Avis du vol entre Paris et St Denis en classe Economique avec Air France

Introduction

Bonjour à tous,

Soyez les bienvenues à bord pour ce qui sera mon dernier routing long-courrier avant un petit moment. Des changements interviennent en ce moment dans ma vie professionnelle, ce qui me mangera pas mal de temps.
Ce séjour étant le dernier avant au moins 6-8 mois (sauf en cas de prix cassés cet été) ce serait quand même une belle occasion de sortir un beau récit et pour ça, j’ai choisi un vol en direction d’une destination dont on me parle en bien depuis des années et où ma 3ème tentative d’y aller sera la bonne, j’ai nommé : L’Île de la Réunion !

Mais pourquoi on en est arrivé là ? Et bien comme ça :

Je décide de poser une semaine de congés pour courant Mars, histoire de me couper d’un quotidien bien stressant et qui me bouffe la vie depuis plusieurs mois. Il y a des promos sur Flying Blue et je possède des miles que je pourrai dépenser.
Une offre me plaisait bien à 15.000 miles AS vers San Francisco, ce qui est donné. Je sais que mon ami Jules est également en vacances à cette période alors je lui propose, l’idée lui plaît.
Néanmoins, je déchante rapidement, si les allers sont affichés à 15k, les retours ne sont pas en dessous de 30k, plus d’intérêt donc.

Jules me propose alors l’Asie mais je dois décliner en raison de mes dates de vacances qui ne correspondent pas avec les prix les plus bas, notamment pour se rendre à Singapour, ville que j’affectionne énormément.
Puis c’est la Réunion qui lui vient à l’esprit, ça me plaît aussi, en plus, il y a des promos en ce moment ! Aller, on y va !

Nous bookons nos billets fin février pour un départ le 9 mars et pour un tarif promo mais assez costaud de 800€ par personne.

Le routing très simple : 

Aéroport de Paris-Orly

Aujourd’hui, c’est jour de grève contre la réforme des retraites. Il y a peu, voir même pas de trains entre chez moi et Paris. C’est donc mon grand-père qui s’est gentiment proposé de nous déposer Jules et moi à Orly.
Après avoir roulé sous la pluie pendant près d’1h15, nous atteignons enfin l’aéroport sud-parisien.

Notre vol partira d’Orly 3, nous nous ferons déposer au dépose-minute sous des trombes d’eau. 1€ la minute… Heureusement que les 10 premières sont gratuites !

Un au-revoir rapide et on file se mettre à l’abri !

Nous y sommes !

Nous débarquons dans le hall d’Orly 3, pas désert mais presque ! Il n’y a plus beaucoup de vols au départ ce soir…

Nous filons en zone Sky Priority pour faire enregistrer nos bagages. Peu d’attente, il y aura seulement 2 personnes devant nous.

Notre ami Jules en pleine négociation pour obtenir je ne sais quel avantage…

Aucune négociation à avoir pour moi en tous cas ! La préposée est adorable et elle enverra mes 13,6kg de fret en soute.

Et me voilà en possession du précieux sésame !

Nous nous dirigeons sans tarder vers le PIF où il n’y a plus que 2 postes ouverts. En réalité, il n’y a plus qu’un seul vol à partir des portes D/E ou F ce soir… : Le notre !

Le passage sera rapide mais j’aurai droit au test explosifs qui sera négatif.
Le tout est effectué avec des agents souriants qui ont l’air bien content que la journée touche à sa fin !

Mettons-nous en quête du lounge qui sera une découverte pour nous 2, Jules en étant seulement à son 3 voyage LC et moi n’étant jamais parti d’Orly en long-courrier.

Nous traversons un duty-free désert.

Direction ensuite la PAF, un seul poste ouvert mais pour passer seulement les passagers de notre vol, il n’y en aura pas besoin de plus !

Puis direction le salon. L’accès se fait soit par l’ascenseur, soit par les escaliers.

L’accueil est très chaleureux, une des préposées à l’accueil se lève spontanément pour nous accueillir et nous souhaiter la bienvenue au salon. Nous lui disons que c’est la première fois que nous venons ici et elle nous expliquera brièvement les différents espaces. L’espace restauration est très accueillant et d’une taille correcte surtout lorsqu’il n’y a qu’un seul vol au départ.

Je laisse mon compagnon de voyage choisir le lieu où nous nous assiérons.
Voilà qui semble lui convenir ! ;-) 

Je file faire un tour au buffet avec l’offre de boissons pour débuter :

Des viennoiseries qui j’espère ne sont pas là depuis ce matin… LoL

On retrouve de quoi se composer une salade, de la charcuterie, du fromage…
Et pour le chaud, de la quiche Lorraine et des croques-légumes. 

Je me laisse tenter par la quiche et le croque légumes, les 2 sont plutôt bon mais la quiche fait quand même très industrielle…

L’offre chaude débarque à 19h00, il y a des samoussas de légumes.

De la blanquette de volaille avec ses carottes et pommes de terre.

Des pâtes coquillages sauce champignons. (Très bonnes si on aime les champignons… Et les pâtes !)

Le plat signature est signé Guy Martin.
Cabillaud à la sauce coco, riz basmati au curcuma et caviar de courgettes aux noix de cajou.
J’ai aussi eu l’occasion de goûter, le poisson était très bon.

Point de vue desserts, il y a un peu de choix mais personnellement, j’esquiverai. On retrouve également des jus de fruits frais, que je n’esquiverai pas pour le coup ! C’est bien meilleur que ceux en canettes dans les frigos !

Il y a 2 douches à disposition dans ce lounge, je n’en aurai pas l’utilité pour une bonne raison…

C’est que l’embarquement débute, et à l’heure prévue s’il vous plaît !

Le flight-report

Nous quittons le salon chaleureusement salués par la préposée à l’accueil, bien contente je suppose de terminer sa journée de travail. Elle nous souhaitera un bon voyage à la Réunion… Mais comment fait-elle pour savoir qui va où ?!?

Nous arrivons en porte D17/18 où nous attends sagement notre oiseau de nuit qui nous conduira dans l’hémisphère sud.
Il répond au doux nom de F-GZNO, un 777-300er de 11 ans qui ne possède pas encore la nouvelle livrée et donc, pas encore de nom de baptême. 

N’empêche, on en charge du monde dans une cabine COI, l’embarquement de la zone 3 a déjà débuté, nous grillons la priorité aux autres PAX en passant par la file SP.

En avant Guingamp ! Mon compagnon semble pressé d’embarquer après que j’eusse été obligé de le tirer vers la sortie du salon. 
Les PAX SP embarquent par la 1ère passerelle et tous les autres, par la seconde. 

Instant porte pour l’ami Stéphan !

Et un morceau de fuselage pour l’ami Vincent ! 

Je prends directement à droite et traverse la business (Pour l’ami Benoit) qui sera pleine ce soir.

Ainsi que l’Y+, également full !

Pour moi, ce sera en éco et à la place que je préfère, à savoir le premier rang, en bulkhead. La garantie de n’avoir qu’un seul voisin, le hublot et de ne pas avoir à déranger lorsque je décide de me lever.

Les sièges sont sympa !

Le pitch est bon mais ne permet pas d’étendre totalement les jambes.

L’IFE est grand et est fixé sur la paroi et non sur un bras dans l’accoudoir.
La télécommande est elle située dans l’accoudoir mais le frottement de la cuisse sur le pavé tactile a une fâcheuse tendance à réveiller l’écran durant la nuit.
Le casque est fourni également, la qualité est standard pour un casque de classe éco.

La carte de sécurité est la seule littérature présente dans la pochette du siège.

On retrouve également un coussin et une couverture.

La vue est parfaite sur la soufflante de notre GE90.
Notre voisin passera la nuit au sol avant de partir pour Agadir le lendemain matin.

Nous repoussons avec 10 minutes de retard, le roulage sera rapide vers le seuil de piste.

Nous y voilà ! C’est le moment, piste 24 pour ce soir.
Les 3650 mètres disponibles devant nous devraient nous suffire pour nous arracher du sol.

Et nous voici partis ! À dans une semaine Paris !

Rapidement, je me connecte au wi-fi pour informer mes parents que je vais passer au dessus de la maison et que s’ils sortent, ils me verront passer. Coup de chance, ciel dégagé, on m’a bien aperçu.
Le wifi fonctionnera durant tout le vol. 

Au bout d’une heure de vol, le plateau fait son apparition. Au menu, on retrouve le traditionnel « Pâtes ou poulet ».
Question pâtes, on est sur des pâtes perle avec de la ratatouille.
Côté poulet, il est accompagné de polenta et d’une sauce aux champignons. Ce sera d’ailleurs mon choix.

L’entrée que je ne toucherai pas et que je laisserai à ma voisine qui est affamée.

Le plat sera une réussite mais sera d’une quantité bien faiblarde comme c’est désormais la norme… Heureusement que j’ai pu dîner au salon juste avant mais pour un vol de 11h, c’est vraiment trop juste.

Il faudrait peut-être songer à manger les couverts pour ne plus avoir faim ?

Ahhhh… Le fondant au chocolat que je retrouve sur tous mes vols AF et dont j’ai ma claque !
Bon, dans l’ensemble, le repas est bon mais c’est trop pauvre, tant par la quantité que par le manque de renouveau dans le plateau que j’avais déjà soulevé il y a un mois à mon retour de Guadeloupe…

Le débarassage est effectué en proposant thés et cafés.
Les lumières seront éteintes alors que nous approchons d’Athènes. Je tenterai de trouver le sommeil à ce moment là.

Après une heure de somnolence, je décide de jeter un œil à l’extérieur. Nous abordons l’Egypte au dessus d’El-Alamein, théâtre d’une grande bataille entre l’Afrikakorps du Feldmarschall Rommel et la 8ème armée britannique commandée par Monty lors de la seconde guerre mondiale.
On pourra distinguer Alexandrie au loin.

Je repars pour 2 heures de somnolence et me réveillerai au dessus de l’Éthiopie. Commençant à avoir soif, je file faire un tour au galley où une PNC s’ennuyant quelque peu engagera la conversation avec moi.
Nous discuterons pendant près d’une heure sur l’aérien, les voyages et nos boulots respectifs, un bien sympathique moment d’échanges.
J’en profiterai pour manger 2-3 petits trucs.

De retour à mon siège, je me lancerai un film parmi la grosse sélection proposée par AF. Le système de divertissement est vraiment un point fort chez notre compagnie nationale !
À la fin de mon film, nous avons abordé l’océan Indien et le soleil commence gentiment à pointer le bout de son nez.

Le PDJ est servi 1h30 avant de se poser. On retrouve toujours ce fichu sac « Bon appétit ». Pour un vol de 11h, il n’y a clairement pas suffisamment à manger…
L’élément chaud est un cake tomate et chèvre, ne mangeant pas de fromage, je demande à ma voisine ce qu’elle en pense… En plus d’une tête bizarre, j’aurai droit à un « C’est dégueulasse »… Ah bah d’accord… 

Dehors, il fait bien jour.
Le CDB prend pour la première fois la parole 30 minutes avant de se poser pour annoncer le début de descente et la météo à RUN. 

Ça y est ! On touche au but.

Un dernier virage pour s’aligner, suivi d’une longue finale pour la piste 14.

Voici d’ailleurs la piste en visuel !

Aéroport de St Denis de la réunion

St Denis de la Réunion, terminus, tout le monde descend !

Roulage rapide vers le parking en passant devant le hangar de maintenance UU où un A220 est entretenu en ce moment.

Un ATR qui se prépare à repartir vers sa base de Maurice.

Dernier virage !

Et nous voici au bloc après 10h50 de voyage dont 10h28 dans les airs.
On retrouve un A350-1000 BF qui nous devançait de 30 minutes. 

Hop ! Tout le monde debout !

Débarquement rapide par la porte 2L, bye-bye F-GZNO !

J’aurai espéré une meilleure météo sincèrement ! Heureusement, le reste de la semaine sera bien plus agréable ! 

Bienvenue à la Réunion !

Nous filons en salle de livraison des bagages, les premiers ne mettront pas longtemps à sortir.
Les priorités seront respectées et nos valises sortent en 1ère et 20ème position.

Nous voici dehors moins de 15 minutes après avoir quitté l’avion. Plus qu’à récupérer la voiture de loc et c’est parti pour 7 jours de découvertes !

Le vol selon fr24

Merci d’avoir lu ce FR, je vous donnes rendez-vous d’ici peu pour le vol retour de ce séjour qui sera mon 100ème FR et qui pour l’occasion, bénéficiera d’un petit bonus sympa… Mais ça, c’est au prochain épisode ! ;-)