#16 sur 22 Compagnies low-cost Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
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Bonjour et bienvenue à bord de ce report pour le premier routing av-geek de l'année et pour le premier routing du mois d'avril.
Comme dit plus haut cette fois direction le Portugal, afin de voler à bord du Dornier 228 de Sevenair déjà reporté quelques fois sur le site par Moritz Akivi ou encore Vass06.
Je ne ferrais pas le grand tour en mode Akivi mais uniquement le tronçon Vila-real - Viseu - Cascais pour les raisons d'ordre pratique. En effet des contraintes de planning pro me permettent d'être uniquement libre le dimanche matin de ce week-end de Pâques et un autre rendez-vous pro est programmé le mercredi ce qui impose de rentrer rapidement (report déjà disponible ici et là !).
Le vol Sevenair n'est pas opéré les samedis et dimanches ce qui impose de faire le vol un jour de semaine et le lundi de Pâques semble une bonne opportunité. J'avais déjà le trajet que je souhaitais effectuer en tête Vila Réal (qui est à 1h20 de bus de Porto avec de très nombreuses fréquences) jusqu'à Cascais qui est dans la banlieue ouest de Lisbonne, donc facile de rentrer à TLS. Sevenair opère l'été sa rotation omnibus entre Braga et Portimao 2 fois par jour avec une rotation matinale. De plus ce terrain est resté fermé près d'un an pour des travaux sur la piste j'espérais donc avoir l'exclue c'était sans compter sur Vass06 qui partira après moi depuis Vila Real mais reportera plus vite que votre serviteur.
Le Portugal est heureusement très bien desservie par les compagnies low-cost au départ de Toulouse. Et j'arrive à trouver des billets vraiment pas cher et avec des horaires très pratiques avec Easyjet pour un routing TLS-OPO le dimanche matin et retour LIS-TLS le lundi soir.
Ce qui nous donne le routing suivant:
La ligne Toulouse-Porto est l'une des destinations européennes phare d'Easyjet depuis Toulouse qui l'opère depuis de très nombreuses années. Elle fut l'une des premières liaison réouverte par Easy après la crise du covid. Pour la saison été 2023 Easyjet opère pratiquement un vol quotidien vers Porto sans compter que depuis 2021 c'est Ryanair qui vient concurrencer la low-cost britannique avec 3 vols par semaine vers le nord du Portugal.
Réveil à l'horaire habituel (aka la même heure que pour le travail) pour rejoindre l'aéroport de Toulouse ce dimanche matin. En effet le vol part un peu après 9h ce qui est très raisonnable pour un dimanche matin. Il fait très beau ce matin là et la température est agréable bien qu'un peu fraîche.
Je monte au niveau des départs, la signalétique de l'aéroport nous indique avec humour que c'est bien vers là haut.
Il y a du monde aux comptoirs d'enregistrements du hall C, il faut dire qu'il y a encore ce dimanche matin de nombreux charters ski pour Andorre et par la même occasion de très nombreux Britanniques bien chargés de matériel de ski s'apprêtant à rentrer vers Manchester, Londres ou encore Birmingham.
Ce qui donne un peu plus de variété au FIDS. De mon côté mon vol est prévu à l'heure ce qui est loin d'être une évidence sur les vols Easy vers le Portugal ces derniers mois du fait des grèves combinés de l'ATC français, espagnol mais aussi des PN des bases Portugaises d'Easyjet et du handling de l'aéroport de Lisbonne…
N'étant pas spécialement en avance et craignant une forte affluence aux contrôles de sûreté je me dirigerais en direction de la zone d'accès airside situé dans le hall D.
Au finale l'attente ne durera que quelques minutes malgré peu de poste ouvert.
Passage obligatoire par l'habituel dutyfree de l'aéroport. Toujours sans arrêt pour ma part.
Dans la foulée on enchaînes avec la galerie marchande où je retirerai quelques euros par sécurité.
Arrivée dans le hall C qui sonne creux ce matin là, malgré, il faut le souligner, tous les commerces ouverts.
Lendemain de victoire pour le stade Toulousain qui a étrillé l'équipe Sud-Africaine des Sharks de Durban en Champions Cup la veille.
Vu les vols prévus ce matin là je suppose que mon vol partiera du hall A je ne reste donc pas plus longtemps dans cette zone plutôt agréable.
Je rejoins le hall B, esthétiquement moins agréable mais bien plus spotter friendly !
Séance spotting habituelle avec au loin les usines Airbus et leurs dizaines d'avions en cours de finition, on notera des couleurs connu comme Air China, Iberia ou Qatar mais aussi d'autres appareils pour des compagnies plus exotiques sous nos latitudes comme cet A330neo de Cebu, des A320neo pour les compagnies indiennes Indigo et Go first (anciennement Go air) qui est d'ailleurs en dépôt de bilan. Autre exemplaire qui n'aura pas eu l'opportunité de rentrer en service cet A320neo tout rose de la disparu low-cost Colombienne Viva.
Jour de repos aussi pour la flotte d'avion de transports Belugas.
Parqué devant moi j'ai une vue parfaite sur cet Erj175 de KLM dont j'ai croisé l'équipage dans un des cafés de l'aéroport il y a quelques minutes.
Le peu d'activité commerciale ce dimanche matin est assurée par les appareils de la low-cost orange Easyjet avec cet Airbus A320 qui arrive depuis Nice.
Il viendra se stationner au hall A d'où opère l'ensemble des vols Easyjet ce matin là comme cet A320 d'Easyjet Swiss arrivé un peu plus tôt depuis Genève.
Autre Airbus A320 d'Easyjet au départ cette fois ci avec cette machine au départ pour Paris Orly.
Bon je suis mauvaise langue d'autres compagnies opèrent sur Blagnac ce dimanche matin, ici mon habituel Crj-1000 d'Air Nostrum essaye de se faire discret avec une livrée sans marquage, il opère un des vols Iberia pour Madrid
Autre habitué des lieux cet A321, véritable vétéran de la flotte d'Air France avec ces 28 années de service au compteurs qui arrive en provenance de CDG avec une belle vue sur les Pyrénées en toile de fond
Puis c'est au tour de notre Airbus du jour de pointer le bout de son fuselage en provenance de Porto le tout parfaitement à l'heure.
Notre appareil du jour est donc OE-ING un Airbus A320 qui venait de fêter ces 5 années de services toutes passées dans les différentes filiales de la low-cost britannique.
Il vient se parquer au hall A aux cotés de 2 autres de ses congénères ce qui donne un jolie alignement de dérives oranges comme à la parade.
Je me dirige vers le hall A où l'embarquement de mon vol est déjà bien entamé. Cette zone (la plus récente de l'aéroport de Blagnac) est malgré son organisation prévu pour les vols low-cost et l'architecture de style industrielle plutôt agréable lumineuse et colorée.
J'observe mes copaxs s'entasser dans le parcage de pré-embarquement joyeusement. L'accès à l'appareil sera donné quelques secondes avant que je scan mon BP auprès de l'agent d'embarquement.
Boarding pass en version électronique via l'application Easyjet.
Parking en faux contact on rejoint donc notre machine du jour à pied depuis le terminal.
Ce qui permet de belles photos de notre appareil sous ce beau soleil d'avril. Je grimperais à bord par la porte avant en passant à coté de notre réacteur CFM-56
L'accueil à bord par notre équipage Portugais sera mécanique. Je rejoins mon siège situé à la rangée 12 coté droit et bonne surprise il s'agit d'un siège en issue de quoi améliorer grandement le confort de se vol.
Le plan de cabine fournit par Aerolopa, Easyjet arrive à faire rentrer 186 sièges à bord de ses A320
Le pitch moyen à 29" pouces mais l'issue m'offrira un généreux 35" de quoi largement étirer mes petites gambettes mes voisins se feront la réflexion qu'ils ont bien fait de ne pas payer pour avoir ces sièges avec plus de place car comme pour moi l'OLCI leur les a fournit gratuitement.
Seul inconvénient lorsque l'on rédige un flight report sur le vol est que l'appareil photo doit rester dans les compartiments à bagages et que bien souvent les issues donnent au milieu de l'aile et le hublot et généralement moins propre. Malgré que l'appareil soit pratiquement complet l'embarquement est rapidement bouclé et nous sommes repoussés avec un peu d'avance (la magie des heures de faible trafic !).
Le roulage sera un peu long car il nous faut remonter tout le terminal pour rejoindre la piste 14L en service pour les décollages ce matin là.
Les pilotes poussent nos 2 moteurs CFM à leur puissance de décollage et nous nous arrachons du tarmac de l'aéroport de Blagnac.
Notre montée initiale se fera au dessus de la banlieue Toulousaine, le centre et la partie historique de la ville défilant sur la gauche de l'appareil. Malheureusement la combinaison angle du soleil / saleté du hublot / aile de l'avion rends les clichés peu agréable à regarder.
Petit virage avec un cap au Sud-Ouest et notre appareil fait désormais face au Pyrénées encore enneigées en ce début Avril.
En cabine l'ambiance est plutôt calme avec peu d'enfant, beaucoup de passagers semblent partir visiter Porto pour quelques jours.
Nous prenons de la hauteur pour passer l'obstacle naturel que représente la chaine des Pyrénées.
J'ai oublié de vous faire la photo de la documentation de bord mais vous en avez un bon aperçu sur cette photo. Avec la brochure de vente à bord (couvrant le duty-free et la partie bistro) accompagnant la réglementaire safety-card. On remarquera, en complément les consignes pour l'ouverture de l'issue de secours.
Les trolleys pour la vente du Bob et du duty-free feront un passage dans l'allée avec quelques ventes réalisées.
La route du jour nous aura fait survoler toute la partie nord de l'Espagne au FL350.
Le vol n'est pas si long que cela à peine le temps de commencer à rédiger le flight report que notre équipage annonce le début de descente.
Le sharklet du jour aux couleurs de la compagnie.
Notre descente est déjà bien entamée lorsque l'Océan Atlantique apparait à l'horizon.
Petit virage vers la droite pour prendre un cap vers le nord afin de nous aligner sur l'axe d'approche de la piste 35 ce qui nous fera longer la cote pendant quelques minutes.
En finale au dessus de la zone d'activité de la ville portuaire de Leça da Palmeira avec les bâtiments qui se rapprochent rapidement.
Posé sans encombre sur le tarmac de l'unique piste de l'aéroport Francisco Sá Carneiro de Porto. Le freinage sera lui aussi doux on sent que nos pilotes sont à domicile.
Le roulage vers le terminal sera plutôt court et nous fait passer très près de certaines habitations. Il faut dire que le terrain fait parti de ses aéroports qui ont peu à peu été cernés par l'urbanisation galopante.
Je quitte mon siège, on peut voir un autre détail spécifique à ce siège, la présence d'un cache hublot monté "à l'envers" pour des raisons d'encombrement.
Le débarquement commence rapidement, l'équipage prendra congé de manière pas vraiment souriante et très mécanique. Petite descente sur le tarmac à l'aide de l'escalier avant sous l'agréable météo du jour.
Petite vue sur notre réacteur qui prends une petite pause bien méritée après nous avoir poussé jusqu'ici.
Notre voisin est un Boeing 737-800 de la concurrence arrivé un peu plus tôt depuis Madrid.
Pas de paxbus, il faut rejoindre le terminal à pied, une petite marche d'une centaine de mètres
Dernier regards sur notre destrier du jour qui aura parfaitement rempli sa mission avec une arrivée en avance sur l'horaire prévu ce qui était ce mois-ci très rare sur cette liaison.
Le cheminement vers la zone d'arrivée nous fait grimper d'un étage où il faut marcher à nouveau une centaine de mètres sur une sorte de passage en mezzanine.
En chemin on peut apercevoir un autre Boeing 737-800 de Ryanair sur le parking avec ce vol en provenance de Barcelone en cours de débarquement.
Puis redescente au rez-de-chaussée où se trouvent les carrousels et la zone de récupération des bagages. Pas d'arret pour moi mais une traversée obligatoire, la douane sera présente en nombre et contrôlera de nombreux passagers ce ne sera heureusement pas mon cas.
Le tableau des arrivées avec 2 vols transatlantiques au milieu des destinations Européennes plus "classique".
Je suis donc rapidement ground-side qui est un grand hall regroupant commerces et service. Je ferais un rapide tour aux toilettes qui seront propres.
Pas de doute nous sommes bien à Porto ! La loi Evin n'est pas encore d'actualité au Portugal et les différentes caves peuvent faire de la publicité librement.
L'aéroport de Porto n'est pas immense et je serais rapidement ground-side où il y a pas mal de monde dans la partie dépose minute.
Vue générale de la façade et des abords plutôt bien aménagés avec des parterres de fleurs et des jets d'eau.
Je passerais par le souterrain pour prendre le métro qui n'est en réalité qu'un gros tramway cheminant sous terre dans le centre de Porto. Les indications pour rejoindre les quais ne sont pas vraiment claires et me feront manquer la rame qui était prête au départ.
Malheureusement le prochain départ n'est que dans 30 minutes … les fréquences ne sont pas géniales mais le ticket ne m'a couté que 2€75 en plein tarif ce qui est peu chère pour une liaison aéroportuaire.
C'est ici que ce conclut le premier report de cette série, 199ème report publié sur le site mais aussi déjà 30ème de l'année ce qui me permet (enfin si leadership ne change pas les règles) de rester FR gold une année de plus ! Je vous retrouve très bientôt pour le 200ème qui comme vous le voyez sera un vol un peu spéciale. Bon vols à tous !
Vol efficace et plutôt bon marché proposé par la low-cost britannique Easyjet. L'horaire convenait parfaitement pour mes besoins et visiblement Easy à remplir un vol quotidien entre Toulouse et Porto malgré la concurrence de Ryanair certains jours.
Easyjet:
+ Le siège en issue permet d'avoir un très bon pitch mais fait perdre en vue par le hublot. Je pense toutefois que le passager lambda aurait été ravi.
- Equipage très mécanique on est loin des supers équipages qui opèrent depuis Toulouse.
- La politique bagage cabine désormais équivalente à Ryanair avec point négatif des tarifs plus élevés pour les extras grands bagages cabines.
Toulouse:
+ Contrôles et différentes étapes du parcours passagers très fluide ce dimanche matin malgré la présence de nombreux "charters ski" pour UK.
+ Tout les commerces et services étaient ouverts ce qui devient une constante même durant les heures creuses.
Porto:
+ Là aussi parcours passager fluide et efficace avec des distances raisonnable à parcourir dans un aéroport à taille humaine
+ Aéroport propre y compris dans les toilettes malgré une affluence forte.
- Offre de transport qui gagnerais à avoir une meilleure fréquence
4 Commentaires
Pas mal d'avoir eu l'issue de secours mais c'est dommage pour le hublot, les vues avaient l'air pas mal.
L'immigration portugaise en France venait surtout du nord et il y a donc beaucoup de lignes comme Clermont-Ferrand depuis Porto. Le Porto-Brest existe depuis des années et Transavia ne s'est pas fait prié pour le reprendre quand Ryanair a quitté BES. On retrouve aussi (entre autres) des vols vers Brive, Vâtry, La Rochelle, Tours ou Nîmes
Merci pour ce FR
Je suis aussi toujours surpris par le nombre de villes françaises reliées au Portugal. Depuis Paris l'été, c'est un véritable pont aérien.
Hâte de lire la suite !
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