Bonjour à tous,
Petit rappel du routing :
Pour ce nouveau routing réalisé en juin 2022, la pièce maîtresse fera plaisir à certains contributeurs du site puisqu'il s'agissait de prendre une dernière fois le CRJ-1000 avant son retrait. Et je souhaitais prendre Hop sur une de leurs liaisons internationales au départ de Lyon avant une fermeture potentielle de ce genre de lignes. Avec ces critères, il ne restait plus que Lyon-Bologne disponible. N'ayant pas encore logué cet aéroport, va pour Bologne !
En post-acheminement, devant un tarif imbattable de 17€, j'opterai pour mon premier vol avec Ryanair (il faut bien un début à tout ^^), qui plus est opéré par Malta Air (avec un peu de chance, je tomberai sur un avion en pleine livrée maltaise). Côté type avion, ce sera également mon premier vol en MAX (et qui me laisse une certaine appréhension inhabituelle !).
Enfin, en pré-acheminement, j'avais envie de renouer avec un CDG-LYS, la ligne que j'ai le plus emprunté dans ma carrière.
Le décor étant fixé, place à l'action !
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 327/06/2022 |BLQ → BVA| Malta Air for Ryanair | 737-MAX8
aeroporto di bologna
Au programme du jour, plusieurs nouveautés pour votre serviteur :
- 1e fois à Bologne et Beauvais
- 1e vol avec Ryanair (même si en réalité ce sera avec Malta Air. Pour loguer Ryanair dans les formes, il faudra aller en Irlande ou au RU).
- 1er vol en 737-MAX8 (et pour le coup, cet avion me rassure moins qu'un DC-3 de 70 ans ^^), qui plus est dans sa version haute-densité MAX 8-200.
Le tout commencera par un réveil de la muerte, dans une atmosphère toujours caniculaire et lourde malgré la nuit.

La première navette de l'hôtel me déposera à 4h25 du matin. J'ai une grosse avance mais comme on dit : grosse marge, cœur léger !

Parce que bon, même à cette heure terriblement indécente, il y a déjà pas mal de monde aux divers check-in.

Pour ma part, je me contenterai du BP électronique.

Une file débutera dès l'arrivée des tapis roulant. Argh, ne me dites pas que c'est la queue du PIF ?! Et ben… si !

5min après mon arrivée, l'afflux de passagers est tel que la queue fait maintenant demi-tour et passe en face de moi ! C'est juste hallucinant !

J'ai débuté l'attente à 4h30 et je passerai le pif à 5h00. Tous les postes du PIF sont ouverts, les agents sont prévenants et actifs, bref cela aura été finalement relativement rapide par rapport l'affluence de dingue ! Je n'ose pas imaginer la même affluence aux aéroports parisiens ^^ La veille à CDG, avec juste une trentaine de personnes devant moi, j'avais attendu près de 15min !

J'avais pris une bonne marge celle-ci fut salutaire ! Je serai arrivé 15min plus tard, j'aurai probablement loupé mon vol.

Heureusement, les italiens détiennent une boisson magique qui répare tous le stress matinal ;)

FR24 m'informe que mon avion ne sera pas en pleine livrée Malta Air. Dommage ! Mais n'ayant jamais pris Ryanair, cela reste une première de toute façon. Et puis, un peu de lyre de bon matin ne fait pas de mal ;)

Je ne m'étais jamais empressé de prendre cette compagnie à l'esprit bien particulier et qui aura longtemps surexploité ses personnels naviguants aux limites légales (et parfois pas du bon côté de la limite). Je m'étais dit qu'il y aurait bien un moment où je serai heureux de rentrer rapidement et pour pas cher. Ce jour là est donc arrivé.

L'embarquement sera lancé vers 5h30. N'étant pas dans les prioritaires, j'observe le manège. Je suis assez bluffé par l'efficacité du protocole. Certes, l'agente d'escale abat une quantité de travail phénoménale en un minimum de temps et que les échanges avec les pax sont réduits à leur plus simple expression, mais il faut reconnaître que le produit fonctionne très bien.

Le pré-embarquement s'effectue au milieu de cette grande "passerelle". Au moins, les lieux sont climatisés et on n'a pas trop l'impression d'être entassés.

le vol
A 5h35, les fauves sont lâchés. Je vais donc découvrir cette 4e génération de 737.

Même si c'est une compagnie extrêmement banale, il faut reconnaître que la livrée est très jolie. Je ne l'avais jamais observée en détail.

A l'avant, on remarque les fameux escaliers mobiles intégrés au fuselage.

Focus sur le très élégant Split Scimitar Winglet, qui équipe également un nombre grandissant de 737NG (récents ou non).

A l'arrière, l'embarquement s'effectuera par un escalier classique.

Fuselage shot matinal.


J'espère que la lyre est bien accordée !

Par ce que bon, j'ai pas une confiance infinie envers ce machin moi ^^

Ce cher Louis de Funès saura vous traduire ma pensée du moment ^^
Bon, en tout cas, à bord du supermarché de l'avion, tout est beau, les caddies sièges sentent encore le neuf. L'oiseau du jour est le 9H-VUW livré neuf en février 2022, soit 3 mois auparavant. Il doit s'agir de l'avion le plus jeune que j'ai du prendre jusqu'à présent.

Voici ma rangée pour les 2 prochaines heures. Malgré les apparences, je n'ai pas trouvé ce siège inconfortable. Mais je n'en voudrai pas pour autant sur un long vol.

Petite photo de la rangée complète pendant qu'elle est encore vide.

La safety card, sur laquelle les lois de Newton n'auront aucun pouvoir :(

Quand aux pas, sur un 737-MAX 8-200 contenant 197 pax, on ne peut pas rêver d'y obtenir byzance ^^

Au moins, je puis réaliser mon instant favori (et gratuitement ^^).

5h41 dans l'est du fuseau horaire, le tout fin juin : le soleil est aussi matinal que nous !


Les 197 passagers auront embarqué en moins de 20min montre en main, mais des contraintes ATC viennent retarder légèrement le départ de 5min. Une peccadille !


Avanti !

Bon, déjà, il vole, c'est déjà pas mal !

Comme me disait un ami qui se reconnaîtra : "si ton 737MAX vole bien durant les 5 premières minutes, c'est gagné pour le reste du vol !" ^^


La montée est relativement lente. L'atmosphère lourde et la charge utile à son max doivent y contribuer.

En tout cas, à bord l'ambiance est très calme et je note à quel point l'insonorisation s'est améliorée par rapport aux précédentes générations (surtout en étant placé derrière l'aile, au niveau du flux des moteurs).

On finit par percer la couche d'inversion très élevée, nous laissant enfin observer un magnifique ciel bleu bien pur.

Puis nous nous rapprochons progressivement des Alpes suisso-italiennes.

Mais difficile d'identifier ces glaciers avec tous ces cumulus !

Néanmoins, je reconnais instantanément l'immense glacier de Corbassières et ses longues traînées de moraines sur son flanc gauche. Les 4314m du Grand Combin se cachent sous les nuages, mais pas le Combin de Corbassières et le Petit Combin, ensoleillés.

Nous arrivons à la hauteur du Massif du Mont-Blanc, lui aussi bien ennuagé.

Le grand glacier qui nous fait face est le glacier du Trient.

La même vue dézoomée.

A gauche, au pied du massif, se niche Martigny.

Tandis qu'ici, nous survolons les fameuses Dents du Midi, surplombant la vallée de Champéry.

Le reste du survol de la France s'effectuera au-dessus d'une épaisse couette nuageuse.

Et comme toutes les bonnes choses ont une fin, il va bien falloir redescendre sur le plancher des vaches.

J'adore être pris en sandwich entre 2 couches de nuages :)

Dans mon esprit un tantinet fatigué, je cherchais à identifier le paysage en étant inconsciamment persuadé d'être en approche pour Orly. Evidement, je ne reconnaissais rien. Jusqu'à ce que je découvre ma position sur maps. Mais quel idiot ! Cela m'apprendra de faire des escales aussi courtes :')

Nous voici plein travers de Creil.

En courte finale piste 30.


Après avoir vérifié la solidité de la piste et du train, freinage bien fort pour dégager la piste au plus tôt ^^

Si c'est la première fois que je viens à Beauvais en avion, je m'y étais déjà rendu en accompagnant. Il y a quelques années, ma compagne avait fait un aller-retour avec Wizzair sur Cluj et devant les horaires de la muerte, je l'avais véhiculée. Cette fois-ci, pas de véhicule personnel, il va falloir tester l'offre de transports.

On ira se poster auprès d'un collègue. De toute façon, à part Ryanair et Wizzair, on ne trouve pas grand chose à BVA !

Et nous voici au parking avec 2 petites minutes de retard : le job est fait !

N'étant guère pressé, je laisserai filer tous ces dignes représentants de l'instant danette.

aéroport de beauvais-tillé
J'en profiterai pour descendre à nouveau par l'arrière, afin de profiter du petit tour sous l'avion. Notez tous les pax qui pré-embarquent à l'air libre au frais (car contrairement à Bologne, il ne fait que 13 degrés ce matin avec un bon vent bien soutenu).

Petit doublet de lyres.

Le crénelage des réacteurs, identique aux 787, est du plus bel effet.

Mais bon, ça ne vaudra jamais un A320, ou mieux, un MD-80 ;)

Bon, ne traînons pas trop, sous peine de se faire bénir par les pax qui attendent leur tour ^^

J'espère que ce genre de pré-embarquement n'est pas pratiqué les jours de pluie ^^

A l'intérieur du hangar agricole de l'aérogare.

Pour rejoindre Paris, 2 solutions s'offrent à moi : la navette directe vers la Porte Maillot, ou le bus local vers la gare de Beauvais puis TER. La fréquence de ce dernier est assez faible et le temps que je m'y rende, le prochain départ est prévu dans 3h. J'opterai pour la première solution, bien fléchée.

Au passage, le tableau des arrivées, montrant l'intégralité des mouvements de la journée.

J'achèterai mon billet de car en ligne, histoire de ne pas perdre de temps inutilement.

Bien m'en a pris car il y a pas mal d'attente à la gare routière.

Il n'y a pas d'horaires précis, on embarque dès qu'un car se présente.

Au final, j'aurai attendu une vingtaine de minutes. La première partie du trajet sur l'A16, se déroulera sans problèmes.

Mais les bouchons matinaux auront su bloquer notre progression. Au final, nous aurons mis près de 2h pour rallier Paris dans un car plutôt inconfortable. Avec la fatigue, ça devient vite un calvaire. La prochaine fois, tant pis pour l'attente, ce sera le TER !

C'est ainsi que se termine cet petite série, en espérant qu'elle vous aura plu ;)
A bientôt !
bonus la ferté alais, opus 2022
En guise de bonus, il me tenait à coeur de vous partager l'édition 2022 de la grande messe de l'aviation, de l'un des plus beaux meeting du monde, si ce n'est le plus beau : j'ai nommé le Temps des Hélices qui se déroule chaque année sur l'aérodrome de la Ferté Alais. Sous l'égide de Jean-Baptiste Salis, aviateur pionnier du début du XXe siècle, le terrain de Cerny fait partie du panthéon français de l'aviation.
Et son meeting aérien, qui aura fêté ses 50 ans en 2023, est devenu l'un des rendez-vous incontournable des amateurs des "choses de l'air".
J'avais assisté à ce meeting une première fois en 2017 et avait essayé de rendre hommage à la voix de la Ferté. Cette voix chaude, lente et vibrante, pleine de passion ; cette voix qu'on connaissait également à la grande foire du salon du Bourget ; cette voix que l'on entendait dans les magnifiques reportages de Pégase ; cette voix, c'était celle de Bernard Chabbert. (vous pouvez relire cet hommage dans le bonus de ce FR).
En 2022, c'est le grand retour post-covid. Et malgré une météo très capricieuse (vent fort et orages), le spectacle fut à nouveau grandiose, bercés par la voix de Bernard, puit inépuisable d'anecdotes sur toutes ces merveilleuses machines volantes.
Ce monsieur aura contribué à faire de l'aviation une passion si forte (en tout cas, suffisamment pour m'amener à voler dans toutes les conditions avec à ce jour plus de 318 vols en tant que passager) qu'il faisait partie de mon panthéon de personnages à qui je dois beaucoup.
Sa disparition brutale à l'automne 2022 fut douloureuse. Une figure de l'histoire de l'aviation s'est envolée.
Je lui avais déjà rendu un hommage lors d'une publication sur FR à l'automne. Alors cette fois-ci, trêve de mots, place aux images et au sons :
Le Temps des Hélices avec Bernard.
Tout d'abord, son fameux Lockheed Electra, un avion à l'histoire incroyable qui inspira Ian Flemming et que Bernard emmènera jusqu'en Afrique du Sud pour tourner un film sur la vie d'Amelia Earhart. Officiellement immatriculé F-AZLL, il est aux couleurs du Lockheed Electra d'Amelia Earhart.

Le fameux tableau aérien "Tora Tora".

La PAF avec sa démonstration en mode "mauvais temps", à basse altitude.


Une parfaite éloge de la majesté et de la lenteur.
Une démonstration de largage du Q400 de la sécurité civile.
Et enfin, l'incroyable et affolant sketch de l'élève pilote décollant en Piper J3 sans son instructeur. Un pilotage tout en finesse et commenté par Bernard. Je vous invite à visionner cet extrait jusqu'au bout et en plein écran ! ;)
Le Temps des Hélices, ce sont aussi des baptêmes. En 2017, outre les habituels warbird préservés localement par l'association JBS, on pouvait voler à bord des mythiques Junker-52 (voir le FR de Lucky Luke ici) ou encore en De Havilland DH-104 "Dove" (voir mon bonus ici).
En 2022, plus de Junker-52 cloués au sol jusqu'à nouvel ordre ou encore de DH-104, en maintenance.
Alors je me suis rabattu sur un plus "banal" Morane Saulnier Soccata MS 893, alias "Rallye". Un avion école qui sert encore beaucoup dans le remorquage de planeusr. Un avion très particulier avec ses becs de bord d'attaques qui se déploient automatiquement à basse vitesse.




Le F-BPGV est le digne représentant de cet avion mythique (et de manufacture française). Il est parfois sources de quelques boutades, à l'instar de ce qu'écrivait Jacques Darolles :
"C'est quoi un MS 880 comme type d'avion ?"
C'est un Rallye 100 chevaux. C'est une machine qui comme la comète de Haley, peut paraître fixe pour un observateur
terrestre (en particulier en finale lorsqu'il y a du vent, et que tu attends pour t'aligner).
Mais une observation attentive montre qu'en réalité, il se déplace.
Un beau sujet scientifique.
A la base, le MS 880 avait été conçu pour rouler, ses grosses roues en témoignent.
C'est aux essais qu'on s'est aperçu qu'il volait, et qu'on pourrait exploiter cette intéressante propriété. On a donc agrandi un peu
l'empennage, et hop !
C'est parti !
Jacques Darolles
Février 2000 sur la pilotlist
Aimer l'aviation ne se résume pas qu'aux services à bord et au confort d'un siège, c'est un tout qui s'apprécie en toute situation : que l'on soit dans le confort douillet d'un full-flat, depuis une planche à repasser façon Ryanair ou encore depuis un petit tagazou rempli de souvenirs et d'effluves d'essence… L'essentiel restera toujours l'amour de voler ; tout simplement :)
Alors, toujours vivant à ce que je vois? Haha
Bon nombre d'entre nous avons testé le 737 max sans vraiment le faire exprès, et j'avoue que moi aussi dernièrement je ne pensais pas qu'à des bonnes choses quand j'ai su que j'allais le prendre. En plus te concernant tu l'as pris chez Ryanair, combo de rêve lol
Jolie cabine bien neuve en tout cas. Quand FR est à l'heure (ou presque) ça fait parfaitement le job.
Très moyen ce trajet en bus jusqu'à porte Maillot...
Merci pour ce récit et pour ce joli bonus Cyrille!
A bientôt.
Merci Benji :)
J'en suis à 2 vols en MAX et pour l'instant, on survit ^^ J'essaie de me convaincre d'avoir confiance en me disant que l'Europe ne l'aurait pas ré-autorisé si la FAA avait encore merdé... Mais je n'y connais rien en instances de sécurité aériennes et de toute façon, son petit historique ne donne pas envie. Je ne vais pas chercher à l'éviter tout particulièrement, mais je ne vais clairement pas chercher à le reprendre rien que pour lui ^^
Pour moi qui suit habitué des vieilles casseroles plutôt trentenaires, ça fait tout drôle de prendre un avion vieux de 3 mois !
Clairement ! Dimanche matin excepté, si je retourne à Beauvais, c'est en TER cette fois !
A bientôt !
Bonjour F-OITN et merci pour ce FR ! Entre l'aller et le retour, ce sont les deux modèles opposés qui s'opposent. Je te comprends parfaitement concernant les doutes sur la sécurité de l'aéronef. En effet, certains avions n'ont quasiment jamais eu d'accident du a des erreurs de conception alors que le B737 gamechanger (pas sûr) comme le dit Ryanair, a connu 2 accidents de conception, pour des raisons économiques. Ce n'est évidement pas positif. Je pense que tu n'es pas le seul a vouloir éviter cette version du 737, alors que le 737-800 est un des avions les plus fiables au monde, avec très peu d'accidents dû a des problèmes de conception. Comme tu le dis, prendre FR, c'est à mon avis pour l'efficacité du processus et le prix. Pour le reste, il faut mettre son mouchoir dessus. Toutefois, je trouve que pour les habitants de Beauvais et d'Amiens, Ryanair est une bénédiction car l'aéroport de Beauvais n'aurait jamais atteint ce niveau de trafic sans elle à mon sens. Bologne est une ville que j'aime beaucoup, mais pas son aéroport, beaucoup trop exigu pour prendre en charge le trafic. Par contre, le personnel du PIF était adorable quand je suis passé. FR opère la majorité des rotations de Bologne et Wizz Air n'est pas en reste. Beaucoup de LCC donc, comme dans la majorité des aéroports européens à présent, pour le meilleur et pour le pire XD ! A bientôt !
Merci :)
On peut donner un certain mérite à Ryanair d'avoir réussi là où les autres ont échoué (où n'y voyaient que peu d'intérêt) de relier les lieux paumés européens aux lieux de loisirs européens, et dans certains cas, Ryanair est incontournable (genre Tours-Bézier, Poitiers-Lisbonne etc...). Mais au prix de nombreuses entorses passées pour exploiter jusqu'à la corde leurs PN et un certains sens des affaires pour amasser les subventions régionales.
Je reste mitigé sur le 737-MAX. Même s'il serait désormais parfaitement dur, un doute substistera toujours dans mon esprit parce que les autorités de sûreté ont échoué sur ce modèle. Et parce que le constructeur a menti. Dans une industrie où la culture du risque zéro est maître en toute chose, la confiance est rompue.
Personnellement, les 737-MAX ne me laisse qu'une certaine appréhension actuellement, mais je n'ose imaginer dans 30 ans ces mêmes avions bourrés d'électroniques compensant les défauts, entretenu par des compagnies à la maintenance douteuse. Je n'accepte de mettre les pieds dans cet avion uniquement parce que l'EASA l'autorise après une longue période de test suivant les 2 accidents. Je n'ai désormais confiance qu'en l'EASA, et plus la FAA.
A bientôt !
Merci pour ce report.
Ces horaires, c'est trop dur.
Moi aussi, j'ai toujours eu une appréhension à voler avec RYR. Je l'ai fait une fois, pour tester, pour me faire une véritable idée.
Le 737 max, je ne l'ai toujours pas essayé, un jour viendra.
Merci pour ce bonus inattendu.
Bons vols.
Merci Greg :)
Je les fuis comme la peste désormais, sauf si je n'ai pas le choix... Mais oui, c'est dur ^^
Pour le coup, je n'ai aucune appréhension à voler avec Ryanair. C'est avec le 737-MAX que j'ai du mal ^^ (j'ai eu la même appréhension avec un 7M8 Norwegian il y a peu). Comme je l'ai dit en réponse au MatheuxVoyageur, je n'accepte de mettre les pieds dans cet avion uniquement parce que l'EASA l'a autorisé après moults contrôles suivant les 2 accidents. Mais je ne vois pas comment peut-on encore faire confiance à la FAA ^^
C'est exactement ce que je me suis dit. Il deviendra forcément incontournable dans certains cas (comme ici où je n'ai clairement pas cherché à le prendre). Et puis il y a tellement d'autres modèles à prendre avant celui-là ;)
A bientôt !