Avis du vol entre Hamburg et Bordeaux en classe Economique avec Volotea

Bonjour à tous,
Je vous retrouve aujourd'hui pour un A/R vers la France afin de profiter d'une semaine de vacances.
Les diverses contraintes organisationnelles et financières m'ont amené au routing suivant : 

Au vu des retours d'expérience de certains contributeurs habitués à voler avec LH, je dois dire que j'appréhende un peu le retour par MUC. Peut-être aurais-je droit à une annulation ou bien à un bagage égaré ?
J'ai choisi un routing retour avec LH car je n'ai jamais volé avec la compagnie allemande et je voulais tenter l'expérience, mais selon comment ça se passe dimanche prochain, ce sera peut-être la première et dernière fois.

En attendant place au report. Je ne m'en étais pas aperçu en réservant mes vols mes il semble que sera le premier report pour la ligne HAM-BOD sur le site. 

aéroport helmut-schmidt

Habitant à Barmbek, j'ai besoin de moins d'une demi heure pour me rendre à l'aéroport. Cela dit, il est tombé un déluge la veille et le réseau de transports en commun a été bien impacté du fait d'inondations localisées, je préfère donc prévoir large et partir dès 6h20 de chez moi. Deux options s'offrent à moi, prendre le U3 à Habichtstraße puis le S-Bahn à Barmbek, ou bien privilégier le bus 28 et récupérer le S-Bahn à Rubenkamp. Afin d'éviter d'avoir à monter et descendre des escaliers à Barmbek avec ma valise pour changer de quai (Les ascenseurs sont parfois en panne, et au vu de la météo de la veille, il y a de fortes chances pour que ce soit le cas ce jour.), je privilégie l'option bus plus longue mais plus confortable. 

J'arrive finalement sans encombre à 7h00 mais ce n'est pas encore gagné pour rentrer en France. En effet, en raison des violents orages et des précipitations, le trafic aérien sur la base Hambourgeoise a été très perturbé la veille de mon départ, je m'attends donc à découvrir une possible annulation ou un retard conséquent une fois arrivé à l'aéroport. 

Je file donc sans tarder vers le hall des départs. C'est par ici :

On y est presque :

Que nenni ! Pas d'annulation et mon vol est même prévu à l'heure, certains passagers d'Eurowings auront moins de chance. Le FIDS est bien chargé :

Bien que l'architecture soit quelque peu austère, ce terminal a le mérite d'être lumineux :

Je me dirige vers les comptoirs d'enregistrement de Volotea situés au hall 1 et me retrouve derrière une petite file de personnes mais rien de bien méchant :

Instant champion du monde

5 minutes plus tard je n'ai pas bougé d'un centimètre alors que deux comptoirs sont pourtant ouverts. 
En y regardant de plus près, il y a un excédant bagage d'un côté et un champion au second comptoir. En effet, Monsieur a rangé ses documents de voyage dans son bagage soute… Je suis le premier à dire que personne n'est parfait et qu'on fait tous des erreurs mais là quand même c'est fort. Après un bon quart d'heure d'attente pour moins de 10 voyageurs j'arrive enfin au comptoir, et les démarches seront expédiées en moins d'une minute avec un agent aimable qui me souhaitera un bon voyage.  

C'est le bon moment pour glisser la carte d'embarquement dématérialisée :

Entre temps le FIDS est tombé malade ;) :

Je me dirige ensuite vers le PIF. L'obstacle est rapidement franchi avec une attente quasi nulle et un mécanisme bien huilé :
- Pas besoin de sortir ses appareils électroniques
- Passage de quelques secondes devant les rayons-X
- Détection d'explosifs sur les bagages cabine volumineux en présence d'agents très gentils.

MRS et son PIF du Moyen-Age devrait en prendre de la graine. (Si je ne dit pas de bêtise ce dispositif est actuellement testé dans le nouveau terminal 1 d'MRS pour les passagers prioritaires mais on est encore loin de cet exemple d'efficacité.)

Passage sans arrêt par le Duty-free :

Je rejoins ensuite les portes et attends tranquillement mon vol en prenant un petit déj face aux activités aéroportuaires du jour :

Il y a de la place pour s'assoir et des prises, j'en profiterai donc pour brancher mon pc et envoyer quelques mails.

20 minutes avant l'heure théorique d'embarquement je me mets en route. J'aurai pu partir plus tard mais je préfère prévoir large dans un aéroport que je ne connais pas. Je tombe alors sur un panneau m'indiquant que ma porte (A39) est à plus de 5 minutes de marche. 7 Minutes plus tard j'arrive donc et c'est à ce moment là qu'une annonce est faite en anglais indiquant que le vol vers Bordeaux partira finalement de la porte C16, c'est à dire à deux pas d'où je m'étais installé pour manger et travailler. Je refais donc le chemin inverse et reviens à mon point de départ après au total un quart d'heure de marche, pas top top mais au moins l'avion est là et à l'heure. 

C'est par ici :

L'embarquement est lancé quelques instants plus tard sans respect des priorités.
Le destrier du jour, EC-NOQ qui est basé à Bordeaux :

On y est presque :

Instant PlayStation :

Suivi par le temps fort du vol, l'instant porte :

Le vol

J'embarque dans les premiers au moment où certains membres d'équipage sont à faire un point avec le cockpit, il n'y aura donc pas de salutation mais cela sera rattrapé en vol car j'ai rarement vu un équipage aussi souriant, serviable et content d'être là.  Je me dirige donc vers le siège A8. 
Je trouve les sièges très sympas esthétiquement :

Cela dit ça s'arrêtera à l'aspect esthétique, je n'ai jamais eu mal au dos comme ça en avion et essaierai pourtant de m'asseoir de mille et une façons, en vain. Ma voisine elle aussi se tortillera pour essayer de trouver une position confortable mais rien n'y fait, on est sur de la planche à repasser puissance 10, pire que chez Ryanair à mon goût. Pour un très court vol ça peut passer, mais pour un trajet d'un peu plus de deux heures comme c'est le cas ici je trouve ça un peu limite. 

Malgré ça le j'ai "pas" la monnaie est bon pour ma petite taille :

La notice de sécurité :

Le plafonnier ni récent ni trop ancien :

Les consignes de sécurité sont diffusées en Français, en Allemand et en Anglais.
LH en force sur HAM :

Le doyen des véhicules aéroportuaires :

Le temps passe et on ne repousse pas, il faudra attendre un bon quart d'heure avant de quitter la porte.
Nous entamons donc le roulage avec 20 minutes de retard qui ne seront pas rattrapées en vol :

Wizzair en 321neo prendra rapidement notre place :

Une autre 319 LH :

Austrian en 320 et AF en E170 :

Arrivée au seuil de piste après un passage devant la base LHT. Quelques visiteurs sont garés au large :

Et zou on y va :

Cette fois-ci je ne ferai pas ma sieste habituelle, le siège est bien trop inconfortable pour cela. J'en profiterai donc pour prendre quelques photos jusqu'à l'atterrissage :

Terre Bordelaise en vue :

Encore quelques secondes :

Posés.
Comme d'habitude les épaves de Sabena sont là et on peut distinguer au loin l'avion favori d'un célèbre contributeur du site, l'A300-600F DHL ainsi que quelques A300-600ST :

Nous arrivons en porte après un roulage court et ce sera comme toujours un bel instant Danette :

Quelques photos du bus volant du jour :

Merci "Prince Of Bel Airbus" :

ça visite l'aéroport aujourd'hui :

On est à BOD, il faut donc faire un peu d'exercice avec une bonne marche et des escaliers avant d'arriver en salle de livraisons bagages.
J'en profite pour prendre en photo KLM en 190-E2 : 

Et j'arriverai en pôle position devant le tapis qui se mettra rapidement en route. Ma valise arrivera quelques secondes plus tard et ne sera pas brouettée comme au MP2 de MRS :

Je sauterai ensuite rapidement dans le Tram A pour rejoindre le centre ville.

Je termine ce report par le résumé FR24 :

Merci pour votre lecture et vos commentaires, et à bientôt !