Avis du vol entre Orlando et Atlanta en classe Economique avec Delta Air Lines

Introduction

Bonjour à tous,

Après une semaine intense, plus crevante que reposante, il est venu le temps pour nous de quitter ce pays que j’affectionne énormément pour rentrer en France !

Si vous n’aviez pas lu le FR précédent, je vous invites à le faire pour comprendre le pourquoi du comment de ce routing.

Nous voici donc à Orlando, capitale mondiale des parcs d’attractions où nous avions posés nos valises le temps d’une semaine entière, réservée à 100% aux parcs d’attractions.
Pour ce retour vers l’Europe, mon routing doit me ramener à Londres via Atlanta et me permettre de logger l’A330-900 chez Delta ainsi que de m’offrir un nouveau tour en 757-200. Vraiment emballé par Virgin à l’aller, je me dit que j’aurai dû prendre leur vieil A330 au retour mais le prix, plus élevé, m’en avait dissuadé.

L’agent R., le ferrovipathe du groupe, rentrera en partie avec moi, nos chemins se sépareront à Atlanta où lui prendra la direction de Paris. L’agent E., le Bordelais du groupe rentrera lui en direct sur Londres avec le VS92 avant de finir en Eurostar pour rentrer à Paris.

Le routing :

Aéroport d’Orlando

14h, après notre seule grasse matinée de la semaine, et un dernier tour au Disney Springs, nous choisissons la simplicité en commandant un Uber pour nous emmener à l’aéroport depuis Lake Buena Vista, le tarif est compris entre 20 et 30$.

Il n’y a pas grand monde sur la route et seulement 25 minutes seront nécessaire pour parcourir les 25km qui nous séparent de l’aéroport.

Spirit est présente en force ici.

Notre chauffeur nous déposera au terminal B.

Nous récupérons nos valises et remercions cousin Uber sous une chaleur qui nous aura suivie toute la semaine, les 20º de moins demain vont faire mal, très mal !

Nous rentrons dans l’aéroport où le bazar règne, il y a énormément de monde aux comptoirs d’enregistrement. L’agent E. nous abandonne pour aller s’enregistrer chez Virgin tandis que l’agent R. et moi-même nous engouffrons dans la file « Sky Priority ».
Il nous faudra près de 40 minutes pour pouvoir déposer nos bagages, les 2 agents présents étant débordés.

Nos bagages sont étiquetés jusqu’à Londres et Paris.

BP en mains, nous filons vers la TSA.

Notre vol partira de la porte 74. Entre 16 et 20 minutes sont prévues pour passer la TSA et rejoindre les portes.

Le « fameux » hall de l’aéroport surplombé par l’hôtel Hyatt.

Nous retrouvons l’agent E. qui partira du même satellite que nous, nous passerons la TSA tout les 3. Il y a énormément de monde et ça n’avance pas d’un poil.
À côté de nous, des Singapouriens… Ils ne sont pas arrivés…

45 minutes plus tard, la sécurité est franchie… Un vrai délire, ça fera une sale note pour la fluidité !
Nous nous dirigeons maintenant vers le transport hectométrique qui doit nous conduire aux portes 70 à 99. Voilà qui rappelle le monorail que nous avons pris toute la semaine entre le Magic Kingdom et Epcot !

Au loin, l’A330 Virgin qui doit ramener l’agent E. à Londres.

Ici, un 757-200 qui repart bientôt pour Minneapolis. Le même modèle que celui qui doit nous emmener en Géorgie.

Nous arrivons au satellite où sont présentes de nombreuses boutiques.

Ayant convié l’agent E. au salon lors de notre séjour commun à Dubaï, ainsi que lors du vol aller, c’est au tour de l’agent R. de découvrir ce qu’est un lounge.

L’accueil est très souriant, je devrais néanmoins présenter ma carte de fidélité pour approuver mon entrée au salon ainsi que celle de mon invité.
Je redécouvre une nouvelle fois ce salon que j’apprécie dans son style typiquement Floridien.

Des espaces de travail sont disponibles mais visiblement pas utilisés.

Nous trouverons aisément 2 sièges pour nous poser. Ceux-ci sont équipés de prises fonctionnelles.

L’espace bar/buffets comporte aussi quelques places assises qui sont bien moins au calme que le reste du salon.

Au niveau du dit buffet, on retrouve tout d’abord des entrées avec des sandwichs, de la charcuterie et du fromage.

Il y a également un buffet de crudités à disposition.

Au niveau des plats chauds, on retrouve des légumes.

Mais aussi du riz et du poulet.

Je me laisserai d’ailleurs tenter par le poulet avec un peu de riz. C’est pas mauvais et ça se laisse manger.

Je retournerai ensuite faire un tour en quête d’un dessert. On peut retrouver des fruits.

Ou des petites choses sucrées entre ces canolis et ces cookies.

Cookies qui seront d’ailleurs excellents ! J’en chargerai quelques uns en stock pour l’agent E. qui est resté en salle d’embarquement pour attendre son vol.

Nous quittons le salon 15 minutes avant le début de l’embarquement histoire d’aller saluer une dernière fois l’agent E. qui embarque à la même heure que nous pour Londres.

On se met ensuite en quête de notre porte d’embarquement dans la jetée réservée à Delta.
Ici, un 737-8 pour Cincinnati.

Puis nous arrivons au niveau de notre porte où notre oiseau du jour n’attend plus que nous.

Le vol est prévu à l’heure et l’embarquement devrait débuter dans 10 minutes.

Le flight-report

L’embarquement débute à l’heure prévue par les nombreuses priorités.

PNC aux portes !

Un fuselage qui affiche près de 26 ans de service au compteur… L’avion est plus vieux que votre auteur !

Delta affiche clairement ses nombreuses récompenses sur le fuselage.

L’accueil est hyper souriant de la part des 2 PNC en porte. Avec l’agent R., nous avions choisi les 2 premiers sièges de la « main cabin » situés en 21A et B juste derrière les sièges « Confort+ ».

L’espace pour les jambes est très correct pour ce vol d’une heure.

L’écran est d’une taille similaire à ce qu’on retrouve sur les cabines Best chez AF. Il est surtout hyper bien fourni en variété de films/séries/musiques.
Des écouteurs étaient proposés par les PNC lors de l’embarquement.

Pour ceux qui souhaiteraient utiliser leurs téléphones, il y a même des prises de courant entre les sièges.

On a pas vraiment l’impression d’être dans un vieil avion… Sauf lorsqu’on jette un œil au plafond… ;-)

Just in case…

La vue est dégagée.

L’appli Delta (Que je trouve vraiment bien faite) me permet même de suivre si mon bagage est bien à bord !

À l’heure prévue, la passerelle est rétractée et nous pouvons partir.

Nous suivons de près l’agent E. qui arrivera en Europe bien avant nous !

Un avion en panne… Et bien comme il faut ! Il était déjà au sol depuis le 26 avril et à l’heure où j’écris ces lignes (8 mai), l’avion est toujours scotché au sol à Orlando.

Et, nous, pendant ce temps… Ah mer**…

Les ennuis qui (re)commencent…

Comme vous pouvez le voir, nous sommes revenus en porte… Après 10 minutes de roulage, alors que nous sommes presque en bout de piste, nous constatons que les IFE se rebootent. Jusque là, pas d’inquiétudes sauf que nous nous retrouvons arrêtés au beau milieu d’un taxiway.
15 minutes passent et enfin, une annonce du cockpit. Nous avons un problème électrique et nous devons retourner en porte pour faire intervenir la maintenance.

Retour en porte à 18h10. La passerelle est remise en place et chacun est libre de débarquer s’il le souhaite. Immédiatement, une bonne partie de l’avion décide de quitter le navire et moi, je commence à réfléchir à comment rentrer en Europe ce soir car la connexion à Atlanta me semble compromise.

Mon 1er réflexe sera de vérifier FR24, qui me fera constater que le DL32 que je dois prendre à Atlanta est le dernier ATL-LHR de la journée et que le suivant n’est qu’à 17h le lendemain.
Une des solutions serait de prendre le VS136 qui part dans 2h et qui est direct d’Orlando à Londres. Je décroche le téléphone et avec le formidable anglais qu’est le miens, j’explique ma situation à l’agent au bout du fil. Après 2 minutes d’explications, il m’annonce que c’est okay et que nous pouvons mon ami et moi être rebookés sur le VS136 moyennant 1200$ ! On passe bien évidemment notre tour !

À court d’idées, on se résous à aller à Atlanta et à voir sur place avec eux ce qu’ils nous proposeront…

L’attente s’éternise mais finalement, à 19h10, la nouvelle tombe : Le problème est réglé et nous allons partir ! Je me dis que finalement la connexion a peut-être une chance de se faire.
Seulement, là, nouveau pépin dans l’histoire, il faut recharger 650 pounds de fuel soit environ 300kg… et ça prends du temps…

Pendant ce temps, l’équipage distribuera de quoi grignoter ainsi qu’une petite bouteille d’eau. Les PNC auront vraiment été top en nous informant le maximum possible.

C’est finalement à 19h45 que nous repoussons et nous décollons à 20h.

Bye-bye Orlando ! Nous voici partis pour 1h06 de vol.

Le soleil décline rapidement sur l’horizon.

Ne sachant toujours pas si nos connexions seront maintenues, je tente de contacter le service client Delta par iMessage grâce au wi-fi de l’avion qui fonctionnera superbement bien et qui, comble du luxe est gratuit. Le seul pré-requis étant d’être inscrit au programme de fidélité de Delta.

La nuit est tombée et il n’y a plus grand chose à voir dehors, je passerai le plus clair de mon vol à discuter avec DL pour un éventuel rebooking.

Finalement, la descente débute 30 minutes avant l’atterrissage.

Approche et atterrissage à Atlanta…

Aéroport international d’Atlanta

Nous posons nos roues à 21h10, nos décollages doivent avoir lieu à 21h50, ça risque d’être tendu !
Nous irons nous garer au concourse A.

Dès l’arrêt, c’est l’instant danette. Beaucoup de PAX sont en correspondance.

Comme beaucoup, nous sortons rapidement… Aurons-nous notre vol ? Suspense… La suite au prochain épisode !

Le vol selon fr24