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Qui dit week-end de travail surprise pour ma femme dit week-end surprise pour moi, direction Google Flights et ITA Matrix pour trouver une destination en cette fin du mois d'octobre. Mes critères : un vol SkyTeam au départ du 2F en début d'après-midi, et une destination SH avec un hôtel qui propose un Club Level pour ne pas trop avoir à m'organiser et me reposer un peu. Je repère vite un CDG-LIS pour 480€ en J qui, sans être forcément un excellent tarif, reste abordable pour du last minute. En plus je en suis jamais allé à Lisbonne ni même au portugal, la météo a l'air d'être indécise entre grande soleil et pluie mais il fait chaud, alors c'est parti. Je trouve sur place un InterContinental avec un tarif pas trop mauvais, en plus il y a une offre de cashback AmEx (je découvrirais après que AmEx France ne met jamais le Portugal dans ses offres et que je m'en sors sans cashback, mais je ne change pas mes plans pour autant, le tarif est bon).
Je tombe du lit le matin, mais un peu trop pour réussir à choper le TGV pour m'amener à l'aéroport. Tant pis je n'attends pas le TGV suivant et direction CDG en Uber. Je suis déposé dans un hall 2F qui commence à se remplir. Personne dans la file Numéro Un Zone Deux (celle à gauche de cette image), je ne cherche même pas à pousser jusqu'à la Numéro Un Zone Un (qui a eu l'idée de ces deux files) et me voici airside.
Sitôt au salon, direction Clarins, une personne devant moi galère un peu avec l'informatique de la tablette et finit par abandonner. Je trouve un créneau qui me convient juste avant le déjeuner, et choisis un soin vivifiant (pas encore tout à fait remis de mon réveil matinal).
Vient l'heure du petit-déjeuner, je trouve une place tactique côté gauche à proximité immédiate de la machine à café (de la machine à thé me concernant), du bar healthy et du buffet.
L'heure passe, mon soin Clarins arrive, je remonte au premier étage. Une petite affiche sur la porte « je reviens tout de suite », je n'ai pas fait gaffe si la personne d'avant à no show ou c'était l'heure du break, l'esthéticienne arrive pile à l'heure et c'est parti pour la détente.
Je fais rarement des soins (c'est plutôt ma femme), je n'ai pas eu d'échantillons en sortie, une nouvelle mesure d'économie ?
Le déjeuner est progressivement mis en place, d'abord sur les buffets du centre avant de s'étendre progressivement sur ceux des côtés. Les plats signatures sont vraiment très bons, certains au niveau d'une prestation J en LH (la présentation et les couverts Cristofle en moins). Il y avait aussi un troisième plat signature végétarien de l'autre côté du buffet.
Pour les desserts, ni canelés ni opéra mais je vois des Malo café, ça change du citron et c'est très bon. Et bien sûr un petit verre de Mas Amiel avant de partir. J'ai un faible pour les vins de desserts, je m'en veux d'avoir loupé cette bouteille, mais depuis que je sais qu'elle existe Air France peut compter sur moi pour l'aider à vider son stock.
Petit récap de la performance du jour :
• les madeleines étaient proposées
• le spa Clarins se réserve avec une tablette, mais pas d'échantillons
• pas de chocolats Valrhona à l'entrée
• beaucoup de frigos sans Perrier mais possible d'en trouver quand même si on sait en chercher
Embarquement en F43, j'en viens à regretter d'avoir bu autant de thé au salon car me voilà parfaitement réveillé et je réalise à quel point Paris et son incroyable trajet en paxbus nous aiment. Direction la descente, quasiment aux enfers, on quitte l'agréable salle d'embarquement (jolie et climatisée) pour arriver au niveau de l'apron dans une petite salle étriquée et mal ventilée (moche mais bon il n'y avait plus de budget, et il fait beaucoup trop chaud). Je ne suis pas arrivé en avance et c'est déjà bien bondé (je n'ose imaginer si on avait deux embarquements en même temps ici), à l'extérieur on voit par la fenêtre que le bus est déjà là mais il faut encore patienter un peu. Je vois quelques livres posés par-ci et par-là et j'imagine les pax qui, de rage assurément, ont posé leur livre avec fracas pour fuir cette zone en scandant « reprotégez-moi sur n'importe quel vol au contact » à un agent AF medusé. (Heureusement que Paris nous aime.)
Une dizaine de minutes qui ont paru des jours auront permis à l'embarquement de commencer, le bus est vite rempli et nous roulons sous une fine pluie jusqu'à notre avion. Quelques dernières minutes la cabine n'est pas encore prête, et nous pouvons enfin monter et prendre place. Pas de cerbère pour empêcher de prendre des photos (ce qui m'a manifestement perturbé car je ne retrouve pas ces photos, désolé !)
Un vol J MH classique pour AF avec un traditionnel plateau froid accompagné d'un pain chaud (et bon). Je demande du vin rouge (servi, comme d'habitude, température sangria, je range discrètement la bouteille près du corps pour réchauffer — first-world problem). La salade est bonne, et la tartelette est excellente (en la voyant je n'aurais pas trop parié dessus).
Je prends mon temps pour manger, le reste de la cabine a quasiment terminé son café quand je m'attaque au dessert. J'en profite pour demander une coupe de Champagne avec une tisane. Je rêve du jour où il y aura un peu plus de choix sans théine (j'ai eu ma dose le matin) mais Air France propose de la camomille, un basique mais qui me va parfaitement (le jour où l'Herboriste pourra être proposé ailleurs que dans des LH mon bonheur sera comblé).
Le vol arrive bientôt à son fin et début d'atterrissage sur Lisbonne avec une petite pluie fine au sol.
Pas de chance ça sera un vol intégralement paxbus, il nous faudra quelques dizaines de minutes en tout pour repasser landside, profiter de l'emblématique architecture du hall de l'aéroport et se feaufiler dans le métro de Lisbon.
Ce métro est sûrement l'un des meilleurs du monde en terme de desserte aéroportuaire : aucune surcharge, paiement simplifié avec Apple Pay directement au tourniquet, et direction le centre-ville en une quinzaine de minutes. Le métro est très propre (comme toute la ville d'ailleurs), aucune dégradation et pourtant les fauteuils sont en feutre (spécialité locale).
Au final un peu de retard mais rien de trop grave, c'est surtout l'expérience paxbus qui fait déchanter, surtout au départ des portes F41/F43. En outre du côté peu commode de la chose, il faut vraiment que Paris nous aime pour faire passer la salle lugubre et mal climatisée.
En ce qui concerne la partie dont AF est plus directement responsable, l'expérience au sol, au salon et en vol est conforme aux attentes.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 30 avis concernant 3 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Lisbon (LIS).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 2 heures et 32 minutes.
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