Avis du vol entre Paris et New York en classe Affaires avec OpenSkies

Je vais marquer une petite parenthèse dans mon routing sud-américain afin d'éviter d'être éternellement à la bourre dans la rédaction de mes FR.
C'est près de 3 mois après la rencontre de Manchester que j'ai posté mon FR la relatant. Soit clairement en bon dernier du groupe ! Pour me faire pardonner, j'espère être le premier à poster pour la rencontre de New York, premier meeting FR qui implique pour quasiment tout le monde un long-courrier.
Voilà donc pour l'introduction. Et oui, c'est tout ! Vous vouliez un routing de folie :) ? Et ben dommage, c'est un direct Paris - New York que voici, sur Openskies. Bon…allez…il y a des petites subtilités qui rentrent en compte, mais j'en parlerais au prochain FR ;)
Pour l'instant, place à ce vol, qui commence dans l'Orlybus, puisque Openskies part d'Orly. Il est 15h en semaine (c'est un lundi), le bus est vide et l'autoroute aussi. Je serai à Orly 15 minutes plus tard…

Contrôle de l'écran : New York a l'air d'une destination extra-terrestre, coincée entre Lorient et Bordeaux. Enregistrement hall 3, c'est à dire complètement à l'autre bout du terminal.

Chemin faisant, une boutique typiquement parisienne m'invite à voler sur une autre compagnie. J'aurais volontiers fait un CDG-DXB-JFK, mais peut-être une autre fois ;)

Trois files pour l'enregistrement Openskies, on ne peut pas dire qu'il y ait foule.

Puis c'est reparti pour la traversée du terminal, puisque le salon Iberia qui accueuille les passagers EC se trouve…là où m'avait laissé l'Orlybus. Toute cette marche aurait pu être évitée avec un enregistrement en ligne, mais celui-ci n'a pas fonctionné (toujours mon nom composé…)

Le salon n'a pas changé depuis mon dernier passage. Comprenez qu'il ne s'est pas amélioré…mais au moins il n'est pas bondé. Je me trouve facilement une place près des vitres et d'une prise.

Le coin presse ; particularité de ce salon, il n'y a quasiment que de la presse féminine à disposition (Gala, Femme Actuelle, Glamour….) mais aucun des titres récurents en salon (Business Traveler, L'Express…)

Il y a peut-être un petit mieux au niveau du buffet avec des sandwichs, salades et patisseries au lieu des biscuits et crackers habituels.

Ma sélection : un sandwich au saumon très correct, une salade étonnamment bonne par rapport à son aspect et un vin blanc franchement pas terrible.

Anthonytahiti me glisse à l'oreille que j'aurais mieux fait de prendre une bière ;)

Les documents de voyage, qui contiennent un petit indice pour les plus perspicaces d'entre vous ;)

Je sais que les souris sont une fatalité en Ile-de-France, mais le minimum serait de cacher un peu mieux les pièges dans le salon…Bref, rien de bien mémorable dans ce salon que je quitte pour refaire la traversée du terminal vers les portes d'embarquement.

Sur le chemin, le spotting est rendu impossible par les vitrages d'Orly. J'arrive néanmoins à apercevoir mon oiseau.

Je me présente à la file SkyPriority. Un agent d'ADP contrôle mon éligibilité et voyant qu'aucun policier n'est affectée à la file SkyPriority, cet agent m'accompagne pour me faire franchir le filoguide à l'extrêmité de la file générale. Traitement VIP ;)

Par contre pas de file prioritaire à la sécurité, qui s'écoule tout de même rapidement. Les départs de cette salle sont principalement l'Angleterre et les DOM-TOM, avec toujours cette exception new-yorkaise.

Mise en place d'embarquement typique de chez BA. Les passagers Biz Bed (la classe Affaire d'Openskies) étant appelés juste au moment où j'arrive en porte.

Du coup je continue sur ma lancée et suis le premier à embarquer.

Je marquerai un temps d'arrêt pour prendre une photo du 757 qui va m'accueuillir les neuf prochaines heures.

Certification…plutôt rassurante car je trouve toujours aussi peu naturel de franchir l'Atlantique dans un mono-couloir ;)

Dernière photo puis j'embarque.

Et je découvre la cabine Biz Bed. On retrouve la philosophie de la cabine Club World, mais dans une version moins confortable ; j'y reviendrai.

Mon siège, le 3A. Il n'a pas été choisi au hasard : sur ce type de configuration, on ne peut pas avoir un hublot et l'accès direct au couloir. Il faut choisir l'un ou l'autre…sauf pour les sièges contre cloisons qui disposent d'un hublot et d'un full access entre la cloison et le siège voisin.

Je suis juste devant une console qui présente le Champagne du jour, un Billecart Salmon.

Et offre de la presse (exclusivement française) aux voyageurs.

Sur le siège sont déjà disposées une couverture (pas tout à fait une couette, mais plutôt une couverture polaire avec une face coton) et un oreiller.

Et sur une petite tablette, on trouve une bouteille d'eau et le kit de courtoisie : celui-ci est strictement le même que sur British Airways.

Le pitch : RAS. Dans la pochette de l'ottoman se trouve le casque anti-bruit, efficace mais encore perfectible.

La cabine accuse son âge. D'un côté je suis habitué à US Airways donc tout va bien, mais je suis aussi habitué à British Airways, qui eux ne m'ont pas habitué à çà !

La vue par le hublot : il pleut sur Paris…

Pendant que l'embarquement se poursuit, j'inspecte la trousse avec ce qu'elle contient de bien.

Et ce qu'elle contient de cheap…

Puis le verre de bienvenu m'est proposé par un PNC très agréable, qui confirmera cette impression pendant tout le monde. Par contre, pas d'IFE pour l'instant : ce seront des iPad qui ne sont pas encore distribués.

Les verres aussi sont du pur BA.

Réglages des sièges : comme en Club World, ce sont des flat-bed mais ils sont plus étroits car ils ne sont pas élargis au niveau de l'assise. Du coup, il n'y a aucun intérêt à les mettre tête-bêche…c'est purement pour donner une illusion de cabine BA.

Je voyage seul aujourd'hui, ce qui est rare. Je n'ai jamais cherché l'intimité sur le siège BA mais je me rends compte en effet que je suis nez à nez avec ma voisine et que la promiscuité est gênante. C'est elle qui décide de tirer le paravent.

Comme l'embarquement est presque terminé, je repère deux sièges vides au rang 2 et m'y déplace. Voici ma nouvelle vue sur la cabine.

Puis le roulage commence…nous ne sommes pas à CDG, il sera donc court :)

C'est parti pour 8h35 de vol, si les vents ne s'y mèlent pas.

Nous avons le droit à une jolie montée par l'Ouest de Paris.

Chateau de Versaille et tour Eiffel, c'est le tour du touriste :)

Et bien sûr, winglet !

Une fois en vol, les iPad sont distribués. Ils sont complets et réactifs, mais il n'y a pas d'airshow, ce qui manque d'autant plus qu'il n'y a pas d'écrans généraux dans la cabine.

Juste après, distribution des menus. Ceux-ci ne sont même pas brandés Biz Bed mais directement Club World.

On est à l'opposé de Lufthansa : il n'y a aucune originalité ni inventivité là dedans, mais tout me fait envie !

Je décide de me diriger vers les toilettes avant que le service ne débute et en profite pour prendre quelques photos de la cabine. Notez à quel point le couloir est large…alors que les sièges sont étroits ! Rien n'empêcherait il me semble de mettre les vrais fauteuils Club World.

La première cabine contient trois rangées et une deuxième cabine propose deux rangées supplémentaires. Soit 20 sièges au total, et le remplissage ce jour là est exactement de 50%.

Les toilettes sont propres (on est en début de vol de toute façon) mais accusent là aussi l'âge de l'appareil.

Alors qu'aucune perturbation ne secoue l'avion, nous sommes invités à retourner à notre siège. Cela ressemble à l'annonce du début de service et des trolleys qui ne veulent pas être gênés par les passagers ambulants !

Je retourne donc à mon siège et sans surprise, le service a commencé ;)

Jack'n Coke pour moi. Et nouveauté pour moi chez BA (puisque c'est le menu Club World) : une mise en bouche accompagne désormais les noix en sachets. Et la verrine s'avère très bonne.

En attendant le repas, je feuillette un magazine qui propose un carnet de (soi-disant) bonnes adresses en coopération avec…Openskies tiens :)

Le trolley repasse pour un second service apéro : ne faisons pas marcher les PNC pour rien ^^

Je vois le trolley pour la Premium Eco. être préparé : le Champagne est aussi disponible mais sous forme de petites bouteilles, comme en Club Europe.

L'entrée arrive. Au trolley et sur un plateau, mais je trouve cela bien présenté, en particulier les salières / poivrières qui remplacent très avantageusement les sachets en papier qui existaient jusqu'alors (deuxième nouveauté avec la mise en bouche).

La tablette est maintenue en place par un appui ; c'est très efficace mais empêche totalement de se lever pendant le service.

Entrée excellente et aucun reproche non plus pour la salade.

Air to Air entre l'entrée et le plat mais j'ai moins de zoom que Momolemomo, désolé ;)

Je dirais que nous sommes sur les dernières côtés irlandaises, mais l'absence d'airshow est vraiment pénalisante…

Viens ensuite le plat, j'ai opté pour le filet de boeuf. La présentation n'est pas jolie, sans être explosée pour autant.

La viande est tendre (c'est bien du filet) mais la cuisson est un peu trop anglaise à mon goût. Ça fait très catering américain en fait.

Bon j'aurais préféré ma viande saignante, mais je ne vais pas dire que je n'ai pas aimé :)

Puis ce sera fromage (Cabécou et morbier) et dessert (mignardises et glace vanille -que je déclinerai- avec chocolats Ladurée), donc repas très complet.

Passé ce repas copieux, je tuerai le temps entre les deux écrans : celui de l'extérieur.

Et celui de l'intérieur (ici Gravity, que j'ai trouvé franchement nul…)

Puis après deux films, je déciderai d'essayer de dormir…et j'y arriverai très bien ! Black out de 4 heures…le PNC me réveille gentiment pour redresser mon siège : nous sommes déjà en descente sur JFK !

Me voilà donc à New York. Peu de monde à l'immigration mais vous comprendrez que je n'ai pas pris de photos. Il me reste à monter dans le Skytrain pour rejoindre ma prochaine étape vers la rencontre de New York qui a lieu dans Manhattan Downtown.

A bientôt ;)