Avis du vol entre Amsterdam et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous,

Dernier tronçon du séjour à TLL.
Comme j'aime pas trop avoir du backlog de FR, je finis mon rush de rédaction du WE avec ce simple AMS-CDG.
J'ai un temps considéré de le zapper tellement ce fût pénible (vous allez voir pourquoi) mais au final, ça fait aussi parti des expériences à partager.

Je suis donc arrivé à AMS, dernière étape avant la maison selon le routing initial.
Le transit est un peu large (~3h) mais bon, AMS ne me rebute pas, donc je pense les passer sereinement et efficacement au salon.

Rappel du routing. 

AMS

Je viens d'arriver à l'heure à AMS. 
Direction donc le salon à un train de sénateur depuis le concourse C où BT vient de me déposer. 
Petite salutation à AF en porte sans savoir que le drame se joue en coulisse.
Car à la base, je suis sensé être sur le KL1233 de 12h25…
Vous savez donc là ce qui va se passer puisque les infos du FR ne sont pas raccord avec ce vol en bleu initialement prévu. 

Mais l'insouciance est toujours de mise durant cette petite marche jusqu'au lounge 25.
Il n'y a pas très long à marcher. 

Me voilà à l'entrée du salon.
Je note que l'affluence n'est pas démente.
Aucun difficulté d'accès malgré mon billet en share code.
La fluidité est totale. 

Je m'installe aux tables hautes pour ne pas être dans l'agitation buffet.
C'est plutôt serein. 

Un fois posé et avant de rejoindre le buffet pour un en-cas, check du FIDS.
KL1233 de 12h25 en D61, tout est ok.  

Je me rends à l’îlot central histoire de sortir un petit déjeuner bis.
L'heure est toujours au petit dej, mais j'avoue de pas être particulièrement tenté en fait. 

Je retourne donc à ma place avec ma modeste sélection et commence à vaquer à mes occupations.
Il est 10h02. 
La minute avant "le drame".

A 10h04, je reçois un mail m'indiquant que mon vol est annulé et que je suis repositionné sur le AF1741 de 14h50….
Plus de 2 h d'AMS en bonus supplémentaire.
Dans la foulée, le sms de KL arrive…
J'avoue que là, debout depuis 5h15, errer dans le salon près de 5h ne me fait pas rêver.
Petit coup de fil à la ligne platinum.
Il n'y a rien en stock, tout est full.
Il y a bien un petit AMS-LYS-CDG de derrière les fagots qui est possible mais bon, je n'ai pas l'énergie pour pour un tel détour.
Le conseil avisé devient ainsi : Mettez vous sur la liste d'attente du 13h50 (je gagne une heure), on ne sait jamais.
Je raccroche et me rends donc au comptoir du salon.
L’hôtesse, bien désolée de mon malheur, me confirmera que l'idée était bonne mais qu'il y a déjà un oversold de 8 sièges sur le 13h50 et que compte tenu de l'annulation du KL, ma probabilité de monter à bord est au delà du néant.  
Je ne repars pas les mains vides néanmoins car au moins, j'obtiendrai un hublot sur le 1741, fusse-t-il en F.
Inutile de dire qu'elle m'annoncera également un AF1741 plein comme un œuf.
Je me résigne à attendre et vous épargne les photos du salon qui désormais me parait plus familier que mon propre salon après 4h… 
Le Hic bis, c'est qu'en checkant le statut du vol au départ de Paris, je me rends compte que celui ci aura un retard de près d'une heure en sus.
Tavernier, sortez donc la coupe, le tonneau, qu'on s'y désaltère jusqu'à la lie ! 
A ce moment, je me dis, lâche tout et oublions le FR.
Mais bon, le naturel, vous savez…
Voici donc l'ID de notre avion en retard. 

In fine, je finirai par sortir errer un peu dans le terminal.
La méteo est raccord avec la situation. 

Le réalité brutale est sous mes yeux.

Après m'être longuement interrogé sur la pertinence,dans le corner rolex, de n'avoir que des rolex à exposer et non à vendre (vu également à CDG) contemplant ainsi mes insondables lacunes de marketing appliqué, je me réjouis du temps qui passe et de la pluie qui faiblit alors que notre destrier approche enfin.

Heureusement, il a de la gueule.

En porte, sur le côté, j'entends nombre de pax aussi souffler de soulagement.
il est là, enfin. 

embarquement et vol

Après une attente interminable, et une cohue sans nom en porte, la zone 2 est appelée après la zone 1.
Tout le monde est impatient de rentrer dans cet avion, et je les comprends ! 

Pour le fuselage shot, on est raccord avec le naufrage du moment.

Mains l'instant porte est clean.

Franchement, cela tranche visuellement avec la cabine BT et plutôt défavorablement pour le sentiment d'espace (et même au delà).

En effet, coté espace, ca parait correct tout seul, mais une fois l'avion plein, l'histoire change un peu.

Les cm sont peut être les mêmes mais là, je ne peux plus bouger. 

On finit par fermer la porte à 16h25 et le push back intervient à 16h30.

Le météo sublime notre voyage du jour.

vol

On sera enfin au seuil de piste à 16h41 pour un décollage dans la foulée.
Un peu d'apaisement s'offre enfin à moi par la fenêtre. 

Ici, le wifi et l'usb sont présents ET fonctionnent.
Je pourrai tenir informer femme et enfant de la fin de mes errements. 

Pendant la montée et ma connexion, donc à 16h51, début du service !
Les sandwiches sont distribués à la volée pendant que le trolley des liquides suit. 
Avec tout mon bordel et la pente de la montée, difficile de trouver le bon niveau pour la tablette… 

inutile de dire que pour les PNC, c'est la course.
Le vol est du genre effervescent pour le service.
J'aurai le temps de me dire néanmoins, bientôt la fin. 

arrivée

17h05, début descente.

Passé le plafond nuageux, nous retrouvons une météo totalement raccord avec AMS.
Toucher en douceur à 17h28, 3 min après l'ouverture de la trappe de train. 

Parmi les messages standards, nombreuses excuses PNC / PNT pour le retard qui est notamment dû à un problème bagages au départ de CDG ce midi (mais l'histoire ne dit pas ce qui est arrivé à mon vol KL).
Le parking se dessine enfin. 
on est garé à 17h40.  

De longues minutes plus tard, je m'extrais de cet A321 qui laisse filer ses pax comme un seau percé laisse s'écouler son contenu.

Quel soulagement de retrouver ce finger…. mais l'aventure n'est pas finie car il me reste à affronter le RER B.
Heureusement, il n'apportera pas lui, d'aventures supplémentaires. 

Fourbu mais toujours clairvoyant, je n'ai pas oublié d'immortaliser notre route FR24 entre 2 photos.

Fin de l'aventure.
Si besoin était, la fin du voyage a bien rappelé à mon bon souvenir que oui, un vol direct, c'est quand même le paradis !