Bonjour à tous !
destination Ouzbekistan !!
Un pays qui me faisait de l'oeil depuis un moment, et ce qui m'a décidé c'est un prix imbattable :
160€ l'aller-retour depuis Rome, via Abu Dhabi (WizzAir). Si je ne me trompe pas, WizzAir Abu Dhabi n'a jamais été reporté sur ce site !
Je rajoute 100€ d'Aller-retour Paris-Rome, c'est donc pour moins de 300€ que j'obtiens un Paris - Ouzbekistan, autant vous dire que mon porte monnaie est ravie.
Je pars avec un pote, juste un sac chacun, et pour les hôtels on verra sur place.
Pas mal de découvertes pour moi dans ce voyage: Abu Dhabi, Uzbekistan Airlines et notamment en volant sur un B767 pour un vol d'une heure, et les trois aéroports ouzbeks.
Je mettrai aussi des bonus que je vous invite à lire, dans le Tashkent - Urgench
Quatrième tronçon, le dernier du vol 'aller', jusqu'à Tashkent, ville par laquelle on commence la découverte de l'Ouzbékistan.
Je vous avais laissé à la sortie de la PAF pour rentrer en Ouzbékistan.
Landside, l'aéroport de Samarkand est claire et aérée
J'ai quelques heures à tuer, je dormirai, clairement. J'en suis à deux nuis blanches in a row.
C'est plutôt vide. C'est traduit en Russe et en Anglais (l'ouzbek étant une langue turque relativement peu parlée)
La queue pour l'enregistrement commence, ça n'a pas l'air bien plein, je prends mon temps.
Une petite dizaine de minute plus tard
Je me retrouve avec mon BP, plutôt sympa, mais on me laissera que la petite partie (talon). En ouzbek, HY devient O'zbekiston havo yo'llari.
Passage du PIF où on me prend mon déodorant qui avait survécu jusque là, malgré les 120 PIF passés à AUH. Pas de photo de la zone airside : je me sens assez surveillé & de toute façon par grand chose à montrer.
Embarquement à l'heure par bus.
Petite balade sur le tarmac
On arrive à bord de notre A320
Ca sera embarquement à l'avant pour moi, je me fais discret mais je ne reçois pas de no photo pour autant
Petites tentatives de fuselage shot
le pas est correct, pour 25minutes de vol ..
Un 737 Utair pour une ville en Russie
Le forme du batiment est vraiment sympathique. La zone airside nationale se trouve en bas, et en haut, la zone internationale avec dutyfree et quelques boutiques (vous verrez ça sur le chemin du retour)
Distribution d'un verre d'eau ou pepsi, je prends de l'eau.
Il faut savoir que Pepsi et Coca-Cola se livre une guerre en Ouzbekistan : la plupart des magasins, des pharmacies, des marques (en tout genre), appartiennent à l'une des deux marques. Elles ont meme des parcs d'attraction à leurs effigies!!
l'appareil est ancien
Repoussage à l'heure, on se dirige vers l'unique piste.
Et décollage
La campagne ouzbek offre relativement peu d'intérêt, entre plaine plus ou moins aride et désert peu intéressant finalement (sauf vers la mer d'Aral qu'on ne fera pas)
On atteint rapidement une altitude de "croisière"
Pas très haut de toute façon la descente commence environ 5 minutes après
la fiche de sécurité, en ouzbek (que les turcs, ouigours etc, comprennent), russe, et anglais. au final une énorme partie des gens trouveront leur bonheur dans une de ces trois langues.
instant cabine et PSU. Les sièges, vieux, sont confortables, surtout pour ce court vol de 20 minutes.
On voit que les agglomérations sont pas mal irriguées via un réseau de lac/canaux
On approche Tashkent par le sud, on la distingue à peine sous cette brume polluée
la masse grise c'est l'aéroport , et plus sur la droite, vous distinguerez les immeubles du centre vile
Virage à gauche pour atterrir face à l'Ouest
On survole ce qui semble être un golf ?
la banlieue sud de la ville. On survolera sans le savoir notre hotel. On peut distinguer la nouvelle ligne de métro de Tashkent, aérienne, circulant uniquement en banlieue, rapide et moderne, sur le bord de la route au voit au centre de l'image une station aérienne.
Ca sera notre station, on est à plus de 15 kms du centre-ville, si on avait su on aurait pris plus proche.
Mais en métro on est à25minutes pour un ticket à 12 centimes d'euros!
Ici, les environs se font plus pauvres..
Une mosquée récente, construire au bord d'un cimetière
Puis on se pose
le terminal national
On se dirige donc vers le terminal national (appelé local terminal ici) de l'aéroport de Tashkent - Islam karimov (ou un truc dans le genre)
Ca c'est le terminal international. Les deux sont à l'opposé des pistes, donc distant de plus de 5 kms, et aucune navette ne les relie : il faut prendre un taxi, ce qui est dommage
Pas mal d'avions : TAS est reliée à quelques villes européennes, la plupart des grandes villes Russes, la plupart des capitales d'Asie Centrale, Baku, Tbilissi, Istanbul, Doha, AUH et DXB, et quelques villes chinoises
Puis on se gare
du coup voici les sièges, avec une tétière de mauvaise qualité mais à l'image de la compagnie
un bus suffira pour le maigre remplissage de l'avion
Sortie ultra rapide, on a aucun bagage à attendre.
La devanture du terminal national
Et là vous aurez du Louri tout craché : on aura la flemme de prendre un taxi, on a pas de SOUM ouzbek, donc on décide de rejoindre la station de métro la plus proche, à pied, qui est à 4 kilomètres de là.
Texmpérature extérieure : 45°, pour un ressenti de plus de 50°.
Et oui, la jeunesse n'est pas si fragile que ça !!
Comme je vous ai dit, je vous ferai un bonus de tout l'Ouzbékistan dans le prochain report (B767 Uzbekistan entre Tashkent et Urgench).
Mais voici quelques photos du métro de Tashkent, soviétique évidemment, seul métro construit sous l'URSS en Asie Centrale.
En effet, il faut savoir que Moscou a toujours un peu boudé les Républiques d'Asie Centrale, et n'a jamais tellement envoyé d'argent. Exception faite de l'Ouzbékistan qui du coup, cela se voit toujours, est bien plus riche et développé que ses voisins, en raison du favoritisme de Moscou.
Ainsi, la Russie a entièrement construit le métro de Tashkent (3 lignes maintenant porté à 5 avec deux nouvelles lignes aérienne) comme elle l'a fait avec Erevan, Tbilissi, Kiev, Minsk etc…
Une des nouvelles lignes (celle survolée en avion) a une station à 4kms de l'aéroport, mais je crois qu'aucun prolongement est pour le moment prévu. 4 kms du terminal national, du terminal international il y a vraiment rien : il faut prendre le bus.
Le réseau de transport (bus et metro) fonctionne cependant très bien, pour une dizaine de centimes. Il est fiable, sûr, et grandiose :
Admirez !
Je vous quitte sur ces jolies images, vous souhaite de belles vacances et de joyeuses fêtes de fin d'année pour ceux qui les font, pour les autres, une belle année ! à bientôt
Uzbekistan : difficle de juger sur un vol si court : la cabine était confortable, le vol était à l'heure. L'équipage ne m'a pas laissé de souvenirs (de manière générale, l'Ouzbékistan ne présente pas le peuple le plus accueillant ..) et la restauration est au strict minimum MAIS à la mérite d'exister. Aucun divertissement, evidemment.
Samarkand : aéroport assez fluide, lumineux et moderne. Pas grand chose à faire en zone airside nationale cependant. L'aéroport est relié au centre ville de Samarkand via une ligne de bus régulière.
Tashkent : je ne peux juger que le terminal national, sûrement moins bien que le côté international. Rien à faire dans le circuit d'arrivée, qui a le mérite d'être fluide et rapide. Le métro reste loin (4kms sous 50°, pas tout le monde le fait), mais il y a des bus, et des taxis qui restent vraiment pas cher (l'Ouzbkistan est souvent mentionné comme le pays le moins cher du monde pour voyager).Pour moins de 5€ vous pouvez vous rendre à Tashkent.
6 Commentaires
Prendre des photos en aéroport ne pose aucun soucis même si on vous regarde d’un air parfois suspicieux du fait de vieux réflexes.
Un ressenti à 50°C doit être assez... abrutissant!!
Merci pour les photos de ce fastueux métro!
Pour les photos c'était compliqué aussi. J'avais eu droit a des NO PHOTO a chaque fois, idem dans le métro car ils ont peur des espions qui pourraient reporter leurs abris anti atomiques. La compagnie n'a pas trop évolué au final. J'ai très hâte de lire la suite. Quel courage de marcher 4 km a 45 degrés. J'avoue l'avoir fait quand j'étais jeune, mais c'était avant. Ha ha
Vol ultra court, mais ça fait parfaitement l’affaire. En 2005, j’avais fait cet aller-retour, mais en train, ce qui prend nettement plus de temps.
À cette époque, il était très difficile de faire des photos sans être emmerdé voire plus par la police. C’est bien que tu aies pu faire quelques photos même sur le tarmac.
Ce sont les fameux canaux d’irrigation pour la culture du coton, construits pendant l’ère soviétique. C’est une des explications essentielles de l’assèchement de la mer d’Aral.
Bons vols
Il y a une compagnie un peu obscure (Qanot Sharq) qui va ouvrir une ligne vers Madrid en mars. Curieuse ligne mais pourquoi pas.
Merci pour ce FR et bonnes fêtes à toi aussi!
Un vol standard mais c'est certainement plus rapide que par la route...
Quel courage de se promener par 50°C...
Je trouve les stations de métro dans leur jus mais cela a du charme.
À bientôt
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