Avis du vol entre Nantes et Porto en classe Economique avec Transavia

Introduction

Chers FRistiennes et FRistiens, bien le bonjour !
Je suis très heureux de vous retrouver et j'espère que votre été se passe bien.
Que vous ayez chaud ou froid en cette saison estivale, j'espère que ce récit vous réchauffera ou rafraîchira (à vous de choisir en fonction de votre météo :)). Ma maman et moi voyageons une fois par été ensemble et je vous emmène avec moi ! 
J'aime bien profiter de bons moments avec elle, et je veux en profiter à fond tant que cela est possible !
Porto est une ville assez hétéroclite d'un point de vue architectural, mais qui garde un charme qui lui est propre. Je lui dédirai un bonus à la fin du récit du vol.

L'offre de Transavia (filliale d'Air France-KLM et compagnie française avec des avions basés en France), sur Porto depuis Nantes était selon moi juste trop belle pour ne pas en profiter : aller-retour pour 2 à 174€ avec les sièges (4x6€ = 24€) et un bagage garanti en cabine et embarquement prioritaire (2x 10€ = 20€) soit le vol aller-retour "sans prestation complémentaire" à 65€/pax !
En plus, ce vol se déroule depuis ma "base personnelle" que je connais bien. Nous avons réservé en janvier, soit 6 mois avant la date du vol.
C'est ma première expérience chez Transavia et ce que j'aime bien, c'est que leurs tarifs sont beaucoup plus stables que ceux de chez la compagnie sœur Air France dont l'illogisme de leur Yield Managment est pour moi sidérant. 

Ma maman n'est pas une adepte de l'avion, encore moins des correspondances, j'ai donc fait au plus simple concernant le routing.

Au départ du nord Ouest, la destination de Porto est assez accessible avec :
- Depuis Nantes, des vols quotidiens proposés avec Transavia (report exclusif juste ici), EasyJet (déjà reporté 3 fois) et Volotea dès septembre.
- Depuis Rennes avec EasyJet (3 vols hebdomadaires sur la pointe estivale)
- Depuis Brest avec Transavia qui a repris la liaison abandonnée par Ryanair lors de son départ de la plateforme Bretonne (2 vols hebdomadaires sur la saison été)
- Depuis Tours avec Ryanair (3 vols hebdomadaires en été comme hiver !)
- Depuis La Rochelle avec Ryanair (2 vols hebdomadaires en été comme hiver !)

Cette abondance de lignes est certainement une des raisons pour lesquelles les prix sont tirés vers le bas.

Le routing

Même pour un vol à 07 heures, il n'y a toujours pas de bus : vive nantes-atlantique !

Ayant repéré qu'un certain nombre de vols étaient programmés sur Flight-radar24 au départ de Nantes, nous sommes arrivés sur les coups de 05 heures 30 (le premier bus arrive à 05 heures 55) en taxi familial (conductrice super sympathique du coup !). Tiens, Nantes s'est mis à la sobriété énergétique, le panneau "Nantes Atlantique" étant éteint !

Eurêka ! Dès novembre 2023, un premier bus arrivera à 04 heures 55 au lieu de 05 heures 55 et le dernier bus partira à 00 heures 15 au lieu de 23 heures 15 actuellement de l'aéroport ! Bien sûr, il s'agira de la navette aéroport dont le ticket coûte 10€ et non la ligne 38 ou 98, dont le ticket coûte 1€80.
Oui, vous avez bien lu, la ligne 98 dessert l'aéroport mais pas à l'arrêt dénommé comme tel ! Il s'arrête à D2A-Aéroport et va jusqu'à la Neustrie, ce qui permet une correspondance directe avec le tramway de la ligne 3. Il suffit de traverser un petit parking pour se retrouver devant l'aéroport. L'arrêt est caché et donc seuls les connaisseurs du réseau peuvent connaître l'existence de ce service. Petit récapitulatif de l'offre de transport :

1° La navette aéroport pour 10€ : Aéroport <> Gare SNCF <> Hôtel Dieu (autrement dit centre-ville).
2° La ligne 38 qui effectue pour 1€80 (!!! GRATUIT le WEEK-END !!!) le trajet : Aéroport <> Pirmil (correspondances avec les lignes de tramways 2 & 3 vers le centre-ville) <> Greneraie (correspondance avec le busway de la ligne 4 vers le château).
3° La ligne 38 qui effectue pour 1€80 (!!! GRATUIT le WEEK-END !!!) le trajet : D2A-Aéroport (derrière le parking P3) <> Neustrie (correspondance directe avec la ligne 3 vers le centre-ville).

A Nantes, on ne peut pas se contenter d'un simple tramway, ce serait bien trop simple n'est-ce pas ^^ XD !

La guitare trône toujours fièrement sur le parvis, symbole du festival qui rassemble tant de personnes à travers le monde dans une énorme ville qu'est Clisson ! (pour information, le logiciel d'édition me souligne le nom de la ville en rouge tant c'est connu il croît qu'il s'agit d'une faute d'orthographe ^^). Bref, je trouve ça toujours assez sympa.
Franchement, Air France pourrait faire des vols spéciaux vers New-York sur cette période tant le festival a pris de l'ampleur ces dernières années.

Le parking des bus de villes et de touristes, ridiculement désert mais bien allumé (on oublie la sobriété énergétique du coup XD) !

un peu de spotting… avant de passer le pif !

Je commence à connaitre des coins sympathiques pour capturer quelques avions et l'on peut d'ores et déjà voir que ça s'agite ici avec deux Boeing 737-800 de Transavia qui se préparent : l'un partira vers Istanbul à 06 heures 15 (celui dont le catering est chargé), et le second partira pour Agadir à 08 heures 20.
Au large, un Embraer 170 d'Air France Hop! est arrivé de Lyon à 17 heures la veille et repart vers Paris Charles de Gaulle à 10 heures 30. Quel gâchis ! Cet avion aurait pu faire au moins 3 ou 4 rotations et rapporter de l'argent au lieu d'en coûter !
On aperçoit également un A319 de Volotea parqué au large.
Bref, ce voyage commence sous les meilleures auspices !

Ce qui m'a surpris, c'est la présence de ce Boeing 737 de Ryanair sur la plateforme Nantaise. D'habitude, ces spécimens s'hébergent ailleurs. Ce sera peut-être celui qui partira vers Marseille à 09 heures 15.

Rentrons dans l'aérogare à présent ! Celui ci est propre et bien éclairé. Nous n'avons pas de bagages en soute et avons effectué toutes les démarches en ligne. Nous passerons directement à l'étage 1, où se trouve le PIF par un escalier dissimulé débouchant sur les bureaux de compagnies aériennes et de police. Les toilettes sont beaucoup plus calmes à ce niveau. Nous irons y faire un tour. Elles étaient propres et il n'y avait personne, comme d'habitude.

Visiblement le "Nantes Atlantique Hôtel" a une bonne côte, que ce soit du côté aéronef ou des humains. Transavia est très active en terme de publicité sur la métropole nantaise. Il faut dire que 7 de ses avions sont basés à Nantes. On a de la chance car le groupe Air France n'a pas toujours positionné Transavia sur les lignes en compensation de son retrait. Je pense notamment aux malheureux aéroports de Bordeaux et Toulouse.

Pour la saison hivernale…

Sur Toulouse, Air France opèrera sous la houlette de Air France Hop!  (passage d'Airbus A319/A320 en 2022 à de l'Embraer 190 en 2023), deux rotations hebdomadaires vers Oran (1x vendredi et 1x dimanche), ainsi que vers Alger (1x samedi), en complément de l'offre sur Lyon et Paris (Charles de Gaulle et Orly). Pour la saison hiver, Transavia officialisera son retour en saison hivernale sur la plateforme en relançant sa liaison vers Brest deux fois par semaine (1x jeudi et 1x dimanche) ainsi que en lançant une liaison vers Dakar tous les dimanches. KLM relie toujours Toulouse à Amsterdam.

Sur Bordeaux, Air France ne prévoit pas pour l'instant de liaisons supplémentaires à celles entre Lyon et Paris CDG pour la saison hiver.  KLM relie toujours Bordeaux à Amsterdam. On peut toutefois se demander si Air France Hop! ne reliera pas à terme Bordeaux à Nice, ayant fait le choix d'opérer quotidiennement la ligne cet été. La nouveauté vient plutôt du côté de Transavia, qui proposera deux vols par semaine vers Dakar (1x mardi et 1x vendredi). En revanche, la desserte d'Eindhoven sera suspendue pour la saison hiver.

Un petit passage par le FIDS me confirme que de nombreux vols partiront avant nous. Le vol pour Palma à déjà terminé son embarquement, ça ne traîne pas ! Chez nous, c'est Transavia qui se charge de desservir Oran (pourquoi ne pas faire NTE <> ORN <> TLS <> ORN <> NTE…, ce serait intéressant !).
Je ne sais pas exactement comment se passe le dialogue entre Air France et Transavia mais j'ai vraiment parfois l'impression que ce sont deux entités séparées qui ne se concertent pas beaucoup. Cette année, nous avons Figari qui est desservie à la fois par Air France Hop! et Transavia alors que la liaison vers Calvi a été abandonnée par Transavia et non reprise par Air France (qui a aussi abandonnée la liaison Calvi <> Rennes proposée l'an dernier), laissant le champ libre à Volotea…

Notre vol est bien là, à 07 heures 10, porte 21. Le temps ne presse pas, les passagers d'Ibéria pour Madrid embarquent de la même porte pour rejoindre leur vaillant CRK !
On peut noter également ce vol original d'EasyJet vers Comiso, une ligne non proposée au départ de Nantes. Je soupçonne qu'il s'agissait d'un vol à destination de Catane, redirigé vers Comiso en raison d'un incendie dans le terminal de ce premier aéroport nécessitant une fermeture de l'aéroport.
Ça me fait bizarre de voir ces vols vers Comiso et Rhodes, maintenant que l'on a vu ce qui s'est passé concernant les incendies. Nous sommes le 20 juillet et le 23, c'étaient 30 000 touristes qui étaient évacués de ce dernier territoire. Il y avait probablement des passagers qui avaient pris ce vol.

Prenons la direction de la sécurité ! L'aéroport de Nantes a décidé de décorer de manière hybride le chemin avec les oiseaux des machines de l'île et quelques plantes. Ça égaye vraiment le parcours.
Un "fast-track" est proposé. Je ne l'utiliserais pas pour ce vol. Toutefois, aucun salon J n'existe, bien qu'il y ait de nombreuses salles de réunions libres. C'est dommage car de nombreuses compagnies proposent des classes Business à Nantes (Air France, KLM, Ibéria, Lufthansa, Corsair, Royal Air Maroc…) à des prix très élevés pour une prestation au sol quasi néante.

Tiens, personne n'a réservé le hamac du "Nantes-Atlantique hôtel" aujourd'hui ! C'est pourtant plus confortable que l'offre "banquette en métal"…

et airside, comment ça se passe ?

Le PIF se passera de manière extrêmement aggréable avec des agents serviables, de bonne humeur et efficaces. L'attente fut inférieure à 05 minutes. Franchement, je trouve que la qualité de l'expérience voyageur au PIF à Nantes s'est vraiment améliorée par rapport à 2019.
Nous débarquons airside en traversant l'incontournable "aelia duty free" où l'on peut maintenant régler en miles flying blue pour ceux qui sont intéressés.

En ce jeudi matin, de nombreux passagers étaient présents airside. Il existe quelques points de restauration au niveau des portes 21 à 67 : Prêt à Manger, Relay, Starbucks et un petit nouveau commerce nommé "Les brassés", qui n'était pas ouvert (ouvert de 10 heures à 20 heures seulement). Il n'y avait pas trop de queue, de nombreux passagers étant en train d'embarquer.

Nous devons prendre cette direction pour atteindre la porte 21. Il n'y aura pas de contrôles de passeports, car nous restons en zone Schengen… Or, comme vous pouvez le constater, deux vols embarquent de ce côté. L'aérogare est assez exigu et jusqu'à 289 pax qui sont présents dans cette partie, ça fait beaucoup.

J'utilise alors une autre petite astuce : les portes 40, 41, 42 et 43 sont très souvent utilisées, contrairement aux portes 51 à 53, situées juste en dessous de la salle d'embarquement des quatre autres portes. Cette salle, très calme, dispose de nombreux sièges, de tables avec des prises électriques et le wifi y passe très bien. Nous nous y dirigeons, bien que celle ci soit à l'opposée de celle dans laquelle on doit se rendre.

La salle était littéralement vide puisque tous les passagers du vol Volotea vers Brindisi en Italie se trouvaient dans le paxbus à la gauche de la photo. Un autre Boeing 737 de Transavia finit sa nuit.

Ci-devant se trouve l'A319 OE-LQF assigné pour le vol EC9749 vers Comiso, porte 42 (auparavant utilisée pour la rotation en Airbus du vol Air France vers Lyon entre 06h00 et 07h00).

Toujours un peu de spotting avec le trio des compagnies en tête :  les trois basées qui sont Transavia, Volotea et EasyJet !
Photo 1 : le vol Transavia TO7090 part en direction de Marseille Provence
Photo 2 : le vol Volotea V72126 part en direction de Figari
Photo 3 : le vol Air France AF7509 est en pleine préparation pour reçevoir ses passagers vers Paris Charles de Gaulle
Photo 4 : au large, à gauche, se situe le CRK d'Iberia qui va effectuer le vol IB8693 vers Madrid-Barajas (rotation qui ne sera plus assurée l'an prochain, ni pour la saison hiver, ni pour la saison été : IB réduit son programme de vol en proposant 2 rotations quotidiennes au lieu de 3 dès octobre prochain, toujours opérées en CRJ1000 si aucun changement ne survient)
Photo 5 : au large, l'embraer 190 de KLM se prépare pour le vol KL1454 à destination d'Amsterdam-Schipol

embarquons sacre bleu !

Bon, c'est pas tout mais l'heure tourne. Après tout, j'ai quelques jours de vacances à passer et du spotting à faire à Porto ! On y va de ce pas et commençons notre ascension sportive par ces quelques escaliers…

Enfin, on monte pour mieux redescendre. Effectivement, l'embarquement s'effectuera par paxbus ce qui était prévisible car la porte est la même que celle du vol d'Iberia dont le CRK est parqué au large : quelle déduction n'est-ce pas ? XD !

Le paxbus est rempli. Il faut dire que cinq jours avant notre vol, plus aucun billet n'était en vente, ce qui peut se traduire par le fait que le vol était plein à craquer. Toutefois, je trouverais une place assise prêt de la fenêtre, ce qui me laisse le plaisir de contempler ce bel oiseau de 17 ans et demi : un A320-200 immatriculé F-GKXM et baptisé Cahors dont le pédigrée est on ne peut plus simple, il a fait toute sa carrière chez Air France !

Le B757 habituel en provenance de l'aéroport de Leipzig-Halle se pose sans encombre. Les reverses sont en pleine action !

L'aube offre de magnifiques couleurs entre ces trois oiseaux mécaniques…

Tiens, je retrouve les deux aéronefs que j'avais aperçu une heure et demie plus tôt du côté landside !

Un B737 de CargoAir qui assure régulièrement des rotations entre Nantes et Bruxelles est rejoint par son camarade 757 de la maison mère.

Quant à F-HBXF aperçu tout à l'heure, il termine sa trèèèèès longue nuitée. Il porte la nouvelle livrée que j'apprécie beaucoup !

Et voici enfin notre animal volant du jour : F-HTVS ! Il est au parking Mike de l'aéroport.
Autant pour l'Airbus précédent d'Air France, l'historique était d'une plate banalité, autant mon aéronef du jour a connu plusieurs propriétaires : Air Berlin de 2012 à 2015, Eastar Jet entre 2016 et 2020, puis Transavia France depuis 2021 après avoir été parqué plus d'un an à l'aéroport de Shannon.

Notre voisin, l'A319 OE-LQW, n'est pas encore en service. Il partira vers Faro ou Toulouse.

Nous sommes à la rangée 28, soit en fond de cabine. C'est donc tout naturellement que nous embarquons par l'arrière, sous un soleil radieux, comme ce qui est pratiqué dans la majorité des cas chez les compagnies low-cost. C'est le seul instant porte digne de ce nom que j'ai pu présenter (désolé Esteban, je ferai mieux la prochaine fois ^^).

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on ne peut pas louper le winglet !

Allez, on rentre :)

Voilà à quoi ressemble une rangée de sièges standard chez Transavia. Le PSU est étonnement moderne.

Une des grandes critiques que je lis au sujet de Transavia France est sur le legroom. Je confirme que, malgré mon petit mètre 80, mes genoux n'étaient pas loin de la paroi du siège suivant. Pour aller à Dakar, c'est vraiment trop juste. Pour me rendre Porto, cela me conviendra amplement, mais bien parce que je ne mesure qu'1 mètre 80 !

Le hublot est superbement bien aligné, je recommande cette rangée si ce critère vous tient à cœur. Les bagages sont chargés, le vol pour Comiso repousse, celui pour Naples décolle !

La notice de sécurité est cartonnée et placée dans la pochette du siège devant nous, au lieu d'être collée à la tablette du siège comme chez Volotea ou Ryanair pour ne pas les citer ^^.

La boucle n'est pas siglée, voilà ce qui va encore irriter Kethu ! XD !

Pendant ce temps, le vol Air France Paris (n'est-ce pas ChrisB XD !) repousse…

pour atterrir, il vaut mieux d'abord décoller…

Un second paxbus arrive, signe que nous ne sommes encore que la moitié des passagers à bord.

Ils arrivent très rapidement et nous nous mettons enfin à repousser !

On décolle en direction de la tour de Bretagne, soit sur la piste 03, la même que le vol vers Comiso qui s'élance à l'instant. Mon hublot étant assez sale, je fais mon maximum pour que les photos soient les plus propres et les plus nettes mais ce n'est pas toujours le résultat escompté :).

Le moodlight est opérationnel sur ce vol et il est bleu pour le décollage. Les consignes de sécurité nous sont données en temps et en règle ,avec la bonne humeur, mais également professionnalisme !

Alignons nous mais laissons d'abord l'ERJ Schtroumpf décoller ! 

A nous la piste de 2903 mètres de long et de 45 mètres de large : tous les passagers commun des mortels connaissent bien évidemment ces dimensions par cœur !

On est tous prêts, PNCs, préparez vous au décollage !

On y go ! Le constellation reste au sol mais a le mérite de toujours exister. C'est le seul au monde qui reste il me semble (photo 2). On passe devant le parking Mike que nous venons tout juste de quitter ainsi que le nouveau (hideux selon moi) centre de tri bagage qui obstrue toute vue sur le tarmac depuis le fond du hall 3 (photos 3 et4), ainsi que le parking Lima, vidé de tous ses résidents (essentiellement de Volotea, mais aussi un peu de EasyJet et de Iberia en CRK) (photo 5), l'usine Airbus et les parkings. L'avion Volotea garé doit certainement être en maintenance.

Très vite, nous survolons la ville de Nantes avec l'île de Nantes clairement visibles avec ces nombreux ponts (qui sont pourtant en nombre insuffisant pour absorber le trafic).

la montée vers les 35000 pieds du jour

On y aperçoit la tour de Bretagne ainsi que la gare.

Voici Orvault maintenant avec, tout à droite, vraisemblablement l'hippodrome du petit port. 

Nous rejoignons Donges et sa raffinerie peu glamour identifiable pas ses deux cheminées rouges et blanches.

Nous poursuivons naturellement notre route vers l'ouest et arrivons au niveau de l'estuaire avec le pont de Saint-Nazaire clairement identifiable. Un p'tit semblable passe juste au dessus de nous. L'aéroport de Saint-Nazaire Montroir ne doit d'ailleurs pas être loin du tout car il se trouve légèrement à droite du pont.

Nous continuons de survoler les terres que je foule normalement de mes petits panards quotidiennement ou presque (quand je ne suis pas en voyage quoi !), à savoir en arrière plan, avant l'embouchure, la ville de Saint-Nazaire, puis, au centre, la baie de Saint-Brevin-les-Pins et de Saint-Michel-Chef-Chef.
La pointe observable est celle de Saint-Gildas, qui se trouve entre les communes de Préfailles et La Plaine sur Mer.
Plus devant, on aperçoit un petit cube de béton avec de petits traits blancs à l'intérieur : il s'agit de ce que l'on appelle chez nous "le nouveau port" de Pornic. Alors, je vous rassure, ce n'est pas ici que l'on verra des Costa Croisières ou des MSC, ça, c'est pour STX, alias les chantiers de l'atlantique.
En rentrant plus à l'intérieur des terres, le vieux port se dévoile et l'on remonte le cours d'eau (canal de la Ria), on croise la "route bleue", qui est toujours grise malgré son nom…
En gros, au premier plan, c'est Pornic !

Et maintenant, nous prenons la direction de l'île de Noirmoutier qui fait face à la côte de Jade.

La quinzaine de kilomètres entre les deux côtes nous parait si petite vue d'en haut par rapport à la vue sur terre, de la plage. Cette île protège souvent la ville de Pornic du vent et forme un bassin d'eau, ce qui rend la température de l'eau des plages entre les Moutiers en Retz et la Noëveillard à Pornic plus chaude d'un ou deux degrés par rapport aux plages plus au nord.

Par contre, je déconseille de manger des patates de Noirmoutier car elles font partie de celles qui possèdent le plus de résidus de pesticides de quasiment tout le marché, pour des prix très élevés dans la majorité des cas. Vaut mieux les bonnes patates du nord de la France, elles sont tellement meilleures (! goût personnel XD !). Après, tout le monde fait et aime ce qu'il veut !

en croisière

Le temps passe, le vol aussi et nous virons pour longer la côte. L'océan s'étant a perte de vue à présent, avec des nuages qui s'installent progressivement. Nous allons même en toucher !

Nous passons même au dessus de la couche nuageuse, assez chargée au vu de la couleur…

La vue aérienne est totalement obstruée par ce congloméra aqueux. Passons à la lecture… Transavia nous propose de faire des "bonnes affaires", je ne suis pas séduit pour l'instant.

Alors que chez Air France, le magazine est source de contamination, chez Transavia, le mode "désinfection automatique de chaque page" est intégré, ce qui permet son déploiement à bord. Ce qui est assez marrant, c'est que le dossier de ce magazine est consacré… au Portugal et plus particulièrement Lisbonne et Porto !

Euhhh, non, ça c'est Marseille ! C'est une très jolie ville également selon moi, que je recommande vivement de visiter !

Il y a également le BOB, mais n'étant pas intéressé par ce dernier sur ce vol, je détaillerai son contenu dans le report du retour. Nuages épars disséminés dans une étendue de couleur bleuâtre :

Quelques massifs apparaissent et jouent avec les moutons nuageux !

J'aime beaucoup cette page. Il faut dire que dès qu'il y a des chiffres et des nombres, je suis assez heureux :) !

Voici la tablette qui servira de support pour lire les ouvrages by Transavia. Elle est vraiment grande, c'est appréciable.

Pour la croisière, le moodlight orange est activé. Il est agréable !

la descente

La descente s'amorce et ce qui nous attend, c'est de la purée de pois :I

Éternel Dilemme cornélien, le choix entre le cœur et la raison doit se faire dans les prochaines minutes…

Eh bien c'est la raison qui l'emporte en ce jour. Je n'ouvre pas mon porte-monnaie. Les montagnes se distinguent vraiment du reste à présent. Pas une once de neige ne subsiste en cette période estivale durant laquelle, on peut le dire, on se les gèle un peu sur la côte atlantique. 

Puis le monotone tapis blanc ressurgit.

Le plafond nuageux est particulièrement bas aujourd'hui. Ce vol est heureusement aux instruments car sans, je doute que nous puissions se poser à Porto comme prévu. Toutefois les premiers bâtiments sont en visuel.

Au revoir petit soleil, on ne va pas te voir beaucoup aujourd'hui… Porto est très proche, mais les premiers bâtiments visibles ne sont pas vraiment ce pourquoi nous sommes venu XD !

atterrissage

Jouons à clair-obscure à présent ;)

Des routes, des routes et… beaucoup de routes par ici !

Des conteneurs sont en vue, la plateforme OPO ne doit plus être bien loin…

Je ne crois pas si bien dire car l'aérogare très moderne pointe le bout de son nez ! Au menu du jour, un A339 de TAP Air portugal, on voit qui sont les locaux habitant les lieux. Il partira certainement vers Sao Paulo à 12h30. L'A320 d'Iberia repartira vers Madrid sur les coups de 12h00.

L'avion garé de face est un A320néo de Lufthansa. Je n'ai aucune idée de la raison de sa présence prolongée. Le vol LX2061 vers Zürich sera opéré en A320 par Edelweiss que l'on aperçoit. Leur prestation LC en J semble très moyenne comme l'a reporté une fois Esteban.
En porte, un cousin 738 de Transavia se prépare pour rejoindre Orly tandis qu'un semblable Ryanair trépigne d'impatience de rejoindre le ciel car ici, il coûte à sa compagnie !

On roule et on quitte la piste, à l'heure ! L'ERJ195 de la TAP est en provenance de Lisbonne. Il y a une dizaine de rotations journalières entre les deux métropoles.

L'aéroport de porto (OPO)

On peut constater une activité affaire et cargo à OPO avec ce B752 de FedEx.

Ce B738 de Enter Air partira vers Boa Vista au Cap Vert à 10h00.

On se gare à côté HB-JJL, le 2606ème A320-200 produit. Il a fait un détour par la Chine sous la houlette de China Eastern à sa sortie d'usine en 2005, et ce, jusqu'en 2016, année à laquelle il a rejoint la flotte de Air Berlin. En 2017, cette dernière a fait faillite et l'avion a alors rejoint les rangs de Edelweiss. 

Allez, je sors. Merci petit siège d'avoir supporté mon postérieur pour cette petite heure quarante-cinq (la photo est celle du rang derrière).

Le collègue amorce sa rotation vers Orly.

Ah si Esteban, j'ai finalement un autre instant porte, mais il est loin d'être parfait !

Nous sommes garés en porte 34, au contact pour les pax à l'avant. Nous descendons les escaliers par l'arrière. Ce sont les dernières vues de notre aéronef.

Je trouve que Porto nous accueille de manière très originale. A Paris, on nous crie dessus "Paris vous aime", à Porto, on nous jette du papier toilette à la figure. Je ne sais pas comment on doit le prendre XD !

J'apprends mon premier mot en portugais, Saida…

Nous nous dirigeons vers le tramway/métro de Porto qui est très efficace à défaut d'être confortable. La ligne E nous mène directement au centre ville pour 1€60 seulement. C'est un prix presque imbattable ! En revanche, il faut aussi acheter une carte rechargeable lors du premier achat facturé 0,60€ il me semble.

La station est claire, lumineuse et spacieuse. Ça n'a rien à voir avec la station de Bologne !

le mot de la fin

Merci beaucoup si vous êtes arrivés jusque là :)
J'espère que ce récit vous aura plu et qu'il vous aura apporté quelques informations et/ou astuces.
Je suis toujours ravi de pouvoir lire vos commentaires ainsi que d'y répondre.
Je vous laisse avec le petit bonus sur Porto (en environ 15 photos, ça va être dur mais je vais faire ce que je peux !)
A bientôt pour la suite !