Après 11 jours intenses au Japon, de Kanazawa aux Alpes japonaises, de Takayama à Kyoto, de Hakone à Tokyo, il est (hélas) l'heure de rentrer en France.
Pour ceux qui auraient raté le voyage aller, c'est par ici :
Enchainement de vols
- 1
- 2
Pour les bonus, la première partie est dans le FR HND-KMQ, tandis que la seconde sera dans le ZRH-CDG (pour cause de limite des 150 photos).
Ce FR est l'occasion de présenter la toute nouvelle Premium Eco de la compagnie helvète, introduite à l'automne dernier et encore peu reportée sur cet honorable site (un seul report de Gaetan). On sait que le positionnement de cette classe de voyage est délicat, tant au niveau du produit (hard et soft) que du tarif. On l'a bien vu sur le vol aller avec NH : un confort satisfaisant mais un catering tout de même moyen.
Ce n'est donc pas sans curiosité que j'aborde ce vol, intrigué par la manière dont Swiss a traité le sujet.
L'arrivée à Narita
Contrairement à notre vol aller avec ANA qui était arrivé à Haneda (bien pratique pour ses connexions avec le réseau domestique et sa proximité du centre ville), notre vol Swiss part de l'aéroport de Narita, bien plus éloigné.
Je pensais emprunter le Narita Express, réputé plus rapide. Sauf que partant de la gare de Shinagawa, je me rends compte (merci Google) que la ligne Asakusa me permet de rejoindre NRT sans changement, avec la même durée (près d'1h30 tout de même) et surtout pour 1.400 yen (env. 10 €) au lieu des 3.250 réclamés par le Narita Express.

La ligne n'est pas trop fréquentée et nous trouvons à nous asseoir sans problème. De nombreux voyageurs (japonais essentiellement) vont jusqu'au terminus à Narita.

Nous arrivons vers 9h20 à NRT, pour un embarquement prévu à 11h40.

Le tout est bien indiqué.

Les compagnies se répartissent entre les ailes nord et sud. ANA, LX et consorts *A opèrent côté sud. Donc à gauche ce sera.

Quelques escalators plus tard, nous voici dans le hall des départs. C'est grand, c'est haut, c'est lumineux, c'est propre.

Il y a foule, mais ce sera pour un vol à destination de Taiwan.

Les passagers W de LX, contrairement à AF, ne bénéficient pas de l'accès prioritaire et donc des facilités associées. Grâce à notre statut Gold chez *A, nous pouvons toutefois nous présenter aux comptoirs Business.

1 comptoir First et 3 comptoirs J sont ouverts.

Côté classe Eco, c'est encore très calme.

Nous sommes reçus sans attente par un agent NH, c'est donc la patronne *A des lieux qui assure les opérations au sol pour LX. Contrairement à l'aller, les souvenirs achetés sur place, couteaux japonais et autres bouteilles de saké nécessiteront d'enregistrer un bagage en soute.
En positionnant le tag sur nos bagages cabine, l'agent NH ne peut retenir un "oh !" en voyant mes flammes (dont celle de NH achetée à l'aller). je me sens obligé de lui avouer être un peu avgeek et celui-ci me répond avec un sourire (bien visible malgré son masque) qu'avec un passeport français et un statut Gold chez TK, j'étais forcément avgeek.
Un contact sympathique donc. Je lui demande à quel salon nous avons accès, il m'indique nous pouvons nous rendre au salon ANA ou au salon United. Je lui demande lequel il me recommande entre les deux, et forcément c'est la maison qui l'emploie qui l'emporte. Je ne doute pas de l'honnêteté japonaise, mais je doute encore moins de leur loyauté professionnelle.
En nous dirigeant vers les contrôles, j'aperçois une entrée discrète mais dont les marbres et surtout les étiquettes ne laissent pas de doute sur la qualité requise pour les impétrants : les passagers First d'ANA, mais également de Swiss (pas de Lufthansa ?). Très classe en tout cas.

Les bienheureux éligibles bénéficient également d'une priority lane, qui contourne discrètement les files générales.

Pour notre part, nous nous contenterons de la file Gold Track, là encore obtenue grâce à notre statut dans l'alliance et non grâce à notre classe de voyage.

PIF et PAF sont extrêmement fluides et ce sera donc un avantage finalement futile. J'admire l'efficacité japonaise, tout cela est passé en quelques minutes. Le passage de la PAF se fait d'ailleurs de manière totalement automatisée, mais un PAFman dans sa guérite est disponible pour tamponner le passeport de ceux qui le souhaitent.

Nous voici donc airside, avec ses traditionnelles boutiques de luxe toujours désertes.

ANA dispose de 3 salons dans ce concourse, dont l'un dédié aux pax First.

Le terminal est grand et plutôt désert, cela donne une sensation étrange. Notons la belle vue sur les appareils.

L'impression est renforcée par de nombreux commerces qui sont fermés.

Ambiance…

Nous prenons la direction du salon ANA situé à côté du salon First.

Le salon ANA
L'entrée est vaste et sobre.

Nous sommes acceptés avec une courtoisie toute japonaise. Le salon est composé d'un grand espace, éclairé par une belle baie vitrée.


Comme vous vous en doutez, nous essayons de trouver une place donnant sur les pistes.

Voyons voir le catering. On y trouve du très classique.

Quelques onigiri.

Des viennoiseries qui ne font pas plus envie que ça.

On doit être entre deux services, le chaud n'est pas bien tentant.


Malgré l'heure matinale, les plus téméraires pourront déguster quelques spiritueux nippons.

Pas de champagne, mais un mousseux.

Les verres sont au frais, que voilà une bonne idée !

En définitive, il n'y a rien de bien attrayant. Je me contenterai donc de peu.

En revanche, le spectacle à l'extérieur est intéressant, avec en premier lieu ce superbe A380, de son petit nom Lani, exclusivement dédié à la desserte d'Honolulu.

Peach, une low cost japonaise.

Au loin, un A330-300 d'AirAsia X.

Un A350 de Malaysia Airlines.

Un 787 de la JAL.

Un 737 de Shandong Airlines.

Souvenir du vol aller avec ce 787 d'ANA.

Je profite du ballet incessant des avions. L'heure tournant, je décide de fêter ça avec un peu de saké. Kanpai !

Avec tout ça, j'allais oublier de vous présenter les documents de voyage. L'agent au check-in nous a remis nos BP (cartonnés soit dit en passant) jusqu'à CDG.

Comme je vous l'avais indiqué, nouveau coup de tampon sur le passeport :-)

Après une heure passée au salon ANA, nous décidons d'essayer le salon United. Celui-ci se trouve non loin de notre porte d'embarquement, ce qui nous évitera un détour.
En chemin, nous constatons que cette partie du terminal est un peu plus vivante. J'ai bien aimé le nom de cette boutique, du nom d'un quartier de Tokyo.

Nous voici donc arrivé au United Club.

Le United club
Notre éligibilité est validée sans difficulté (je le précie, car ce salon n'est pas mentionné par le lounge finder du site Star Alliance).
La décoration du salon est classique mais plutôt élégante.

La décoration y est bien plus travaillée qu'au salon ANA.


.


Comme à notre habitude, nous nous installons près des baies vitrées donnant sur le tarmac.

Qui nous offre une vue imprenable sur un 737 KE.

Le salon est immense et de ce fait dispose de deux zones de catering.

Impossible de tout photographier, mais tout avait l'air très appétissant. Comme ces bouchées vapeur.

Ou bien encore ces mochis. Miam !

Tiens, du Parallèle 45 ?

Pas non plus de champagne ici, mais un mousseux de Loire.

Pour la peine, nous prenons une seconde collation. Que Madame accompagnera de thé vert et moi de quelques bulles.

D'où nous sommes, c'est surtout du fret que nous voyons défiler.


L'embarquement ne va pas tarder à démarrer et nous quittons donc l'United Club qui, il faut le dire, est bien supérieur au salon ANA, ce qui est tout de même un comble en ces terres nippones. Pour la peine, c'est bien le salon UA qui sera évalué, celui-ci n'ayant pas été reporté depuis plusieurs années.
L'embarquement
Voici notre appareil, un 777-300ER de seulement 3 ans.

Le voici sous un angle plus flatteur.

De l'autre côté de la salle d'embarquement, je note un 787 Scoot en livrée spéciale Pokemon.

Pour l'instant, c'est calme. Quelques tensoguides semblent délimiter des files, mais sans panneau.

Autant dire que cette absence de panneaux va créer la confusion et tous les pax vont s'agglutiner rapidement dès lors que les agents au sol commenceront à s'activer. Un placement tactique nous permettra d'être dans les premiers de la file idoine, à savoir celle des pax business et *A Gold. Nous embarquerons juste après les pax First et HON, assez nombreux il faut le dire.
Pas de bip magique de surclassement, et nous voici bientôt en passerelle. Pour nous, ce sera à droite. Notons que Swiss n'a pas encore créé de panneau pour sa nouvelle classe "intermédiaire".

Nous arrivons en porte.

Les PNC nous souhaitent la bienvenue, aussitôt suivis dans cette démarche par le bulkhead, et ce dans les 4 langues officielles du pays (en plus de l'anglais).

Le flight report
Nous traversons la cabine J, bien connue sur ce site. Nous avons eu très tôt une proposition d'enchère à un prix assez intéressant, mais sans la certitude de disposer d'un duo de sièges (la cabine étant déjà presque pleine), nous avons décidé de rester raisonnable.

Voici donc la cabine Premium. Enfin, cabine, c'est vite dit, car en réalité la W occupe les premiers rangs de la cabine Y, sans aucune séparation. Au début, j'avoue que cela surprend un peu.

La W est composée de 3 rangs, en configuration 2/4/2. Voici le premier rang, que je n'ai pas choisi car comme vous pouvez le voir, la proximité de la porte entraîne l'absence de hublot. Sur ce vol de jour, c'est un non négatif !

Quant au deuxième rang, il est à peine mieux loti, avec un seul hublot.

Voilà donc mon choix : le 3e rang, avec deux hublots.

Notons que le choix du premier rang Y peut être judicieux pour les passagers Eco : le pas est juste immense ! Bien meilleur même qu'en W.

Voici donc ce siège. Swiss a fait le choix surprenant de la coque, qui présente l'avantage de préserver l'espace (intimité, pas de siège de devant qui s'incline…) mais avec l'inconvénient reconnu d'être moins confortable, surtout en position inclinée. Il faut tout de même reconnaître que la finition présente bien, très bien même.

Le pas est très confortable.

L'accoudoir central est large. Les deux boutons permettent de gérer l'inclinaison du siège et le repose-jambes.

L'accoudoir peut se relever pour gagner un peu en largeur, par contre la propreté laisse à désirer, c'est très poussiéreux…

L'IFE est de bonne qualité, grand et sans reflet.

Un espace est prévu pour une petite bouteille d'eau, mais celui-ci est vide à notre arrivée.

Ce sera réparé quelques minutes plus tard ;-)

La tablette, en deux parties, est de bonne taille.

Voyons voir la documentation de bord, avec tout d'abord les consignes de sécurité.

Le magazine de la compagnie est désormais sous format digital, mais avec un flyer papier pour y accéder…

La réclame pour une célèbre marque horlogère helvète est omniprésente (un peu trop d'ailleurs).

Par contre, pour ce qui peut rapporter un peu de devises à la compagnie, le format papier reste de rigueur !

Le gros inconvénient de la W (comme sur d'autres compagnies d'ailleurs) est d'être positionnée en plein milieu de l'aile, ce qui obstrue substantiellement la vue extérieure.

Bon point, l'IFE est actif tout de suite.

Les PNC, très présents en cabine, distribuent rapidement les menus.

Le menu est assez classique, avec un choix "chicken or pasta", toutefois enrichi pour un 3e plat, en l'occurrence typé japonais.

Pas de menu en français, mais une version en allemand ou en japonais.

Pas de champagne pour la W, mais un choix intéressant d'alcools.

Après le menu, c'est au tour des trousses de confort d'être distribuées. Le format et la matière ne manquent pas de surprendre…

Le contenu est très très light, difficile de faire moins. Tout cela sent furieusement la maîtrise des coûts…

Il est temps de partir et de boucler la ceinture de sécurité. La configuration du siège impose une ceinture 3 points.

Allez, il est temps de partir, sous le regard du clan des Coréens (KE et OZ).

Les consignes de sécurité, au design pour le moins vieillot, sont lancées.

Après 10 minutes de roulage, nous nous présentons en piste 16 pour un décollage vers le sud-est.

Bye bye NRT !

Nous nous éloignons rapidement des côtes japonaises.

Les rideaux de séparation avec la J sont rapidement tirés. La question ne se pose pas entre la W et la Y, puisqu'il n'y a pas de séparation.

L'aile ne me permet pas de voir le sol, en revanche je peux admirer le beau ciel bleu.

La géovision est intéressante, avec des vues assez techniques. On voit bien que la trajectoire optimale est celle survolant la Russie.

Mais comme il fallait s'en douter, cet itinéraire n'est plus possible. Tandis qu'à l'aller nous avons suivie une route au sud, ce retour se présente sous des auspices plus canadiennes que russes. Passerons-nous du "bon côté" du Pôle Nord ? Si c'est le cas je pourrai dire que j'aurais fait mon premier tour du monde ^^

Nous n'avons pas eu de verre d'accueil (sans regret, le sirop cranberry ne me tentait pas plus que ça), mais en revanche LX offre un véritable service apéritif, bien dissocié du repas.
Pour moi ce sera un Campari soda (généreusement servi par la PNC qui officiera dans notre rangée).

Santé aux FRistes de tous poils !

La prise de commande sera faite au préalable (a priori sans respect particulier des statuts) et les plateaux sont amenés à peu près une heure après le décollage.

Après le service apéritif dédié, Swiss enchaîne les bons points, avec des couverts en métal.

En entrée, ce sera salade. Classique, mais frais.

J'ai tenté le poulet, séduit par le libellé : Chicken breast stuffed with raclette cheese and black olives, riesling sauce, green pea and potato purée, green beans and carrots. La présentation n'est pas très flatteuse, mais c'était très bon, avec une sauce très goutue.

Un peu de vin rouge pour accompagner tout cela. Nouveau bon point : les verres sont en verre.

Le fromage a assez peu d'intérêt.

Et pour finir un dessert au chocolat.

Je conclurai ce repas avec un café. Ce n'est manifestement pas un expresso, mais la vaisselle est élégante, plus proche de la business que de l'Eco.

Deux heures après le décollage, le service du repas est terminé. Nous laissons le soleil derrière nous, avec une belle lumière.

Le coucher de soleil sera splendide.


Nous avons déjà fait 3 heures de vol, mais étant donné notre itinéraire il nous en reste encore 10h30…

Un petit tour aux lieux d'aisance me donnera l'occasion de vous montrer la cabine Y. Le moodlighting est activé.

Le soleil n'en finit pas de se coucher…

Nous profitons d'un des (nombreux) passages de notre PNC pour lui demander des boissons. Un vin blanc suisse pour moi…

… et un Campari soda pour Madame.

Peu après, la nuit finit par tomber complètement. En discutant avec notre PNC, elle nous apprend que nous devrions avoir une (bonne) surprise un peu plus tard.
Et là, effectivement, au milieu de la nuit, nous avons eu droit à une magnifique aurore boréale. Les photos ne rendent bien évidemment pas ce que nous avons vu, mais cela vous en donnera une idée. C'était ma première aurore boréale, et c'était vraiment magique.



Nous venions à ce moment-là de passer le détroit de Béring. Cela a duré une bonne demi-heure, mais nous n'avons pas vu le temps passer, scotchés sur le hublot. La PNC a vraiment été sympa, informant les passagers de ce superbe spectacle, mais étonnamment peu d'entre eux étaient intéressés, préférant regarder leur film…

Au milieu du vol, alors que de nombreux passagers dorment, les PNC passent pour proposer une petite douceur. N'arrivant pas à dormir, je me laisse tenter…

Nous commençons à rattraper le soleil par l'est.

Gagné ! Nous passons du "bon côté" du Pôle Nord, ce sera donc bien un "tour du monde" ^^

J'arrive tout de même à dormir une petite heure. Alors que nous avons eu une épaisse couverture nuageuse pendant pratiquement tout le vol, j'ai la chance de découvrir les montagnes du Groenland en relevant mon hublot, sous la lumière rasante du soleil levant.

J'ai eu d'autant plus de chance que nous n'avons pratiquement pas survolé les terres groenlandaises.

Et rapidement les nuages reprennent le dessus.

Je fais à nouveau un petit somme avant de passer faire un tour au galley pour me dégourdir les jambes, il faut dire que nous en sommes tout de même à 11h de vol et nous ne sommes pas prêts d'arriver. Un bar avec des sandwichs et des bouteilles d'eau est disponible.

Deux heures avant l'atterrissage, la seconde prestation est servie. Pas mauvais. J'apprécie là encore que LX propose des couverts en métal.

Puis je terminerai par un thé. Cette vaisselle est vraiment qualitative.

Il est temps de se préparer à l'atterrissage. Notre charmante PNC, qui aura fait l'effort de nous parler un peu en français durant nos différents échanges, viendra nous saluer chaleureusement. Notons qu'elle était épaulée par une autre PNC, plus jeune mais aimable comme une porte de prison et avec qui les interactions auront été plus que limitées. Nous prenions bien soin à chaque requête de solliciter la première en évitant la seconde.

Eh ben, ça en fait du chemin…

Sacré détour, tout de même.

L'approche sur ZRH est nuageuse.

Aérofreins relevés.

Bonjour ZRH !

Nous venons nous garer au contact. Pour nous il est 2 heures du matin, mais ici n'est que 18h et le soleil se couche. C'est donc mon second coucher de soleil en moins de 15h ;-)

Ce n'est qu'un au revoir, puisque nous retrouverons Swiss pour notre vol à destination de Paris dans moins de 2 heures.

Un dernier regard sur ce siège - le verdict sera pour la conclusion.

Nous débarquerons par la seconde passerelle, la première étant réservée aux passagers First.

Avant de rejoindre le salon Senator des portes E, il nous faudra passer un PIF, fort heureusement désert.

Pour terminer, voici notre vol vu par FR24. On voit bien que le tracking a eu quelques absences.

Comme déjà précisé, la seconde partie du bonus japonais sera dans le prochain FR ZRH-CDG.
Merci de m'avoir lu et à bientôt !
Merci pour ce récit !
Quelle chance d'avoir pu voir des aurores boréales !
Je suis curieux de savoir quels sont ces critères, si vous les connaissez, merci ! ?
Merci pour le commentaire.
L'aurore boréale a été un vrai spectacle, qui a duré près de 45 minutes.
Concernant la ceinture 3 points, je ne connais pas les critères, a priori c'est la distance entre le siège et l'IFE qui entre en ligne de compte, mais ce n'est pas très logique par rapport à l'Eco...
Merci pour la réponse ;)
Le mystère persiste un peu donc ?
Merci pour ce FR bien illustré et bien écrit !
Effectivement la PE n’est pas simple à évaluer… et certaines compagnies l overpricent un peu et on est trop proche des prix business pour la différence de service entre les 2 classes qui reste non négligeable. Le plat principal a l’air très ressemblant aux plats LX en éco que j’ai eu sur les routes vers l’Asie (ZRH-BKK) en terme de quantité.
Le reste c’est du service premium eco standard, petit kit de voyage, repas services dans de la vrai vaisselle…. Bon les sièges coques je n’aime pas non plus.
Toujours super de passer vers le pôle Nord, le détour est vraiment considérable ….! Je m’envole pour la Corée du Sud (ICN) dans 10 jours avec Finnair et si tout se passe bien le retour ICN-HEL devrait être par la Même route.
A bientôt
Merci pour le commentaire.
La PE est souvent bien trop cher, mais là les compagnies étaient toutes alignées sur le même prix à quelques € (JL, BR, NH...), et très en-dessous du prix (exorbitant) de la business (presque du simple au double).
Justement, je pense qu'il n'y a pas de standard en PE, quand on voit que NH n'utilise que des gobelets en carton et qu'AF utilise des barquettes en plastique et des couverts en bois. C'est tout le pb de cette classe de voyage hybride.
Quelle chance de pouvoir aller à ICN ! c'est sur ma to-do également ;-) Je pense que Finnair souffre bcp de la fermeture de la route polaire russe. Je serais curieux de voir si cela a entraîné du cost-cutting sur les prestations... Nous verrons cela dans votre FR j'espère !
A bientôt.
Merci pour ce FR avec un routing insolite !
Prestation solide de Swiss, je prends bonne note de ce siège Eco située juste avant la Y+ avec un legroom énorme !
A bientôt !
Prépare-toi à débourser passablement cher pour l'obtenir... La sélection de siège est maintenant payante même durant l'OLCI.
Merci Nico pour le commentaire.
Vu l'énormité du leg room, et vu également le pragmatisme de LX (cf. les sièges trône payants pour les non SEN), cela ne m'étonne pas que ces sièges soient mis à contribution pour augmenter les revenus ancilliaires... Cela étant, cette place aurait pu être mise à profit pour mettre un bulkhead histoire de donner un peu plus d'intimité à la cabine W.
Merci pour ce FR.
Il y a plusieurs options pour rejoindre NRT, dont le Keisei Skyliner qui a toujours eu ma préférence. Sinon le Limited Express de la même compagnie fait aussi le job.
Du mystère nait l'envie : Ce Suite Check In est sympa mais n'offre guère plus que les comptoirs traditionnels (un oshibori et un très bon service).
J'ai toujours eu l'impression que le salon NH de HND était supérieur à ceux de NRT.
C'est drôle de revoir à chaque fois comme les UA Clubs sont très bien hors USA (hors Polaris). Le top 3 est LHR, HKG et NRT. ;)
Testé et approuvé. ;)
Cette Premium ne m'a jamais attiré du fait de son siège coque et que les vols pour lesquels elle serait le plus "valuable" sont de nuit.
Pour un vol de jour par contre le service est très bien mais du coup le premium du hardware passe au second plan.
Aussi il ne faudrait pas faire de votre expérience une généralité car NRT a toujours eu un service ++ par rapport au reste des destinations LX.
A comparer peut-être avec GRU pour avoir un tour d'horizon complet du sujet. ;)
A bientôt.
Merci Clément pour le commentaire.
C'est justement ce qui justifie une first (le service, pas l'oshibori ;-)
Je prends note !
J'ai trouvé justement que sur un vol de jour, le duo de sièges coque créait une réelle intimité, c'était de fait très confortable et agréable. Il manque juste un bulk-head pour isoler un peu plus la cabine W.
J'ai entendu dire que c'était vrai pour bcp de compagnies, et dans toutes les classes de voyage (surtout J et F), avec des PNC plus attentionnés. Sans doute lié à des attentes spécifiques de la clientèle japonaise ? Je veux bien tester GRU pour la bonne cause ;-)
A bientôt.
Merci pour ce vol retour qui permet de découvrir la Premium de Swiss. L'absence d'une vraie cabine me gène beaucoup car la sensation de bulle disparait totalement. Pour le reste le siège semble très bien fait et confortable et le service est bien celui d'une J avec des marqueurs de qualité comme les verres, la vaisselle et les couverts. Le catering est celui d'une Premium et semble bon. Dommage ce déséquilibre entre les deux PNC.
Merci Christophe,
Je suis d'accord avec l'absence de séparation, qui pénalise l'intimité, mais une fois assis dans sa bulle, on ne s'en pas trop compte.
A bientôt !
En me basant sur la réputation des deux compagnie, j’aurais aussi choisi le salon d’ANA ^^.
Le salon ANA est au final assez classique sans rien de particulier mais suffisant. Par contre je suis surpris par le salon United qui a l’air vraiment bien.
Quelle est la règle concernant le masque? Je vois beaucoup de passagers avec et quelques uns sans.
Visuellement, ce siège premium éco rend très bien. Toujours le même problème avec les sièges à coque mais en position assise on doit y être bien.
Le contenu de la trousse de confort est certes light par rapport à celle de la business mais au final ce sont les 3 choses que j’utilise à chaque fois.
Merci pour ce Fr
Merci Moritz pour le commentaire !
Au Japon, le masque est obligatoire dans les lieux fermés, mais en extérieur (sauf en cas de forte affluence). Les règles ont changé depuis peu, mais les Japonais continuent à garder le masque (y compris en extérieur). En vol, le masque n'était pas obligatoire et d'ailleurs la plupart des PNC n'en portait pas.
Le siège est effectivement très confortable, parfait pour un vol de jour mais je n'en mettrais pas ma main à couper pour un vol de nuit...
A bientôt !
Merci pour ce FR.
Etonnant cette absence de séparation et c'est bien dommage. Catering et service qualitatifs. Quelle chance de voir des aurores ! ? J'avoue ne pas être fan des retours de jour du Japon ou Corée du Sud et encore plus actuellement avec la rallonge pour éviter la Russie. C'est une longueeeeeeeeee journée ?.
A bientôt.
Merci pour le commentaire.
D'autant que ce n'est pas la place qui manque devant le premier rang Y...
Nous avons été chanceux d'avoir une aurore boréale, c'est vrai, mais sur 14heures de vol en hiver par une route on ne peut plus polaire, toutes les chances étaient de notre côté.
Une bien longue journée, mais pas désagréable en somme et qui dans de bonnes conditions passent au final assez vite.
A bientôt !
La cabine est très convaincante, j'aime beaucoup ! Dommage qu'elle soit située au niveau de l'aile, mais au moins vous avez vu des aurores boréales, quelle chance !
Pour la trousse de confort, on avait des choses équivalentes en éco il y a quelques années, ça fait un peu mal...
J'attends avec impatience le bonus sur le dernier segment !
Merci pour le commentaire !
C'est souvent l'inconvénient de la W que d'être situé sur l'aile. Sur ce vol de jour mais avec bcp de nuit tout de même, ce n'était pas si gênant.
Le bonus arrive ;-)
A bientôt !
Un itinéraire très singulier qui t'a fait passer par le pôle nord. Quel chanceux es -tu?
La Suisse étant un pays neutre, je pensais que Swiss aurait échappé, comme les compagnies chinoises, à l'interdiction du survol du territoire russe.
Un lounge US qui est de meilleure qualité qu'un lounge japonais qui joue pourtant à domicile. C'est le monde à l'envers, ma parole...
Je dois avouer que cette Premium Economy n'a pas grand chose pour plaire. Deux premiers rangs sans hublot, un troisième rang qui souffre d'un espace réduit, bien plus que ce dont bénéficie le premier rang de la classe Economique qui est juste derrière. De plus, le siège W étant coque, aucun risque pour le pax Y de voir le dossier du siège avant venir envahir l'espace de vie.
On a certes une présentation de plateau un peu plus flatteuse en W mais ce pitch au premier rang en Y me revient encore à l'esprit.
Ce qui me fait dire que si on peut bloquer ce fameux premier rang, autant voyager en Y et non en W.
Merci Stéphane
Merci Bernard pour le commentaire !
La Suisse, comme le Japon d'ailleurs, a suivi le reste de l'Europe et des US pour le survol du territoire russe. Un pragmatisme géopolitique dont la compagnie se serait sans doute passé...
Question de point de vue ! Certes le 1er rang Y dispose d'un pas magistral, mais ça reste de l'Eco. J'ai bien aimé le côté intimiste du duo de siège. Il aurait juste fallu une séparation entre la Y et la W.
Chèrement monnayé par LX, d'après Numéro2
A bientôt !
Merci Stéphane pour le partage de ce produit que j'attendais !
Le salon ANA n'est effectivement pas à se relever la nuit, mais le salon United lui est top.
La premium LX est surprenante par le choix du siège coque et l'absence de séparation avec l'Y, mais au final je vois que ça ne dérange pas tant que ça.
Le seul reproche au catering serait cette simple salade en entrée, mais tout le reste laisse penseur quand tu compares à Air France, vrais couverts, vraie vaisselle, service d'apéritif complet, trois choix de plats chauds, une seconde prestation chaude, une liste de digestifs impressionnante.
La route plein nord fait passer un vol de jour à un vol de semi-nuit et avec en prime des aurores boréales. Que demander de plus ?
A bientôt !
Merci Stephan.
La W est difficile à évaluer, et c'est vrai qu'on est plus près d'une Y que d'une J. Pour autant, quand je compare avec le produit AF, c'est clairement plus qualitatif.
C'est assez déstabilisant.
De recommencer ^^
A bientôt !
Merci Stéphane pour ce FR.
Si ANA fut une exception (avec UU mais c'est une compagnie au réseau assez orienté), la règle à retenir est de voyager en W avec une compagnie appartenant à une alliance dans laquelle on jouit de privilèges. Comme en Y.
La fluidité des opérations à NRT fait envie.^^
La comparaison des salons confirme la loyauté de l'agent d'enregistrement à son employeur.
Un non positif s'appelle 49.3
Comme souvent en W, l'appréciation dépend de ce que l'on a préalablement espéré et il y a du bon (la vaisselle, les modalités du service) et du moins bon (je trouve le catering assez ordinaire). Sur ce dernier point, il serait intéressant de comparer avec ce qui a été servi au rang derrière.
Un itinéraire géopolitiquement contrarié.
A bientôt !
Merci Franck pour le commentaire.
C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je n'ai pas pris la JAL, le tarif était identique mais n'ayant qu'un maigre statut Bronze chez OW, cela ne valait le coup (je suis notamment assez attaché au fast track, souvent un vrai gain de temps !).
Faudrait-il le soumettre au conseil constitutionnel ?
A bientôt !
Merci pour le partage Stéphane,
Le Narita Express est certainement plus confortable mais la différence de tarif est importante.
La W de LX reprend les manques de la maison mère, pas de parcours prioritaire et pas de séparation avec l'Eco.
Le siège coque n'est pas le meilleur hard Product sur le marché, reste le catering qui se différencie bien des rangs à l'arrière.
Quel chance et quel bonheur d'avoir pu admirer des aurores boréales.
une belle prestation LX mais peut être en deca de ce qu'on imaginerai.
A bientôt.
Merci Michel pour le commentaire.
L'absence de parcours prioritaire n'est pas gênante pour autant que l'on dispose d'un statut. L'absence de bulkhead, elle, est plus gênante.
Je suis aussi surpris que LX ait opté pour ces coques, d'autant que ce ne sont pas les retours d'expérience qui manquent désormais.
A bientôt !
Merci pour ce report de ma compagnie nationale ?
Par contre, je rectifie la séquence à l’embarquement : 4 langues nationales officielles c’est déjà bien. L’intrus (l’anglais) n’en fait pas partie ; d’ailleurs, le message d’au revoir est bien en 4 langues lui.
J’ai fait peu ou prou le même circuit en octobre 2022, avec deux jours au pied du Fujisan, une merveille …
Merci pour ce commentaire et pour la correction, qui est impardonnable. 4 langues, c'est déjà bien ;-)
Octobre 2022 ? Le Japon venait à perdre de réouvrir, vous deviez avoir tous les sites pour vous seuls !
A bientôt.
Hello Stéphane et merci pour ce récit que je découvre tardivement!
Il semble y avoir bcp de monde à votre arrivée à l'aéroport, heureusement tout parait bien organisé
Une raison à ces nombreux magasins fermés? Reprise en douceur post covid?
Salon où si le solide ne fait pas envie, on retrouve quelques belles références de spiritueux :)
La maison suntory dont j'aime les whisky et un cognac bien de chez nous!
Les deux salons offrent des vues plutôt très agréables, je pense que j'aurai préféré l'offre de chez UA
Intéressante configuration pour cette W avec un choix de sièges à coque assez clivant mais que j'apprécie personnellement, pour conserver mon espace vital!
Les finitions sont superbes et les tons agréables.
L'offre présente bien et le plateau est assez "aéré". Je déteste le plateau d'AF où tout est entassé!
l'ensemble fait très quali!
Et le spectacle en vol ne faisait que commencer :)
Une passerelle dédiée aux pax F à ZRH? comment cela est-il possible? ^^
Le test du siège sur un vol aussi long est à prendre en considération, merci de l'avoir reporté; comme tu le résumes, cette W est vraiment différenciante de la Y et peut donc valoir le coup.
A bientôt pour de "nouvelles" aventures :)
Merci Mathieu pour le comm'.
Pas d'explications sur la désertitude du terminal. Il faut dire que le trafic international doucement, le Japon ne s'est réellement ouvert qu'en octobre et ce n'est pas un voyage qu'on planifie à l'improviste.
Tu as raison, je n'avais pas noté sur le moment qu'une passerelle dédié à la F, ce n'est pas si fréquent à ZRH.
A bientôt ;-)
Merci pour ce FR et l'évaluation de la PE, et je suis d'accord, difficile d'évaluer
Non ce sont des Warabi mochis.
Le mochi est fait à partir de riz gluant cuit et écrasé dans un mortier pour une faire une pâte collante.
Tu as eu la chance de déguster de vrais warabi mochis, c'est à dire fabriqués à base de d'amidon de fougères (et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'on ne les trouve qu'à certaines saisons et qu'ils sont quasiment intransportables car fragiles) recouverts sur ta photo de poudre de matcha pour les verts et de Kinako (la farine de soja grillée qui donne un léger gout sucré)pour les bruns.
En général les warabi mochis sont un peu plus chers parce que le process d'extraction de l'amidon de fougères est assez compliqué.
L'avantage du warabi mochi, c'est qu'il ne tue pas les vieux, contrairement aux mochis qui se collent dans l'arrière gorge parce que les personnes âgées salivent et machent moins. Tu as du remarquer que le warabi mochi est gélatineux, contrairement à son cousin mochi qui est collant.
Merci infiniment pour ces précieuses précisions sur les mochis, j'ai appris quelque chose !!!
A bientôt.
Merci Stéphane pour le partage.
J'ai consulté ton récit car je dois choisir un vol pour aller à SFO en W entre Lufthansa et Swiss. Lufthansa avait ma préférence car comme toi j'ai une carte *A Gold chez TK et donc la W de Swiss ne crédite pas de miles. Le vol serait pour février prochain alors je me dis qu'avec un peu de chance ça créditera.
Finalement, le produit proposé par Swiss a l'air pas mal du tout et me fait beaucoup hésiter maintenant que j'ai lu ton report ! L'absence de séparation me paraitrait probablement gênante au début mais ça peut très vite s'oublier.
Est-ce que tu avais réservé tes sièges à l'avance ou tu les obtenus à l'OLCI ?
Ca te dérangerait de m'en dire un peu plus sur l'offre de surclassement que tu as reçue ?
A bientôt
Merci Guilhem pour le commentaire.
C'est assez hallucinant que la W de LX ne crédite pas chez TK. Je mets ça sur le compte d'un manque d'ajustement de la grille avec la création de la W.
Je n'ai pas essayé la W de LH, mais ce siège LX m'a bien plu, surtout quand on voyage en duo.
Les sièges ont été réservés à l'avance, ils n'étaient pas payants.
Pour l'offre de surclassement, c'est une enchère que tu peux positionner. Je te conseille de mettre un peu plus que le minimum si tu veux avoir une chance qu'elle soit acceptée. Le problème c'est que tu ne connais le résultats que quelques jours avant le départ. Sans certitude d'être assis ensemble et à des "bons" sièges, nous avons préféré rester en W.
A ta dispo en mp si tu veux plus de détail.