Avis du vol entre Tokyo et Paris en classe Premium Eco avec Air France

Les vacances scolaires se terminent bientôt, il est temps de ramener les enfants au bercail. 
Nous avions pris une location de voiture pour aller sur Nikko, super bains chauds et jolis temples. Aucun souci avec la copie pdf du permis de conduire traduit. Nous sommes rapidement déposés par la location de voiture à l'aérogare internationale d'Haneda.

L'avion est annoncé à l'heure. Comme nous sommes arrivés très en avance, nous poireautons un petit peu avant l'ouverture des comptoirs AF. Ils ouvriront, et déjà du monde à craquer.

Zone de jeu pour les enfants, super !

Nous dînons light dans un restau d'aéroport, ayant du temps avant l'avion.

La zone d'embarquement est très grande. Le processus d'embarquement est un peu chaotique, les gens se pressant plus ou moins quelque soit leur processus d'embarquement. Ce qui choque après quinze jours au Japon de politesse extrême, de choses rangées et carrées, de files respectées dans les métros et bus.

Nous embarquons à l'heure, ravis de rentrer, en ayant rencontré par hasard une connaissance dans le même avion que nous (eux prenaient la classe affaire, les veinards). 

L'instant porte. La peinture n'est pas de première fraîcheur.

Nous voyons la porte se fermer puis, tout à coup un bruit très bizarre. Puis annonce sonore du cdb pour nous dire que le train avant était peut être abîmé par le tracteur. Nous allons donc attendre deux heures à poireauter au point de départ, pour des vérifications. L'angoisse.
J'étais en train de me dire qu'on approchait des trois heures de retard et qu'on allait peut être avoir un dédommagement.
Le cdb finit par annoncer que l'avion partait, avec encore un peu d'attente car le cdb a redemandé du kérosène.

Les petites trousses offertes aux premiums.

Mon siège premium (payé au prix premium!) est déglingué. La pochette du fond est trouée. 15h assis dedans, super. L'avion accuse son âge. Les bouteilles d'eau sont bien là.

Le repas. Nous sommes servis en tout dernier : la classe affaires s'était vu offrir des rafraichissements pendant les deux heures de poireautage.
La classe éco s'est vu servir le repas peu après le décollage.
Nous, en premium, sommes servis les bons derniers. C'est à dire que à part une distribution d'eau, nous n'avons rien eu entre la fermeture de la porte d'avion et le repas, soit environ 3h30 sans rien à se mettre sous la dent.
La salade était bonne, le poisson/saumon pané aussi.

Oh my god, que c'était long comme vol ! Dans un siège pas terrible.

En revanche, bon point pour AF : le wifi fonctionnait à peu près, dans la limite de la couverture géographique.
A noter la curiosité de la Corée du Nord : le signal satellite est-il stoppé grâce aux pouvoirs de Kim Jong_un?
On appréciera le tracé du vol.

Le retard est rattrapé légèrement par l'avion, AF a de toute façon intérêt à ne pas dépasser les trois heures de retard.

Enfin, le vol se termine avec finalement deux heures de retard à l'arrivée. En sortant, nous traversons la cabine Première (qui ne m'a pas plus impressionné que ça, mais peut être étais je dégoûté par mon expérience en classe premium).

Autre promesse tenue d'AF : nos bagages presque parmi les premiers. Nous quittons rapidement CDG pour Paris.