Avis du vol FlyDubai Istanbul → Dubai en classe Economique

Suite à un séjour à Istanbul, mon voyage vers la ville préférée des écolos démarre à l'aéroport de Sabiha Gokçen, situé sur la rive asiatique de la ville. Il accueil principalement des compagnies low cost ainsi que certains vols de la compagnie Turkish Airlines. À taille humaine, on s'y repère facilement, nul besoin de marcher des km pour trouver la porte d'embarquement. Afin d'éviter la foule habituelle, je profite du Fast pass dès l'accueil de l'aéroport. Il y a généralement peu d'attente au comptoir Fly Dubaï, j'effectue donc le dépôt de mon bagage, le passage à la douane avec le fast pass, et les contrôles de sécurité en 10 minutes chrono. L'embarquement aura lieu dans plus d'une heure, le moment est donc venu de tester le Plaza premium Bosphorus Lounge. Plutôt agréable, il dispose d'un buffet moyen, d'un bar, et de fauteuils confortables offrant une vue sur la piste. Je déconseille le Plaza premium lounge situé à côté, oú l'ambiance est moins feutrée, et le buffet quasi inexistant. La salle se remplit petit à petit pour atteindre sa capacité maximale autour de 13h30, heure à laquelle je quitte les lieux.

J'effectue un rapide passage au duty free, visite à ne pas manquer si vous souhaitez emporter in extremis quelques boîtes de lokoums, les prix pratiqués étant toutefois abusifs, préparez-vous à vous faire dépouiller de vos derniers turkish Liras. On y trouve peu de boutiques, les espaces de restauration offrent du choix, mais n'égalent évidemment pas le grand aéroport d'Istanbul. Attention, le point noir de cet aéroport sont les WC, si vous avez le malheur d'y passer, vous profiterez notamment des odeurs fétides, et des sols inondés, un problème persistant depuis l'ouverture de cet aéroport, et relayé au second plan par sa direction.
J'embarque parmi les derniers passagers, il a fallu négocier auprès du personnel afin de trouver une place à proximité pour mon bagage cabine, sans quoi il serait rangé loin derrière. Les hôtesses sont aimables et font de leur mieux pour répondre à ma demande. A l'image des Emirats Arabes Unis, les origines du personnel de bord sont très variées, ils parlent aussi bien l'Arabe, que le Russe, parfois le Français, et bien évidemment, un anglais impeccable. Par chance, l'avion est à moitié plein, les 2 places à côté de moi sont vides.

C'est parti pour ce vol de 4h20, le décollage a lieu à l'heure prévue, le temps est nuageux, mais le soleil fait son apparition une fois notre altitude de croisière atteinte. Cette filiale d'Emirates est une compagnie low cost, avec des tarifs 2 fois inférieurs, mais offrant de bien meilleures prestations qu'un low cost ordinaire. Low cost ou pas, l'image du pays est en jeu, et rien n'est laissé au hasard. La cabine de ce Boeing 737 Max est propre, les sièges semblent neufs, nous disposons chacun d'un port usb et d'un écran tactile de grande taille (reflets tout de même bien visibles) pour lequel il faudra débourser un supplément, 20 AED pour un pack basic ou bien 40 AED, soit 10 euros pour un accès complet. Je m'abstiens cette fois-ci, mais le catalogue offre une grande quantité de films, de séries et autres divertissements. La place pour les jambes est correcte pour les passagers de taille moyenne comme moi.

Le service de restauration propose de simples chips, bières, sucreries et boissons chaudes, moyennant paiement, ainsi qu'un plat chaud si le tarif de votre billet le permet.
Je vous passe donc les consignes de sécurité, pour décrire le plus important, le moment que nous attendons tous avec impatience durant un vol, le catering. Pas de chichi chez Fly Dubaï, ils ne s'encombrent pas de plateaux repas complets, le stricte minimum est de rigueur afin de garantir une prestation efficace au moindre coût. Un plat chaud, et de l'eau à volonté, c'est tout. Le jeune steward aux cheveux blonds nous offre la possibilité de choisir entre un plat de pâtes au poulet, un plat végétarien, ou, sur demande préalable, un plat spécial, j'ai notamment opté pour le plat sans gluten. La qualité du plat est à la hauteur, il s'agit de poulet, accompagné de riz et de légumes agrémentés d'épices, à l'indienne. Le poulet est tendre mais les couverts ne résistent pas à la pression exercée pour découper la viande. Le personnel dispose durant ce vol, de plats supplémentaires, ils les distribuent donc gracieusement aux passagers ne bénéficiant pas de restauration.

Nous traversons la Turquie pour nous diriger vers le Sud Est, les montagnes enneigées font leur apparition au dessus de la région de Tabriz, à la frontière Iranienne.
Nous continuons vers le Sud de l'Iran, dommage, la saleté du hublot ne me permet pas vraiment d'apprécier mes photos…
Encore dommage, les 2 WC situés à l'arrière pour la classe éco sont un état lamentable, ça sent le relâchement en fin de vol.

Une fois le hublot baissé, une curiosité attire mon attention.

Presque arrivée, nous survolons et dépassons désormais Dubaï et la mythique tour de Burj Khalifa, afin d'entrer dans la file d'attente, dernier virage à 180 degrés, et direction la piste d'atterrissage.
L'avion vient d’atterrir, le pilote effectue le parking, mais comme d'habitude, certains passagers pressés se lèvent, ce qui provoque les rappels du personnels de bord. Cette pratique semble fréquente chez les passagers turcs, je constate la même chose sur tous les vols en direction ou au départ d'Istanbul.
Autre point décevant de cette fin de vol, si l'embarquement s'est fait via une passerelle à Istanbul, le débarquement se fait en bus à DXB, n'oublions pas qu'il s'agit d'un low cost. Heureusement, une météo agréable nous accueille, et un passage à la douane via des portiques automatiques nous permettent de sortir, et récupérer nos bagages en très peu de temps. Tout semble être réglé au poil, à l'image de l'Emirat.