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Bonjour ! Afin de fêter mon retour temporaire en tant que contributrice, je vous emmène en vacances. Enfin presque. Une semaine de compétition suivie de deux semaines de vacances. Vous verrez, j'ai hâte de partager cette aventure avec vous. L'itinéraire sera révélé au fur et à mesure des mes FR. Aucune exclu, mais tout de même de jolis bonus à la clef !
En tous cas, c'est un voyage qui est planifié depuis 2019, qui a été reporté maintes fois et qui s'est enfin réalisé. L'organisation ne fût pas de tout repos, surtout qu'à l'hiver 2022/2023, j'ai eu la mauvaise surprise de perdre brutalement mon travail. Il a donc fallu négocier mes vacances d'été directement avec mes futurs employeurs potentiels dès les entretiens, car il n'était pas question de renoncer à ce voyage. Je vous rassure, j'ai retrouvé un emploi au bout de quelques mois, et mon nouvel employeur a accepté d'emblée que je prenne quasiment un mois de congé sans solde quand j'ai expliqué la situation. De toutes façons, je n'aurai jamais accepté de travailler pour une entreprise qui aurait refusé.
Revenons à nos moutons et à notre itinéraire. Nous voilà partis pour le gros morceau et le point d'orgue de l'itinéraire. Il s'agit en effet de mon premier vol en première classe (et sans doute malheureusement le dernier).
Il n'y aura pas beaucoup de photos pour ce vol, mon objectif étant de profiter du moment, pas vraiment de rédiger un FR. A vrai dire, j'ai commençais à faire des FR car je m'ennuyais lors de mes vols ; ce ne fut absolument pas le cas ici.
Je suis attendue en passerelle par mon chauffeur qui m'escorte sur le tarmac par une porte dérobée, puis me conduit au salon dans une grosse cylindrée. Durant le trajet, il s'étonne de mon temps de correspondance, et me demande s'il n'y avait pas des vols plus tard. Il faut dire que j'ai une dizaine d'heures devant moi. Je lui réponds que j'ai pertinemment choisi cet horaire afin de ne pas partir à l'aube, mais aussi de rentabiliser mon passage au salon, dont j'ai entendu le plus grand bien. Je compte bien vérifier cela.
Après un court trajet, me voilà arrivée !
Une petite photo du carrosse, prêt à repartir !
Quand j'arrive, il est environ midi, il est donc temps de manger ! Le menu m'es prestement apporté. Le salon est plutôt animé.
Je commence par un foie gras accompagné d'un excellent porto. La serveuse me propose un petit confit de mangues pour accompagner le tout (sur le petit plateau). Ca s'accorde parfaitement avec le foie gras.
Je continue avec ces fameuses coquillettes jambon-truffes-comté. Bizarrement, j'avais de telles attentes de sur ce plat que j'ai été un peu déçue. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé, mais je m'attendais à encore mieux.
Nous passons ensuite aux fromages. Je suis passée au blanc. J'ai pris une bonne ration de fromage car je sais bien que je n'en mangerai plus pendant un bon moment !
Je passe ensuite au dessert, une très belle tartelette aux abricots. C'est très fin, et la pointe de lavande est parfaitement équilibrée. Je vais la déguster sur un des canapés.
Je vais ensuite me poser dans un coin et je passe quelques appels. Il est ensuite l'heure de mon soin du visage, que j'ai réservé à l'avance. Un soin d'une demie-heure est inclus dans le prix. Il est possible de le prolonger pour une heure ou une heure et demie, mais les prix sont assez élevés dans mon souvenir (quelque chose comme 120 € pour une heure et 180€ pour une heure et demie). Il semblerait que je sois la seule passagère qui ait réservé ce soin aujourd'hui. Cela m'étonne tant j'en ai entendu du bien, que c'est inclus dans le prix et qu'il y avait pas mal de passages ce jour là. Tout ce que je peux dire, c'est que c'était tout simplement divin, j'étais vraiment sur un nuage pendant ces trente minutes.
En sortant du soin, il me vient une envie de sieste, je vais donc m'installer dans l'espace de repos abhorré par certains contributeurs. Il n'y avait personne et j'ai pu y roupiller tranquillement, pour moi c'était parfait. A mon réveil, j'en profite pour consulter le site de la météo japonaise, qui me préoccupe depuis quelques jours… Je pensais que le typhon partirait gentiment vers la Chine en poursuivant sa trajectoire, mais non, il semble bien se diriger vers le Japon et menacer ma destination finale…
Bref, n'y pensons plus, je ne peux pas maîtriser tout cela… Je retourne dans la partie salon, où je me fais servir un thé.C'est à cette occasion que je découvre avec…effarement ? Surprise ? qu'il y a visiblement des habitués au salon. Un serveur est allé saluer un passager "Oooh, Monsieur Truc ! Ça fait plaisir de vous voir !" et le mec de répondre "aaaah, mais vous êtes là aujourd'hui ?! Comment allez-vous ?" etc. etc.
Je décide ensuite d'aller faire un tour dans le terminal. C'est assez animé.
Un bel A350 AF.
Kenya Airways en partance pour Nairobi.
Japan Airlines à destination de Tokyo…
Les extrémités du terminal sont accueillantes et désertes.
Allez, on rentre !
Un coup d’œil à la météo m'informe que le typhon a été rétrogradé en "STS" comme "severe tropical storm" ou tempête tropicale sévère. Je vous assure que c'est une bonne nouvelle. La pression atmosphérique est remontée à 975 hPa, ce qui est bien mieux que les 935 relevés quelques jours auparavant. Il faut s'agit juste de savoir si le typhon va se dissiper au dessus de Kyushu ou Shikoku (ma destination).
Et me voilà de retour au bercail après une petite heure de déambulations.
Quand je reviens, je suis désormais la seule passagère au salon. J'en profite pour appeler une copine qui me harcèle avec des messages depuis quelques minutes. Nous devisons sur l'opportunité d'envoyer une photo du salon à mes ex patrons, afin que je leur montre à quoi m'a servi mon indemnité légale de licenciement (enfin une partie, pas la totalité). Finalement ils n'en sauront rien. Enfin, saufs s'ils lisent ce FR.
Enfin, nous digressons alors qu'il est temps de se mettre à table. Commençons par cet oshibori…
Je prends un peu de champagne rosé avec l’œuf cocotte servi en entrée. Très bon !
Je continue avec du boeuf avec une très belle sauce au poivre et de la purée.
Je ne prends pas de dessert afin de me préserver un peu pour les agapes à bord. Dehors, le soleil se couche…
Je suis la dernière passagère à quitter le salon. En partant, le serveur m'annonce la terrible nouvelle : et bien NON, je n'ai pas battu le record de présence dans le salon ! Mais je reçois quand même un lot de chocolats Alain Ducasse en lot de consolation. Je l'offrirai à une amie sur place, qui l'a grandement apprécié.
Je suis escortée en voiture vers l'avion par un agent éminemment sympathique. Nous regrettons la disparition des 380 de la flotte. Je m'installe rapidement à mon siège avant d'être présentée à l'équipage. C'est à ce moment que le PNC en charge de la cabine me signale que j'ai un appel dont je ne m'étais pas rendue compte. C'est un appel de Monsieur, qui n'a pas pu m'accompagner, et avec qui je passe une bonne demie-heure. De toutes façons, le décollage est retardé à cause d'orages au dessus de l'Allemagne et nous devons patienter.
Le PNC revient une fois l'appel terminé, et devinez ce qu'il me sert ?
Le menu m'est rapidement apporté.
Finalement, nous repoussons un peu après 22h30. Les consignes de sécurité sont sympas mais bien trop parisiennes pour moi. Je pense qu'ils auraient pu mettre en valeur plus de régions, mais tant pis…
Je décide de manger rapidement afin de maximiser le temps de sommeil. En effet, mes premiers jours sur place ne seront pas de tout repos (bien au contraire). La table est immense, et rapidement mise en place. J'ai lancé le film D&D que j'ai loupé. Le PNC me dit qu'il a servi l'acteur principal, et qu'a priori il est très sympa.
Nous commençons par ce caviar. Je n'en mange jamais, mais j'ai beaucoup aimé.
Pour l'entrée, il y avait le choix entre "légumes grillés, mozzarella buffala" ou "déclinaisons de melon et jambon de Bayonne AOP". Je m'enquiers de la nature des "légumes grillés". Mon instinct a vu juste, il s'agit effectivement de poivrons. Je me rabats donc sur le melon. C'est très frais et agréable.
Le service est alors interrompu pendant un long moment à cause des fortes turbulences qui nous avaient été promises. Mes deux verres d'eau (plates et gazeuse) ont bien débordé. J'avais beau les tenir à la main, ça restait très compliqué de ne pas tout renverser ! Cet épisode m'a un peu barbouillée, je ne me sens pas au mieux.
Après une grosse vingtaine de minutes, le calme revient peu à peu et je peux donc goûter ce "gaspacho de tomates et melon". Et bien figurez-vous qu'il n'y a pas que des tomates et du melon dans ce gaspacho. Il y a une quantité non négligeable de… poivrons. Le PNC s'excuse et me dit que ce n'était pas noté sur la liste des ingrédients. Je trouve ça un peu dangereux. Ma réaction au poivron est à l'heure actuelle de nature explosive. Heureusement que je ne fais pas des chocs anaphylactiques ou que sais-je… Bref, je renvoie tout ça en cuisine. C'est un peu décevant d'avoir du poivron dans deux plats.
Nous passons ensuite au plat, le filet de daurade à la verveine et aux girolles. C'était très bon, mais j'ai pas trop senti la verveine.
Je continue avec une petite salade.
Pour finir, je prends le dessert sans passer par le fromage. C'est un dessert au café. Je n'aime pas trop le café en général, et donc je trouve dommage qu'il n'y ait qu'un seul choix de dessert.
Je finis ce repas sur une infusion…
Je vais me débarbouiller aux toilettes et à mon retour, mon lit est prêt.
Nous en sommes ici :
Je mets ensuite beaucoup de temps pour m'endormir. Au bout d'un long moment, je me rends compte que le problème n'est ni le confort du matelas, ni le bruit, mais la chaleur. La couette tient très chaud, et finalement je m'endors quasiment instantanément.
Je me réveille ensuite quelque part au dessus de la Chine Orientale.
Les côtes Coréennes arrivent ensuite.
Un petit oshibori pour se rafraîchir.
Il est temps de prendre un petit déjeuner avec vue. Je choisis évidemment l'option sucrée, à savoir le clafoutis aux abricots.
Je me fais servir un thé. Le PNC a bien observé quelques heures avant et ne me sert ni sucre ni crème (beurk !).
Le coulis était plutôt destiné au clafoutis, mais je préfère l'utiliser sur le yaourt.
Je finis ce repas alors que nous abordons enfin les côtes Japonaises.
Pour terminer, quelques photos du coucher du soleil alors que nous approchons du but.
L'atterrissage est imminent !
Nous nous garons à la nuit tombée.
Nous arrivons avec quelques minutes de retard sur l'horaire prévu. Je suis attendue en passerelle par une mamie japonaise et néanmoins anglophone qui m'escortera avec une efficacité redoutable à tous les contrôles. Elle est enthousiasmée par mon itinéraire touristique ! Ma valise sort en première position, et je sors en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire de l'aéroport. Mon accompagnatrice m'accompagne ensuite vers les comptoirs JR Pass (qui à l'époque étaient toujours plus ou moins rentables pour mon voyage), puis m'indique la ligne à suivre pour rejoindre mon auberge.
En conclusion, ce fût bien évidemment un superbe vol. Quelques bémols toutefois : les poivrons dans deux plats, et l'absence de choix de dessert sont plutôt dommages. De plus, la trousse de confort m'a eu l'air un peu cheap. Le service était un peu en retrait, mais je pense que j'en porte une part de responsabilité en ayant passé une demie-heure au téléphone en embarquant dans l'avion. Je n'avais pas trop moyen d'envoyer paître monsieur, mais c'est sûr que ce n'était pas la meilleure entrée en matière...
Surtout, le niveau du salon est tellement élevé que le vol m'a paru un peu terne en comparaison. J'avais des attentes énormes à propos de ce fameux salon, et je dois avouer que ces attentes ont été largement remplies. Le parcours au sol, depuis la sortie de chez moi jusqu'au métro de Tokyo a été d'une simplicité biblique ; je n'avais qu'à me laisser guider, c'était vraiment très facile et agréable de se laisser porter !
A bientôt pour un prochain FR à destination de Kochi !
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 31 avis concernant 3 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Tokyo (HND).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Japan Airlines avec 8,1/10.
La durée moyenne des vols est de 12 heures et 9 minutes.
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18 Commentaires
Excellent choix que d'avoir choisi la F pour ce voyage. Et le temps de vol de plus de 13h est (tout juste) suffisant pour bien apprécier le vol.
Je ne savais pas que le yosakoi s'exportait jusque chez nous.
A bientôt.
Il y a en effet une clientèle récurrente et c'est ce que j'avais découvert moi aussi lors d'un précédent passage. C'est notamment le cas de d'un célèbre (ex) photographe de mode et d'un directeur artistique d'une très grande maison de monde malheureusement décédé. La mode et l'industrie du luxe ont des voyageurs fréquents en Première
C'est justement l'extraordinaire simplicité de ce plat et son exécution parfaitement maîtrisée qui sont la clé de son succès.
Raison pour laquelle je privilégie EK quand je pars à Tokyo. Plus long, un stop a Dubaï mais du A380. Pour être totalement honnête, AF n'avait rien fait de bien avec ces A380. C'était juste de grosses bennes à pax sans avoir cherché à en faire un flagship avec des équipements dignes d'un grand transatlantique (comme le bar en vol EK, la douche EK, les suites SQ etc ...). Il y avait bien ce mini pétrodrome inutile en Business dont tout le monde se foutait mais ...
Ah le caviar .... mmmmmm. Une chose est bien, il n'est plus servi dans une verrine mais à l'assiette. Ca aussi c'est un marqueur de la montée en gamme du service chez AF
C'est quand même dommage. A titre perso j'adore le poivron même si je sais que je vais le payer cher ensuite ....
Problème connu des cuisiniers. En altitude, les fragrances subtiles sont difficiles à percevoir dont soit on charge, soit on "encapsule" dans le gras (qui les retient à merveille)
Typiquement le genre de chose qui me gonfle en F. Je n'aime pas du tout le café (et les betteraves rouges). Je fuis le café, et imaginer que je n'ai pas le choix en F est inconcevable. Impossible d'avoir un dessert de Business ?
Superbe bonus qui m'a permis de découvrir encore un des aspects du Japon que je ne connaissais pas malgré mes nombreux voyages. J'inscris sur ma liste ce festival qui sort des traditionnels Matsuri.
J'ai enfin eu dans ce bonus la réponse à ma question car depuis le début du FR, je me demandais ce qu'était cette tapette à moustiques tricolore : un naruko
J'espère que vous avez bien profité du voyage, le Japon est un pays aux mille facettes.
Bonus très original.
Apparemment, dépense justifiée et satisfaisante! J’ai connu çà les indemnités de licenciement ;-)
Je ne savais pas que c’était autant institutionnalisé bien que l’ayant vu dans de nombreux films/reportages japonais.
A bientôt ! :-)
Il y a des festivals dans toutes les régions du Japon, à presque toutes les périodes de l'année. C'est une très belle expérience d'y participer en tant que spectatrice et en tant que danseuse
Un vol qui a une saveur particulière lorsque l'on sait que ce n'est pas un moment qui se reproduira de sitôt. On apprécie encore plus tout les instants.
Je trouve que la P d'AF est l'un des plus belles.
Mais c'est surtout le bonus qui m'a le plus intéressé.
Bravo pour la performance, je trouve la prestation française très réussie.
A bientôt
Voyager en classe avant est un vrai luxe. Pour ce qui est du lounge, c'est vu et revu. Par contre, c'est drôle le manque d'informations d'allergènes pour le menu à bord.
A HND, un seul mot règne en maître: efficacité.
Avis partagé, reste à savoir si la safety video va prochainement changer compte tenu des événements à HND début 2024...
Cela dit, vous laissez des spoilers ; le naruko dans la cabine.
Si je rejoins la remarque de Jm², il fût également un temps où LH avait envoyé le superjumbo à NRT en plus d'HND, mais la desserte de NRT a par la suite été fermée et les vols pour HND sont soit en Boeing 747, soit en Airbus A350. Alors quand LH a rappelé presque tous ses A380 et qu'ils vont tous bénéficier d'un retrofit, au même titre que BA, reste à savoir qui a pris la bonne stratégie...
Bonus touristique qui me laisse sans voix. Après Honshu et Hokkaido, mon prochain voyage japonais se tournerait justement vers Shikoku, je ne connaissais pas ce festival et encore moins sa notoriété. Et cette prestation de cette "Équipe De France" a su montrer un joli "mariage" des deux cultures.
A bientôt. ;)
Je recommande chaudement la visite de Shikoku, j'y ai passé quelques jours après le festival et j'ai adoré les paysages et l'ambiance, malgré la désertification rampante.
Je suis ravie que la prestation de l'équipe de France de yosakoi vous ait plu ! Et cela a aussi plu au public japonais avec qui nous avons pu échanger !
(Enfin, la F est peut-être là, mais je trouve que l'ensemble du récit dépasse cette classe avant issime).
On retient votre bon ressenti du salon. Ainsi que les petits soucis autour des mets servis dans l'air.
Mais c'est le bonus qui me touche le plus -sans surprise-. U' grand bravo à toute l'équipe tricolore. Je peux bien imaginer la pluie de louanges et compliments que vous avez reçu de la part des locaux ! -et combien de shochu vous ont fait boire !!! ?
Malheureusement, la consommation d'alcool était prohibée pendant le festival, c'est le règlement ^^ ! Mais nous nous sommes rattrapé avant et après. L'équipe de France a été très médiatisée dans la presse locale (télévision et presse écrite), ce qui a généré un petit engouement. Le public a semble-t-il apprécié la prestation et aimerait nous revoir l'année prochaine, ce qui n'est malheureusement pas possible.
En tous cas, encore merci pour les conseils de voyage, un bonus à ce sujet est prévu pour le prochain FR.
Un vol spécial tout de même, car c'est la première quand même que je lis "c'était le job ou le vol et le vol primait" sur FR...ça en dit long sur la passion :)
Merci également pour la vision franche du salon. En effet, les coquillettes peuvent décevoir, et tant mieux si l'espace repos plait (pas à moi ^^), on se retrouve sur la vue (AF pourrait se demander pourquoi on a envie d'aller se balader dans le terminal quand on est à ce salon - certes avec un temps "presque" record !).
A bord, c'est évidemment très bien mais le petit déjeuner me semble bien trop simple, surtout au palais des japonais, sur cette destination. Le mot "terne" est presque fort, quand on connait l'attraction de cette cabine sur le site.
Et un dernier merci pour le très original bonus !
A+
C'était à vrai dire plutôt me projet qui primait. J'ai travaillé pendant plusieurs années sur le projet, et il me paraissait inconcevable de tout préparer et de ne pas participer au dernier moment à cause d'un employeur indélicat. Je me serais littéralement farci tous les problèmes sans percevoir le fruit du travail accompli.
En plus de l'envie de voir quelques avions de près, il fallait aussi que je m'entraîne un peu sur la chorégraphie. Et les longs couloirs du terminal étaient parfaits pour m'entraîner à la parade. Mais je vous rejoins sur le fait que la vue depuis le salon n'est pas terrible. Je pense que c'est l'un des seuls points d'amélioration du salon. Le reste est vraiment au top du top.
Un passage au salon sur une durée qui se justifie amplement, tant il est vrai que le temps y passe plus vite qu'ailleurs. Je crois que c'est la première fois que j'y vois un oshibori remis avant le repas.
Une cabine toujours aussi agréable à l'oeil, mais il est vrai que la carte manque un tantinet d'un aspect premium. On sent d'ailleurs un peu de déception de votre part. Sauf erreur, je pense qu'il y avait bien le choix entre deux desserts (le Moka et le Méditerranéen) mais le PNC aurait dû vous l'indiquer.
J'avoue avoir été intrigué par le naruko qui apparaît à plusieurs reprises dans le FR (habile teasing), je ne connaissais pas du tout le yosakoi. Merci donc pour cette découverte enthousiasmante, et surtout bravo pour cette magnifique prestation, on imagine le travail que ça représente.
A bientôt.
Je comprends votre impatience ! La durée du vol est telle que ça vaut vraiment la peine, d'autant plus que le vol est plus long du fait de la guerre en Ukraine... De mon côté j'avais planifié ce voyage depuis 2019 (pour un voyage en 2020). J'avais prévu de réaliser l'aller en première AF et le retour en A380 Korean Air, mais malheureusement la deuxième partie du plan est tombée à l'eau. En effet Korean Air n'utilisait plus l'A380 sur la liaison Seoul Paris au moment de réserver les billets, quatre ans plus tard...
En effet, un peu déçue par la carte à bord, et ce pour deux raisons principales. Premièrement, la qualité de la restauration au salon est telle qu'il est extrêmement difficile de rivaliser en vol, d'autant plus que les conditions sont plus compliquées en vol. Deuxièmement, des poivrons dans deux plats et du café dans le dessert, soit à peu près les seuls aliments que je n'aime pas (on pourrait ajouter les brocoli et le chou fleur), c'est mal tombé.
En effet c'était un gros travail, tant que niveau artistique (création de costume, chorégraphie, musique, harmonisation entre les danseurs, etc.) que logistique (recherche de subventions, d'hébergement, organisation de stages de préparation, surprises de dernière minute, etc.) Quand on sait que le projet a dû être reporté à trois reprises et qu'un typhon a failli tout compromettre, on ne peut qu'apprécier le résultat.
Le salon mérite bien d'y passer la plus grande partie de a journée et le service au sol est irréprochable.
A bord c'est un peu plus banal.
Superbe bonus touristique, le travail a fini par payer.
A bientôt,
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