Bonjour à tous,
Voici le dernier opus de cette trilogie européenne avec un retour aux aurores à Paris. Petit rappel du routing :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3AMS → CDG | KLM | B737-800
Après une nuit quelque peu blanche au pied des portes B, c'est l'heure de la libération avec le premier vol de la matinée vers Paris.

Les rares points de vente déjà ouverts sont dors et déjà pris d'assaut. Non merci, je prendrai mon café à bord, qui plus est gratuitement !

Mon vol ouvre, avec celui vers Olbia, le ballet aérien du jour.

Mon 737 ayant passé la nuit à son poste, il est déjà en place et la préparation cabine est déjà en cours. Merci aux équipes matinales !
Ce sera donc mon tout premier vol avec la compagnie bleue :)

Après les premières priorités d'usage, je pénètre à mon tour dans la passerelle libératrice. Après une nuit sur un siège statique, je suis heureux de retrouver un siège qui vole :)
Petit fuselage shot d'usage. L'oiseau du jour est le PH-BCA, livré neuf en 2010 et baptisé Flamingo.

Je suis agréablement surpris par cette cabine visiblement très récente, avec le superbe Sky Interior qui révolutionne bien l'équipement d'origine des 737NG.

Dans mon esprit fatigué, je me vois avec plaisir m'installer sur ce siège au pas convenable. De toute façon, du moment qu'il y a un hubl…

Heu… Il est où le hublot ? Damn, je me suis fait avoir ! On voit bien que je n'ai pas l'habitude de prendre ce type avion, j'avais oublié qu'il y avait systématiquement une rangée aveugle sur le côté gauche. Je devais pas être bien réveillé lors du check-in…

En me contorsionnant, j'arrive dans bien que mal à photographier par le hublot de derrière, mais seul le téléphone peut y contempler l'aurore naissante.

Je ronge mon frein en attendant la fin de l'embarquement. Je demande à un PNC si par hasard il resterait un hublot libre quelque part, mais il est débordé par les bagages à recaser. Il me conseille de faire un tour de cabine après le décollage.

En attendant, je n'oublie pas quelques fondamentaux !

Bien qu'ayant terminé notre embarquement dans les temps, avec nos vaillants PNC qui ont réussi à répartir tous les bagages cabine, nous ne réussirons pas à être ponctuels. Le CDB nous informe une réduction du trafic temporaire sur la Belgique et du brouillard à CDG qui augmente l'espacement entre 2 avions pendant l'approche. Nous obtiendrons finalement un slot à 7h30.
A nos côtés, un 737-800 TUI qui décollera avant nous piste 24. La configuration face au sud, nous aura permis d'éviter la polderbaan.

C'est enfin à notre tour !

Heureusement que mon téléphone peut en profiter, et moi indirectement via l'écran du téléphone… Ah misère ^^
Surtout que ce départ est absolument magnifique avec les couleurs du matin, un virage bas et des lacs reflétant à merveille le ciel.

On croise l'axe de la 18L/36R. J'ai toujours eu du mal à saisir le fonctionnement des pistes à AMS, et d'ailleurs je n'ai jamais vu fonctionner la 18C/36C centrale.

Regardez-moi tout ça, si ce n'est pas magique :)

Sitôt la consigne de sécurité éteinte, j'escalade tant bien que mal mes 2 voisines endormies pour partir en quête d'un hublot libre. Il n'en reste plus qu'un, du même côté (le bon !), qui plus est sans voisins. Comme le dit si bien Okapi, le fond de cale est une valeur sûre :)

Faut reconnaître que ça va tout de suite mieux ! Le hublot est définitivement une drogue dont je ne saurai me passer ^^

Un avantage du fond de cale est d'être parfois servi en premier. Ce sera le cas ce matin, avec ce délicieux macaron à la noix de coco, accompagné d'un très attendu café !

J'adore les moulins sur la serviette :) Bien plus original qu'un logo !

J'ai de plus l'embarras du choix pour mes courses à bord ^^


KLM propose encore un magasine papier.

Le réseau Skyteam y est présenté, et je trouve que cela reste lisible et très esthétique malgré le réseau tentaculaire.

La flotte est très proprement présentée avec leurs magnifiques 747 cargos. Ce n'est pas courant de voir un appareil cargo autant mis en avant qu'ici.

La descente ayant déjà débuté, je profite de chaque instant au-dessus de ce brouillard tenace et très photogénique.

C'est amplement suffisant comme récompense à la nuit blanche passée.

Je m'inscris fortement contre l'usage de la formule "vol banal". La compagnie et le type avion ne font pas tout. Le paysage, la météo et l'ambiance sont tout aussi importants à mes yeux. Autre chose importante, la propreté de ce hublot :)

On sort les volets assez loin en finale, il y a du monde et les approches sont espacées. Nous n'aurons pas eu d'annonce pour couper les appareils électroniques comme cela arrive parfois pour les atterrissages en CAT III. Ouf !

Derniers moments de grâce sous le soleil naissant, un peu de saute-moutons et nous nous ferons avaler par la grisaille.

Il semblerait que le temps soit légèrement couvert ^^

Une petite remise de gaz ne m'aurait de fait pas déçu ! Mais nous n'étions pas dans les minimas.
Comme tout atterrissage par temps de brouillard, c'est l'autopilot qui gère tout, y compris le maintien de l'axe de la piste une fois posés. L'arrondi, qui se fait en un unique palier, est quelque peu sommaire et on sent bien qu'une main humaine aurait pu gérer la chose plus délicatement ^^

Tout va bien, on ne s'est pas perdus.

Nous aurons même le luxe de nous positionner au contact. Nous avons un retard d'une heure, ce qui n'aura aucune importance me concernant.

Après un débarquement en dernier et une salutation à ce très chouette équipage qui s'en retourne dans moins d'une heure au-dessus de la grisaille (chanceux !), je prend le temps d'un énième fuselage shot. Cela n'était pas la prise avgeek du siècle, mais j'ai enfin comblé une lacune dans mon log.

Bye bye Flamingo !

J’apercevrai une dernière fois le Flamingo du jour dans le couloir de transfert vers la gare. Il ne me restera plus qu'à affronter les bouchons parisiens (on était mieux là haut !)

Merci pour votre patiente lecture :)
On se retrouve bien vite pour un gros routing transatlantique bien avgeek ;)