Chers lecteurs,
J'ai le plaisir de vous retrouver sur le parking de l'aéroport de Blagnac pour mon vol retour de cette petite escapade dans la ville rose qui a duré 2 jours. Pour rappel, j'avais à peine mis les pieds à Toulouse en 2009 et c'était jusqu'alors mon seul passage dans cette ville, et surtout je n'avais jamais mis les pieds dans l'aéroport Toulousain, réputé pour abriter le siège et les usines d'Airbus, que je voudrais d'ailleurs bien visiter un jour. Je vous rappelle le routing de cet aller-retour:
Enchainement de vols
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- 2AF1705 - Economique - Toulouse - Lyon - Airbus A318
Information intéressante concernant ce trajet, le vol d'aujourd'hui sera opéré en Airbus A318, dit "babybus", version dans laquelle je n'avais jamais volé auparavant. C'est donc une première pour moi sur cet appareil, bien que cela reste la famille A320 donc pas de différence majeure si ce n'est la taille et la capacité du module. Je me permets de me rappeler cette occasion car cette version se fait malheureusement de plus en plus rare de nos jours. D'après mes recherches seuls 11 Airbus 318 sont encore en service actuellement chez Air France.
aeroport de toulouse-blagnac
Je me rends à l'aéroport depuis mon hôtel situé non loin de la gare Matabiau. L'aller s'est fait en tramway mais pour repartir j'utiliserai le bus, le centre-ville étant très mal desservi par le tram (alors que le bus permet de rallier directement l'aéroport malgré les 9 euros demandés, la gare Matabiau n'est pas desservie par le T2, et rejoindre Matabiau par le tram nécessite une correspondance en métro à la station Arènes.

Je vous présente le portrait de l'aéroport de Blagnac bien connue des contributeurs ici. Je ne connais pas l'ancienne caligraphie du logo de l'aéroport, mais la nouvelle a l'air vraiment sympathique.

Pour moi c'est direction l'ascenseur pour rentrer dans le hall des départs.

En raison de travaux dans le Hall D, l'enregistrement de tous les vols Air France a lieu dans le hall C.


Le FIDS annonce un programme de vols assez chargé pour ce mardi soir, avec des compagnies diverses et variées.

Dès mon entrée dans l'aéroport, je me dirige vers une borne libre-service retirer ma fiche de route papier, à la police plutôt inhabituelle.


Je n'ai pas de bagage à enregistrer aujourd'hui, je me dirige donc directement vers les contrôles, il suffit de traverser ces tunnels vitrés qui font le charme de l'aéroport toulousain puis traverser le hall D.

Il n'y a pas foule aux comptoirs d'enregistrement du hall C, hormis sur les deux dernières files Easyjet qui enregistrent pour Lille et Orly.


Le passage des contrôles sera plutôt rapide, puisque je ne mettrai que 7-8 minutes entre le passage des portiques et et le moment où je prends ce cliché à l'arrivée devant le dutyfree.


Nous passons devant un écran géant affichant le tableau des départs et des publicités.

Bien entendu, passage par la case Dutyfree. Je trouve que le dutyfree de l'aéroport de Toulouse est très ressemblant avec celui de l'aéroport de Lyon, de par son parcours sinueux entre les rayons regorgeant de produits divers et variés.

Je trouve ce plafonnier assez sympathique.

Bien évidemment, Toulouse et la Région Occitanie sont mises à l'honneur avec leurs différents produits régionaux. Dont bien évidemment, des produits à base de violette.


A la sortie, les couloirs menant vers les salles d'embarquement disposent eux aussi de différentes boutiques et commerces. Il faut dire que TLS est plutôt bien fournie, ici un Victoria's Secret. Les passagers sont plutôt nombreux dans le couloir.


Je n'ai plus beaucoup de batterie, je me mets en quête d'une prise USB pour ravitailler mon téléphone.

Je croise la route d'un des CRJ-1000 d'Air Nostrum qui assure les rotations vers Madrid. Bon, les barres de métal sur les vitres ne facilitent pas vraiment la prise de bonnes photos.

Pendant ce temps, un code-barre et un ATR jouent à cache-cache derrière les embarcadères.


Je mets un mal fou à trouve des prises électriques du côté des fauteuils situés à proximité du tarmac, ce qui rend d'autant plus difficile toute tentative de spotting. Je suis donc obligé d'aller squatter dans les commerces du coin pour trouver quoi que ce soit.

J'en profite pour tester le Wifi de l'aéroport, qui à l'air de bien vouloir faire son travail.

Maintenant que mon téléphone commence à reprendre du poil de la bête, je peux enfin m'adonner à un peu d'observation des oeuvres du maître des lieux… Je parviens à identifier les quelques Belugas, un avion de British Airways, ainsi que quelques appareils long-courrier de Qatar…


Pendant ce temps, on peut voir un appareil de la low-cost orange s'envoler vers la capitale.

Ainsi qu'un avion à la crevette stationné pour son départ, sans doute vers Paris Orly ou Roissy.

Mon vol part de la porte 25. Je poursuis donc mon chemin à travers ce couloir, dont le tapis roulant est lui aussi en maintenance (je vous renvoie au FR aller pour le couloir qui mène au satellite D de LYS, dont je vous ai déjà parlé du tapis en réparation).


Je vois notre destrier pointer le bout de sa queue derrière la passerelle.

Tiens, j'aperçois un autre Zizijet dans le fond.

Je m'installe tranquillement dans ce coin sympathique près de ma porte d'embarquement le temps que l'embarquement approche.

Je me laisse tenter par un Orangina et une petite tablette de chocolat noir achetés au distributeur.

La carte d'identité de notre Kiki du soir.

Pas question de traîner davantage car l'embarquement a commencé et mon tour ne tardera pas.

C'est par jetbridge que les opérations d'embarquement seront effectuées.
LE VOL EN AIRBUS A318


Un Boeing 737 de Ryanair en provenance de Naples disparaît derrière une autre passerelle.

C'est au tour d'un A320 d'Air France en provenance de Paris-Roissy de se poser sur le tarmac toulousain.

Je n'oublie pas de rendre hommage à notre ami Esteban en immortalisant l'instant P.

Et bien entendu une prise de vue du fuselage de notre A318, et de son moteur CFM56.


Instant crevette. L'appareil est équipé de connexion Wifi.

Le remplissage de la cabine est plutôt bon ce soir-là. Nous retrouvons une cabine Domestique et ses sièges Recaro. L'avion est également équipé du rideau séparant la classe économique de la classe avant. En revanche, les têtières restent inchangées à l'avant.

Installé à mon siège, je pose mon manteau sur le siège adjacent, tant que je n'ai pas encore de voisin. Et joie, je n'aurais pas de voisin tout court.

Petite inspection générale des lieux, à commencer par un bon legroom (pour mes jambes en tout cas).

L'état des lieux est satisfaisant.


Le siège est équipé de prises USB pour recharger sa tablette ou son téléphone.

Le plafonnier type A320.

La ceinture siglée au nom de la compagnie.

Tétière classique chez Air France. Pour ma part, je ne sais pas trop ce que le motif est censé représenter. Peut-être l'apostrophe du logo de la compagnie ?

Contenu classique de la pochette du siège de devant: vomito bag et carte de décurité, c'est tout. Le magazine de la compagnie a disparu depuis je ne sais trop combien de temps… dommage car j'en aurai profité volontiers.




Nous prenons la direction du PT n° 14L pour notre décollage. Au loin un Airbus d'EW se prépare à prendre les airs pour Francfort.

Pendant ce temps, l'éclairage est abaissé pour le décollage.

Nous nous alignons sur la pas de tir 14L pour décoller.

Puis deux petites minutes plus tard, c'est parti !



Le décollage donnede belle vue sur le tarmac toulousain.

Et surtout un beau panorama sur l'agglomération toulousaine.


Une fois en croisière, le service de catering commence.

Nous ne verrons pas grand-chose d'autre d'intéressant pendant le vol.

Au moment du passage du catering, je choisis un verre de coca-cola. Par contre, bizarrement, les galettes ne nous seront pas servies…

Je peux tout de même admirer le crépuscule depuis mon hublot.

Pendant l'atterrissage, on a de superbes vues sur la Capital des Gaules. On peut reconnaître la confluence de la Saône avec le Rhône et le parc de la Tête d'Or par exemple.



Toucher des roues à 19h35, nous ne tardons pas à libérer la piste pour gagner le parking du Terminal 1.

Notre Airbus se gare à 19h38, avec 7 bonnes minutes d'avance sur le planning. Encore une fois, belle efficacité ! Nous sommes autorisés à détacher nos ceintures et quitter nos places. J'attends sagement que ça se débouchonne un peu dans l'allée avant de me lever.

Dans le fond, un Boeing 737 Transavia.

AEROPORT LYON ST EXUPERY TERMINAL 1
Débarquement à pieds comme d'habitude nous arrivons par le Hall D du terminal 1.

Dernier coup d'oeil à notre coucou du soir.

Nous descendons une rampe pour accéder au Hall D du terminal, sous les accueils chaleureux de notre chère région Auvergne-Rhône Alpes.

Comme pour l'embarquement, il faut passer sous le tarmac via de très longs couloirs pour rentrer dans les méandres de l'aéroport lorsque l'on débarque au satellite D.

Jeu intéressant pour ceux et celles qui veulent s'occuper pendant cette longue traversée

Un sésame utile pour tout provincial souhaitant se rendre dans la Capitale des Gaules.

Je me dirige non pas immédiatement vers la sortie mais vers les correspondances sachant que je dois acheter à manger. Ce sera donc à gauche.

On rempile pour quelques mètres de marche. Le tapis roulant subit toujours sa rééducation.

Avec en plus les deux Escalators à remonter.

Avant l'arrivée fatidique dans le poumon vert de l'aéroport.

Je décide d'aller faire un tour aux commodités. Contrairement à mes dernières expériences, l'expérience sera médiocre étant donné que les urinoirs sont condamnés, du coup moins de place pour se soulager donc attendre plus longtemps qu'une place se libère.

Je peux enfin aller brouter un morceau chez Eat Salad. Les choix seront variés. On peut composer soi-même sa salade, ce qui est très pratique quand on a des allergies ou que l'on déteste certains aliments. Et joie, j'ai utilisé avec succès mon ticket restaurant pour payer ma collation !
Sur ce je clos ce FR devant l'EatSalad, j'espère que ce routing ma foi classique a attiré votre attention, la prochaine fois ce sera quelque chose de plus exotique et intéressant (destination dont je vous réserve la surprise pour le prochain compte-rendu). Mais c'était l'occasion pour moi de tester concrètement cet aéroport de Toulouse et de visiter un peu la ville rose, donc déjà autre chose que mes navettes avec Bordeaux habituelles. A très vite pour le voyage vers la destination surprise, avec des aéroports surprises et des avions surprises !
Merci pour ce FR fort complet.
Ah l'A318... L'avion de mon baptême de l'air... Pas repris depuis ?
A bientôt !
Merci pour votre réponse ! Au plaisir de vous croiser un jour pendant nos escapades !
Merci beaucoup pour le partage de ce vol navette fort exhaustif :)
Et merci aussi pour le clin d'oeil porte qui m'a bien fait plaisir.
Sur le coup, le siège en salle d'embarquement m'a limite fait penser que vous étiez passé au salon tant l'endroit a l'air cosy.
Un petit vol en babybus, faut en profiter, ça ne va plus durer très longtemps.
A bientôt.
Merci Esteban pour ton commentaire ! Oui j'ai lu suffisamment de FR pour te connaître un peu toi et tes instants P. Pour l'A318, c'est l'une des raisons qui m'a poussé à rédiger ce report. Et non il s'agit bien de la salle d'embarquement des portes 1-29. À très bientôt !