Avis du vol entre Paris et Rovaniemi en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous les FRistes.

On se retrouve pour un nouveau FlightReport.

Ayant une semaine de vacances en février, je décide de partir en voyage. Initialement souhaitant une destination lointaine, je me suis finalement décidé pour une destination des plus originales : la Laponie finlandaise.
Notre chère compagnie nationale Air France dessert Rovaniemi RVN en direct depuis Paris CDG depuis deux années. Je décide de regarder les prix pour la semaine, et je trouve des prix relativement honnêtes pour quelques jours de froid polaire.

Le routing sera le suivant :

Le vol AF1524 part à 10h, je pars donc de chez moi vers 6h30 et me rends à l'aéroport Charles de Gaulle en RER B. 
Un samedi matin avant 7h, le RER trouve le moyen d'avoir un problème, une "panne de signalisation" paraît-il. Au cours du trajet, notre train restera arrêté en pleine voie pendant 15 bonnes minutes.

Même si cela ne m'est jamais arrivé, je me demande toujours comment font les personnes qui sont ric-rac en termes de timing pour prendre leur vol, s'il y a un problème de RER. Le service de transports en Île de France est toujours aussi catastrophique.

En image, une photo que j'ai pris dans la rame de RER visiblement hors d'âge, témoin d'une époque révolue où il a existé une seconde classe…

A l'arrivée, je me rends d'office au terminal 2F. Il fait encore nuit.

Sur mon trajet, quelques premiers oiseaux d'Air France, qui me donnent bientôt envie d'être dedans également.

Le terminal 2F semble bien bondé. Pour cause, un week-end évident de départ en vacances.
Le FIDS du terminal 2F :

J'arrive au niveau de la zone skypriority pour y déposer mon bagage en soute. Habituellement vide, elle sera cette fois prise d'assaut, avec la quasi-totalité des postes d'ouverts. Cela sent bien le départ en vacances.

Je déposerai ma valise en soute au bout d'une dizaine de minutes, et me dirigerai vers le PIF skypriority.

Une rencontre des plus inhabituelles viendra égayer mon passage : celle de l'équipe de France de Rugby à VII, qui jouera bientôt aux JO de Paris ! Ils feront la queue juste derrière moi.

En discutant avec eux, ils m'expliqueront qu'ils partent pour Vancouver (YVR), mais qu'ils font une correspondance à Amsterdam (AMS). Je leur souhaiterai bonne chance dans leur tournoi, et formulerai devant eux l'espoir qu'ils gagnent la médaille d'or cet été !

Etant parti sans prendre de petit-déjeuner, je me dirigerai ensuite vers le Lounge Air France du terminal 2F. Fidèle à lui-même, il est toujours aussi extraordinaire, mais cette fois, il sera bien bondé. Toutes les places au rez-de-chaussée seront occupées, et je monterai donc à l'étage pour en trouver une.

Je peinerai à trouver une place.

Je croiserai dedans certains des fameux rugbymen en partance pour YVR.

Mon petit déjeuner sera complet, composé de pain, de croissants, de pain au chocolat, et de yaourts. Le tout étant bien sûr très bon.

Avant de partir, une petite vue d'ensemble depuis le haut du salon (le jour s'est levé entre temps), avec vue sur ces deux Airbus A220 :

Je me dirigerai 20mn avant le début de l'embarquement, vers la porte du jour, qui sera la porte F50

L'aérogare est vraiment bondée.

Instant porte d'embarquement :

L'embarquement débutera à l'heure. Mais la cabine n'étant pas prête, nous attendrons plusieurs minutes sur la passerelle :

Et voici notre oiseau du jour !

Il s'agit d'un Airbus A320, immatriculé Hotel Echo Papa Echo (F-HEPE). Il s'agit de l'un des "récents" A320 de la flotte d'Air France, puisque c'est la série des "papa" (F-HEP…), qui est la troisième série d'A320 après les F-GKX et les F-HBN. Papa Echo a intégré la flotte en 2010.

Instant porte d'entrée

J'irai m'installer en issue de secours, au siège 11A.

Le pitch en issue de secours est très bon :

Instant plafonnier, typique pour un Airbus d'un âge moyen, jusqu'aux premiers neo :

Nous sommes garés à côté d'un A220 Air France, Uniform Mike. Au loin, on aperçoit un A330-200 Air Transat :

Lorsque l'embarquement touche à sa fin, le commandant de bord nous annonce que les opérations au sol ne sont pas encore terminées. Pour cause, l'avitaillement en carburant a commencé tard, et continue malgré la fin de l'embarquement. Cela occasionnera 15 petites minutes de retard au repoussage.

Entre temps, l'A220 s'en est allé et a laissé place à ce magnifique B777-300 en livrée Skyteam (je trouve toujours cette livrée très classe et regrette que l'A321 Tango Echo (F-GTAE) ait été retiré de la flotte…)

On repoussera avec 12mn de retard. Flaps position décollage, et début du roulage :

A320 Vueling Airlines :

Au loin, atterrissage d'un A321neo Play (compagnie low-coast islandaise) :

Passage devant le parking Air France :

Vue sur un autre B777-300 en livrée SkyTeam

Roulage vers le doublet nord et vue sur un A380 Emirates

Alignement on runway 27L. Chose assez rare pour être notée, on aura absolument toute la piste du début à la fin. Même notre A380 d'Emirates en aura moins :

Takeoff :

Rotate, positive climb et gear up :

Le ciel de CDG semble parsemé de nuages. Le METAR TAF me dira que la configuration du moment sur CDG est mid-VFR pour les atterrissages.

Premier virage à droite, puis nous grimperons au fl350 pour le vol du jour.

Je m'endormirai jusqu'au catering, qui aura lieu environ 1h après le décollage. Nous survolons la mer du nord :

Le catering consistera dans un petit sandwich, un gâteau breton et un verre d'eau

Pour un vol de plus de 3h, cela me semble assez maigre. Heureusement que j'ai fait des provisions !

A noter que les PNC ne proposeront aucun autre service. J'aurais attendu au moins un autre service qui propose un verre d'eau ou des boissons au cours du vol. Je trouve cela donc maigre.

Vers la fin du catering, on approche le sud de la Norvège.

Je me rendors une vingtaine de minutes. A mon réveil, nous survolons la Suède et voyons alors de haut de nombreux paysages :

A noter que le wifi a marché pendant les deux premières heures du vol, mais pour une raison inexpliquée, il a cessé de fonctionner lors de la dernière heure de vol. Les divertissements en prennent un coup.

Le commandant de bord prend la parole alors que nous survolons la mer baltique entre la Suède et la Finlande. Il annonce le début de la descente. Nous voyons qu'une partie de la mer est gelée. Le paysage vu de haut est magnifique :

En arrivant à destination, des nuages se font de plus en plus nombreux. L'approche à RVN du moment est une approche ILS, sur la piste 03, donc une approche directe, sans base main droite avant l'atterrissage.

Le commandant de bord prend la parole, et nous demande notre attention :

De la neige est tombée sur l'aéroport ces dernières minutes, et il faut déneiger la piste. Par conséquent, nous sommes mis en attente pour une dizaine de minutes.

Nous commençons alors une série d'hippodromes au-dessus de RVN :

L'avion continue la descente malgré les hippodromes, ce qui nous permet de voir de plus près les paysages enneigés. Cela semble magnifique.

Le passage de fl100 signe la fin de l'attente. "Notre atterrissage est proche" :

Flaps 3. On voit bien la couche nuageuse justifiant l'ILS :

Full flaps et gear down :

Stabilized, cleared :

A RVN, pour un A320, l'altitude minimale en procédure d'ILS 1 est de 300 pieds. A 300 pieds, l'équipage doit décider s'il continue son approche ou s'il l'interrompt. Hundred above :

Minimum Continue :

Touchdown très doux sur une piste bien enneigée.
Spoilers, Reverse green :

On quitte la piste, et on roule sur la neige !

Taxiway court, et parking à côté de cet avion Finnair :

Se gare ensuite un A320 Austrian :

L'aéroport de RVN est minuscule (prochain flighreport consacré à cela). Nous mettrons au moins 15-20 minutes avant que les bagages n'arrivent. Par ailleurs, le skypriority ne fonctionnera absolument pas et mon bagage sortira parmi les derniers…

Pour rejoindre le centre-ville, j'opterai pour le bus. 8€ par personne le trajet. Efficace. Mais ne passe qu'une fois toutes les heures et demi…

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Merci de m'avoir lu.

Eelv1996