Bonjour à tous,
Après un séjour plus qu'express à New-York, il est déjà temps de prendre le chemin du retour vers Paris.
Après un vol aller surclassé depuis la W vers la Business, le retour s'effectuera bien dans la classe de réservation initiale et permettra donc de vous présenter le produit Eco-Premium de SAS en long courrier.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3SK920 - Eco-Premium - New-York → Copenhague - A330-300
- 4SK559 - Eco-Premium - Copenhague → Paris - B737-800
C'est depuis le TWA hôtel, et le terminal 5 donc, que nous rejoindrons le terminal 7 de JFK d'où opère SAS via l'AirTrain.
La signalétique, à défaut d'être élégante, est efficace.
et il ne faut littéralement que quelques minutes (5 pour être précis) pour arriver à destination.
Le lieu n'est guerre plus accueillant que la veille, et il n'y a vraiment personne.
Nous voici donc rapidement arrivé au Terminal 7, initialement construit pour BOAC et Air Canada, puis largement utilisé par British Airways plus récemment notamment. A noter que bien que BA soit/était un important opérateur de A380, ce terminal ne permettant pas d'accueillir un si gros porteur, la compagnie Anglais n'a jamais été en mesure d'aligner le super jumbo sur cette destination pourtant si premium.
Aujourd'hui, un ensemble beaucoup plus hétéroclite de compagnies occupe les lieux.
L'endroit est cependant l'antre privilégiée de Alaskan Airlines de nos jours.
C'est sans autre forme de procès que nous pénétrons à l'intérieur de ce bâtiment, dont on sent tout de suite qu'il a connu des temps meilleurs.
Nous sommes à 2 heures pile du départ, et les comptoirs sont en place. Les files, séparées en fonction de la classe de voyage et des statuts, sont désertes. Les passagers éco-premium, dont la dénomination marketing est SAS Plus sont invités à utiliser la même file que les passagers Business et à statut.
Statut ou pas, les personnels aux comptoirs sont aimables comme des portes de prison.
La TSA est plus sympa que le baggage drop, c'est dire. Et même s'il faudra retirer ses chaussures pour passer l'obstacle, le tout sera effectué en une quinzaine de minutes. Ca pourrait être bien pire. Ne voulant pas m'attirer les foudres d'un agent trop zélé, je n'ai que cette photo floue, prise une fois passé, à vous proposer.
Nous passons devant notre porte à plus d'une heure de l'embarquement, on remarque que les files sont prêtes et correctement séparées.
Dans le fond, un équipage Norse. A noter que la porte est affectée au vol vers Berlin, mais sur le FIDS c'est Paris qui est affiché, cela créera un joli bazar au moment de l'embarquement (ces deux vols partant à 30 minutes d'intervalle pour ne rien arranger)
Bon alors qu'il y a t-il à faire dans ce terminal. Je ne vais pas faire durer le suspens, pas grand chose.
C'est moche, sombre, très bas de plafond et nombre de lieux de restauration sont entrain de fermer / remballer.
En résumé, c'est la déche.
J'en profite donc pour faire un tour au duty-free, qui est à l'image du reste du terminal, et je suis surpris de ne pas pouvoir repartir avec mes achats une fois payés.
En effet, au T7, la livraison des achats effectués en duty-free se fait en porte d'embarquement. Pour quelle raison? Empêcher les gens de consommer dans ce lieu d'une tristitude absolue?
Mais alors pourquoi déambulons nous ainsi entre les boutiques et les bars?
Et bien parce que d'accès au salon nous n'avons pas! En effet, dans ce terminal nous pourrions accéder au "Lounge @T7" qui est, de ce que j'ai compris, l'ancien salon de BA réaménagé, mais le droit d'entrée nous refroidira directement (65USD + taxes ça frôle le vol, et Stéphane le pointe du doigt!)
Mais de regrets, nous ne devons pas avoir: passé 22h, le lieu est de toutes façons fermé!
Nous avisons quand même le lounge d'Alaska, mais lui aussi est porte close.
Nous retournons donc passer le temps dans le terminal. Nous croiserons en chemin l'équipage de notre vol du soir, et surprise, il s'agit du même personnel que lors du vol de samedi. La PNC qui officiait en J samedi nous reconnait et nous dit qu'elle sera en W ce soir, ça tombe bien nous aussi.
Nous échangeons rapidement quelques mots, ce qui augure d'un vol un peu plus sympa.
Bon n'ayant rien à faire, nous échouons dans la zone d'attente des tous les passagers, c'est chargé sans être blindé.
Je vous épargne les photos des WC qui étaient dans un état proprement indécent, cela fini de donner une mauvaise image du lieu, qui n'en n'avait déjà pas besoin.
23h05 quand nous nous présentons en porte, n'ayant absolument rien à faire dans le terminal.
On note le boxon en porte 5 avec le vol Norse, et chez SAS c'est assez calme pour le moment. On retrouve les cerbères croisées plus tôt au dépose bagages en porte. Le sourire n'est toujours pas là.
Il nous faudra patienter près de 25 minutes pour que l'embarquement commence, 10 minutes après l'heure théoriquement prévue.
Et je suis soulagé de retrouver les items achetés précédemment et qui sont finalement distribués dans la passerelle. Je n'avais jamais vu cette façon de faire.
Un instant porte un peu flou.
Une seule passerelle de connectée à l'appareil, il nous faudra donc passer par la J.
Et effectivement, nous retrouvons dans la section SAS Plus, située juste derrière la cabine business notre PNC croisée plus tôt et la veille en J.
La façade en faux bois rappelle les origines scandinave de la compagnie, et le nom de la classe de voyage.
La cabine est configurée en 2-3-2, et nous occupons avec Stéphane le doublet gauche du premier rang, au bulkhead.
Les tons sont très sobres, peut être un peu trop.
Mais au moins la cabine est propre, entretenue et en bon état.
Vous l'avez vu sur les images précédentes, sur le siège est déjà déposé le nécessaire pour passer un "bon" vol.
Une couverture type duvet assez confortable, un oreiller plutôt épais, une bouteille d'eau locale et un petit sac, sur lequel nous reviendrons.
Hors champs, une paire d'écouteurs, somme toute basiques.
les écouteurs en question finiront dans mon sac en backup, je me servirais de mon casque personnel.
Alors que Ateon est déjà presque confortablement installé, je m'intéresse au sac, qui n'aurait pas à rougir face à la trousse business proposée par LH :D
Mais son contenu est quand même bien moins complet, même si ça fait le job.
Peu après minuit, la cabine est prête, tout comme certains de ses occupants qui prennent leurs aises.
Pas grand chose à signaler sur la phase de roulage et le décollage, je suis au couloir, et mon voisin monopolise logiquement le hublot :)
J'en profite donc pour sortir l'IFE de l'accoudoir central.
Il est extrêmement petit, avec une faible définition, et pour peu que les programmes aient été resizés en 4:3, le visionnage d'un film s'avère vite pénible.
L'appareil est équipé d'un réseau wifi.
Dont la connexion est payante pour les passagers W que nous sommes.
L'offre est au même prix qu'à l'aller et reste très raisonnable à mon avis.
Les contrôles mécaniques du sièges sont surmontés d'une petite tablette cocktail escamotable.
Mais elle ne sera pas suffisante pour accueillir le vrai service d'apéritif proposé avant le repas / collation.
Le gin est Norvégien, le tonic Suédois, le blanc Mauvais :)
J'apprécie qu'un service de ce genre soit proposé malgré l'heure (00h45 locale NYC)
Nous utilisons déjà pas mal l'espace à notre disposition.
Pendant le service de l'apéro, notre hôtesse nous demande si nous souhaitons profiter de la collation.
Pas de menu, mais énoncé oral de la composition: une salade de quinoa et un roll chaud (je passerai mon tour)
Le plateau tel qu'apporté, à noter un vrai verre. C'est tout ce que je retiendrai de ce plateau, je ne lui ferai aucun mal, aucun des éléments n'étant à mon gout.
Sans doute pas mauvais mais quand même très léger.
Pour l'heure, il est temps de passer le siège en mode repos; avec toujours des contrôles mécaniques.
Et l'illustration du siège en version "allongée" au réveil le matin!
Je ne dormirai pas particulièrement bien, somnolant plutôt qu'ayant un repos réparateur.
Le repose pieds pas toujours confortable.
La cabine sera réveillée via un semblant de moodlighting près de 2 heures avant le toucher des roues, c'est tôt, très tôt, trop tôt!
Toujours sans menu, je ne sais plus si un choix était proposé pour le PDJ (il me semble bien qu'il y avait également des pancakes)
Remarquez, pas besoin de menu quand c'est marqué dessus. Voici donc le plateau du petit-déjeuner, servi chaud.
Et sans les couvercles. Ni bon, ni mauvais, mais au moins l'ensemble est complet.
Les converts en métal sont appréciables, tout comme la verrerie.
Le petit déjeuner vite avalé, nous avons encore un peu de vol à faire, mais au moins il fait désormais jour, et les paysages sont plutôt agréables.
Notre atterrissage interviendra à l'heure, puisque nos roues toucheront le sol à 13h50.
Le roulage sera relativement court, ajoutant 7 minutes à notre périple.
Et le débarquement interviendra dans la foulée. Les PNC s'assurant de laisser la place nette pour les passagers de la classe affaire.
L'équipage bien que sympathique n'aura pas fait montre d'attentions particulières malgré ce que pouvait nous laisser croire notre rencontre imprévue dans le terminal de JFK avant le vol.
La prise de congés sera donc à l'image du vol, aimable sans effusion :)
Nous sortons de l'appareil peu avant 14h.
Et difficile de faire mieux en termes d'image pour l'appareil.
Nous retrouvons la zone des portes E, toujours aussi vide de services et de personne.
Il nous faudra repasser un contrôle de passeports avant de pouvoir retrouver un peu de vie.
Contrôle qui sera effectué très rapidement, puisque 10 minutes plus tard, je suis de l'autre côté; avec l'envie de découvrir le salon SAS qui nous avait échappé à l'aller.
C'est donc ici que s'arrête le récit de ce vol retour, je vous retrouve tout de suite pour le résumé et les conclusions et vous remercie de votre lecture.
Salut Mathieu ! Merci pour ce récit du vol retour : Le T7 est vraiment une honte pour une ville comme New-York : vivement que les travaux prévus soient effectués.
Comme tu le fait remarquer la cabine est un peu sobre , trop à mon gout. Le siège à l'air confortable mais les reposes pieds m'ont souvent semblé inutiles. Le principe d'une légère collation est d'un petit déjeuner complet me convient mieux que l'inverse. Vrai verres et couverts mais le plat du petit dej est moche ! Difficile de trouver le bon équilibre pour la classe W.
Merci pour ce FR.
J'avais de la Y+ SK un souvenir pas si mauvais (en particulier grâce à son gain de miles intéressant sur M&M), mais force est de constater que l'ensemble du catering (hors boissons) est tout de même en-dessous de ce que certaines compagnies servent en Y à la même heure de départ.
Bref, du cost cutting à perte de vue.
A bientôt.
Merci pour ce report.
J’aime bien la sobriété (toute nordique) de cette cabine. C’est cossu, simple, confortable…
Si l’apéro pouvait donner l’illusion d’un bon repas, c’est plutôt raté. Dommage.
je savais que JFK, c’était pas ça, mais à ce point ? Terrible…
Bons vols
Merci Mathieu pour cette suite, dont la rapidité de publication ne laisse pas de me surprendre :-)
Ce T7 est indigne d'un aéroport comme JFK, et on se demande comment des compagnies comme ANA ose encore y envoyer leurs pax...
Dommage en effet de n'avoir pu capitaliser sur le bon contact que nous avions eu avec les PNC à l'aller. Disons que ce fut une réaction scandinave.
Un vol retour très correct, je pense que pour avoir la bonne mesure du catering sur un tel vol, il aurait fallu l'essayer sur un vol de jour (ou éventuellement de début de soirée).
A bientôt pour le dernier opus !