Avis du vol entre Zurich et Paris en classe Economique avec Air Baltic

Je vous avais laissé à la sortie de notre vol depuis Antalya. Voici le rappel du routing, désormais complètement publié avec ce FR.

Ce dernier vol de la série présente en soi peu d'intérêt (si ce n'est de tester le service Y proposé par LX avec un appareil et un équipage BT), je le reporte principalement pour le salon Senator hors Schengen, qui mérite vraiment le détour et qui justifie à lui seul quelques heures d'escale.

Tous les passagers en correspondance doivent passer par un filtre, gare à ceux qui auraient oublié de faire sceller leurs achats liquides au dutyfree (ou qui auraient subtilisé plus de 100 mL de liquide durant le vol…).

Les agents sont aimables et souriants, ça nous change de Paris. On est même remerciés de remettre les bacs, pas de doute nous sommes en Suisse.

Une fois cette formalité passée, nous remontons au niveau des départs des portes E.

En cette fin d'après-midi, les départs sont peu nombreux et le hall est plutôt calme.

L'avantage indéniable de passer par ZRH, c'est la possibilité de pouvoir utiliser les salons hors Schengen en correspondance. A ma connaissance, ce n'est pas possible à CDG d'utiliser les salons du 2E pour un vol de correspondance en zone Schengen.

Nous voici arrivés au comptoir d'accueil du salon.

L'accueil n'est pas particulièrement aimable, mais le problème, c'est surtout que nous n'avons pas pu obtenir nos BP pour CDG, n'étant pas passés au comptoir à AYT. Et ceux-ci sont indisponibles sur l'application. Nous avions espoir de pouvoir les faire éditer à l'accueil du salon, mais la préposée nous indique sèchement qu'elle ne peut pas le faire et que nous devons nous rendre à un comptoir LX.

Nous rebroussons donc chemin et parvenons à dénicher un comptoir de correspondance.

10 minutes plus tard, nous voici en possession du sésame.

Nous revoici donc au salon.

Breitling nous offre toujours l'heure.

Notre éligibilité est confirmée, sans plus de sourire que la première fois, et la cerbérine me signifie que je peux pas prendre de photo et me demande de la supprimer. C'est bien la première fois que je reçois un tel accueil ici.

Bref, cela ne nous fera pas manquer le plaisir de passer quelques heures dans ce superbe salon. A gauche de l'entrée, se trouve le fameux bar à whisky, un très bel élément différenciant par rapport au salon business "classique".

L'accès à la zone principale du salon se fait par ce corridor, agréablement aménagé.

Le salon est pratiquement désert à cette heure-ci, nous n'aurons pas de mal à trouver de la place.

La vue sur les pistes est toujours aussi imprenable.

Malheureusement la terrasse est fermée.

Tout au fond se trouve une zone de repos, largement approvisionnée en bonbons Ricola.

Les sanitaires sont impeccables.

Le salon propose une offre de restauration chaude.

Voici le menu du jour.

L'offre de boisson est généreuse, même si l'on note l'absence de champagne.

Il y a même de quoi se faire quelques cocktails.

Nous nous installons tranquillement près des baies vitrées.

Comme je le disais, le clou du salon reste ce fantastique bar à whiky, avec de nombreuses références, renouvelées régulièrement.

Ce Macallan sera parfait pour l'apéritif !

Santé !

A ce moment, le responsable du salon vient nous voir et nous salue avec le sourire. Il nous souhaite la bienvenue et tient à s'excuser pour les désagréments rencontrés pour l'édition du BP. Il me confirme même qu'il n'y a aucun problème pour les photos et que je peux prendre toutes celles que je souhaite. Très belle attention, qui vient d'un coup de faire remonter la note LX !

Il se propose même de changer nos places (ce que nous ne pouvons faire sur l'application LX) et revient avec de nouveaux BP (aux couleurs LX cette fois-ci) avec deux places en duo.

J'en profite pour lui demander s'il est possible d'ouvrir la terrasse et quelques minutes plus tard, nous sommes autorisés à profiter des odeurs de jetfuel en plein air.

La vue est tout de même bien meilleure.

Au loin AF arrive en A220.

ZRH est vraiment un aéroport avgeek-friendly, avec ces jumelles mises à disposition et le plan des pistes.

Y a-t-il meilleur endroit pour déguster un bon whisky en bonne compagnie ?

Avant de partir, je décide de me restaurer un peu, n'ayant rien à attendre du catering en vol vers CDG.

Nous quittons le salon un peu moins d'une heure avant notre embarquement. Il faut dire que nous avons le train à prendre pour rejoindre les portes A et la PAF à passer.

Nous descendons donc vers le quai. Ce n'est pas la foule.

Mathieu s'essaie à quelques prises de vue.

Le train est tout aussi désert, c'est vraiment l'heure creuse.

Puis direction le contrôle des passeports.

Bonne surprise : il n'y a absolument aucune attente.

Il y a un peu plus de monde pour passer dans l'autre sens, mais rien de bien méchant.

Nous arrivons donc dans le hall des portes A/B, dont l'architecture est très réussie.

Nous avons encore une bonne demi-heure avant le début de l'embarquement et en profitons donc pour passer rapidement au salon Senator. Rien de particulier à noter, pas de difficulté à trouver une place.

Allez, il est temps de se rendre en porte. Ce sera A84 ce soir.

Il faut bien l'avouer, cette partie du terminal n'est pas la plus glamour. Que c'est bas de plafond !

Pour l'instant, ça ne bouge pas beaucoup en porte.

Les portes A/B sont toutefois nettement plus animées que les portes E à cette heure-ci.

On devine notre appareil. Comme prévu, c'est un A220 de BT qui effectuera ce vol pour CDG.

L'embarquement débute à l'heure, dans le respect des priorités.

Je ne verrai pas mieux de notre appareil de ce soir

Arrivée en porte et accueil plutôt indifférent des PNC.

Redécouverte de la cabine airBaltic, dont les sièges clairs sont caractéristiques. La cabine business compte pas moins de 6 rangs.

Voici la cabine Eco.

Nous sommes positionnés sur l'aile, mais sur ce vol de nuit il n'y aura pas grand chose à regarder au hublot. A nos côtés un autre A220 BT opère pour LX.

Le pas n'est pas folichon, mais ça passe pour une heure de vol.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que LX ne lésine pas sur la littérature !

Les écrans sont activés. C'est dommage qu'AF n'ait pas retenu cette option dans ses A220.

La cabine étant pratiquement vide, nous décidons de prendre nos aises, avec un triplet chacun. Tout de suite, ça fait plus de place pour les jambes.

Etonnant qu'il y ait si peu de monde sur cette dernière rotation.

Malgré le faible remplissage, nous quittons notre parking avec 15 minutes de retard.

Sur ce vol court, il ne se passera pratiquement rien, le service se limitant à la remise d'une bouteille d'eau et d'un chocolat.

Les PNC, assez peu impliquées et plus intéressées de discuter entre elles, expédieront le service dès le début du vol.

Mon comparse a pris place devant moi et profite pleinement de son triplet de sièges pour récupérer après cet intense week-end.

Nous ne rattraperons pas notre retard en vol et arrivons à CDG à 23h passées. L'occasion d'admirer ce magnifique A350 de SQ.

Le T1 pavoise les couleurs nationales.

Nous quittons notre appareil, avec des salutations aussi peu enthousiastes qu'en y entrant.

Le débarquement me permettra d'avoir une meilleure vue de notre A220 qu'à ZRH.

La sortie se fera sans encombre, en passant pour le souterrain pour rejoindre le "camembert".

Le passage par les fameux tubes est toujours aussi emblématique du T1.

A près de 23h30, le terminal est pratiquement désert et nous devons être parmi les derniers passagers. Le retour sur Paris se fera en VTC.

Merci de m'avoir lu et à bientôt, pour un autre routing turc.