Avis du vol entre Paris et Abu Dhabi en classe Affaires avec Etihad Airways

Introduction

Bonjour à tous,

Tout d’abord, laissez-moi vous souhaiter une belle année 2025 pleine de vols et de voyages !

Pour bien commencer l’année, quoi de mieux qu’un peu de nouveauté. En décembre, ne sachant pas quoi m’offrir pour Noël, je fouille un peu sur le site AF pour chercher un billet prime abordable avec pour seul but de voler sur autre chose qu’Air France, KLM ou Delta. Le tout, vers une destination soleil pour le mois de janvier.

Il y a des offres sur l’Asie avec Etihad, une compagnie qui n’est pas encore présente dans mon flight-log et dont l’A380 me fait sacrément de l’œil. En Juin, 2024, la compagnie avait d’ailleurs annoncée le retour de son super-jumbo sur la ligne Abu Dhabi - Paris à compter du mois de novembre. N’ayant plus volé sur 380 depuis presque 3 ans, il était selon moi, grand temps de remettre le couvert !
Partant en Martinique début février, je me dit qu’aller en Asie en janvier, ça ferait trop, aussi, je pourrais me contenter de retourner une 4ème fois en 4 ans aux UAE.

Je trouve rapidement un AS Paris - Abu Dhabi pour le 20 janvier, le jour de mon anniversaire, le tout pour 28.500 miles + 150€ en Eco. Par curiosité, coup d’œil à la J qui est affichée à 39.000 miles + 250€… Vendu ! Ce sera en J ! Moi qui est toujours rêvé de voler au pont supérieur d’un A380, je décide de me faire ce plaisir pour mes 26 ans.

Pour le retour, c’est une autre histoire, déjà, la J, on oublie ! Etihad opère 2 vols par jours sur Paris, celui en A380 n’est pas trop cher mais l’horaire est hyper dégueulasse avec un décollage à 3h du matin. Le second, en 787 part en milieu de journée mais affiche un tarif affolant à 70.000 miles en Y.
AF n’opère plus la ligne sur AUH, néanmoins elle est toujours présente sur Dubaï et avec un excellent tarif promo au moment de ma réservation à 15.000 miles + 65€ en classe Y. Ce sera donc un retour depuis DXB !

Le routing :

Aéroport de Paris Charles de Gaulle

Après une nuit à Paris, c’est exceptionnellement en Uber que je me rends à Roissy ce matin. 35 minutes de route seront nécessaires pour rejoindre l’aéroport depuis Gare de l’Est.

Etihad doit sûrement être la dernière arrivée au 2E, elle qui opérait à l’époque du 2C.

Peu de monde en ce lundi matin, je me dirige directement vers les comptoirs Etihad pour y récupérer mon BP. Pas mal d’attente aux comptoirs éco mais strictement personne en Business ni en First.

Une préposée attachera une étiquette dorée à ma valise cabine. EY autorise 2 bagages en cabine pour ses passagers business, ne partant que pour 36h, je n’ai qu’une petite valise cabine et un petit sac à dos sur moi.

Mon BP m’est remis avec le sourire, le préposé me disant : « Mr se fait plaisir, vous avez raison ! Passez un bon anniversaire à bord ! »

Je prends immédiatement la direction de la PAF.

Mon vol est bien à l’heure et partira des portes M.

Il n’y a pas un chat à la PAF, PARAFE est en fonction, en 20 secondes, le contrôle est passé !

Les habitués l’auront deviné… Qui dit portes M, dit LISA !

La navette est là, départ imminent.

2 arrêts plus tard, et me voici au hall M, je monte direction la sécurité où il y a une petite file d’attente, mais rien de fou, bien moins de 5 minutes seront nécessaires pour franchir l’obstacle.

Passage par l’inévitable Duty Free où je ne marquerai pas l’arrêt, c’est que le FRiste que je suis a bien mieux à faire…

« Le salon ? » me direz-vous ? Eh bien non, le p’tit Ben a beau être FRiste depuis 7 ans, il reste avant tout un Avgeek assumé ! Direction le fond de la jetée et plus précisément la porte M28.

…Pour tirer le portrait à mon oiseau du jour qui vient tout juste d’arriver d’Abu Dhabi ! Enfin, après 3 ans d’abstinence, je vais re-voyager en Super-Jumbo !

L’embarquement ne débutant que dans une heure, je fais marche arrière et me dirige vers un salon bien connu ici.
Etihad envoie ses passagers au lounge Air France, qui est de toutes façons, à ma connaissance, le seul salon du hall M.

Les préposés à l’accueil sont occupés à enregistrer des clients, je scanne donc directement mon BP sans que personne ne me disent bonjour… Certains vont crier au scandale, moi, je m’en fiche totalement.
C’est la seconde fois que je mets les pieds dans ce salon après une visite en décembre 2023. Le moins que je puisse dire, c’est que le salon reste le même. Il est très agréable avec ses grandes baies vitrées qui donnent sur les taxi-way.

Encore peu de monde ce matin, mon vol est le premier à quitter le hall M ce matin. Les buffets sont par conséquent,  bien remplis !

Ah ! Les nouveautés de la boutique AF sont de sortie.

Après une heure au salon, je me rends de nouveau en porte. En chemin, une pub pour la destination où je me rends.

Retour en bout de jetée.

En route, arrêt devant ce 777-200ER qui revient d’Abidjan et qui repartira pour Ottawa en début d’après-midi.

À côté, on retrouve également un A330-200 qui partira incessamment sous peu vers St Martin.

Mais le plus beau du hall M ce matin, c’est sans conteste le miens !
Aujourd’hui, je voyagerai à bord du A6-API, un des 5 Airbus A380 remis en service par Etihad (2 autres devraient visiblement reprendre du service d’ici peu). Mon oiseau du jour est le second plus récent de la flotte, livré le 25 mars 2017 à la compagnie, il aura passé plus de 3 ans de sa vie cloué au sol de mars 2020 à juillet 2023, la faute bien évidemment au Covid-19.

S’il reste boudé par les compagnies, il attise toujours un énorme engouement chez les passagers, en témoignent les nombreuses personnes qui ne pourront s’empêcher de s’approcher des baies vitrées pour lui tirer le portrait.

Le Flight-Report à bord de ce paquebot des airs

L’embarquement débutera avec 2 petites minutes de retard. De nombreux passagers indiens tenteront de resquiller et empruntant la file prioritaire, les agents essayeront de mettre de l’ordre mais en vain.

La cheffe d’escale me souhaitera bon voyage, pour moi, c’est la file de droite pour rejoindre le pont supérieur.

Pas moins de 3 passerelles sont connectées à l’avion, deux pour le pont inférieur, entièrement réservé à la classe éco et une qui mène directement au pont supérieur pour les passagers Business, First et The Residence.

On dirait pas comme ça, mais ça monte !

Les instants que vous attendez tous :

Ce fuselage avec ces 2 rangées de hublots… Je savoure l’instant, c’est peut-être la seule fois de ma vie que j’embarque directement au 2ème étage d’un avion !

De suite, en porte, la CCP donne le ton, elle est froide comme une porte de prison, l’accueil est robotisé.
L’espace bar où je compte bien venir m’installer pendant le vol.

Je découvre cette cabine avec ses sièges dans les 2 sens, j’avais présélectionné mon siège d’avance, souhaitant impérativement être dans le sens de la marche. Pour comprendre l’aménagement, vous trouverez une capture d’écran prise sur le site Aérolopa qui vous fera mieux comprendre.

Me voici d’ailleurs sur mon 12A, la cabine fait un peu datée, il faut dire qu’elle est présente depuis 8 ans et la mise en service de l’avion. Elle présente quelques signes d’usure.

Particularité du pont supérieur avec les coffres latéraux, idéal pour ranger des affaires.

L’écran est d’une taille convenable mais la qualité et surtout le contenu laissent un peu à désirer. On y reviendra après.

Dehors, l’aile ne me laisse étonnamment pas une impression de grandeur.

Le siège vu de face.

L’armement est composé dans l’ordre : d’un sur-matelas, d’un oreiller et d’un duvet.
L’ensemble est signé Armani Casa.

Sur la desserte, le menu, ainsi que la trousse de confort étaient disposés. Le contenu de la trousse est minimaliste, mais l’essentiel est là avec le masque (Qui mériterai d’être de meilleure qualité en J) et les bouchons d’oreille mais qui avouons-le, n’ont aucun intérêt sur A380 ! LoL

Voici d’ailleurs la prestation qui sera servie sur ce vol :

Le contenu de la « pochette » de bord avec la carte de sécurité qui subira les effets de la loi de Newton.

Les diverses contrôles de l’écran et du siège.

Sous l’accoudoir étaient rangés un casque audio qui ne fonctionnera pas… mauvais point… et une bouteille d’eau.

La PNC qui s’occupera de ma rangée viendra se présenter à moi en me proposant une boisson d’accueil, celle-ci sera plutôt souriante, en comparaison avec le reste de l’équipage qui pour la plupart font la gueule.
Je choisirai le jus d’orange qui était excellent.

L’embarquement se poursuit doucement, c’est très long de faire embarquer un A380 ! J’en profite pour aller faire un tour aux toilettes qui resteront propres durant la majeure partie du vol.

Retour à mon siège où une paire de chaussons a été déposé par l’équipage. Chaussons que je n’utiliserai pas.

Une serviette chaude est distribuée alors que l’embarquement se termine.

Le boarding se clôt avec 15 minutes de retard, à 10h00, nous sommes enfin prêts à partir !
Les consignes sont diffusées, d’abord en Anglais, puis en Arabe. Nous repoussons en même temps.

Mise en route des 4 moteurs et roulage vers le doublet sud.

Nous croisons un A330-900 Delta qui arrive et repartira vers Boston.

Mais également un autre A380 de la compagnie concurrente qui opère son premier Paris - Dubaï de la journée… C’est triste, mais en une photo, voici 50% du trafic quotidien d’A380 à Roissy… Dire qu’à l’époque, on retrouvait quotidiennement AF, EK, EY, QR, SQ, KE, TG et même MH ! :-(

Ah ! Ça sent le dégivrage pour nous…

Pendant ce temps, le mérou EK se tire sans dégivrer, je ne sais pas comment c’est décidé dans les compagnies de passer où non par la case glycol ?

Finalement, près d’une heure après avoir quitté la porte, on s’aligne enfin pour décoller

Les moteurs sont poussés à fond dans l’assourdissant silence de l’A380, cet avion m’impressionnera toujours autant de part son si faible bruit en cabine.

Instant remerciement :
Un grand merci à mon collègue Quentin d’avoir bravé le froid et les mauvaises conditions météo et d’être venu immortaliser le décollage de mon vol ! ;-)

Eh bien nous voici partis dans les airs ! Dans à peine plus de 6h, on devrait être à Abu Dhabi !

Avant le décollage, la PNC en charge de ma rangée prendra les commandes pour l’apéritif, je reprendrai un jus d’orange et des noix de cajou servies chaudes.

J’en profiterai pour glisser un mot à ma PNC comme quoi je fête aujourd’hui mon anniversaire à bord et que j’ai un ami au pont inférieur, savoir s’il serait possible qu’il monte durant le vol le temps de 15 minutes, histoire de prendre un verre au bar pour fêter ça. Elle aura l’air gênée de ma demande et me dit qu’elle doit en référer à sa supérieure… Je comprends de suite que ça semble compromis.
Moins de deux minutes après, la cheffe de cabine viendra directement me prendre le chou en disant que c’est hors de question et que si mon ami voulait monter, il n’avait qu’à se payer un billet business… Bon c’est visiblement pas la politique de la maison de faire plaisir aux passagers mais il y a sûrement une façon plus polie de dire « non »… Bref, la note de l’équipage s’en ressentira !

Bon, comme le contenu de l’IFE, laisse à désirer, je craquerai pour l’offre wi-fi qui m’en coûtera 10€ pour l’intégralité du vol mais qui me permettra un accès fluide à internet. Je trouve le prix relativement correct.

Le vol se poursuit calmement.
Ma PNC viendra prendre connaissance de mes choix concernant le repas.

Les montagnes Autrichiennes se dévoileront sous nos ailes, la météo sera malheureusement couverte sur tout l’Europe !

Le repas fera d’ailleurs son apparition relativement tard à mon goût, voilà déjà plus de 2h que nous sommes partis de Paris. Je serai servi alors que nous survolons Varna, en Bulgarie.
J’avais choisi les « Arabic Mezzes », qui n’aura pas été une grande réussite, mais c’est un goût personnel.

Mon choix de plat s’est porté sur le biryani qui était lui pour le coup, délicieux même si un poil trop relevé pour moi.

Pour le dessert, une boule de glace suffira à mon bonheur.

Après cette parenthèse gastronomique qui aura le mérite de sauver un peu la note générale du vol, je file donc -seul- faire un tour au bar, celui-ci est situé à l’étage et fait la jonction entre la first et la business.

Interdiction formelle de se servir seul, il faut demander à l’équipage, même si on a l’impression de les faire ch*** en leurs demandant un verre d’eau… Et je pense que ce n’est pas qu’une impression… D’ailleurs, une fois le débarrassage terminé en J, il se retrouveront tous planqués dans les galley et n’assureront plus aucun passage en cabine, les cache-hublot sont tous fermés d’un coup par l’équipage mais restent manipulables par les PAX.

La cabine est bien calme, le taux de remplissage est très bon, on va dire 85/90% de remplissage en J. J’irai faire un tour en bas voir l’agent R. qui voyage en éco, non sans me prendre une remarque une nouvelle fois désagréable par une PNC qui m’ouvrira l’accès à l’escalier arrière en me disant que descendre une fois, okay, mais pas plus… Franchement cet équipage est incroyablement désagréable.

De retour à mon siège, n’ayant pas grand choses à faire, je décide de faire mon lit et de me poser un peu.

On fini la traversée de la Turquie lorsque je me couche.

Après m’être tourné et retourné dans tous les sens, la fatigue n’est pas là, je me résous à m’occuper différemment. Bien content d’avoir payé un pass wifi !

Rapidement, nous touchons au but, la descente débutera une trentaine de minutes avant l’atterrissage. Un nouvel oshibori sera distribué.

Approche sur Abu Dhabi.

Et atterrissage !

Aéroport International d’Abu Dhabi

Nous voici à destination après 6h17 de vol, vol qui ne m’a vraiment pas paru trop long… Même si je suis quand même content de quitter cet avion !

Le roulage sera ultra rapide, nous nous garons au contact aux côtés d’autres appareils de la compagnie nationale.

Sortie de l’avion très rapide, toujours directement depuis le pont supérieur.

Première fois que je mets les pieds ici, la taille du terminal est immense ! Je n’attends pas l’agent R., on se retrouvera directement aux tapis bagages.
Une petite marche s’impose pour rejoindre l’immigration.

Arrivé à l’immigration, je me rends au fast-track où un agent m’orientera vers un guichet avec une PAFwomen souriante ! Voilà qui change !
Aucune question sur ma venue, un coup de tampon et hop ! Bienvenue aux UAE !

À mon arrivée devant le tapis bagages, les valises de mon vol tournent déjà sur le tapis, 15 minutes à peine après l’arrivée au contact ! Belle efficacité a souligner, je récupère la valise de mon compagnon de voyage qui a pu utiliser le fast-track grâce à une capture d’écran de mon BP estampillé « Business », mais qui rencontre un peu d’attente pour passer l’inspection des bagages,

20 minutes après la sortie de l’avion, nous sommes dans un Uber qui nous conduira à notre hôtel.

Le vol selon FR24

Retour sur 2024…

Comme l’année débute, rien de tel qu’un petit retour sur mon année aérienne de 2024 qui aura été celle du ralentissement avec 21 vols (contre 36 en 2023).

En quelques chiffres :

- Côté compagnies, je reste grandement fidèle à AF qui m’aura transporté à 11 reprises sur plus de 50.000km. Delta arrive en seconde position en nombre de vols, mais reste derrière Virgin Atlantic en terme de kilomètres parcourus. En terme de nouveautés, 2 nouveaux noms à mettre sur mon flight-log avec Air Explore et Easyjet.

- Au niveau des appareils, le 777 reste en pôle position en terme de vols devant l’A350. Cette année aura également été l’occasion de logger 3 nouveaux types d’avions avec l’A320 Neo, le CRJ900 et le Boeing 717.

- Point de vue destinations, une seule nouveauté au niveau « pays » avec la Martinique ! Heureusement, au niveau des aéroports, c’est 5 nouvelles plateformes à mon actif : Bastia, Marseille, Charlotte, Porto et Fort de France !