Bonjour à tous les FRistes.
Mon petit week-end danois, qui fut formidable au demeurant, touche à sa fin, et il est désormais l'heure de rentrer à Paris. C'est pourquoi on se retrouve pour un nouveau flightreport.
Il y a quelques jours, j'avais proposé un flightreport pour mon vol aller Paris-Copenhague. Voici cette fois le report du vol retour.
Enchainement de vols
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- 2AF1851 - Economique - Copenhagen - Paris - Airbus A318
Pour ce vol retour, j'emprunterai à nouveau notre très chère compagnie nationale Air France, que j'affectionne tout particulièrement. Alors que mon vol était initialement prévu en Airbus A220-300, l'appareil a changé quelques jours auparavant, et c'est désormais en A318 que ce vol aura lieu.
J'affectionne tout particulièrement l'Airbus A318, que je trouve étonnant et efficace, et que j'avais eu l'occasion de prendre plusieurs fois auparavant sur Air France. Le dernier en date était un vol Valence Paris (VLC-CDG), en 2021, où le chef de cabine de l'époque m'avait dit que c'était probablement mon dernier vol en A318 sur Air France. En effet, depuis 2021, Air France entend retirer de sa flotte ses Airbus A318. Cela sera probablement ma dernière fois donc sur cet appareil, et je compte donc en profiter au maximum.
L'aéroport de Copenhague étant situé à 45mn à pieds de mon hôtel, et affectionnant tout particulièrement la marche, je décide de ne pas prendre les transports et de m'y rendre à pieds. Cela me fait une petite promenade très agréable dans des quartiers résidentiels de Copenhague. Au demeurant, l'aéroport est extrêmement bien relié par le métro.
J'arrive à l'aéroport environ 3h avant le décollage, et le comptoir d'enregistrement est déjà ouvert. Il est situé au rez-de chaussée à l'arrivée :

Je vais d'emblée rejoindre la file skypriority d'Air France, où une personne me précédera. J'enregistrerai à cette occasion mon seul bagage en soute.

Une fois cet enregistrement fait, je me dirige vers le PIF. Celui-ci est situé à l'étage. Etant skyteam elite plus (flying blue gold), j'ai la chance de bénéficier d'une fast-track pour passer très rapidement les contrôles.

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que cette fast-track sera de la plus grande utilité. En effet, il y a beaucoup de monde dans la queue pour le PIF, et peu de postes de contrôles d'ouverts. En contraste, la file de la fast-track est quasi déserte.

Une fois ce contrôle passé, je me retrouve face au tableau des départs. L'aéroport de Copenhague est composé de ce qui semble être un grand terminal unique, lui-même composé de plusieurs ailes. Cela crée un labyrinthe gigantesque avec de très nombreux couloirs où flâner.

L'heure du déjeuner approchant, je me trouve alors avoir un petit creux. Je recherche donc le salon lounge où j'ai un accès avec Air France. Mais c'est là que commence mon parcours du combattant pendant un bon quart d'heure. En effet, cet aéroport ressemble davantage à un centre commercial qu'à un aéroport, et tout est très mal indiqué, notamment pour ce qui concerne les lounges.
Ils ne sont indiqués nulle part.
J'ai donc demandé à plusieurs commerces de m'indiquer leur lieu, mais eux-mêmes ne savaient pas.
Il m'a fallu aller à un comptoir d'informations, pour qu'il m'indique qu'il y a en réalité quatre lounges dans cet aéroport, eux-mêmes situés aux antipodes chacun l'un de l'autre, et que tout dépend de ma compagnie. Le comptoir m'indique alors le salon où j'ai accès avec Air France. Il s'agit du Aviator Apartment Business Lounge.
Après une bonne dizaine de minutes de marche, j'arrive enfin à bon port. Ouf !

Le lounge est, en revanche, vraiment top ! Assez désert, il donne donc beaucoup d'espace.

On y trouve même une sorte de simili coin cheminée, à la scandinave

Deux maquettes : B747 Iberia et B787 KLM

Et le clou du spectacle…une maquette d'A380 Air France, rappelant le bon vieux temps…

Le lounge propose un choix de plats chauds et froids, d'excellente qualité. On peut peut-être regretter que les plats chauds ne soit pas très nombreux ; mon choix se portera donc sur le buffet froid, très très bon.
J'irai ensuite m'installer sur l'un des sofas, qui donnent une vue surplombante de l'aéroport.

Bref. Au total, super expérience ce petit salon !
Environ 30mn avant le vol, je me dirige vers la porte d'embarquement, située dans l'aile A. Au passage, une petite image de la foire qu'est l'aéroport de Copenhague (notons l'absence d'indications précises pour quoi que ce soit) :

L'aile A contraste grandement avec le reste. Déserte de tout commerce, son atmosphère est beaucoup plus austère. Là encore, j'ai bien du mal à comprendre la cohérence de tout cela…en voici une image :

Pendant le temps que j'ai, je décide donc de plane-spotter.
B737-MAX8 Norvegian :

Airbus A320 SAS :

Airbus A220 Air Baltic, précédé en premier plan d'un avion d'une compagnie que je ne connaissais pas :

Puis arrivée à notre oiseau du jour.
Il s'agira de Golf Uniform Golf November (F-GUGN), livré à Air France en 2006 ! On aperçoit derrière la queue d'un A320 Lufthansa, et un B737-Max 8 Norvegian.

L'embarquement commencera avec 10mn d'avance. J'embarquerai en premier, en skypriority.

L'oiseau babybus vu de la passerelle (il est minuscule !) :

Instant porte d'entrée :

Puis je m'installe sur mon siège du jour, qui sera le 12A. Gros point noir des A318 Air France, il s'agit des sièges "Recaro", qu'on appelle parfois "la planche à repasser", qui ne s'inclinent pas. Comme Air France voulait sortir ses A318 de sa flotte, ils n'ont pas été retrofités en Smart and Beyond. Mais pour 2h de vol, on s'en contentera.
Pitch du jour (j'ai l'impression qu'il est plus réduit dans la configuration recaro que dans la configuration smart and beyond) :

Le plafonnier trahit l'âge relativement avancé de la cabine :

L'embarquement se poursuit, et c'est fou la vitesse rapide à laquelle on embarque un A318. Je croise le chef de cabine, à qui je dis qu'il s'agit de "Golf November". Il semble satisfait.
On est garés à côté de cet A220 Air Baltic.

L'embarquement se finit bien en avance. A la fin de l'embarquement, le commandant de bord prend la parole, et nous annonce un temps de vol défavorable, du fait de vents de face assez forts. En partant à l'avance, on risque même d'arriver en retard.
On repoussera avec 9mn d'avance.
Flaps 5

Début du roulage, et vue sur ce B787 Ethiopian :

Alignement on runway 22R, et takeoff.
Rotate :

Positive climb, gear up :

Flaps up, et début du vol, avec une vue magnifique sur la Suède et le pont reliant Copenhague à Malmö :

Au bout de quelques minutes de vol, approche des côtes allemandes, et début du service.

Comme d'habitude chez Air France, une option sandwich au poulet ou végétarien est proposée, ainsi que des boissons.
Je choisirai un sandwich végétarien, un jus d'orange et un verre d'eau.
Le temps se couvre à l'approche de Hambourg :

Au fur et à mesure du vol, les nuages se font de plus en plus importants. Nous avons vraisemblablement quitté le beau temps danois pour la pluie parisienne…
C'est alors que le chef de cabine revient me voir ! Nous parlons de notre passion pour les avions en général, et pour Air France en particulier. Il m'explique qu'ils ont gardé 5 A318 pour la desserte de FLR (dont la piste est très courte), en attente de l'autorisation de l'A220 d'y atterrir, mais que, cette autorisation devant rapidement arriver, les A318 ne feront définitivement plus partie de la flotte d'ici à quelques mois. Je me rends donc compte que j'ai beaucoup de chance de pouvoir en prendre un dernier, avant leur fin définitive…
Nous parlons rapidement de notre passion pour l'avion, de la flotte d'avenir d'Air France, et il me propose alors un champagne ! Quelques photos :



Cette magnifique attention vient conclure de la meilleure façon qui soit un vol qui était déjà très agréable. Merci vraiment à ce chef de cabine.
Vers 16h30, PNC début de descente. L'atterrissage est prévu à 17h. Les nuages ont définitivement conquis le ciel. Nous entrons dans une zone de turbulences :

Nous passons le niveau fl100, et le commandant de bord demande aux PNC de préparer la cabine. Je suis étonné de voir des nuages encore bien bas, cela sent l'ILS à plein nez pour l'atterrissage.

Approche directe sur la piste 27R de CDG. "PNC préparez-vous pour l'atterrissage", et flaps 20. L'avion n'est sans doute plus qu'à un petit millier de pieds de la piste. Va-t-il avoir assez de visibilité pour atterrir ? Suspense…

Vers 500 pieds, la visibilité se dégage. La météo parisienne est exécrable.
"Minimum…continue"

Touchdown assez doux. Félicitations au pilot flying pour cet atterrissage que je m'imaginais beaucoup plus violent qu'il ne l'a été.
Spoilers…reverse green

60 nots checked, and flaps up. Vue sur un A320 EasyJet :

B787 Norse :

Passage devant le concorde :

A321 Vueling en livrée Level :

PNC dernier virage, et parking à côté d'un A220 tout neuf, Hotel Papa November Alpha (nouveau de la série des "Hôtel Papa", la précédente série d'A220 étant "Hôtel Zulu") :

Nous attendrons une bonne vingtaine de minutes nos bagages, comme d'habitude à CDG. Mon bagage skypriority sortira quasiment en premier.

Je prendrai le RER pour rentrer chez moi.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Merci de m'avoir lu.
Eelv1996
Merci pour ce FR retour !
Une petite attention qui fait toute la différence et que l'on apprécie.
A bientôt !