Avis du vol entre Miami et Frankfurt en classe Affaires avec Lufthansa

J'accélère le rythme de publication, car de toute façon tous les vols se trouvent être plus ou moins décevants. Inutile donc de trop s'attarder dessus…
1. Paris Charles de Gaulle - Francfort International en A321 avec Lufthansa (Business)
2. Francfort International - Newark Liberty en B747 avec Lufthansa (Business)
3. Newark Liberty - Charlotte Douglas International en A319 avec US Airways (Domestic First)
4. Charlotte Douglas International - Nassau Lynden Pindling en B737 avec US Airways (Domestic First)
5. Nassau Lynden Pindling - Miami International Airport en B737 avec Bahamas Air (Economy)
6. Miami International Airport - Francfort International en A380 avec Lufthansa (Business) Vous êtes ici !
7. Francfort International - Paris Charles de Gaulle en B737 avec Lufthansa (Business)
Après une nuit et une journée passée à South Beach, il est temps de reprendre la route en fin d'après midi pour l'aéroport et la fin officielle de ces vacances.

Nous avons imprimé nos cartes d'embarquement à l'hôtel mais nous passons tout de même au comptoir pour y déposer les valises, nous avons 4 heures de connexions à FRA suite à la réduction des fréquences CDG-FRA, et nous ne voulons pas nous encombrer de nos sacs.
L'agent décide de nous ré-émettre tout de même nos cartes d'embarquement, et me remets une invitation pour le salon.

Voilà donc les documents de vol : il m'a bien remis une seule invitation, indiquant x4.

Direction la zone J d'où nous partons. Le terminal est agréable, et j'apprécie le carrelage bien au delà de la moquette à fleur :)

Voici le salon qui nous accueille, où du moins son entrée, car il faut monter à l'étage pour découvrir le salon. Derrière les vitres, le B747 direct pour Paris.

Le salon, au premier étage donc, donne d'un côté sur les portes d'embarquement.

Et de l'autre côté sur le tarmac, ce qui laisse rentrer de la lumière naturelle, mais la vue est limitée aux avions en stationnement.

Par ces fenêtres, j'aperçois une super compagnie avec Miami en toile de fond, pendant que repousse une compagnie qu'on ne voit pas par chez nous mais dont le programme de fidélité n'est pas inintéressant…

L'offre du salon est concentrée sur un grand bar rectangulaire.

Il ne propose pas d'alcools mis à part des bières et du vin, offre complétée par un honnête pétillant californien.

Au niveau de l'offre, il y a plusieurs assiettes mais elles sont toutes vides ou proches de l'être, et personne ne semble disposé à les réapprovisionner.

Notre sélection qui est un peu le choix par défaut sur ce buffet un peu minimaliste.

Avantage aux étudiants : momolemomo poste en 10 jours, et moi en 3 mois ^^

Je demande ensuite à disposer d'une douche. Non pas pour me laver mais pour me changer tranquillement, car je m'apprête à perdre environ 30° dans les 8 prochaines heures. La douche est plutôt une bonne surprise de ce salon.

Avec une gamme complète de produits et même un tabouret pour s'asseoir ;)

Puis direction la porte d'embarquement : voici le contenu d'un A380 dans un couloir.

L'embarquement sera fait selon les différentes priorités avec des lignes bien distinctes et ouvertes au fur et à mesure des appels.

Nos voisins vus depuis le jetbridge.

Puis notre mérou, qui se nomme donc Johannesburg.

Embarquement et vue de la cabine : j'étais au courant que LH n'avait rien misé sur l'A380 (mais tout sur le B748 qu'ils ne garderont finalement pas longtemps), mais c'est étrange (dommage…) de voir dans cet avion ces vieux sièges croisés à l'aller sur B744.

Et nos 4 sièges pour ce vol. Quasiment l'intégralité du pont supérieur est dédiée à la Business, avec un galley comme seule séparation. On est assez loin de l'intimité attendue pour cette classe (où que nous avons connu dans le nez du 747 à l'aller).

Pas de souci au niveau du pitch, mais notez que l'aspirateur n'est pas passé entre le siège et les rangements latéraux.

L'agencement en 2-2-2 est correct en terme de densité.

Les différentes commandes du siège, avec une encoche pour retirer une petite desserte.

Il m'aura fallu bien lutter pour réussir à la décoller : n'ayant apparemment que très rarement été utilisée, et encore plus rarement nettoyé, le gras avait fini par sécher et bloquer le mécanisme.

Selon les standards actuels, l'écran pourrait être qualifié de Briefmarke ;)

Pendant l'embarquement j'examine la trousse qui se trouve déjà sur le siège. Ce n'est pas une trousse à proprement parlé mais une sorte de boite en plastique. Pourquoi pas, cela change un peu. C'est le contenu qui est très décevant : le masque, trop court, tire et laisse passer la lumière. Les bouchons sont de piètre qualité, tout comme les chaussettes. Donc, en fait de kit de courtoisie, il y a une brosse à dent et un peu de crème Nivéa…

Propreté, siège, atmosphère, kit…rien n'est très grave, mais au final il n'y a aucun plaisir à découvrir cette cabine.
Notre PNC par contre est très agréable et nous propose une boisson d’accueil avec un grand sourire.

Les portes sont ensuite fermées, les caméras activées et nous repoussons vers la piste.

Roulage court, peu d'attente à la piste, nous voilà donc partis.

Une fois libérées, les PNC commencent le service par une distribution d'oshibori.

Puis les tables sont montées et les menus distribués.

Le catering est chargé aux USA et le côté sucré-salé est moins prononcé (mais pas totalement absent).

Le service se poursuit par un apéritif. L'ensemble des prestations s'effectueront au trolley.

J'opte pour un verre de Champagne qui m'est servi avec le choix unique de cajous en sachet.

Bien qu'il s'agisse d'un sucré salé (cacahuètes et prunes), j'opte pour le boeuf tataki. Quand le plat se présente, grosse déception : bêtement, je pensais qu'un boeuf tataki serait une viande très brièvement saisie puis marinée dans le vinaigre. Et bien non, chez LH, un boeuf tataki est l’entame d'un vilain morceau bouilli.

Pourtant j'ai tout mangé. Ce n'était pas bon mais j'avais faim. Mais ce n'est pas le but de la photo. Ni non plus de montrer le sel et poivre en sachet. Le but de cette photo est de montrer mon verre vide, avec mon plat vide. Normalement, rien de plus logique : j'ai bu pendant que je mangeais. Pas du tout…à la mode LH, le service boisson se fait une fois que tous les plats sont servis.
Et il n'y a qu'un PNC pour 18 sièges. Du coup, impossible de servir les boissons avant que le plat soit terminé…

Donc après le corned beef tataki au sec, voilà le rien du tout et son verre de vin. Forcément, comme c'est le premier du repas, on est tenté de le boire. Erreur stratégique !! Il faut le garder pour le plat, sinon rien à boire.

Le plat que d'ailleurs voilà. Vous trouvez comment la présentation en barquette ? C'est la classe non ?
Ah oui, mon verre est vide. Désolé, j'ai craqué. Le bon côté de l'alu, c'est que je peux garder mon plat au chaud en attendant que l'hôtesse revienne.

D'ailleurs, comme elle est seule pour faire plats et boissons, elle doit laisser pendant 15 minutes son trolley de boisson dans l'allée, sans surveillance. En cas de problème (turbulences ou autres), elle ne peut d'ailleurs pas aller le ranger, puisqu'elle est elle-même bloquer par le trolley des plats qu'elle tire en descendant l'allée…Pas top pour la sécurité.

Je m'en ouvrirai à elle qui m'avouera, sincèrement désolée, qu'elle est consciente du problème. Et elle me glisse, sous forme de confidence, que je devrais choisir les sièges GHK. En effet, elles sont 3 pour la cabine, et le protocole prévoit de manière invariable la même répartition : 1 pour les rangs ABC et 2 pour les rangs GHK.
Voilà pourquoi sur cette photo, quand notre PNC est encore à proposer un plat au rang devant moi, la deuxième PNC du côté droit est déjà en train de proposer les boissons à ceux qui viennent de recevoir leur plat.

J'opte pour le filet de boeuf. Archi-cuit. Jus hyper salé, immangeable. Légumes pas cuits et qui de toute façon ont trempé dans le concentré d'hypertension artérielle. [Jean Pierre Coffe] Mais c'est de la meeeeeerde ! [/Jean Pierre Coffe]

Le pompon reste à venir avec le dessert. C'est un gâteau chocolat - dentifrice. Non, je rigole pas. Enfin, je suis pas sûr qu'il ait été fait avec du dentifrice, mais il en a le goût.
La PNC revient vers nous et regarde nos deux gâteaux quasiment intacts :
- Vous n'avez pas aimé ?
- Euh, non, désolé.
- En fait, personne n'a aimé dans l'avion, alors nous avons goûté…et c'est vraiment…je ne sais pas. Mais nous sommes vraiment désolés. Est-ce que vous désirez autre chose ?

J'opte pour le fromage en la remerciant. Le fromage était un peu décevant aussi, mais je note le bon réflexe des PNC qui ont détecté un problème, testé et proposé un remplacement à tous ceux qui avait pris le muffin au Palmolive.

Après cette triple tentative d'empoisonnement, la cabine est plongée dans le noir. Je mets une bouse à l'écran qui me servira juste à m'endormir…

L'ensemble du vol sera pour moi un marmottage intensif en mode toboggan.

Et quand je me réveille, nous sommes quasiment à Francfort, preuve que je n'ai pas si mal dormi sur ces sièges.

J'émerge dans une cabine en plein jour, le service petit-déjeuner est déjà débarrassé, ce qui est sans importance puisque j'ai 4 heures au salon à FRA.

Je me souviens in-extemis pendant la descente que j'ai failli oublier le winglet ;)

L'atterrissage se fait sous la pluie à Francfort : pourquoi il fait toujours moche quand je rentre de vacances au soleil ^^ ?

Arrivée rapide en porte et pas de bus pour décharger le mérou…on ne sait jamais à FRA !