Avis du vol entre Palma De Mallorca et Barcelona en classe Economique avec Vueling Airlines

Bonjour à tous chers lecteurs,

Suite de la virée germano-hispanique qui avait pour point d'orgue le déploiement du 747-400 de Francfort à Palma-de-Majorque. Après ce pur plaisir en mode avgeek, il me reste à me rapatrier vers ma base, via Barcelone. Pour cela, deux vols avec Vueling, ce qui constitue une quasi première avec cette compagnie. Quasi, car en janvier 2022, je m'étais rendu à Nuremberg depuis Orly (et retour), mais sous les couleurs d'Aer Lingus, et surtout en A330-300. Alors bien sûr, dans ces conditions, pas moyen de se faire un réel avis sur VY. Ce retour vers Lyon avec ce trajet PMI - BCN - LYS me permettra de me faire une première idée sur cette compagnie low cost du groupe IAG.

Bonne lecture. 

Attente à palma de majorque

À ma descente du 747 en provenance de Francfort, j'ai pas mal de temps de temps à tuer. J'aurais pu sortir et entamer une visite express de Palma. Mais la proposition de partager une bière avec Okapi a été la plus forte. Je resterais donc airside.

Après ce verre puis une discussion avgeek et sur notre site préféré, il est temps pour Okapi de se diriger vers son Emb190 qui le conduira vers Amsterdam dans un premier temps avant de rejoindre CDG.

Voici donc son coucou qui va entamer son taxiing en retard. 

En ce qui concerne le spotting, à l'heure où je me trouvais, cela manquait un peu d'originalité. Il faut se contenter de peu, comme ce 737-800 d'Air Europa qui arbore une livrée "Argentina" même si cet avion ne pourra pas s'y rendre, du moins en service commercial. Toute cette journée du 16 avril, cet appareil (EC-MJU) sera affecté à faire des navettes entre BCN et PMI (5 A/R). 

Pour patienter, mais aussi pour satisfaire des besoins physiologiques, j'ai utilisé ces toilettes, très propres.

Globalement, l'aéroport est clair, propre, ordonné. Mais les jours d'affluence, en juin/juillet/août, tenir la boutique ne doit pas être un exercice aisé pour le personnel et les installations sont peut-être un peu étriquées.

L'attente est l'occasion de me plonger dans d'autres récits et, qui sait, des idées de virées.

Je suis l'arrivée de mon destrier qui vient de Barcelone El Prat. 

Puis je finis par m'approcher de ma porte d'embarquement. M'est d'avis qu'il y aura du monde.

Et voici enfin mon A320neo. Il porte une livrée spéciale, composée de dessins d'enfants.

La carte d'identité du petit jeune délivrée par PlaneSpotter.

Une petite soif qui sera étanchée avec du kérosène baléare.

Le vol proprement dit

Alors que les PAX commencent juste à sortir de l'appareil, les premières annonces nous concernant sont diffusées. Ça m'a l'air bien organisé.

Je suis dans le grupo 1, car en fond de cale (place 29F), ce qui semble éminemment logique.

On nous ouvre le chemin de la passerelle.

Mais il faudra encore patienter un peu, le temps que les derniers PAX soient descendus. 

Et très rapidement, c'est notre tour. Tout cela ressemble à une organisation presque militaire. C'est très efficace.

Le complément est toujours en cours.

Punaise, je croyais l'avoir bien cadrée. Il en manque un bout.

Accueil sympathique et dynamique de la part des gentilles PNC.

Mise à part la personne à mobilité réduite et son accompagnante, je suis el primero del grupo uno.

C'est le genre de siège bien connu que mon fessier adore par dessus tout. C'est un vol très court, ça ira.

#recarohatemyass 

Pour le pas, on va dire que c'est un peu étroit.

La pub pour le wifi ; je n'ai pas testé ce dispositif.

Une tablette de taille assez généreuse.

La lecture et le contenu de la pochette. Ça fait penser que je n'ai même pas regardé la publicité pour la Jordanie.

Vu le confort, ça me semblerait assez pénible de me rendre à Amman dans de telles conditions (4 h 20 de vol depuis BCN).

La safety card au format généreux.

Instant F-OITN.

vueling in the air

Bien que le vol soit complet, soit 180 PAX, l'embarquement a été rondement mené, travail combiné des PNC, du personnel au sol, mais aussi peut-être de la discipline des voyageurs.
À 18h33, boarding completed".
À 18h38, push back.
À 18h41, début du taxiing. 

Les démonstrations sont vites lancées.

Une belle lumière pour le taxiing. Dommage qu'il n'y ait rien de bien sensationnel.

La caserne des bombeiros.

Ce  qui semble être d'anciennes installations, avec l'ex-tour de contrôle. Rien n'est moins sûr.

PMI est aussi une base aérienne.

Toi, le petit moustique (Cessna 510 Citation) au nom de brouillard, tu attendras avant d'aller à Linz !

Line-up à 18h49. 

Take-off à 18h50. 

Adios Palma de Mallorca.

Torrenova

Ici, on voit bien les installations de PMI et ses deux pistes parallèles 06R/24L et 06L/24R.

La côte ouest est assez montagneuse.

Le winglet ne porte pas le nom de la compagnie.

Le vol est très bref. Il n'y a pas de prestation gratuite ; un service à bord est proposé, mais ne rencontrera quasiment aucun succès.

Nous ne resterons pas bien longtemps à notre (faible) altitude de croisière (18 000 pieds) et la descente vers Barcelone débute rapidement.

Au milieu de la Méditerranée, j'ai vu un immeuble.

Intrigué par la démesure du paquebot, arrivé à la maison, j'ai retrouvé le HLM des mers sur un site de tracking maritime. Il s'agit du Costa Toscana, le plus grand navire de croisière européen. Quelques chiffres parleront mieux. Équipage : 1678 ; 20 ponts, 2661 cabines ; 6554 passagers, 337 m de long, 70 m de tirant d'air. Ça se pose-là.

La Costa Dorada

Mataró

Barcelona

EL PRAT pour un court transit

Nous nous posons à 19h25.

À 19h30, nous sommes déjà au bloc, aux côtés de cet A319 d'Iberia (EC-JEI) qui va repartir vers Madrid en vol IB3035.

Nous devons patienter quelques minutes avant d'être connectés à une passerelle et tout le monde reste sagement assis.

Puis une annonce retentie, autorisant les rangs 1 à 5 de se lever. Puis ce sera au tour des 6 à 10 et ainsi de suite. Super bien organisé. Moi je dis BRAVO aux PNC et aux PAX ! Ça fait rêver. 

Il faut donc attendre son tour puis je pourrais quitter cet appareil en étant salué chaleureusement par les PNC. Vraiment un équipage au top pour un si petit vol. 

Dernier regard sur cet A320 à la livrée bariolée.

En chemin, je spotte un peu.

Encore un A320 à livrée spécifique, ici bien dans son jus. Il va se mettre au frais à Londres (LGW) en VY6027. 

L'Emb CN-RGQ de la RAM va repartir vers Casablanca en AT961.

Livrée hybride Level / Vueling pour cet A321 EC-NLX qui s'en va vers La Coruña en VY1290.

Level à 100% cette fois-ci, avec cet A330-200 EC-NNH qui a fait du béton en ce jour. Demain, il raliera Buenos Aires.

Un peu de marche dans un terminal clair, aéré, agréable.

Un A220-300 de la maison nationale, le cinquième du nom, F-HZUE, qui va repartir vers Paris-CDG en vol AF1249.

Un fumoir spacieux, avec terrasse. Mais ça, c'est la classe ! 

Je me restaure rapidement avant d'approcher de la porte d'embarquement de mon troisième et dernier vol de la journée, le VY1222 pour Lyon-Saint-Exupéry. Je ne le reporte pas, c'est le même type d'appareil, un A320neo. Pour l'illustrer quand même, je mets cette photos des toutes premières minutes de vol, au départ de Barcelone, avant de s'orienter vers le nord.

Le vol selon FlightRadar24.

J'arriverai à la maison juste avant minuit après une journée particulièrement bien remplie. Un peu de trains germaniques pour commencer, the Queen of the Skies en version 400 qui commence à vraiment se faire très rare pour les passagers  - Asiana, Air China et Mahan Airlines sont les seules compagnies à l'exploiter à ce jour. Il fallait donc profiter de cette occasion rêvée.

 La découverte de Vueling a également été une bonne surprise. C'est le genre de virée intense mais qui en met plein les yeux.

Je n'ai pas de projet précis pour un prochain voyage. Il me reste à explorer plusieurs possibilités et souvent l'inspiration vient de ce que je peux lire sur notre site préféré.

Merci de m'avoir lu.