Avis du vol entre London et Helsinki en classe Economique avec Finnair

Bonjour à tous chers lecteurs,

Je reprends le chemin des airs direction la Finlande pour un séjour express à Helsinki. Je fais le détour par Londres pour essayer d’accrocher l’A350-900 de Finnair. En 2022, celui-ci s’était transformé en un vulgaire A320 à l’aller comme au retour au départ d’Amsterdam.

Cette rencontre fixée dans la capitale finlandaise est l’occasion de retenter ma chance. Mais cette quête s’avérera encore vaine. En consultant FlightRadar24 régulièrement, j’ai pu constater que l’A350 n’est pas déployé tous les jours. Je ne sais pas ce qui est déterminant ou non pour Finnair d’aligner vers LHR un wide ou un narrow body, toujours est-il qu’après plusieurs rebondissements, c’est un A321 qui fera les vols AY1337 et 1338 ce soir.

Et pourtant, les planètes étaient alignées… mon premier vol vers Londres et numéroté 359. Et que dire de ce ticket de caisse du fastfood où j'ai cassé une graine à LYS avant d'embarquer. Ça n'a pas suffit.

Et pourtant, le matin même, c'était toujours un A359 qui était normalement aligné.

Quand ça veut pas, ça veut pas…

Retour à la réalité et rappel du routing.

Transit au T3 d'Heathrow

La confiance règne, il faut repasser le PIF. Mais ça sera rapide, il n'y a que peu de monde et le personnel sera à la fois efficace et souriant.

Il m'aura quand même fallut faire un cul sec avec ma bouteille d'eau qui n'est pas encore acceptée par les scanners londoniens.

N'ayant plus de raison de prendre le vol AY1338 puisque celui à troqué son wide body  pour un single aisle, je vais tenter de m'enregistrer sur le vol précédent, l'AY1336 qui part à 16h15. Il est prévu en A319, une espèce rare dans la flotte de Finnair.

Ça tombe bien, il y a des comptoirs dont un qui m'intéresse en particulier pour cette démarche.

Mais il n'y aura pas de représentant de la compagnie présent à ce comptoir. C'est peine perdue. Je décide de me rendre directement en porte, on ne sait jamais.

C'est toujours un plaisir ce T3.

La préposée en porte n'est pas un modèle de gentillesse mais elle m'indique qu'elle ne peut rien faire de ce côté-là. Elle me conseille de tenter l'opération sur le site de la compagnie.
Ce que je… mais sans plus d'effet. Il me reste le téléphone. Au bout de dix minutes d'attente, je jette l'éponge. Je prendrais comme initialement prévu le vol de 18h10.

En attendant, pour tuer un peu le temps, il reste à trouver un coin pas trop dégueu pour spotter.

- On commence par une rareté, puisqu'Iran Air ne possède que deux A330-200. Ici l'EP-IJB qui va assurer le vol IR710 vers IKA.
- A350-1000 qui après un vol en provenance de Phoenix va se reposer un peu avant de repartir dès le lendemain vers Le Cap.
- 777-200 G-YMMU avec le vol BA135 pour Mumbai.
- A330-900 de Delta qui s'en va vers Seattle, vol DL21.

Un coup d'œil à la diversité géographique des destinations au départ du T3.

On doit se contenter comme on peut…

Je m'approche de la porte d'embarquement, histoire de voir un petit peu l'ambiance dans le quartier.

Deux avions finlandais sur la même photo. L'A320 en arrière plan fait du détachement londonien, notamment avec des rotations vers BCN.

La carte d'identité du coucou de la soirée.

L'embarquement est lancé dans les temps ce qui laisse espérer un départ dans les temps.

Évidemment, ça coince…

La puerta.

Accueilcheleureuxàbord.
Et voici les sièges qui mériteraient un petit liseré de couleur.

Je précise que j'avais initialement réservé en fond de cale sur l'A350. Et forcément, le rang sélectionné n'existe pas sur l'A321. On m'affecte le 23B, estimant que celui-ci équivaut à une fenêtre, le 23A n'existant pas, car à côté de l'issue de secours. J'ai un peu les boules…

Le pas est correct.

Le contenu de la pochette.

En détail.

La carte du BoB où je note qu'il existe un accès gratuit au Wifi.

Un regard en haut.

L'obscurité tombante et le fait de ne pas être exactement à côté du hublot ne faciliteront pas les photos.

On a repoussé et le taxiing va pouvoir débuter.

C'est un petit peu toujours l'heure de pointe à LHR. Il faut attendre son tour. Seulement deux pistes ici.

Puis notre tour viendra. Nous prenons le chemin des airs.

Dans la cabine, les PAX seront d'un calme remarquable. On ne voit que très peu de passagers debout.

Le Wifi, après plusieurs essais, ne fonctionnera pas.

Puis c'est l'heure du rouge qui tâche jus de myrtille, la véritable signature de la compagnie. Le service se résumera à cette prestation.

Le temps passe tranquillement en croisière puis c'est la descente. 

Le taxiing à cette heure-ci est vite expédié. Nous voilà à bon port. Ici, c'est un mélange de neige et brouillard.

Puisqu'il va falloir sortir.

Dernier regard sur mon A321 du jour. Ce n'est que mon troisième à mon compteur, en version ceo.

Je retourne dans l'espace Schengen, il faudra donc repasser la PAF. On a le choix entre les portiques ou les guichets. Je privilégie la version humaine. Ce sera sans attente et avec le sourire.

Puis c'est le long chemin vers la gare.

J'ai raté un train à une vingtaine de secondes. Le suivant a un départ une douzaine de minutes après.

Il faut savoir que ce service ferroviaire ne coûte que 4,10 euros, ce qui est remarquable.

Le détail du trajet est affiché.

Après ce trajet, je peux arriver à attraper un des derniers trams qui roulent vers mon hostel. Je ne serais pas mécontent de trouver un bon lit.

Le vol selon FR24.

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout.