.
Je pige pas tout aux code share wet lease dry lease dry gin gin tonic lol
Celle vers lyon est maintenue si ça te tente..
Je me rappelle de ce rejected take off, le meme jour ou j'arrivais a prendre le dernier crj1000 de toulouse de memoire.
Faut voir le cote positif: les rejected take off sont rarissimes et tu as tout de meme.reussi a prendre une derniere fois la saucisse!
Salut Chris, merci pour ton commentaire !
Oh, en effet, si ça date de BA Connect, ça remonte bien (sans vouloir te vieillir hein ^^ )
Les ATR ont aussi un certain charme, mais le charme en vol peut vite tourner à la migraine...
Je pense que les institutions régionales subventionnent à haute dose pour garder la ligne bien attractive, parce que ça n'est pas les quelques dizaines de passagers par jour qui doivent faire rentrer l'argent dans la caisse !
Alors : Réserver son billet de train comme habituellement (TGV Lyon > Paris), puis aller au guichet SNCF demander naïvement pour échanger le billets. C'est faisable, même si certains rechignent un peu parce que la méthode normale doit être de passer par l'agence de voyages de l'entreprise (il faut bien se garder de dire que c'est un voyage payé par ton entreprise). La cerise sur le gâteau est que si ton billet modifié coûte moins cher (typiquement le Lyon > Castres coutait 15€ de moins), le guichetier propose en général un remboursement sur ta CB en faisant un crédit par le TPE, parce que c'est plus simple que de rembourser l'agence de voyage. Voilà !
Delta aurait fait toutes les priorités sans en manquer une :P
Comme je disais plus haut, en voyant le pilote approcher, j'avais eu peur de me prendre un "Je ne suis pas en photo dessus ?", mais non, ça va !
Air France sous-traitant la ligne à Amelia, je suppose que dans le contrat, il y a noté de faire un service "Air France" à bord. Et comme c'est chargé à Orly probablement (je doute que Castres ai un service de catering ^^ ).
Elle me tente oui, mais je voulais monter à Paris via Limoges. Encore un routing débile quoi :P
Oui, ça reste une expérience assez unique au final ! Et c'est encore plus surprenant qu'un go-around ^^
A bientôt !
Merci pour le partage Robin,
Belle introduction pour ce FR 2 en 1
Marche matinale dans la nuit noire pour rejoindre l'aéroport. On est loin des grandes plateformes et on retrouve le charme de ces escales à taille humaine.
Au moins, le retard t'aura permis d'avoir une belle lumière au départ avant l'arrivée sous la grisaille à Paris.
A bientôt.
Merci Michel pour ton commentaire !
On apprécie d'autant mieux le vol avec un aéroport aussi petit oui, pas de stress, des sourires du début à la fin (enfin, avant de sortir de l'avion à Orly quoi :P )... C'est très agréable oui :)
En effet, la belle lumière du levant était la bienvenue pour ce vol scénique !
A bientôt :)