Avis du vol entre Mexico City et Orlando en classe Economique avec AeroMexico

Bonjour à tous !

On se retrouve déjà! pour la suite du routing, avec le deuxième vol de cette première partie.

C'est les vacances d'été au Chili, et c'est l'occasion rêvée de voyager un peu plus loin, du côté de l'hémisphère nord! Au programme, Etats-Unis, Colombie, un peu de Mexique, et encore les States!

Pour ceux qui veulent comprendre un peu l'élaboration de ce routing plutôt saugrenu, je vous invite à cliquer dans la partie "Bonus".

Donc, pour résumer, le routing est comme suit :

Un routing assez impressionnant, en tout cas pour moi.
Pour le prix, en tout et pour tout, on est à environ 750€, donc pour le routing entier. Dont presque 500€ d'aller retour Santiago - USA / USA - Santiago. Le reste est plus dérisoire, notamment les vols intérieurs. Mais j'aurai l'occasion de revenir là-dessus.

le vol

Je vous avais laissé à l'arrivée à l'AICM, sinon nommé Benito Juarez. Pour ceux qui ne connaissent pas, on parle d'un aéroport surchargé, ancien, sale, somme toute désagréable. Et je sais que je ne suis pas le seul à partager cet avis (au moins partagé par les deux alsaciens du site!).
J'ai passé quelques heures avec mon meilleur ami de la Fac, qui lui fait son Erasmus à la Ciudad de Mexico, moi au Chili vous l'avez compris.
Mais il est temps de se ré-enregistrer pour mon vol vers Orlando. 
En effet, impossible d'obtenir mon BP en ligne, je dois faire la queue pour faire valider mon ESTA, et avoir les questions habituelles vis-à-vis de mes bagages (enfin mon sac 40L dont je suis très fier, je précise), mes intentions sur le territoire fédéral américain etc…
Pas terroriste pour un sous, je me dis que tout ira bien.

Je ne souhaite pas être insultant, surtout qu'au final tout s'est bien passé. Mais je pense être tombé sur le bas du panier de l'aéroport de Mexico. Plutôt le brûlé que la crème. Pas le couteau le plus aiguisé du tiroir. Voilà, c'était pas la tomate la plus mûre du potager.
Une agente, ni trop charmante, ni trop méchante, qui visiblement ne comprenait pas, qu'un franco-arménien pouvait habituer au CHILI.
Elle ouvre mon passeport et voit la 20aine de tampons que j'ai du Chili, elle me demande si j'habite là-bas. Je réponds oui, et je sors mon visa.

Jusque là, rien d'anormal.

Je vous joins une photo du ledit visa. Pour que vous puissiez, vous aussi, avoir en face des yeux ce qu'elle avait en face des siens. Et qu'on prenne quelques minutes, tous ensembles, pour se poser entre nous, discuter, et voir ce qu'il y avait de pas clair là-dedans. Ensembles on va plus vite, plus loin. Car oui, ça va se gâter.

Voilà. On note bien mes noms, mes prénoms. La mention "EXTRANJERO" au-dessus de ma photo. A l'arrière "Visa : TEMPORARIA".
On notera aussi qu'au Mexique et au Chili, on parle là-même langue.
Alors que s'est-il passé vous allez me demander ? Et bien, je n'en sais rien.
Elle a remué ciel et terre, a appelé tous ses collègues, est partie maintes fois avec mon visa, mon passeport, mon ESTA, des fois avec les trois à la fois.
Moi de mon côté je tournais en boucle sur "pero no pasa nada, es que vivo en Santiago, pero soy francés nomas" .
Et elle bloquait, systématiquement, en me posant 5 fois les mêmes questions. Finalement, elle me tend mon BP, mais mettra encire 5 minutes à me rendre tous les autres documents, aidée de ses collègues.
Alors j'en viens à mon conseil : les binationaux franco-arméniens vivant à Santiago pour des raisons d'études : fuyez Aeromexico, car visiblement, ça a l'air de leur poser beaucoup de problèmes.

Armé de mon BP format papier (photo quelques jours plus tard quand je l'ai retrouvé dans une des poches de mon joggo)

Pour revenir sur l'incident du BP, mieux vaut en rire. J'ai perdu une demi-heure, mais l'échange s'est fait dans la courtoisie, c'était juste incompréhensible, mais l'agente est restée cordiale avec moi, car je le suis resté aussi. J'ai pu apprécier un espagnol normal (hein les chiliens…). Tout se résout mieux dans la bonne humeur

Le combo PIF/PAF est passée en vitesse, je n'ai plus tant de temps que ça. Pas de tampon de sortie au Mexique.
On se retrouve airside.

Bon, MEX n'est pas SI désagreable que ça. Les WC sont cependant dans un état déplorable.
Je me mets en quête d'un adaptateur Chili/US, que je paierai 10€ !!! Autant vous dire que je vais tout de suite me plaindre auprès de qui veut l'entendre de cette arnaque.

Rapidement, l'embarquement est lancé. J'ai à peine eu le temps d'aller me parfumer et me tartiner de crèmes de jour, nuit, crépuscule et aube plus chères les unes que les autres, que mon groupe est appelé pour monter dans notre avion.
La porte est exactement en face de celle utilisée dans mon Mexico-Panama d'il y a trois mois. Cette information n'a apporté aucune plus-value au récit.

Mes qualités d'Avgeek me permettent de repérer un 738 Delta. J'allais vous dire un A320, mais j'ai tourné 7 fois ma langue dans ma bouche, ai utilisé ce formidable outil qu'est internet pour finir par me rendre compte que mes capacités à reconnaître les avions s'empire de jours en jours.
Un 738 Delta.

Nous aussi, on monte dans un 737-800. Et pas un -max : pas de moteurs dentelés.

l'Instant P pour monsieur S. le grand détracteur de MEX.

Je m'assois avec un IFE qui me demande d'attendre. Attendre quoi?

Peut-être l'arrivée d'un hublot ? Bref, le rang 9 : à éviter. Je suis dégoûté, j'avais hâte d'avoir à nouveau de belles vues sur Mexico au décollage. Et aussi, un joli sunset. Mais bon.

Décollage un poil en retard dû à de l'attente au décollage, on est à MEX.
Arrive rapidement la "prestation". C'était eau ou coca. Vraiment décevant, heureusement, j'avais pris de quoi manger avant de partir de chez moi, et sors un de mes sandwich signature McLouri poulet-avocat.

Il reste encore presque 2heures de vol, la nuit tombe et je somnole. Tout de même 3heures de décalage horaire avec Santiago.
Finalement je n'arrive pas vraiment à dormir donc je regarderai un film sur Evlis Presley ou Elton Johns, je ne sais jamais lequel est lequel et je les confonds toujours. Le film m'a ennuyé et j'ai réussi à dormir. mazet.

Un sunset que je n'aurai pas l'occasion d'apprécier.

Nous arribons en vue de Tampa, sur la côte ouest de la Floride.

L'atterrissage se passe sans encombre, mais je ne peux rien vous proposer. Et oui, tout est plat dans ce vol: des vues aériennes, au "catering".
Le wi-fi est proposé à bord des 787, 737 MAX et738 Aeromexico.
Les messages sont gratuits, comme souvent. Je ne me souviens plus du reste des tarifs.

On débarque et je me dépêche d'aller à la PAF. Pas mal de vol du Mexique, San Jose CR, Salvador et autres Amérique Centrale sont déjà arrivés.

Au final, j'attendrai plus d'une heure pour franchir la frontière. Il y avait pourtant pas mal d'agents, mais croyez-moi, les vérifications ne sont vraiment pas les mêmes en provenance d'Amérique centrale/du sud que d'Europe. Donc un temps d'attente assez long. Moi, je suis passé sans encombre; par un agent qui ne m'a pas demandé pourquoi je venais du Chili sans passeport sud-américain. Visiblement, il n'y a qu'à Mexico que ça gène.

On prend le petit train automatique, et on arrive au terminal central.

Un grand sapin de Noël nous rappelle la période de l'année.

Je m'en vais pour rejoindre mon frère et ma soeur qui arrivaient d'Europe (mais avaient déjà passé la police à Chicago et Washington).

Le cheminement est pas hyper clair, on ne sait pas dans quel terminal on est arrivé donc vers où se diriger ? Moi, je m'en fou car j'ai pas de bagage. Je vous ai déjà parlé de mon sac décathlon 40L ???

Et là, le drame.
Une fratrie, c'est censé se supporter les uns les autres. On est censer cuidarnos, s'assurer que tout va bien, etc.
Quel ne fut pas mon déchirement quand j'appris que cette fratrie qui est la mienne m'a lâchement abandonné pour aller à l'hotel sans m'attendre ??
Fustigeant à grand bruit au milieu de tous ces amerlocs plutôt calmes (c'est faux, je suis toujours moins bruyant qu'une tata mexicaine qui appelle sa soeur pour venir la chercher), je me mets en quête d'un moyen de transport. Evidemment, welcome to the USA, pas de transports publics à 21Heures.

Deux solutions s'offrent à moi :
un uber pour la modique somme de 47USD pour 16min de trajet.
petite balade à pied dans les infrastructures aéroportuaires d'environ 1h15.
La deuxième solution sera retenue.  Direction l'hôtel en slalomant entre les échangeurs américains et leurs 7x7 voies inhumaines. 

Une nouvelle fois, après m'être plaint d'avoir payé 10€ un adaptateur à Mexico, on m'a entendu me plaindre de ce lâche abandon familial que j'ai injustement subit, et ce, pendant toutes les vacances. On récolte ce que l'on sème. Qui sème le vent récolte la tempête. 
Sur le chemin je faisais des pauses régulières aux 7eleven que je croisais.

Merci de m'avoir lu, et à bientôt/