Retour de vacances
Bonjour à tous, voici donc le vol retour de mes vacances d'été. Cette année, l'itinéraire fut plutôt simple.
Enchainement de vols
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- 2Dubrovnik - Lyon sur volotea (et le fameux BEA en fin de reportage)
Accès et parcours au sol
Après un dernier plongeon derrière les remparts de Dubrovnik, il est temps de regagner la France. Pour se rendre à l'aéroport de Dubrovnik, il n'y a pas 36 solutions : le bus ou le taxi. Nous choisissons le bus, qui est assez fréquent, et moins cher que le taxi quand on voyage à deux. Le bus emprunte une route assez sympathique, on peut même apercevoir la ville si on se contorsionne un peu.

Le trajet dure environ une demie-heure depuis le centre-ville. Nous arrivons donc à l'aéroport Ruđer Josip Bošković, un prêtre jésuite, mathématicien, physicien, astronome, diplomate, poète et philosophe (n'en jetez plus !) né à Dubrovnik au XVIIIè siècle.

Le parcours au sol est très simple. Les contrôles de sécurité sont bondés, mais cela reste très efficace, et nous passons l'obstacle en une quinzaine de minutes. Je trouve que c'est très raisonnable. A cette occasion, je me ferai confisquer ma précieuse crème solaire achetée sur place en pot de 200 mL. Il doit en rester au moins un quart, mais dura lex sed lex, le contenant est strictement interdit.
Une fois en zone réservée, nous sommes confrontés à un problème de taille : la zone d'attente est un vaste zoo bondé et extrêmement bruyant. Par chance, nous finissons par trouver deux places côte à côte dans un coin à l'étage. C'est un peu le problème de ce genre d'aéroport : il n'est fréquenté que quelques mois par an, et pendant cette période il est sous-dimensionné, alors que j'imagine bien qu'il est sur-dimensionné le reste de l'année. C'est difficile à optimiser.

Notre vol décolle dans une quarantaine de minutes, mais la porte est déjà indiquée. Notre vol est annoncé à l'heure. Les destinations sont 100% Européennes, et majoritairement opérées par des compagnies à bas niveau de service.

Il y a tout de même une tentative d'art dans le hall d'attente, c'est un hommage au water polo.

L'aéroport est bondé, mais cela n'a aucun impact négatif sur les toilettes, qui sont très propres et bien entretenues.

Embarquement et vol
Nous descendons pour notre embarquement. Ce fût une cohue magnifique. Il n'y a eu aucun respect des priorités et aucun contrôle de la taille des bagages. Ça m'a un peu énervée car j'ai payé (cher, environ 40€ par passager) un supplément pour emporter un bagage à main, car les dimensions du bagage inclus dans le tarif sont ridicules (20x30x40 cm, et a priori un simple sac à main compte comme un bagage). Ce supplément incluait aussi un embarquement prioritaire. Vu que ni l'un ni l'autre n'ont été vérifiés, j'ai eu l'impression de payer un supplément pour rien. C'est un embarquement par bus, plutôt agréable.



Il y a aussi des jets privés qui attendent sagement leur propriétaire

Et une belle vue sur l'arrière pays !

Mais il est malheureusement temps d'embarquer…

L'accueil à bord se fait en français par un chef de cabine enthousiaste. Nous nous installons à nos sièges. Les 6C et 6D nous ont été attribués, nous sommes séparés par le couloir. Nous avions déjà payé 80€ de supplément pour un bagage cabine, nous n'avons pas eu envie de payer encore une trentaine d'euros pour choisir des sièges, alors que cela ne représente aucun coût pour la compagnie. Les deux places à côté de moi sont libres, mais l'embarquement n'est pas terminé.

Le pas est limité (je fait environ 1m66), et la "pochette" n'en est pas une. En revanche, le siège s'incline, ce qui est rare pour ce type de compagnie.

Quant à la fiche de sécurité, elle est incrustée dans le siège !

En attendant le second bus, j'en profite pour photographier cet avion Wizz Air à destination de Varsovie. Je trouve cette livrée très laide, je n'aime pas du tout le rose fuchsia.

Le deuxième bus arrive, et avec eux, mes deux voisins de rangée. Il s'agit d'un couple, leur deux ados sont juste derrière. Si les ados ne feront pas parler d'eux, les parents sont imbuvables, et franchement désagréables envers leurs enfants. Je n'ai pas l'impression qu'ils ont passé de bonnes vacances…
Enfin bref, l'embarquement se termine et les consignes de sécurité sont lancées. Le chef de cabine procède aux vérifications d'usage. Ce qui est très agréable, c'est qu'il fait de la pédagogie auprès des passagers : par exemple, il explique à tel passager qu'il doit relever son siège pour laisser la place à la personne derrière lui en cas d'évacuation, à un autre qu'il faut relever le hublot pour bien voir ce qui se passe dehors en cas de problème au décollage, etc. Je crois bien que c'est la première fois que je vois ça, et je trouve que c'est une très bonne manière de faire respecter les consignes. Si les passagers comprennent pourquoi il faut faire ceci ou cela, ils auront plus de chance de respecter les règles.
Enfin bref, nous partons, et mon copain arrive à avoir quelques vues de la côte au décollage.


Avec quelques vues sur Dubrovnik et ses remparts


Au bout d'un certain temps, je m'ennuie à mon siège couloir, je vais donc visiter les toilettes, où il n'y aura rien à signaler.

La cabine est calme et lumineuse. Le calme est interrompu régulièrement par des annonces de l'équipage pour les ventes de nourritures et de produits détaxés. Les ventes à bord n'auront guère de succès.

J'en profite pour faire une photo depuis le minihublot de la porte arrière

En revenant à ma place, je repère une rangée entière libre. Ni une, ni deux, nous filons sur ce triplet et je me colle au hublot !

Nous sommes au dessus de l'Italie.


Les Alpes apparaissent !



La traversée est magnifique.



Je ne lasserai jamais de ces vues !



Nous apercevons le lac du Bourget…


et malheureusement c'est à ce moment là que la batterie décidera de me lâcher ! Mes excuses pour ce désagrément.
En bref, la fin du voyage sera sans histoire. Nous arriverons globalement à l'heure et rejoindrons nos pénates grâce aux bus TCL. Le gros problème est que l'arrêt de bus est très mal indiqué, nous avons mis pas mal de temps à le trouver et nous avons dû beaucoup marcher pour y arriver.
Et maintenant, le fameux BEA, ou Bonus Extraordinaire Aéronautique ! Le vous emmène sur l'ancienne base aérienne de Zeljava.