Avis du vol entre Buenos Aires et Rio De Janeiro en classe Affaires avec Emirates

Fin du périple en Argentine. Après avoir crapahuté dans la pampa, dans les rues de Buenos Aires, à flanc de montagne ou dans les glaciers, il est temps de s'offrir un peu de repos et de plage à Rio de Janeiro. Pour rappel, nous allons profiter d'une cinquième liberté entre Buenos Aires et Rio opérée par Emirates pour écouler nos derniers Skymiles sur deux billets primes en Economie.

1. Paris Charles de Gaulle - Francfort am Main International, A320, Lufthansa Business Class
2. Francfort am Main International - Buenos Aires Eizeza, B747, Lufthansa First Class
3. Buenos Aires Aeroparque - Ushuaïa Malvinas, E190, Austral Economy
4. Ushuaïa Malvinas - El Calafate Armando Tola Airport, B737, Aerolinas Economy
5. El Calafate Armando Tola Airport - Buenos Aires Eizeza, B737, Aerolinas Economy
6. Buenos Aires Eizeza - Rio Carlos Jobim International Airport, B777, Emirates Business Class Vous êtes ici !
7. Rio Carlos Jobim International Airport - Sao Paulo Guarulhos, A320, TAM Economy
8. Sao Paulo Guarulhos - Zurich Kloten, A340, Swiss First Class
9. Zurich Kloten - Paris Charles de Gaulle, A320, Swiss Business Class

Le terminal A (international) est par contre plus accueillant.

Direction les comptoirs Emirates. Cela fait plusieurs jours que nous regardons si par hasard des sièges prime s'ouvraient en classe Affaire. En effet, le vol fait un peu plus de trois heures et se situe à l'heure du dîner ; deux bonnes raisons de monter d'une classe si l'upgrade est proposée à prix intéressant.
Nous nous présentons directement au comptoir Business (je suis Skymiles Silver ; ce n'est pas un programme que je suis en tant que tel, mais en ayant volé quelques fois sur EK en J et P sans possibilité de créditer mes miles ailleurs, c'est suffisant pour atteindre ce premier niveau) et je demande s'il y a moyen d'acheter une upgrade.
- Laissez-moi regarder. Je vais vous confirmer cela.
Voilà déjà une étape de franchie par rapport aux agents qui prétextent un vol complet sans même jeter un coup d'oeil à leur écran. Puis elle m'indique que c'est certainement possible, mais qu'elle doit consulter sa supérieure. Je me dis qu'à priori il y a des places mais le prix reste à déterminer, je lui précise donc que je peux payer en argent ou en miles (ma préférence). Elle revient accompagnée de sa cheffe qui reprend la conversion.
- Bonjour, vous allez jusqu'à Rio, c'est cela ?
- Tout à fait.
- C'est bon alors, on peut vous offrir le surclassement !

Quelques instant plus tard, nous voilà donc à l'étage en direction des portes d'embarquement, avec nos boarding passes confirmés en J ! Alors bien sûr, l'avion était overbooké et l'upgrade n'a pas été faite pour mon bon plaisir. Mais EK a été très honnête car je m'étais proposé de l'acheter : ils auraient pu gérer leur overbooking tout en arrondissant le revenu du vol. Un bon geste au final.

Puis direction le poste de contrôle, où il n'y a pas de file prioritaire mais où le flux s'écoule rapidement. Par contre, la sécurité sera un peu plus longue : cette fois-ci la file prioritaire existe bien mais est réservée à certaines compagnies dont EK ne fait pas partie (plutôt surprenant qu'ils n'aient pas inclus ceci dans leur offre de service).

C'est Aerolineas qui fournit le salon à Emirates. Comme il s'agit d'un surclassement gratuit, EK ne nous a pas remis d'invitations, ce que je considère normal (à la différence d'un surclassement payant). Mais comme nous sommes tous les deux Skyteam Elite Plus, je tente le coup : cela n'a bien sûr aucun rapport mais peut suffire à embrouiller un cerbère habitué à voir rentrer les membres avec statut. Ca sera en fait plus simple.
- Vous n'avez pas d'invitation ?
- Ah non, il en fallait une ? Nous sommes en Business.
- Non, c'est bon. Entrez.
Merci :)

L'entrée se fait par la zone presse qui a été un peu dévalisée.

Le salon est joli mais bondé. Or, il se trouve que tout le monde s'amasse dans le premier salon et qu'un deuxième espace (avec son propre buffet aussi) est disponible juste derrière.

Il est quasiment vide et aménagé uniquement avec des canapés. Sur le côté se trouvent des prises électriques aux différents formats.

Ce qui me permettra de faire les photos d'usage en sirotant un whisky-Coke :)

En parlant de rafraichissement, petit tour du buffet : des vins moyens (des Torrontes, synonyme de production de masse ici) rendus encore plus moyens par la présence unique de gobelets plastiques.

Des alcools corrects.

En offre salé, uniquement des chips et des sandwiches.

Et en sucré, quelques fruits et gâteaux. Bref…rien de terrible.

Malgré cette offre très restreinte, nous serons deux à tout photographier dans le détail. Que le FRiste qui était à EZE ce jour-là lève le doigt :) !

Puis direction l'embarquement porte 14.

Deux files distinctes et en arrière plan, un gros triple sept :)

Salutations par l'équipage et orientation vers le premier rang de la cabine J, que voici avec son gros défaut…le 2-3-2 !

Juste devant, la cabine First et sa décoration 100% bling-bling. Dans les suites, certains clients qui semblent ravis d'être passés de la J et la P dans le jeu des chaises musicales de l'overbooking. Je comprends leur enthousiasme s'ils devaient se rendre jusqu'à Dubaï voire au-delà !

Mon siège, où se trouvent déjà oreiller, casque et couverture.

L'embarquement se poursuit pendant que les verres de bienvenue sont proposées. L'hôtesse a les cartes de vins sur son plateau car si le client demande du Champagne, elle lui remet une carte des vins. Si le client opte pour un choix sans alcool, les autres alcools ne seront proposés qu'à la demande explicite.

Et comme j'ai demandé du Champagne, je reçois ma carte des vins ^^

Toutes les infos du vol sont sur l'IFE qui est démarré depuis le début, mais l'heure d'arrivée n'est pas encore communiquée.

Une mère et ses deux enfants vient s'installer au centre et le 2-3-2 devient utile avec la mère au centre qui surveille des deux côtés. Ça en moufte pas :)

Une fois les portes closes, un oshibori parfumé est distribué, puis nous commençons le roulage.

Et c'est parti. Le premier vol est court pour celui qui veut profiter, mais au final assez long pour faire tout le service et laisser les gens dormir tout de suite après être reparti de Rio.

C'est pas tout mais ca donne soif un décollage…je rappelle que j'ai juste pris un thé sur le FTE-EZE :) !

Les noix qui accompagnent l'apéritif sont bonnes mais pas d'amuse bouche. Le service ce soir va donc être simplifié.

Et en effet, tout arrive sur un plateau. Dommage, il y a vraiment le temps jusqu'à Rio de faire ça bien.

On retrouve le pain qui a inspiré Alex Portation pour ses commentaires ;)

Et une entrée de thon et pesto très bonne, mais accompagnée d'une salade de pomme de terre qui n'a rien à faire ici. On n'est pas chez LH !!

En plat, crevettes ail et câpres aux linguine d'épinard. Un nouveau membre dont ce vol avait récemment inauguré son premier FR (ici !) avait qualifié ce plat de délicieux. Moi, j'ai trouvé que c'est un des plats les moins bons qu'Emirates m'a servi : déception.

Et pour finir, une tarte au citron. Bonne mais rien d'exceptionnel.

La moitié du chemin est parcourue quand le service s'achève.

Ceci me laisse le temps de regarder un documentaire sur l'IFE (pour les habitués du timbre poste français, non, ce n'est pas l'écran, c'est la télécommande !) qui est extrêmement complet, puisqu'il va servir pour un vol très long juste après.

Puis c'est le moment de redresser le siège et de descendre sur Rio de Janeiro.

A peu près la moitié de la cabine J va se vider à cette étape. Mais je n'ai pas pu voir combien de passagers attendaient pour embarquer.

Pour notre part, direction la sortie et quelques jours de repos…sans vent ;)