Avis du vol Brussels Airlines Brussels Geneva en classe Economique

Compagnie Brussels Airlines
Vol SN2723
Classe Economique
Siege 7E
Avion Airbus A319
Temps de vol 01:09
Décollage 28 Jui 23, 20:43
Arrivée à 28 Jui 23, 21:52
SN   #87 sur 94 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement. 269 avis
Ticou
Par 136
Publié le 8 mars 2024

INTRODUCTION ET GENESE DU VOYAGE


Bonjour à toutes et à tous,

Comme expliqué dans mon report du vol-aller, j'ai eu envie de découvrir une nouvelle région pendant mes vacances. Le tarif pour voler jusqu'à Bruxelles, et en revenir, n'était pas trop prohibitif pour mon compte en banque et cela me permettrait par la même occasion de découvrir certains éléments en lien avec la bande dessinée, ceci dans un pays en partie francophone. Cette escapade allait également m'offrir l'opportunité de visiter la très charmante ville de Bruges qui est également surnommée "la Venise du Nord", mais également de voler pour la toute première fois avec Brussels Airlines.

En effet, c'est avec la compagnie nationale belge que j'ai réservé un aller-retour entre Genève et Bruxelles Zaventem. Ma carte bancaire a été délestée d'un montant de CHF 155.-, soit grosso modo la même chose en euros étant donné le taux de change de l'époque. Évidemment, je voyagerai en Economy Light mais cela me donne malgré tout droit à une valise cabine et un petit sac à dos. Cela me semble amplement suffisant pour un séjour de quelques jours.


BRUXELLES ZAVENTEM (BRU)


Lors de ma réservation, j'ai pu opter pour des horaires me permettant de quasiment profiter d'une journée entière à Bruxelles avant de revenir en Suisse. Comme lors de mon arrivée sur territoire belge, j'opte pour le train pour me rendre à l'aéroport. C'est clairement la solution de facilité et qui offre le meilleur rapport qualité/prix selon moi puisqu'il faut débourser EUR 10.30. C'est moins cher que le taxi et plus fiable que le bus (dont je concède ignorer le prix). Je pars donc de mon hôtel, faisant partie d'une chaîne à laquelle appartient une compagnie d'aviation low-cost orange, assez centré, à 15h45 avec un train prévu à 16h12 à Bruxelles-Central.


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Mon train est annoncé à l'heure et me mènera en un peu plus de 15 minutes à Zaventem. J'apprécie vraiment les aéroports qui sont facilement accessibles en transports publics en quelques minutes comme à Genève. J'ai effectué mon enregistrement la veille et le sort m'a désigné le siège 7E. Malheureusement, je n'ai pas pu changer ma place à nouveau pour me retrouver à une rangée de secours, tous les sièges étant déjà pris au moment où le système de Brussels Airlines me permettait de potentiellement le faire. J'ai donc décidé de garder ma place, aucune n'étant libre au hublot ou en couloir, dans la mesure où j'étais placé assez en avant dans l'aéronef.


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Je ne traîne pas longtemps dans le hall des départs étant donné que je n'ai pas à enregistrer une valise en soute. Je me dirige donc vers la sécurité et y arrive à 16h40. Je demande à un agent s'il est nécessaire de sortir tous les appareils électroniques. C'est souvent une question pour moi vu que j'ai tendance à voyager passablement encombré dans le domaine. On me répond par l'affirmative.  La sûreté est passée en 15 minutes avec une vérification de… mon déodorant. L'agent était aussi aimable qu'une porte de grange. Cela étant dit, cela n'atteignait pas le dixième de manque de courtoisie et de politesse d'un employé de la sécurité à Manchester en 2019 (qui n'avait été pas loin d'être ignoble) qui garde de loin la palme en la matière. Après être passé air-side, je profite de cette grande fontaine mise à disposition pour remplir ma gourde.


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Le cheminement proposé par Zaventem nous oblige à passer par le duty-free. Impossible de l'éviter. Je ne suis généralement pas intéressé par acheter des produits dans ces endroits et ma valise est plus que pleine. Je m'arrêterai juste dans la zone consacrée à Tintin où je constate qu'une fusée semble avoir eu des difficultés.


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Pour rester dans le thème du fameux reporter et de son escapade lunaire, je retombe sur la reproduction géante de la fusée iconique imaginée par Hergé. Il faut avouer qu'il est assez difficile de la rater lorsqu'on transite par Zaventem. Malheureusement, je n'ai pas la place pour une telle œuvre, je vais devoir me contenter des versions 17cm et 30cm, ce qui est probablement une bonne chose au final.


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Comme vous l'avez compris, j'ai passé la sécurité à 16h55. Les panneaux d'affichages indiquent que la porte sera annoncée à 18h20. Autant vous dire que votre serviteur a passablement de temps devant lui. Je vais marcher un petit peu pour voir les boutiques qui se trouvent là. Le choix est assez varié et conséquent je trouve, surtout si on compare à Genève qui reste "mon" aéroport de prédilection en raison de sa situation géographique par rapport à mon domicile.

Afin de faire passer le temps, je vais me poser à un restaurant. Durant mon attente, à 17h45 précisément, je constate malheureusement que mon vol est annoncé avec 1 heure de retard, soit un départ estimé à 20h20. Je me dis que j'ai plus de marge que lors de mon voyage londonien en juin-juillet 2022 (atterrissage à 2 minutes du couvre-feu de GVA).  A 18h20, comme prévu à la base, je suis informé que je peux me rendre à la gate A56. A ce moment du récit, je me souviens que je m'étais inscrit la veille à une conversation WhatsApp sur le site officiel de Zaventem. Il s'agit évidemment d'un tchat automatisé avec un robot mais autant vous dire que je suis tenu au courant des retards et éventuelles modifications. Cela peut être utile mais je trouve que c'était presque "too much" par moment. Ci-dessous, quelques photos (dont la qualité n'est malheureusement pas toujours optimale, je vous l'accorde) prises lors de mon attente et de mon parcours.



J'arrive donc en porte A56 à 18h50. J'ai encore passablement de temps devant vu que le vol est toujours annoncé à 20h20. Je trouve un siège disponible et continue de m'occuper en regardant diverses choses sur ma tablette. Je profite d'un VPN pour avoir accès à mes programmes suisses qui sont bien évidemment géolocalisés. Le wifi de l'aéroport est très bon, aucune coupure, un très bon point.


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Pendant mon attente, je constate que le retard continue d'augmenter puisque le vol est annoncé à 20h30. C'est assez pénible (même si je concède avoir la chance de voyager) et les autres passagers ne semblent pas être très enthousiastes également.  Pour ma part, je suis fatigué par mon séjour en solo bien intensif.

Ce delay me permet d'aller scruter les informations sur l'aéronef qui est censé me (r)amener à Genève après être arrivé en provenance d’Édimbourg. Il s'agit d'un Airbus 319, immatriculé OO-SSU, sorti d'usine en 2004. Après un début de carrière pour EasyJet, il est acquis en août 2011 par Brussels Airlines. Cette fois, et contrairement à l'aller, il s'agira bien d'un fuselage aux couleurs de la compagnie belge.


VOL SN2723


L'A319 arrive en porte à 19h50. Les passagers en provenance d’Écosse sortent peu à peu. De notre côté, l'embarquement débute à 20h10 pour les groupes "PRE", 1 et 2. Pour ma part, je dois attendre 10 minutes de plus pour que ce soit à mon tour. Je m'avance sur la passerelle et en profite pour faire le fameux "instant porte", ainsi qu'une tentative de fuselage shoot.


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Je me réjouis de rentrer après cette longue attente et ce séjour assez intense. Comme annonce précédemment, la fatigue se fait ressentir et cela se verra (malheureusement) pour la suite de ce flight-report comme vous le constaterez par la suite.

Bref, je suis platement salué à l'entrée de l'aéronef et je me rends directement à mon siège. Il est évident que l'espace pour les jambes n'est pas aussi bon qu'à l'aller mais reste "raisonnablement acceptable" pour un vol d'une heure environ. J'aurais bien voulu vous montrer le path mais je suis au regret de constater, au moment de la présente rédaction, que je ne l'ai pas immortalisé. J'en suis sincèrement désolé, je devais être plus fatigué que je ne l'imaginais, et surtout pressé de rentrer.

Comme à l'aller, il y a des problèmes de places attribuées mais je n'arrive pas saisir si deux passagers ont le même siège sur leur boarding pass ou si un voyageur s'est assis "sauvagement" ailleurs qu'il n'aurait dû. Dans tous les cas, une hôtesse vient avec un document qui doit être le manifeste de vol pour régler la situation. En revanche, dans la mesure où Brussels Airlines autorise une valise cabine et un plus petit sac, de nombreux passagers omettent totalement de mettre leur plus petit bagage sous le siège devant eux et préfèrent le mettre en haut. La conséquence est immédiate et les derniers entrants ne trouvent pas la place où caser leurs affaires. Cela ralentit d'autant plus l'embarquement alors que le vol présente déjà du retard. Finalement, l'annonce "boarding completed" retentit à 20h35.

Le personnel s'excuse tout d'abord pour le delay (en français dans le texte), notamment dû au vol précédent et par le fait qu'une piste est actuellement en travaux à Zaventem. Notre aéronef repousse à 20h43 et le roulage dure fort heureusement que quatre minutes puisque notre A319 s'élance à 20h47. Après 36 secondes de poussée, les roues quittent le sol belge depuis la piste 25R en direction de la Suisse. Le temps me semble nuageux au-dessus de la capitale belge. A ce moment, j'ai une brève interaction en anglais avec ma voisine de gauche qui me dit avoir l'impression d'avoir soudainement grandi vu le manque de place. Je lui rétorque que j'ai malheureusement moi aussi l'habitude !


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Le vol est calme et je me permets de prendre une photo zoomée, et donc très floue, depuis ma place. Comme je l'ai déjà évoqué, la fatigue et la volonté de rentrer m'ont un peu fait oublier de prendre plus de clichés. Les fiches de sécurité relatives à notre avion sont toutefois les mêmes qu'à l'aller et la prestation de Brussels Airlines est elle aussi identique. Cela signifie qu'il n'y a eu aucun service gratuit. Sur ce point, j'avais espéré à l'aller une distribution d'une petite collation dans la mesure où d'autres compagnies européennes, voire même United Airlines sur un vol interne, distribuent une boisson et quelques biscuits.

A 21h32, un des pilotes prend la parole pour nous avertir qu'ils espèrent arriver dans une vingtaine de minutes au bout du Léman (que les g'nevois appellent Lac de Genève). Le calcul a le mérite d'être excellent puisque je ressens que la descente est entamée quatre minutes plus tard et que les roues touchent le tarmac à 21h52. Le landing peut-être qualifié de moyen-doux.


GENEVE AEROPORT (GVA)


Après que notre avion a trouvé son aire de stationnement, les premiers passagers commencent à quitter l'aéronef. Votre serviteur n'a qu'une obsession selon l'horaire CFF consulté : 22h10. Il s'agit de l'horaire du prochain train susceptible d'enfin me ramener chez moi et j'ai tout sauf envie d'attendre le suivant à 22h49.

Autant vous dire que cela n'est pas gagné, même si GVA est un petit aéroport. En effet, même en étant au 7eme rang, je quitte la carlingue de notre A319 alors qu'il est 22h04. Les plus forts mathématiciens auront compris qu'il me reste seulement six minutes. J'avoue ne pas trop y croire mais je tente quand même le coup, sur un malentendu, on ne sait jamais. Malheureusement pour moi, la porte où notre avion s'est parqué, est assez éloignée de la sortie de GVA. Je commence donc mon effort physique, en compagnie d'autres passagers tout autant pressés que moi, dans les corridors. Je ne ralentira qu'au passage de la douane (des marchandises) pour reprendre immédiatement ma course effrénée en direction de la gare. Il est exactement 22h10 quand je saute littéralement dans le train en enclenchant mon billet électronique. Bon, au final, nous partirons avec 7 minutes de retard (qui a dit que les trains suisses étaient toujours à l'heure ?). Si j'avais su, j'aurais presque pu prendre mon temps.


flightradar24


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Verdict

Brussels Airlines

5.9/10
Cabine7.0
Equipage6.5
Divertissements5.0
Restauration5.0

Brussels - BRU

7.8/10
Fluidité7.0
Accès8.0
Services8.0
Propreté8.0

Geneva - GVA

7.6/10
Fluidité7.5
Accès8.0
Services7.0
Propreté8.0

Conclusion

Un flight-report un peu au rabais à mes yeux en raison du manque de clichés. Je m'excuse une fois de plus pour ce point et ferai en sorte que cela ne se reproduise plus. Pour le reste, un vol plus que banal avec une compagnie européenne. Le retard est toujours dommageable, j'espérais pouvoir être de retour un peu plus tôt. Heureusement, Zaventem est un aéroport assez agréable et moderne pour attendre.

Informations sur la ligne Brussels (BRU) Geneva (GVA)

Les contributeurs de Flight-Report ont posté 12 avis concernant 2 compagnies sur la ligne Brussels (BRU) → Geneva (GVA).


Pratique

La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est SWISS avec 7,8/10.

La durée moyenne des vols est de 1 heures et 15 minutes.

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