Avis du vol entre Lyon et London en classe Economique avec British Airways

Bonjour à tous chers lecteurs,

Je reprends le chemin des airs direction la Finlande pour un séjour express à Helsinki. Je fais le détour par Londres pour essayer d’accrocher l’A350-900 de Finnair. En 2022, celui-ci s’était transformé en un vulgaire A320 à l’aller comme au retour au départ d’Amsterdam.

Cette rencontre fixée dans la capitale finlandaise est l’occasion de retenter ma chance. Cette quête s’avérera encore vaine. En consultant FlightRadar24 régulièrement, j’ai pu constater que l’A350 n’est pas déployé tous les jours. Je ne sais pas ce qui est déterminant ou non pour Finnair d’aligner vers LHR un wide ou un narrow
body, toujours est-il qu’après plusieurs rebondissements, c’est un A321 qui fera les vols AY1337 et 1338 ce soir.

Mais je suis là pour vous parler d’une expérience à bord d’un vol plus « anonyme », un de ceux permettant de rallier la capitale britannique depuis celle des Gaules.

Voici donc le routing des plus simples possibles, encore que cet objectif avgeek imposait ce détour londonien et de balayer trois fuseaux horaires européens.

Rendez-vous est pris au terminal 1 de Lyon-Saint-Exupéry. Est-il besoin de préciser le numéro dans la mesure où le 2 est dans un état de léthargie très avancé, la faute à des travaux qui n’en finissent pas. Quant au terminal 3, fort heureusement, il est aujourd’hui relégué au rang des mauvais souvenirs.

Une partie du programme du jour… avec un rappel à la loi qui n’est malheureusement pas inutile.

On ne peut pas parler d’activité soutenue en ce mardi, sans parler non plus de torpeur.

Un petit tour au comptoir, juste pour voir, ayant préalablement imprimé ma carte d’embarquement.

Je décide de passer airside sans plus attendre.

C’est un réel plaisir de passer les contrôles avec les nouveaux scanners. Le personnel est agréable.

Mon sac est écarté. Je me suis peut-être un peu trop vite emballé. Je questionne la préposée au sujet de la bouteille d’eau ? Elle me confirme qu’elle est désormais acceptée. Mon sac et mes affaires me sont rendus sans aucune fouille et avec le sourire. Comprenne qui pourra.

Ce passage n’effleure pas un seul de mes neurones restants.

Arrivée dans la rotonde où l’ancienne JAT fait sa publicité.

C'est donc une porte en C qui est annoncée, ce qui est en général le cas dès lors que l'on sort de l'espace Schengen.

Le passage de la PAF sera aisé. Un tri est fait entre d’une part les détenteurs de passeports de l’Union européenne et autres états de l’espace Schengen et d’autre part les autres nationalités.

Quatre portiques PARAFE sur cinq sont en service. À noter qu’au début du mois, je n’avais pas ces portiques. Ont-ils été installés depuis ?

Il me reste à patienter dans le pire endroit pour spotter de tout LYS.

Mon A319 se pointe. Il est bien dans les temps.

Et il est temps que je vous présente le coucou.

L'embarquement se prépare tout doucement.

Shuttle tree-fife-niner

Il y aura encore un peu de marche pour atteindre l’A319.

Les priorités ont été parfaitement respectées, cet embarquement calme est un modèle du genre.

On s’approche du but.

Les instants.

Accueil enjoué à bord.

On a l’âge de ses artères et cette cabine est un tant soit peu dépassée sur un plan esthétique. Mais l’épaisseur des sièges est un atout !

Faisons le tour du locataire.

Un contenu de pochette succinct mais désormais classique en Europe.

La safety card en détail.

BoB magazine, le périodique qui vide votre porte-monnaie et qui remplit votre réservoir à cholestérol.

Neutral belt.

Et enfin, le PSU.

La vue à tribord.

À 13h15, on est au complet et à 13h23, nous repoussons.

Démonstrations.

Le taxiing débute à 13h28.

On passe à côté du pauvre Tristar.

À 13h32, on s’aligne sur la 35L et plein gaz.

Pour la vue sur les Alpes, on repassera.

L’ambiance est paisible à bord.

Assez rapidement, le service débute à bord.

Service qui se résumera à cela. Ça a le mérite d’exister à défaut d’être dantesque.

Un peu de ciel bleu pour mettre du baume au cœur. Au sol, c'est moins riant bien entendu.

Ça s'éclaircit au dessus de la Manche, au moment où le survol du territoire national s'achève.

La Manche est bien vite traversée et nous pénétrons en territoire britannique, dans le Kent, au niveau du cap de Dungeness.

Dans le joli bocage du sud-est de l'Angleterre.

Au loin, l'estuaire de la Tamise et de la Medway

Air to air avec un A320 de BA.

Nous entamons le fameux "S" souvent réalisé lors de l'approche de LHR, ici au niveau de Croydon.

Ici, on voit bien la plateforme de London-City (LCY).

Quelle magnifique approche !

On ne s'en lasse pas.

The Royal Albert Hall et Hyde Park.

Le Gtech Community Stadium, qui héberge entre autre le Brenford FC (foot) et le London Irish (Rugby).

Et nous voilà posés sur la 27R.

Spotting contraint et forcé

Et puis Heathrow ne serait pas Heathrow si ça ne coinçait pas un peu. Nous serons donc « parqués » au large pendant 20/25 minutes en attendant une place au stand.

Le personnel, à commencer par le CDB, fera des annonces régulières sur l'évolution de la situation, tout en se confondant en excuses teintées d'humour so british.

Le T3 n’étant pas le meilleur endroit pour spotter, ce sera donc depuis l’avion que je m’adonnerais à cette activité favorite.

Dans le détail :
- 777-300ER AA N717AN AA105 pour JFK.
- 787-9 A6-BLC, en provenance d’Abu Dhabi, vol EY25.
- A350-1000 G-XWBD qui vient de se poser en provenance de Phœnix (PHX) BA288.
- 777-200 N751AN (que j’avais spotté l’an dernier ici-même), vol AA21 pour Dallas (DFW).
- 777-200 G-VIIV pour Manama (BAH), vol BA125.
- 787-8 JY-BAH avec une livrée pour la promotion de Petra, vol RJ111 en provenance d’Amman.
- 777-300ER HZ-AK40, en provenance de Riyad, vol SV121.
- 777-300ER B-KQZ qui partira un peu plus tard pour sa base de Hong Kong, en vol CX250.
- 777-200 G-YMMR pour Doha, vol BA123.
- 787-9 A9C-FF en provenance de Manama (BAH), vol GF3.

Puis nous finissons par atteindre notre point de stationnement. Nous sommes garés aux côtés d’un A320, celui-là même avec qui j’ai fait mon dernier vol avec BA, il y a un an, dans l’autre sens.

Cette longue attente au large se conclut par un spectaculaire instant Danette. Mais il faut souligner quand même la discipline lors de l’attente au large, puisque tout le monde est bien resté attaché. Comme quoi…

Tout cette attente pour une prise en charge en paxbus.

Renouvelons le cadrage du fuselage.

Cet A319, G-EUOF, est celui sur lequel j’ai volé la première fois avec BA, de LHR à CDG, il y a pas loin d’une vingtaine d’années.

Et c’est parti pour un long tour de paxbus, avec passage par un tunnel pour rejoindre le T3. C’est surchargé, mais le chauffeur a une conduite souple. Merci à lui !

Nous débarquons dans le T3.

C’est là que je dois bifurquer vers la gauche.

La confiance règne… il faut repasser le PIF. Ce sera très efficace malgré tout. Le personnel était à la fois efficace et souriant.

Le vol selon FR24.

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout.