Avis du vol entre Atlanta et Paris en classe Economique avec Air France

(Longue) introduction

Bonjour à tous et bienvenue pour ce dernier opus !

Si vous avez suivis assidûment la série, vous êtes en droit de vous demander où est donc passé l’A330-900 de Delta promis dans les épisodes précédents !

Voici l’histoire… Après donc notre retard de 2h30 au départ d’Orlando, notre connexion à Atlanta est compromise, en effet, nous atterrissons à 21h15 pour une arrivée au bloc à 21h25… Cela laisse 10 minutes pour aller à la porte en sachant que nos vols partent du concourse E et que nous sommes arrivés au A. Connaissant déjà bien l’aéroport d’Atlanta, je savais d’avance que c’était d’ors et déjà fichu.

Heureusement, même si ce n’est pas la première fois que j’ai des galères avec Delta, je sais que le service client de la compagnie est plus que top et ne laisse pas ses PAX dans la mer**.

Mon vol initial était le dernier de la journée sur Londres mais il restait 2 possibilités pour rentrer en Europe :

 - KL622 partant à 22h30 pour Amsterdam qui m’aurait permis de prendre un Eurostar (Anciennement Thalys) pour rentrer à Paris.
 - AF35 partant à 23h30 pour Paris qui m’aurait arrangé plus que tout au monde pour m’éviter un autre voyage en train.

Pour mon ami voyageant avec moi et rentrant sur Paris, on fera immédiatement le changement grâce à l’application qui lui proposait d’office un siège sur l’AF35.
Pour moi, c’est plus compliqué car Delta ne me propose au plus tôt que le vol ATL-LHR à 17h le lendemain, impossible d’afficher le KL622 ou l’AF35.

Je profite du wifi gratuit à bord de notre vol Orlando - Atlanta pour contacter le service client Delta par iMessage, ce dernier me répondra d’ailleurs d’une manière très rapide (Pas plus de 3 minutes d’attente entre un message et sa réponse). J’explique ma situation à l’agent qui comprend tout de suite ce que je lui demande. Je lui dit que je souhaite absolument être dans l’AF035 pour CDG.
Il me trouve d’abord un siège sur l’AF35 puis un autre ensuite sur l’AF1280 CDG-LHR car mon billet doit se terminer là où il a commencé, c’est à dire… à Londres.

J’essayerai de faire changer la destination finale mais visiblement le système refuse, pas grave, je rentre à Paris ce soir et je verrai bien à CDG pour sortir, ce qui ne pose pas réellement de problème en soit… Sauf pour récupérer ma valise en soute qui est, elle, enregistrée jusqu’à Heathrow.

(PS : Ne tenez pas compte de mon anglais qui est très approximatif et rudimentaire ! ;-))

Je finirai par recevoir le mail tant attendu qui me confirmera que je suis bel et bien rebooké sur Paris puis sur Londres. Comme dit plus haut, des ennuis qui finalement se finissent bien grâce à un service client qui mérite un 20/20.

Le nouveau routing :

Transit à Atlanta

Nous nous dirigeons vers le plane-train qui relie tous les concourses entre eux, nous avons désormais 2h avant le départ de notre prochain vol, on a donc pas besoin de presser plus que ça le pas.

Notre vol partira du concourse F, d’où partent visiblement tous les vols AF au départ d’Atlanta.

Il est bientôt 22h et il n’y a plus grande agitation ici à cette heure.

Nous nous mettons en quête d’un comptoir pour récupérer nos nouveaux BP, le re-routing ne nous permettant pas de les avoir sur nos IPhone.
La foule ici présente embarque sur BA pour LHR.

Nous trouvons un comptoir Delta où nous dérangerons un agent trop occupé sur son téléphone. Ce dernier nous imprimera nos BP sans nous dire un mot. Voici mes 2 BP vers Paris puis Londres.

Encore 1h à tuer avant l’embarquement, nous avons largement le temps d’aller au salon.
Le Delta SkyClub du concourse F est situé dans la mezzanine.

L’accueil au salon est cordial, la cerbère ne prendra même pas la peine ne scanner nos BP ! C’est nouveau, on rentre dans un salon comme dans un moulin !
C’est la seconde fois que je fréquente ce lounge que je trouve très sympa qui bénéficie de nombreuses places assise et surtout…

D’une terrasse vitrée donnant sur les pistes !

On peut apercevoir depuis la terrasse ce 767 qui repoussera quelques instants plus tard pour partir vers une ville chère à mon ami(e) AirBerlin : Sao Paulo.

On pourra aussi voir un 767-300 de chez Latam, il s’agit de l’avant-dernier vol passager de la journée depuis ATL. Il opérera le vol LA2483 pour Lima.

La seule photo que j’aurai à vous proposer de l’espace restauration sera celle-ci, la fatigue et l’heure tardive n’aident pas… Il y avait encore suffisamment à manger malgré l’heure et la fermeture imminente du salon.

Une annonce résonnera au salon annonçant l’embarquement imminent du vol AF35 pour Paris, on décide de se mettre en route n’ayant de toutes manières plus grand chose d’autre à faire.

Nous arrivons en porte où nous aurons l’occasion de tirer le portrait à notre oiseau de nuit !
C’est le F-HTYS qui se chargera de nous ramener ce soir à Paris. Baptisé « Biscarrosse », il a été livré il y a un an et demi à AF, en septembre 2022.

Le flight-report

À notre arrivée en porte, nous nous glisserons mon petit copain et moi dans la file de la zone 2.

Un peu d’attente supplémentaire à cause de familles avec enfants qui bouchent le passage.

Un rapide fuselage-shot suivi par un regard noir qui me sera lancé par ce qui s’apparente à la pilote de la passerelle.

Accueil cordial, je découvre cette cabine pour la 1ère fois sur A350, j’avais l’habitude des têtières avec les 3 teintes de bleu. Ça manque un peu de couleur à mon goût !
La cabine reste agréable et confortable et c’est surtout ça l’essentiel !
Nous arrivons à nos sièges situés en 21A et B, l’armement classique contenant couverture, oreiller et écouteurs est déjà disposé dessus.

Le pitch n’est pas énorme pour mon 1.74m mais il fera largement l’affaire pour ce vol de 7h.

L’écran est suffisamment grand et bien fourni en variété de films, séries et musiques. Je ne m’en servirai que pour la géovision sur ce vol.

La carte de sécurité qui restera à bord sur ce vol.

Un homme se présentera durant l’embarquement comme étant le propriétaire du 21A (mon siège), il s’installera au début au 21C sauf que le véritable propriétaire du 21C (Quelqu’un que j’ai reconnu comme un ancien sportif professionnel Français) arrive et là, il y a problème.
Je pars gérer le soucis avec la CCP qui me dira que je suis bien le propriétaire du 21A et que l’autre homme est en réalité le propriétaire du 17A.
Problemo résoluto. L’embarquement se clôture à l’heure prévue et nous repoussons à l’heure. L’avion est complet.

Bye bye Atlanta !

(Désolé pour les photos pourries)
Le plateau du dîner est servi une heure après le décollage, il se compose en entrée d’une salade de crudités, le plat sera un choix entre riz, fondue de poireaux et poulet (Mon choix) ou les traditionnelles pâtes à la tomate. Pour finir, en dessert, un gâteau qui ne me laissera pas un souvenir fou.
Dans l’ensemble c’était pas mauvais et ça faisait l’affaire.

Le débarrassage à peine effectué, je tombe dans les bras de Morphée, complètement explosé par la journée et la semaine que nous avons passé.

J’arriverai à plus ou moins bien dormir pendant environ 5h, mon réveil définitif aura lieu au moment du service du PDJ, 1h30 avant l’atterrissage.

Dehors, le soleil s’est déjà levé depuis un bon moment !

Le petit-déjeuner est servi dans le traditionnel sac « bon appétit », étant un peu barbouillé, je n’arriverai à rien avaler.

La descente débute au dessus de la presqu’île du Cotentin, une demi-heure avant de nous poser à Paris.

L’approche sur CDG sera nuageuse, voilà qui tranche avec la semaine que nous venons de passer.

Approche et atterrissage !

Aéroport de Paris CDG

Nous atterrissons à l’heure prévue, roulage vers le T2E, hall L.

Débarquement rapide, direction la sortie ! Merci Biscarrosse !
L’avion repartira dans 3h30, de nouveau vers Atlanta.

Direction le LISA pour rejoindre la sortie.

Très peu de monde à la PAF mais je dois passer au comptoir du service client avant de sortir. Il faut que je sache si je peux faire sortir ma valise du circuit ou si je dois partir à Londres pour la récupérer là-bas…

Je saluerai mon compagnon de voyage dont le billet se termine ici, il file vers la PAF, et moi, vers le comptoir du service client AF situé face à la PAF.

Je suis immédiatement accueilli par une agent très sympathique et professionnelle à qui j’explique mon problème : Le problème d’avion, le re-routing, l’Eurostar manqué… Un agent en uniforme Delta est présent à côté et entend la conversation, il se confond directement en excuses et vérifie si mon bagage est bien à Paris pendant que sa collègue d’AF contacte, elle, le service bagages.
On m’annonce que ma valise a bien suivie et qu’il est désormais possible de la faire sortir du circuit mais moyennant des frais de… 260€ ! Avant même que j’ai le temps de dire quoi que ça soit, l’agent Delta attrape le téléphone et dit au service bagages que de toutes manières, Delta étant 100% en tord, ce n’est pas à moi de payer pour faire sortir la valise du circuit. Réponse du service bagage : « Okay, on vous rappelle dans 2 minutes quand on aura réussi à la sortir ».
5 minutes passent et toujours pas de nouvelles… L’agent AF tente de rappeler le service bagages à 3 reprises sans réponse… Je me dis que ça pue et que ça commence à sentir le détour par Londres cette histoire…
Finalement, c’est mon téléphone qui sonne, au bout du fil, l’agent R qui me dit « J’ai ta valise, elle est sortie dans les premières »… Bon, bah, parfait ! ;-)
Je prends congé des 2 personnes s’étant occupés de moi et les remerciant.
Peu d’attente à la PAF malgré de nombreux PARAFE fermés… Merci à l’accès Nº1, je rejoins l’agent R en 5 minutes.

Finalement, en regardant l’étiquette bagage, je constate qu’en re-routant la valise, Delta avait plus ou moins bien fait son travail selon d’où on se place. La valise était étiquetée jusqu’à CDG et non jusqu’à LHR, elle serait donc quoi qu’il arrive sortie à CDG. Heureusement que je ne m’étais pas résolu à aller à Londres, j’aurai eu l’air malin…

Nous quittons CDG en RER B direction la maison !

Le vol selon FR24