Avis du vol entre Paris et Washington en classe Economique avec Air France

Introduction

Des vacances reposantes ? Ça vous dit ? Eh bien, vous avez cliqué au mauvais endroit…

 
Bonjour à toutes et tous,

Très heureux de vous retrouver aujourd’hui pour une nouvelle série… et une grosse série ! Cette année, mes vacances d’été m’ont été imposées au mois d’Août, ce qui, on ne va pas se le cacher, ne m’arrange pas du tout, les prix n’étant déjà pas du tout attractifs en ce moment, c’est vraiment je crois, le pire moment pour partir.

Commençons par le pourquoi du comment. Pour ces congés d’été, j’ai besoin d’un gros break, depuis 5 mois, je suis une formation qui ne me laisse que très peu de temps pour moi. Voilà bientôt 6 mois que je n’ai pas voyagé, je ne compte pas mes quelques routings avgeek qui se sont tous fait en moins de 24 heures et que je ne considère pas comme de vrais voyages.

C’est courant Mars que tout se décide, j’ai finalement très peu d’idées de destinations qui me viennent et il faut avouer que des billets à 1000€, ça me fait mal au derrière pour rester poli. Les destinations aux tarifs « accessibles » reste l’Europe bien entendu, et l’Amérique du Nord. J’aurai bien été tenté par l’Ouest Canadien comme l’ami Vincent mais encore une fois, les tarifs pratiqués m’ont stoppé net. Je connais déjà Montréal et Toronto à l’Est donc je laisse tomber aussi, d’autant plus que je serai sûrement amené à y retourner dans les mois à venir pour rendre visite à un ami parti s’installer au Québec.

Reste donc mon pays favori et non des moindres : Les États-Unis, dont j’ai encore tant à découvrir. Je décide de faire 3 villes sur ce séjour, à commencer donc par Washington qui est une ville qui a toujours attisée ma curiosité. Pour la suite, je vous laisserai découvrir le routing 100% Skyteam au fil des publications.  

Les billets les moins chers pour rejoindre les USA depuis l’Europe débutent à 600€ pour des vols avec escales sur TP ou IB notamment. Je dispose d’un petit stock de miles chez Flying Blue qui pourraient m’être bien utile, je recherche donc rapidement ce qu’il y a pour mi-août.
La majorité des plus bas tarifs sont déjà partis et il reste finalement que peu de dispos pour les vols au départ de CDG. Je trouve un Paris - Washington en direct sur AF pour 17500 miles (Soit le tarif planché) + environ 150€ de taxes, je ne réfléchis pas trop d’autant plus qu’il ne reste qu’une dispo.

Le routing final comprendra 6… 7 vols et un trajet en train et m’aura coûté 40.000 Miles et ~600€. Pour un mois d’août, j’estime que je m’en sors plutôt bien !

Le routing qui se dessine progressivement et où quasiment rien ne se passera comme prévu, bon courage pour suivre… :

Je m’étais enregistré la veille sur l’application AF, à titre d’information, le surclassement était vendu à 309€ en Premium et 799€ en Business.

Aéroport de Paris Charles de Gaulle

Allez, on y va !

Tout juste revenu d’une semaine dans les Alpes la veille au soir, la fatigue me dira de privilégier la voiture pour me rendre à Roissy, d’autant plus que le RER B est en travaux en ce week-end prolongé du 15 août…
Il est 14h00 lorsque je me fais déposer par mon paternel devant le terminal. Il s’est écoulé 8 mois depuis mon dernier passage ici, un beau matin de janvier alors que je m’envolais déjà vers les États-Unis. C’est toujours avec un immense plaisir que je retrouve ce terminal 2E, signe généralement, d’un départ pour une destination lointaine !

Mon vol est bien prévu à l’heure en porte K52.

Je me dirige vers la zone SkyPriority pour y déposer mon bagage en soute. Il n’y a aucune attente, on me posera les questions de rigueur sur les raisons de mon voyage au États-Unis ainsi que sur le contenu de mes valises.

Comme vous le voyez, il n’y a strictement personne et les agents sont occupés à discuter entre eux et ne feront même pas attention au fait que je sois là… « S’cusez de carillonner de façon intempestive à votre domicile… ».
Je serai tout de même rapidement pris en charge par un agent très sympathique au demeurant qui enverra ma valise en soute et me remettra mon BP en version papier.

J’ai de la marge, j’aurai de quoi ramener des souvenirs !

Direction la PAF par l’accès nº1, néanmoins, un seul PAFman pour toute la file, ça n’avancera pas bien vite… Il me faudra près de 15 minutes pour franchir l’obstacle.

Autant la PAF aura été longue à passer, autant le PIF sera bien plus court, toujours par l’accès nº1.
Aucune attente, en 30 secondes, je serai de l’autre côté.

Direction le salon, c’est pas tout mais il est 14h30 et je n’ai toujours pas déjeuné.
L’entrée se fait par escaliers ou ascenseurs (Pour les feignants).

Je retrouve ce salon que je n’apprécie pas beaucoup, en effet, il se trouve au « sous-sol » et n’offre aucune vue sur les pistes ainsi qu’un nombre de places limité.

Il ne reste plus énormément de places disponibles mais je trouverai quand même de quoi m’asseoir.

Je file faire un tour aux buffets avec ici les salades, fromages et charcuteries.

Les prestations chaudes aujourd’hui…

Ma sélection personnelle avec blé, tomate farcie ainsi qu’un burger vegan qui ne me laissera pas un souvenir fou…

Une fois mon plat fini, je pars me chercher un dessert où je me limiterai à cette assiette.

Encore une demi-heure d’attente avant l’embarquement, j’en profite pour vous proposer la une du jour.

L’embarquement débute avec 10 minutes d’avance selon les écrans au salon. Je me rends en porte d’autant plus que cette dernière se situe à l’autre bout de la jetée du T2E, Hall K.
Direction donc la K52. 

Il me faudra descendre d’un niveau, signe d’un embarquement par bus… Étonnant pour un vol en gros porteur d’autant plus que le hall M a l’air sous-utilisé à l’heure actuelle.

Il y a énormément de monde en salle d’embarquement et ce dernier n’a pas encore commencé, je me rends en file SP où il y aura moins de monde qu’à l’habitude, la majorité des PAX ont l’air d’être des voyageurs occasionnels.

Le flight report

L’embarquement débute finalement à l’heure prévue et dans le strict respect des priorités, votre serviteur embarquera en zone 2 grâce à son statut Flying Blue Gold. 

Le premier bus à partir est réservé aux PAX embarquants en zone 1&2 ainsi qu’à un partie des passagers voyageants avec des enfants en bas-âge.

Nous aurons droit à une visite de CDG, l’avion étant garé loin du T2E.
Ici, le T2F. 

Finalement, notre oiseau qui nous conduira outre-Atlantique est en vue.

Notre appareil du jour sera le F-GZNU, le dernier 777 reçu par AF, il y a 7 ans déjà.
Il n’a pas encore été repeint aux nouvelles couleurs mais l’intérieur a lui, été rénové tout récemment avec les nouvelles cabines « Loisirs ».

Nous aurons attendu 5 petites minutes le temps que l’avion soit fin prêt à nous accueillir.

Pas de « No photo » mais j’essayerai de rester discret dans mes prises de vues de façon à ne pas me faire réprimander par les cowboys de Roissy.

Fuselage-shot avant-arrière.

L’accueil en porte sera souriant, je prends directement à droite et traverse la nouvelle cabine business que j’ai eu l’occasion de tester sur notre Nice - Paris en juin dernier avec Vincent et Théo.

La nouvelle premium…

Puis cette nouvelle cabine éco que je découvre et qui au premier abord rend plutôt pas mal, espérons que ça dure !

Mon siège aujourd’hui sera le 32A, j’aurai 2 hublots pour moi tout seul.
Sur le siège, on retrouve l’armement classique comprenant les 3C : Casque, Couverture et Coussin.

La première impression est bonne, le pitch est confortable pour les 8h de vol qui m’attendent.

L’écran est de très bonne taille et le contenu est proche de la perfection.

On retrouve la fidèle carte de sécurité qui restera fidèle à l’appareil, étant donné que je l’ai déjà dans ma petite collection qui comme une célèbre voiture : « A tout d’une grande » ;-)

La vue est un peu cachée par l’aile mais qu’importe, il n’y aura pas grand chose à voir dehors.

L’embarquement prendra plus de 45 minutes, le vol étant quasiment complet, les 95% de remplissage seront largement atteints. Néanmoins, j’aurai la chance de garder les 2 sièges voisins du miens libre.
Madame 31D me demandera si elle peut être rejointe par une partenaire de voyage étant assise plus loin dans l’avion. Je lui répondrai que s’il n’y a qu’une seule personne et que le siège du milieu reste libre, je suis d’accord. Je me retrouve avec une mamie de facilement 90 ans et comprendrai que ça risque d’être compliqué de bouger… Ma bonté me perdra un jour…

Le CDB se présente et annoncera 7h40 de vol pour rejoindre la capitale américaine avec une arrivée pile à l’heure prévue. Le fasten seat-belt est allumé et nous pouvons repousser direction les pistes.
Le bonjour à un camarade revenu il y a peu de Nouvelle Zélande ! 

Les consignes sont diffusées sur les IFE alors que nous roulons vers le doublet sud.
Il y aura pas mal de monde devant nous et nous attendrons près de 20 minutes avant de décoller.

On s’aligne enfin et on décolle à côté d’un A220 qui arrive lui de Riga.

Nous voilà partis, see you in seven days Paris !

Nous zig-zagrons pas mal en mettant le cap sur l’Angleterre, les PNC resteront attachés un bon moment.

La couche nuageuse étant franchie, il n’y a plus rien à voir dehors, autant se perdre dans les dédales de l’IFE qui propose notamment de découvrir ce qu’il y a à faire à destination.

Je décide de me lancer un film que j’ai vu et revu… Une dédicace à mon ami Jules ! ;-)

Le service du repas est annoncé, voilà le menu du jour, disponible sur les IFE.

Et voici le plateau tel que déposé. Les quantités proposées sont toujours aussi pauvres…
Je me laisse tenter par le poulet qui sera plutôt bon. Je ne toucherai pas à l’entrée, le dessert sera lui tout à fait classique.
Le plateau repas reste toujours un gros point noir chez AF…

Les fameux couverts en bois pour accompagner tout ça.

Les plateaux seront ramassés rapidement et thés et cafés seront proposés.
Un rapide test du wi-fi qui fonctionnera parfaitement.
Je passerai en mode sieste à la fin de mon film, j’aimerai être fait au décalage horaire en arrivant à destination.

Je somnolerai une grosse partie du vol, il ne reste que 2h30 de voyage a mon réveil.

Le temps de se lancer un nouveau film, la collation de fin de vol nous est proposée.
Elle contient un sandwich houmous-poivrons (Remplacé par du concombre) ainsi qu’un yaourt à boire et un moelleux au citron. 

La descente débute 35 minutes avant l’atterrissage, atterrissage qui est de nouveau prévu à l’heure.

Les caméras seront activées pour l’atterrissage alors qu’elles étaient inaccessibles au décollage. 

Aéroport de Washington Dulles

Le touché des roues assez costaud mais le principal est là : Nous sommes arrivés aux États-Unis.
Le temps de vol aura été de 7h42.

Le roulage vers le terminal sera court mais nous devrons attendre 5 minutes qu’un A320Neo Islandais ne libère la place.

« PNC, dernier virage ».
Nous sommes finalement au parking avec 10 minutes de retard. 

Débarquement rapide salué par l’équipage qui semble content comme nous que ce vol se termine.

Merci F-GZNU !

Quelle ne fût pas ma désagréable surprise en voyant que nous devons embarquer dans des aérobus pour rejoindre l’immigration… À côté, un dreamliner s’apprête à repartir vers les Émirats.

Finalement, après 10 minutes de transfert, tout est bien qui fini bien, l’immigration sera franchie en 3 minutes montre en main et ma valise livrée 5 minutes après mon arrivée devant le tapis.

Je rejoins la sortie, j’avais initialement prévu de prendre le métro qui devait me conduire en 1h30 à mon hôtel. Mais c’est finalement vers un Uber que je m’oriente qui me fera gagner 1h de trajet pour 20$ de plus…
Les vacances peuvent commencer ! 

Le vol selon FR24

Merci d’avoir lu, je vous donnes rendez-vous pour la suite dans quelques jours !
Prenez soin de vous !

Ben