Avis du vol entre Frankfurt et London en classe Economique avec British Airways

Introduction

Guten tag à tous,

Petit vol sur gros avion au programme du jour ! Je suis aujourd’hui à Francfort à l’occasion d’un vol qui m’aura bien fait stresser du début à la fin.
J’apprendrai en février par mon ami Akivi le déploiement de gros porteurs par British Airways sur des vols en Europe en mars et avril. Les vols ne sont pas vendus excessivement cher et je décide de me laisser tenter par un Francfort - Londres en 777 pour le 4 mars.

Malheureusement, à 2 semaines du vol, je reçois un mail m’informant d’un changement d’appareil… Misère… Un banal A320 ? Heureusement, non, ça se limite à un 787-9 ! Ouf…
Sauf que peu de temps avant le vol, je découvre que BA a transformée beaucoup de ces vols en gros porteurs par de bien plus petits modules… Mon vol va-t-il tenir le choc ?

De toutes façons, le vol est payé ainsi qu’un AS CDG-AMS-FRA acheté en toute dernière minute (Merci les miles…) et une nuit d’hôtel à Francfort, donc quelque soit le modèle déployé, je vais y aller quand même.
Le retour depuis Londres vers Paris se fera en Eurostar, en première, une découverte pour moi.

Le routing est le suivant : 

Aéroport de francfort

J’avais choisi de loger en centre-ville de Francfort où les chambres d’hôtels ne sont pas excessivement chères comparé à la zone aéroportuaire. Je m’en suis tiré pour à peine 60€, PDJ compris à l’Ibis Frankfurt Centrum que je conseil pour sa localisation à 5 minutes à pied de la gare.
Pour se rendre à l’aéroport, j’attrape le S-Bahn (S9 nach Wiesbaden) à la HBF. Nous sommes samedi et il n’y a qu’un train toutes les 30 minutes. Mieux vaut ne pas se louper !
Le trajet coûte un peu plus de 5€. 

Après 15 minutes de trajet, je débarque au T1 de FRA. Je devrai prendre un bus (Gratuit) pour me rendre au T2 d’où je partirai pour la première fois.

Me voilà au T2 !

Aucune attente aux comptoirs British Airways où je passe récupérer mon BP papier. Ce sera d’ailleurs aujourd’hui mon premier vol sur la compagnie nationale anglaise, décidément, ça en fait des premières fois ! Je testerai une autre compagnie britannique cet été mais pour ça, rendez-vous en septembre ! ;-)

Direction l’étage des départs pour rejoindre la PAF.

Les sas automatiques fonctionneront parfaitement, je suis de l’autre côté en quelques secondes.

Le duty free ainsi que les boutiques sont étonnamment situées avant le PIF.

La file pour le passage de l’inspection déborde, et ce, avec seulement 3 vols vers New York, Atlanta et donc le miens vers Londres. Le PIF est semble-t-il propre à 4 portes.

Après 30 grosses minutes d’attente, me voici en pré-salle d’embarquement, l’endroit est tout petit et aucune place assise n’est disponible… La véritable salle d’embarquement n’ouvrira que 20 minutes avant le début du boarding.

Le flight-report

Alors que notre avion vient d’arriver au bloc, nous pouvons enfin accéder à la véritable salle d’embarquement.
Je trouve une prise de courant histoire de recharger un peu les batteries. 

L’embarquement débute parfaitement à l’heure, dans le respect des priorités. Je peux enfin apercevoir une partie de mon oiseau du jour ! C’est maintenant certain, j’aurai mon 787 !

Des oiseaux Allemand, Américain, Canadien et Taïwanais.

Longue passerelle à l’aveugle.

Une porte au passage…

…Et un fuselage !
L’accueil en porte est très souriant ! On m’avait vendu que les PNC BA étaient sympa, la première impression est très bonne !

Passage par la Business, un peu déroutant ces sièges dans tous les sens !

La premium fait elle, bien meilleure impression ! Ça ne doit pas être désagréable de voler assis ici.

Mais pour moi aujourd’hui, ce sera chez les pauvres !

L’espace pour les jambes est passable mais doit en réalité être un peu juste sur long-courrier. Le boîtier IFE n’aide pas au gain de place…
J’ai trouvé le siège assez peu large, je me suis d’ailleurs senti à l’étroit durant ce vol. 

La fiche de sécurité atterrira dans mon sac avec 2 autres de ses compères ! Une finira chez un collectionneur sud-Parisien et une autre chez Haut-Rhinois !

La vue est dégagée, j’avais choisi un siège à droite de l’appareil en espérant voir Londres en arrivant… Manque de chance, nous atterrirons par le mauvais côté !

Mais revenons à l’intérieur avec un écran étonnamment plutôt ancien mais bien réactif et au contenu complet, de nombreux films sont disponibles en Français.

Une prise de courant internationale est disponible sous chaque siège.

Comme c’est la norme sur 787, on règle l’opacité du hublot, une des choses que je n’apprécie guère sur cet appareil. En effet, lors des phases de repos, l’équipage peut lui-même bloquer le fonctionnement des hublots ce qui est fort désagréable.

L’embarquement se clôture assez rapidement et à ma grande surprise, l’avion est plein. Signe que le 787 était bel et bien nécessaire ! Néanmoins, à ma grande surprise, je n’ai aperçu aucun autre avgeek à bord.

Nous repoussons à l’heure, le CDB se présente et annonce 1h20 de vol pour rejoindre la Grande Bretagne. 

Quelques appareils durant le roulage avec ici, un des A350 que Finnair prêtait à LH pour assurer son programme de vols. Ils volaient principalement vers les destinations loisirs US comme Orlando ou Tampa.

Ça c’est plus gros et c’est sur ma to do list pour un futur séjour en Asie ! ;-)
L’A380 SQ opère tous les jours la ligne Singapour - Francfort - New York ! 

Une serviette de plage géante aussi appelée A330-900 Condor et un A330 Wamos masqué juste derrière !

Un des rares 747-400 encore en service passagers dans le monde !

Ça aussi c’est toujours sur ma to do list… Du moins plus pour longtemps si les étoiles s’alignent parfaitement !

Un 787 BA qui retourne vers Londres ! Joli n’est-ce pas ?

Tiens, ici, les avions sentent la friteuse !

Après 20 minutes de roulage, on s’aligne enfin sur la 18, piste habituelle d’où je décolle lorsque je quitte Francfort.
C’est d’ailleurs la 4ème fois qu’elle je décolle de FRA et je suis toujours parti d’ici en gros porteur.

Les moteurs rugissent et nous voici rapidement dans les airs.

La couche nuageuse est rapidement franchie, nous ne verrons rien du sol durant le vol…

Un rapide test du wifi, je dis « rapide » car il ne fonctionnera pas.

Le service gratuit fait sont apparition avec des bretzels et une bouteille d’eau.
Les PNC feront ensuite un passage avec le BoB qui n’aura aucun succès.

Rapidement, la descente débute et comme d’habitude, nous avons droit à des tours d’hippodrome, « seulement » deux pour aujourd’hui.

L’approche se fera par l’ouest, dommage, pas de vues sur Londres aujourd’hui. Je repasserai par ici fin août, j’ai déjà bloqué un siège sur la droite de l’avion… ;-)

Beaucoup de vents, l’atterrissage sera mouvementé avec un touché des roues très dur.
Nous voici à Heathrow où je peux enfin voir de mes yeux mon combo livrée/appareil favori avec ce magnifique A380 de la Qantas. 

Direction le terminal, un 777-200 qui arrive de Portland.

Nous resterons arrêtés pendant près de 20 minutes en attendant que notre porte se libère. Nous sommes à l’heure mais l’avion nous précédant est lui, en retard.

Nous nous garons au contact et nous devrons attendre 25 minutes supplémentaires car personne n’est présent pour raccorder la passerelle… Vraiment, Heathrow, c’est le cirque à chaque fois… 

Aéroport de Londres Heathrow

Nous pouvons débarquer avec 45 bonnes minutes de retard, c’est la cohue pour descendre, une grosse partie des PAX sont en correspondance. Je me joindrai à la foule, si j’ai le temps pour prendre mon Eurostar à St Pancras, j’aimerai quand même avoir également le temps de manger un fish&chips !

Et là… Malheur… Nous sommes coincés dans la passerelle, ne connaissant pas comment est foutu l’aéroport, j’ose espérer que l’attente pour franchir la PAF ne débute pas ici…
Heureusement, non, juste une porte qui est restée fermée.

Direction le transport hectométrique qui fait la liaison entre tous les satellites du T5.

Le passage de la PAF se fera en un éclair par les sas automatique. Me voilà au Royaume Uni pour environ 3 heures.

J’arrive dans l’immense salle de livraison des bagages. N’en ayant pas à récupérer, je trace ma route direction Londres.
Je rejoindrai le centre-ville par la nouvelle Elisabeth Line qui me coûtera de mémoire environ 6.00£ avec ma carte Oyster et qui me conduira en 30 minutes à Tottenham Court Road.

Retour à Paris

Après une rapide virée dans le centre-ville de cette ville que j’adore toujours autant, mon retour en France se fera par Eurostar. Bénéficiant de prix abordables, je m’offre le luxe de la Standard Premier.
Comme bien souvent, le train sera complet en seconde. En first, c’est plus clairsemé étant donné que le trafic business est faible le week-end.
Peu après le départ, un plateau est offert avec une option poisson et une option avec du poulet.
Après avoir traversé les vertes prairies du Kent, le tunnel sous la manche est abordé à 160km/h, à la sortie, il ne reste plus qu’1h20 pour rejoindre Paris.

Nous arrivons à la Gare du Nord parfaitement à l’heure après 2h16 de trajet. Je ferai un bref passage par l’avant du train pour échanger avec le collègue qui tentera de me recruter… Conducteur Eurostar ? Pas pour moi, désolé ! ;-)

C’est sur ces quelques notes de ferroviaires qui me sont si chères que se termine ce routing avgeek.
Je vous donnes rendez-vous dans un mois et demi pour de nouveau un vol avgeek, qui si tout va bien sera en quadrimoteur et de nouveau un voyage en TGV… Vivement la création de Rail-Report ! ;-)