Avis du vol entre Lisbon et Toulouse en classe Economique avec easyJet

Bonjour et bienvenue à bord du dernier report de cette courte série av-geek Portugaise qui m’aura permis de logger le Do228 de Sevenair.

introduction

Comme dit plus haut cette fois direction le Portugal, afin de voler à bord du Dornier 228 de Sevenair déjà reporté quelques fois sur le site par Moritz ou Akivi.
Je ne ferrais pas le grand tour en mode Akivi mais uniquement le tronçon Vila-real - Viseu - Cascais pour les raisons d'ordre pratique. En effet des contraintes de planning pro me permettent d'être uniquement libre le dimanche matin de ce week-end de Pâques et un autre rendez-vous pro est programmé le mercredi ce qui impose de rentrer rapidement (report déjà disponible ici et la !).

Le vol Sevenair n'est pas opéré les samedi et dimanche ce qui impose de faire le vol un jour de semaine et le lundi de Pâques semble une bonne opportunité. J'avais déjà le trajet que je souhaitais effectuer en tête Vila Réal (qui est à 1h20 de bus de Porto avec de très nombreuses fréquences) jusqu'à Cascais qui est dans la banlieue ouest de Lisbonne, donc facile de rentrer à TLS. Sevenair opère l'été sa rotation omnibus entre Braga et Portimao 2 fois par jour avec une rotation matinale. De plus ce terrain est resté fermé près d'un an pour des travaux sur la piste ce sera donc une exclue sur ce site.

Le Portugal est heureusement très bien desservie par les compagnies low-cost au départ de Toulouse. Et j'arrive à trouver des billets vraiment pas cher et avec des horaires très pratiques avec Easyjet pour un routing TLS-OPO le dimanche matin et retour LIS-TLS le lundi soir qui me donnera en plus l'occasion de voler pour la première fois en A321neo.

Ce qui nous donne le routing suivant:

Cette ligne est assez connue sur Flight-report, longtemps chasse gardée de la TAP via sa filiale Portugalia. La ligne c’est popularisée avec l’arrivée de Ryanair à Toulouse et c’est depuis ce jour là une ligne qui doit plutôt bien tournée car FR (sauf crise du covid) l'a toujours opérée en quasi quotidien. Hors depuis l'automne 2022 un nouvel acteur est arrivé sur cette ligne à la faveurs des créneaux abandonnés par la TAP (condition pour les emprunts covid) et il s'agit de la low-cost britannique Easyjet qui opère désormais 4 vols par semaine en A321neo.

Si la ligne a déjà été reporté à de multiples reprise sur la TAP (dont une fois par votre serviteur) et une fois sur Ryanair (dans l'autre sens) il s'agira d'exclu sur cette ligne avec Easyjet.

Départ de LIS dans une fin de journée ensoleilée

C’est en fin d’après-midi que je rejoins l’aéroport de Lisbonne, n’étant pas bien loin de l'aéroport au moment où je décidais (enfin quand mes pieds ont décidé) de mettre un terme à ma visite de la ville. Je prendrais un bus urbain qui me déposera devant l’entrée de l’aéroport.

C’est depuis cette zone que partent les navettes qui assurent les liaisons vers le terminal low-cost (T2) et comme vous pouvez le voir, Easy part désormais (depuis la saison hiver 22/23) du T1 contrairement à Vueling qui part elle maintenant depuis le T2.

Détail qui peut être utile pour certains passagers de nombreuses consignes automatiques sont disponibles en cas de longue correspondance cela peut être bon à savoir. A noté que 2/3 services bien pratiques du même genre ont été mis en place exemple une boite au lettre au niveau de file d'attente pour les contrôles de sureté avec à côté un distributeur d’enveloppe près timbrés avec aussi des formats type mini colis pour les passagers ayant oublié un objet interdit en bagage cabine.

Rentrons à l’intérieur au niveau départ.

Le bâtiment n’est pas aussi spacieux que dans des aéroports type, T4 de Barajas ou encore T5 de Heathrow.

Pourtant il y a du trafic en ce lundi soir de fin de week-end Pascal, d’ailleurs il me semble que le lundi n’était pas férié au Portugal contrairement au vendredi.

Je passerais immortaliser la zone d’enregistrement C où se trouvent les comptoirs pour les vols Easyjet mais pas besoin d'y passer je voyage léger pour ses 2 jours avec uniquement le sac de mon appareil photo.

Je rejoins la sécurité, où il faut slalomer avec la structure du bâtiment, à certains endroits LIS donnent l’impression de n’être qu’une succession d’extensions sans aucune unité architecturale.

Le passage aux contrôles ne prendra pas très longtemps mais sera un peu chaotique du fait de la désorganisation de la zone et des agents courant un peu dans tous les sens comme des poulets sans tête. Comme dans la plupart des aéroports modernes il y a ensuite une traversée obligatoire d'une zone duty-free où je ferais un arrêt pour acheter une petite boite de pastel de nata. 

Le cœur du terminal 1 où l'on trouve la principale zone d'attente encerclée de boutiques mais aussi les escalators pour accéder aux différents lounges.

N'ayant pratiquement rien mangé depuis le matin, j'irais acheter de quoi diner dans le food court de l'aéroport. Je ne resterais pas manger dans la zone food court que je trouve peu agréable avec cette zone basse de plafond, bruyante et sans lumière naturelle.

J'irais me positionner auprès des portes où il y a de belles vues sur les mouvements d'avions sur le tarmac de quoi faire un petit bonus spotting tout en dégustant mon repas.

On commence avec cet Airbus A321neo de Turkish qui s'apprête à retourner vers Istanbul. 

Autre A321neo cette fois-ci en version LR qui s'apprête à traverser l'Atlantique afin de rejoindre Washington

Toutefois la plupart des destinations long-courriers sont opérées en Airbus A330neo qui partira aussi pour les Etats-Unis et New York

Si la TAP opère de nombreux vols vers l'Amérique du nord la chasse gardée de la compagnie Portugaise reste le marché Brésilien avec cet A330neo au départ vers Salvador de Bahia. 

Coté flotte moyen courrier c'est les monocouloirs d'Airbus qui assurent une bonne partie des liaisons en Europe comme cet Airbus A319 qui arrive depuis Bruxelles.

La compagnie Israélienne El Al assure une rotation en Boeing 737-800 vers Tel-Aviv

Autre compagnie qui dispose d'une importante base sur l'aéroport de Lisbonne depuis peu n'est autre que ma compagnie du jour, Easyjet qui doit avoir une dizaine d'appareils basés comme cet Airbus A320neo en provenance d'Amsterdam.

Ou cet Airbus A320 qui arrive lui depuis l'ile de Madère.

Arrivée d'un 737max-8 d'une compagnie assez peu connue, la compagnie charter/loisir italienne Neos qui arrive depuis Milan Malpensa.

Autre Airbus A319 de TAP cette fois au départ vers Francfort.

Mais l'appareil qui domine le tarmac de Lisbonne n'est autre que l'A321neo avec cet appareil de la TAP qui s'apprête à rejoindre Paris Orly

Autre utilisateur de l'A321neo très présent sur la plateforme, Azores Airlines qui arrive depuis l'archipel et l'aéroport de Ponta Delgada.

Mais aussi Easyjet qui à parmi tous ses appareils basés pas moins de 3 Airbus A321neo comme notre machine du jour qui arrive depuis Bristol avec quelques petites minutes de retard.

Ou ce sistership qui arrive lui depuis Lyon.

Bon l'heure de mon vol approche il serait temps de rejoindre la porte d'embarquement située à l'extrémitée sud du T1.

Jolie line-up de la compagnie orange qui monopolise désormais la partie Sud du terminal 1 avec cet Airbus A320neo qui embarque pour Amsterdam.

Notre vol embarquera à la porte S12, l'embarquement n'a pas encore été appelé que les passagers font déjà la queue devant la porte d'embarquement.

Les passagers Britanniques libèrent notre appareil et s'engouffrent dans les bus prêts à les accueillir. L'A321neo est une sacret machine mais il faut prévoir un peu de temps pour effectuer un débarquement en pax-bus avec une configuration "low-cost"

Tient il c'est perdu celui-là ? Plus sérieusement cet Erj-190 vient tout juste de rejoindre la flotte de la TAP express et porte encore les couleurs de son ancien opérateur la Brésilienne Azul après avoir été stocké depuis avril 2020 aux Etats Unis. Bref original de se retrouver nez à nez avec un Erj190 d'Azul sous nos latitudes.

Notre boarding commencera pratiquement à l'heure et l'opération sera un peu longuette j'attendrais un peu plus loin. Un autre vol Easyjet pour Madrid (lui aussi en A321neo) embarquera à la porte voisine créant un énorme amas de passagers. Cela manquera de me jouer un tour car je n'avais pas vu qu'il ne restait quasiment aucun passager pour l'embarquement de mon vol et il y aura fallu que je sois curieux pour m'en rendre compte et embarquer juste dans les temps.

Le BP via l'application Easyjet avec un OLCI qui ce sera montré généreux en m'offrant un siège hublot gratuitement.

Ce sera donc un transfert jusqu'à l'avion à l'aide du dernier paxbus. A bord une classe de lycéen en voyage (scolaire ?) qui connaitra un petit coup de chaud le BP de l'une des jeunes fille étant refusé par la borne d'embarquement ce qui créera un peu de retard supplémentaire et d'émoi dans le groupe le temps que l'agente règle le soucis informatique.

Après à peine 2 minutes de route notre paxbus nous dépose au pied de l'appareil, ce sera OE-ISB ce soir là un Airbus A321neo (mon premier vol à bord du nouveau best seller d'Airbus !) livré il y a un peu plus de 3 ans à la filiale Autrichienne de la low-cost britannique.

Fuselage shoot avec le moteur CFM Leap qui fait bien moins ridicule que les moteurs de génération précédente (CFM 56 ou IAE V2500). L'accueil à bord sera polie et souriant de la part de nos 2 hôtesses en porte arrière.

A bord de l'A321neo d'easyjet

La cabine est comme sur les Airbus A320 équipés par les sièges Recaro SL3510 slimline à la différence que le revêtement du siège est en simili cuir qui présentent plutôt bien et qui rappel les cabines des Airbus A320neo de British Airways. Il faut dire que ce siège devient un des standards de l'aviation européenne on le trouve sur les Airbus de TAP, Iberia, British ou les cabines domestique d'AF…

Le plan de cabine fournit par Aerolopa qui prouve qu'il est possible de caser 235 passagers dans un A321 avec pas moins de 39 rangées. 

Du coup ça se ressent un peu sur le pitch qui n'est pas folichons avec uniquement 28" dans cette zone de la cabine soit un de moins que sur les Airbus A320.

Pas de safety card sur le dossier du siège de devant comme chez V7 ou FR mais une publicité pour la vente à bord.

L'embarquement est en cours on notera qu'Easyjet à pris la nouvelle option avec les coffres à bagages grande capacité un véritable pré-requis pour ces cabines haute densité.

Le plafonnier pour notre amis Tango Novembre.

La vue par le hublot depuis l'avant dernier rang (qui est bien mieux aligné que ce que laisse à penser la seat map Aerolopa). Notre voisin est un Airbus A321 d'Air France assurant une rotation vers CDG.

Tous les passagers ont fini d'embarquer la passerelle est donc retirée.

Et nous repoussons peu de temps après, avec un bon quart d'heure de retard. Belle vue sur l'alignement de dérives du T1.

Notre roulage commence et on passe à coté de l'Erj190 d'Azul vu précédemment.

Il y a du monde ce soir là sur la plateforme Portugaise même les points de parkings au large sont bien remplis.

Notre roulage vers la piste 03 nous fait longer le terminal 2 (low-cost) où l'on retrouve un Boeing 737-800 de Transavia mais aussi un Airbus A320 de Vueling.

La cabine est prête pour le décollage, les lumières sont légèrement baissées.

Il y a un peu d'attente pour le décollage il faut dire qu'il n'y a qu'une unique piste en service à Lisbonne pour tous les mouvements ce qui crée quelques embouteillages et des retards réguliers. Nous attendrons sagement que cet Airbus A320 d'Easyjet se pose avant d'entrer en piste.

Une fois la piste libérée nous ne tardons pas à nous élancer car ca klaxonne derrière nous. Rotation et montée initiale en plein dans les phare du coucher de soleil.

Nous montons rapidement au dessus de la banlieue nord-est de Lisbonne alors que le soleil nous illumine de ses derniers rayons.

Cela devient nuageux à l'approche de la frontière Espagnole.

Le winglet dans la pénombre.

Tandis que l'horizon ne cesse de changer de couleur entre le bleu nuit et le orange.

Le contenue de la pochette située devant nous avec la safety card unique à l'A321neo chez Easyjet. Mais aussi la brochure de la vente à bord regroupant l'offre duty-free et bistro. L'offre bistro fera recette sur ce vol à l'heure du repas (tardif) et les 2 trolleys metteront du temps à ce rejoindre au milieu de l'allée.

L'astre solaire à fini sa journée en Europe et part illuminer le contient américain.

Une fois le service terminé le calme revient en cabine alors que la plupart des passagers discutent entre eux ou pique un petit somme.

La route du soir avec une altitude de croisière de 36.000ft et un quart nord-ouest de la péninsule ibérique traversé de part en part.

Après un vol très tranquille, notre descente est annoncée et les lumières de l'agglomération Toulousaine s'approchent progressivement.

La cabine passe en configuration atterrissage les hôtesses passent dans l'allée pour contrôler que les ceintures soient bien attachées puis la cabine est plongée dans la pénombre uniquement éclairée par le mood light orange signature de la low-cost britannique.

Nous sommes en finale pour les pistes 32, pas du bon coté de la cabine pour voir la vielle ville de Toulouse et la Garonne mais avec une bonne vue sur la banlieue de l'ouest Toulousain.

Arrivée de nuit a blagnac

Posé sans encombre et freinage tranquille et nous voila revenues sans heur sur le plancher des vaches, nous roulerons rapidement vers le hall A, jetée low-cost de l'aéroport Toulousain. Au passage on croise quelques machines passant la nuit sur le tarmac occitan comme cet Erj190 de HOP qui partira le lendemain matin pour Lyon mais aussi l'A319 de Volotea sans doute prévu pour la liaison vers Hamburg Filkenwerder pour le compte d'Airbus.

Nos silencieux CFM Leap n'émettent plus leur petit bruit d'aspirateur, les escaliers mobiles peuvent donc être accostés à la carlingue de notre Airbus. Les opérations au sol seront d'ailleurs plutôt rapide.

Derniers aperçu de la cabine d'un confort acceptable pour ce vol d'un peu moins de 2 heures et adieux souriant de la part des deux hôtesses en porte arrière.

Looooonnnnngggg fuselage shoot de notre A321neo, une silhouette qui va devenir de plus en plus commune dans le ciel mondiale au vue des cadences de production infernales prévues pour cette machine dans les années à venir.

Et même en utilisant les 2 portes cela prends du temps d'extraire 235 paxs de cette gigantesque boite à sardine.

Le cheminement des arrivées nous fait grimper d'un étage sur une mezzanine extérieur mais tout de même protégée de la pluie.

A certains endroits les brises vents offrent une bonne vue sur les aéronefs parqués en faux contact dernier regards donc sur notre destrier du soir byebye Sierra Bravo !

Un peu plus loin était stationné cet ATR72-500 de Chalair ayant opéré de nombreux vols les jours précédent pour le compte de la compagnie Air Corsica. Il arrivait d'ailleurs depuis Ajaccio pour ce qui semblait son dernier jour de location pour XK.

En chemin l'office de tourisme de la région Occitanie fait de la pub pour ses sites remarquables et il y en a de nombreux dans cette zone du sud-ouest.

Encore un peu de marche pour rejoindre la sortie ici c'est le festival de Jazz de Marciac (Gers) qui fait de la promotion pour ses concerts à la renommée mondiale.

Passage sans arrêt par la zone de livraison bagage.

Avant de finalement arrivé ground-side où un nombre important d'accompagnants attendent les passagers à l'arrivée.

Personne ne m'attends moi :_( direction donc la sortie et rapidement car il est déjà tard et la reprise est du travail est demain matin tôt ! Dehors il fait frais en cette soirée de début avril agréable pour les 15 minutes de marche qui m'attendent avant de rejoindre mon véhicule.

C'est ici que se termine ce récit et cette série à vocation avgeek, j'espère qu'ils vous auront plus ! On se retrouve très bientôt pour de nouveaux récits en effet le rythme dès vols surpassant celui de mes publications ! ^^ Bon vols à tous, pour vous faire patienter petit bonus Lisboète…