Avis du vol entre Seoul et Chitose en classe Affaires avec Korean Air

Après un petit tour par Gyeongju (voir bonus touristique), il est temps de quitter la Corée pour le nord du Japon.

J'avais hésité entre Asiana et Korean Air, en tous les cas, je sais que la prochaine fois ça ne sera pas Korean Air. 

Petit rappel du routing

Aéroport et Salon Prestige

La navette nous a laissé à l'entrée et donc, nous montons au 3F

Ouahou, ça commence plutôt bien avec cet espace dédié Business & First

J'ai un peu  de mal à comprendre le Sky Priority puisque c'est Business & First, ça rappelle que Korean Air fait partie de Skyteam. 

Bon, pas grave il n'y a pas grand monde et ça va très vite.

Vu le nombre de comptoirs, ça va aller très vite pour l'enregistrement des deux bagages en soute

Le FIDS est bien plein

Et la file dédiée permet de passer très vite les contrôles et la douane

Le petit carton nous explique bien comment aller au bon lounge (west pour nous)

Un escalier mécanique et nous y voilà. 

Une fois passé le cerbère de porte …

P…. c'est blindé de chez blindé à un point telle que ma photo n'est pas droite (plus de monde à droite côté libre service, impact du balourd)

Trouver deux places relève du Tetris

L'accès à l'offre solide (qui est disons le assez diversifiée) requiert patience …

Et diplomatie

Au premier plan à gauche, c'est du sabre, le fameux poisson qui coupé "à la coréenne" est une collection d'arêtes

Les viennoiseries … bon ben on va pas se fâcher … et le fromage est très américain. 

La machine à glaçons est vide mais vu l'affluence c'est compréhensible

Le coca est épuisé (il ne coule que de l'eau gazeuse) mais tout le reste est fonctionnel. 

Café et machine à toast, au loin les cup noodles. 

Les alcools ne sont pas en libre service et il faut demander à la gentille dame (et un petit panneau indique qu'elle peut être amenée à demander une pièce d'identité si elle a un doute sur l'âge)

Je vais vous prendre une crêpe au sucre avec un bière. Vous n'avez pas de crêtes au sucre … bon ne je vais prendre un petit mix. 

Il y a aussi une petite zone de travail qui donne sur les baies vitrées et le hall. 

Il est temps de quitter ce salon surchargé en disant au revoir aux cerbères de porte qui sont très sympathiques. 

Le salon est très éloigné de la porte, il faut compter 10 bonnes grosses minutes de marche ce qui laisse quand même l'occasion d'un petit spotting. 

Embarquement et vol

Notre monture du jour, HL7533 … un Boeing 777-300ER de 25 ans d'âge. Ahhhhhhhhh … à cette époque, Boeing savait encore fabriquer des avions. 

Notre voisin repousse

ET c'est l'instant porte … aussi bizarre que la photo ne le laisse pas deviner, notre avion est plein comme un œuf. 

Initialement, ma femme préférait être au milieu mais le siège est cassé et ça lui fait mal au dos, donc, j'ai échangé avec elle.

En effet, le siège ne se remet pas en position verticale pour le décollage, mais reste à moitié allongé dans une position particulièrement inconfortable.

Les PNC feront tout pour remédier au problème mais le siège restera rétif. Comme tout est plein, pas possible de changer. 

Nous aurons droit au menu "Brunch" sur Seoul-Sapporo. 

La carte des vins n'est pas très Business … c'est là qu'on regrette Emirates. 

Le temps de décoller … et le service commence

Comme ma femme, J'ai choisi le poulet car un peu saturé de nourriture coréenne … grave erreur. 

Ca … c'est l'IFE que je ne déplierais pas tant la place est exiguë. 

Le rouge n'est pas terrible, même en éco sur Air France on a mieux

Quant au blanc, c'est un bon décapant industriel qui trouverait sa place dans n'importe quel rayon quincaillerie de chez Auchan. 

Le poulet est particulièrement mauvais, la sauce n'arrangeant rien, et les légumes manquent de cuisson (dont les pommes de terre et le brocoli 'Al Dente')

A la fin, je vais me contenter de la salade et du pain beurré. 

Officiellement c'est du thé à la menthe mais c'est bien de la tisane. Ca se boit, en pensant à l'avenir que me réserve l'Ehpad. 

Petit tour aux commodités et vue sur la cabine

C'est tout petit. 

Le galley et les différents trolleys. J'ai l'impression que tout a été chargé pour plusieurs vols qui s'enchainent. 

Retour au siège, descente rapide, et vu l'inconfort de mon siège je ne m'éternise pas dedans.

Du genre même .. preum's pour sortir. 

Débarquement et départ vers Sapporo

Chitose est le grand aéroport de Sapporo

les formalités sont expédiées si tant est que vous ayez le QR Code qui va bien. C'est très pratique et vraiment un gain de temps (pas de formulaire à remplir à la main)

Comme j'ai des billets à prendre et que le période Obon va courir du mardi 13 août 2024  au vendredi 16 août 2024, je file à l'agence JR pour réserver les trains que je n'ai pas pu bloquer depuis Paris. Pour les autres, j'échangerai mes vouchers car - compte tenu de l' augmentation du JR Pass (et du fait que j'ai prévu de prendre deux Joyful Trains), ça ne vaut pas le coup. 

De l'aéroport à la gare de Sapporo, il y a une quarantaine de kilomètres  

Bien sûr, comme on est au Japon, il y a des trains fréquents, rapides et confortables. 

Ces trains sont tous les quarts d'heures et vous mènent à la gare centrale de Sapporo en 20 minutes

Il y a une petite exposition dans le hall de la gare de Sapporo.

De là, un coup de métro et nous serons à notre hôtel (c'est juste histoire de prendre le métro, on aurait pu y aller à pied)

A bientôt pour la suite