Avis du vol entre Nice et Paris en classe Affaires avec Air France

Introduction

Bonjour à tous,

Après avoir ajouté Easyjet à mon flight-log la veille, je retourne sur des choses que je connais bien mieux avec cet A350 aux couleurs de notre chère compagnie nationale.

Comme expliqué dans le FR précédent, courant juin 2024, AF a opéré 2 vols direct New York - Nice avec ses A350 à l’occasion du « Cannes lions international Festival of Creativity ».

L’appareil devant ensuite être rapatrié à Paris, la compagnie a eu une nouvelle fois la bonne idée de mettre en vente son NCE-CDG, une excellente opportunité pour les avgeeks dont je fais partie de voler sur un gros porteur sur un vol domestique en France.

Aéroport de Nice côte d’azur

Mon corps ayant décidé de se lever avant le réveil, c’est une promenade matinale que je m’offre ce matin pour parcourir les 3.5km qui séparent mon hôtel de l’aéroport.
Après 40 minutes de marche, j’arrive tranquillement au terminal 2 d’où partira mon vol.

Je remonte d’un étage au niveau des enregistrements où il n’y a pas foule. Le loueur orange ne fait pas dans la demi-mesure avec ses pubs sur les murs, impossible donc de ne pas faire un clin d’œil à un éminent contributeur Niçois de ce noble site ! ;-)

Je me rends à une BLS éditer mon BP souvenir qui rejoindra ma collection.

J’avais pré-sélectionné mon siège lors de l’OLCI, grâce à mon statut FB Gold, j’ai pu obtenir gratuitement un siège en cabine W au rang 15.

Et voilà l’travail !

Je prends ensuite la direction de la sécurité.

Absolument personne au fast-track, un peu plus au niveau de l’accès général. Je serai de l’autre côté en moins d’une minute.

Cette étape franchie en un claquement de doigts, je dois maintenant traverser l’inévitable duty free.

Je débouche aux portes A où mon vol est déjà annoncé comme partant de la A19.

Le lever de soleil est très agréable ce matin.

N’ayant rien à dépenser dans les boutiques, je prends immédiatement la direction du lounge. Air France n’a -étonnamment- pas de lounge en propre à Nice et envoie ses passagers au seul salon du T2, le « The infinity lounge ».

Pour les personnes n’ayant pas de statuts chez les différentes compagnies, l’accès payant est possible.

Je re-découvre cet immense salon tout en longueur.

Pas mal d’espaces disponibles pour se reposer ou travailler.

Je file faire un tour aux buffets pour manger mon petit déjeuner. L’ensemble est bien achalandé.

Ici, ce sont les robots qui débarrassent les tables !

Mon oiseau du jour pointe le bout de son nez parfaitement à l’heure.

D’ailleurs, en voici 2 autres qui pointent également le bout de leurs nez, ce sont 2 de mes compagnons de vol : Théo et Christophe.

Le Flight-Report

Après que mes compagnons et moi ayons pris le PDJ autour de quelques discussions aéronautique, nous quittons le salon direction la porte d’embarquement.
L’embarquement débutera à l’heure prévue dans le respect de priorités.

Lors du scan de mon BP, la machine bipera rouge et me sortira un petit ticket m’avisant d’un changement de siège… Un peu plus à l’avant de l’avion visiblement ! :-))))

Premières vues sur l’appareil qui me ramènera sur Paris.

Comme vous pouvez le voir, notre appareil du jour sera le « Nantes », F-HUVD de son immatriculation, livré en novembre 2023, il a 7 mois à la date du vol.

Vous saviez que Rolls Royce ne faisait pas que des voitures ? Et non, ils font aussi des ventilateurs.

Instant Winglet orné de la crevette et cachant la dérive d’un 767 Delta, en provenance, lui aussi, de New York.

Encore des instants de rigueur avant de grimper à bord.

L’accueil en porte est souriant, on m’invite à traverser le galley et à prendre à gauche.
Je découvre cette cabine business qui me fait belle impression !

Je rejoins rapidement ma 4L.

Euh… Mon 4L !

Au premier abord, le siège est confortable, le pitch, lui, royal !

L’écran est d’une taille et d’une définition très correcte.

Les commandes du siège avec la tablette rangée sous la desserte. On remarque au niveau de ma casquette un endroit pour charger son téléphone sans fil.

Sur le côté du siège, un rangement où se situe le casque audio (que je n’utiliserai pas).

Une nouveauté sur ces cabines est également présente avec cette petite tablette bourrée de fonctionnalités.

La carte de sécurité.

Me voyant prendre pas mal de photos, une PNC m’interpellera me demandant si je fais des vlogs. Négatif, des flight-report Madame, et je suis à bord aujourd’hui exprès pour prendre cet A350 !

Elle est très surprise et n’a visiblement pas l’habitude de rencontrer des « cinglés » comme moi ! ;-) Elle me dira de patienter 20 secondes avant de revenir en me disant « Venez, les pilotes vous attendent ! »… Je n’en demandais pas autant !

Je me retrouve dans le cockpit à échanger avec les 3 pilotes présents à bord aujourd’hui, si l’équipage commercial a été changé, l’équipage technique fera lui New York - Nice suivi par le Nice - Paris.

Je remercierai l’équipage de cette gentille attention puis je retournerai tranquillement à mon siège.

Nous repoussons avec 5 petites minutes de retard, le CDB se présente, annonçant 1h05 de vol et une météo plus que couverte à Paris. Les consignes sont ensuite diffusées sur les IFE.

Mise en route devant un ATR XK, un clin d’œil à notre grand contributeur Corse !

Delta est en grande forme à Nice avec 3 vols par jours vers les US en cette saison !

C’est quand même top de suivre le roulage de cette manière ! 

Un schtroumpf farceur en provenance d’Amsterdam.

Alignement.

Et décollage !

On vire rapidement à droite pour prendre de l’altitude au dessus de la Méditerranée avant de mettre le cap au nord vers Paris.

Un rapide test du wi-fi qui fonctionnera correctement.

Mes Alpes encore bien enneigées pour un mois de juin ! On survole ici le massif des Écrins.

La vallée de la Romanche qui se termine au barrage du Chambon, non loin des 2 Alpes. En remontant la D1091, on retombe sur le col du Lautaret qui permet un accès à la vallée de Serre Chevalier ou encore à Valloire en prenant à gauche au col du Galibier.

Rapidement, les PNC se mettent en ordre de bataille pour le service de la collation.

La remontée des Alpes s'achèvera alors que nous approchons de Genève, à partir de maintenant, le temps va se couvrir et il n'y aura plus rien à voir dehors.

L'occasion rapidement de faire un tour sur l'IFE qui est bien fourni et dont un contenu spécial "Paris 2024" a été ajouté avec l'approche imminente des JO.

Le temps d'un petit tour pour se dégourdir les jambes que la descente est déjà annoncée avec comme prévu, une météo bien pourrie à Paris…

Effectivement, ça se couvre bien comme il faut !

On continue à descendre dans la purée de pois.

Approche finale sous la pluie.

Atterrissage à Brest Paris

Aéroport de Paris CDG

Le roulage sera rapide vers les portes M où nous débarquerons, l'avion repartant dans quelques heures sur des destinations hors Schengen.

Un bon vieux 777-200ER AF.

Débarquement rapide salué par l'équipage. Merci Nantes !
On descendra ensuite au niveau du tarmac pour prendre un PAXbus qui nous ramènera au Terminal 2F.

Le F-HTYB "Lyon", second A350-900 reçu par AF.

Une dernière photo au travers du téléphone d'un autre Avgeek, marquant la fin de ce vol sympatique en bonne compagnie.

On prendra ensuite la direction du RER B qui nous ramènera à Paris Nord où nos chemins se sépareront

Le vol selon FR24