Bonjour à tous et bienvenue à bord de ce report, au programme un vol loisir pour notre week-end annuel avec mes amis. Cette année direction l'île de Chypre et Paphos.
Introduction
Nous sommes à la fin Février quand nous organisons avec mes amis notre petit week-end annuel entre hommes. Si vous suivez mes récits vous devez savoir que cette petite tradition nous a déjà amené au 4 coins de l'Europe (Malte, Porto, Palma de Majorque, Prague ou encore Cracovie)
Pour la constitution du routing l'équation est très simple le vol doit être direct depuis TLS sur un long week-end et le tarif doit être bas.
Nous avions donc rapidement shortlister Paphos parmi quelques destinations principalement opérés par Ryanair (seul compagnie offrant un éventail important de liaisons aériennes au départ de Toulouse).
Nous nous en sortirons pour 423€ A/R pour 4 avec 1 grand bagage à main pour le groupe. Ce qui reste à tarif raisonnable quand on prends en compte la praticité des horaires des vols départ le mercredi 19h20 et retour à 19h40 le dimanche soir mais aussi la longueur des vols entre 3h30 et 4h.
Ce qui nous donne le routing suivant :
Enchainement de vols
- 1FR356 - Economique - Toulouse => Paphos - Boeing 737-800
- 2FR355 - Economique - Paphos => Toulouse - Boeing 737-800
Sans surprise, Ryanair est sans concurrence sur cette liaison, l'ouverture de la base Ryanair de Paphos à coïncidé avec l'ouverture de cette liaison par Ryanair à l'hiver 2022 (un timing de lancement étonnant pour une destination clairement typé "soleil"). Cela semble fonctionner car la liaison a été reconduite depuis plus d'un an avec en prime des vols supplémentaires lors de la saison hiver, si les horaires étaient horribles lors de la saison hiver ils deviennent vraiment intéressant avec le programme été. On notera que la compagnie Tus Airways avait lancé Larnaca (avec Tel Aviv) à la sortie du covid et n'avait de mémoire réalisé aucun des vols prévus.
Cette ligne est bien entendu une exclusivité sur notre site, ayant eu un siège couloirs à l'aller + arrivée de nuit je ne publierais pas de report.
Départ dimanche après-midi depuis Paphos
Après un excellent séjour et un bel aperçu de l'ile de Chypre il est temps de rentrer à la maison après 4 jours intenses entre visite de l'ile et sorties entre amis. Nous rendons notre voiture chez le loueur locale "Aercar" qui proposé les tarifs les plus bas pour notre séjour avec un véhicule plus que correcte (Toyota Corolla) de plus l'option conducteur supplémentaire était à un tarif vraiment raisonnable. Seul inconvénient il faut prendre une navette pour rejoindre leur zone de remise des véhicules lors du check-in l'attente et la rapidité des formalités ne fut pas vraiment au rendez-vous. Pour le reste rien à redire voiture en excellent état et personnel sympathique.
Nous parcourons sous le magnifique soleil nous ayant accompagné tout le long du séjour, la cinquantaine de mètres qui nous sépare du terminal.
A l'entrée on retrouve dans la zone des départs les traditionnels comptoirs d'enregistrements mais aussi quelques services pour les passagers au départ avec un café mais aussi un bureau de change.
Nous ne traînons pas car nous n'avons pas des masses d'avance, ce sera direction les contrôles de sûretés où la crème solaire ne passera pas. Puis direction les contrôles aux frontières en effet à l'image de la Croatie, Chypre fait partie de l'UE mais pas de l'espace Schengen. On passe d'abord par une borne qui imprime un papier qui est ensuite rapidement vérifié par un agent d'ailleurs étonnamment il s'agira d'un PAFman français portant l'uniforme de la police aux frontières françaises (frontex ?)
On débarque ensuite rapidement dans le hall principal de l'aéroport qui contient la quasi totalité des services aux passagers et boutiques. On y retrouve l'incontournable boutiques dutyfree, mais aussi une sorte de petit food-court où nous partagerons un dernier gyros (bien moyen et bien trop chère).
Le Fids est de taille XS mais donne une bonne idée des compagnies desservant l'aéroport. Beaucoup de low-cost avec Ryanair et Easyjet mais aussi pas mal de vol loisirs britanniques avec TUI et Jet2.com qui assurent des vols depuis les 4 coins du Royaume-Uni. Enfin quelques majors comme Lufthansa pour Munich ou British Airways pour Londres Gatwick.
L'aéroport dispose aussi, un peu comme à Malte, d'un petit restaurant extérieur qui sert aussi de coin fumeur, pas donné au niveau tarif mais bien agréable quand on sait la grisaille qui nous attends à destination.
On aperçecoit même les avions depuis la terrasse, on peut voir que TUI envoi du lourd depuis Gatwick avec un Boeing 787-8 utilisé pour répondre à la demande, les plus observerateurs auront remarqué l'Airbus A320 de la compagnie charter bulgare Electra Airways parqués au large.
Bon ce n'est pas tout mais le temps file il est temps de rejoindre notre porte où l'embarquement a commencé depuis déjà un bon moment.
L'aéroport est plutôt bizarrement fait, il faut faire un bout de cheminement extérieur avant d'arriver dans une zone couverte mais ouverte aux quatres vents qui sert de parc à paxs pour les pré-embarquement.
Vue sur le bâtiment servant de terminal passager que nous venons donc de quitter.
L'avantage de ces embarquements en faux contact c'est que cela permet de faire de sympathiques clichés des appareils sur le tarmac. Avec cet Airbus A320 de Lauda en partance pour sa base de Vienne
Juste derrière on retrouve notre Boeing 737-800 du jour. Et comme lors du vol aller le carrosse c'est transformé en citrouille. En effet notre B737max-200 est devenu un bon vieux B737-800… Une catastrophe car le matin j'avais fait l'enregistrement avec la technique "Ryrthebest" pour nous garantir un maximum de places aux issues qui avec le changement d'appareil deviennent des sièges totalement random. Nous avions eu de la chance sur le vol aller ayant choisi des sièges à la rangée 17 qui est une issue sur les 737ng et max. Pas de bol pour ce double changement d'appareil le jour même (jusqu'à 11h les 2 vols aller et retour étaient prévus en max avec même un appareil affecté sur FR24)
Bref, on se dirige donc vers EI-EFE un Boeing 737-800 disais-je donc âgé de plus de 15 ans lors du vol et une carrière complète effectuée chez Ryanair. Seul petit changement visible depuis sa sortie des usines de Renton, l'ajout récent de scimitars wingtip.
Il y a un peu d'attente avant la montée à bord et vu qu'un de mes amis à gracieusement échanger son siège le miens je suis désormais à la rangée 2 ce qui correspond à un montée par l'escalier rétractable situé sous la porte 1L de notre Boeing.
Détail sur le moteur 1 de type CFM-56 et fuselage shoot.
A bord du Boeing 737-800 de Ryanair
La montée des marches et bien raide et sans tapis rouge … pour sur ce n'est pas la croisette. Mais cela permet un instant porte de qualité pour notre leader des contributions. L'accueil à bord de la part de nos 2 hôtesses en porte sera polis.
Je rejoins rapidement mon siège à la 2ème rangée, le pas est correct mais il faut reconnaître que le siège manque vraiment de confort pour un vol qui frôle les 4 heures. A bord on retrouve une ancienne cabine rétrofitté avec les sièges Zodiac Z110
Le plan de cabine avec cette configuration au maximum certifié de 189 passagers
L'embarquement se termine, tandis qu'au loin cet Airbus A320 d'Easyjet s'apprête à partir vers Bristol.
Malgré un embarquement terminé dans les temps nous repousserons finalement avec 15 min de retard la faute à un créneau ATC.
Le roulage pour la piste sera plutôt court même si il faut en remonter une partie de la piste pour pouvoir faire demi-tour dans la raquette à son extrémité.
En chemin on aperçoit des hangars militaires avec une paire d'hélicoptères Blackhawk de Israéliens.
Demi-tour in progress ce sera un départ face à l'ouest en piste 29.
Puis nos pilotes poussent nos 2 moteurs à leur puissance de décollage et nous nous élançons sur le tarmac, on sent que l'avion est un peu lourd avec une cabine pleine et des réservoirs avec 4h30 de fuel environ. Quasi immédiatement après la rotation de notre appareil on peut voir la mer méditerranée sur les rives des plages qui bordent la partie Sud de l'aéroport
Après moins d'une minute de vol nous quittons les cotes chypriote en direction du large, en effet l'aéroport est pratiquement situé à la pointe Sud-ouest de l'ile.
Nous prenons de la hauteur au dessus de l'immensité bleu qu'est la méditerranée.
La vue depuis mon siège qui permet de facilement jeter un œil à se qui se passe dans le galley. Bien entendu chez FR pas de service gratuit il faut bourse délier. Le menu est disponible au sol en flashant le QR code et en utilisant la data de son téléphone (les 737 de FR n'étant pas équipés de wifi cet option n'est donc pas disponible en vol). Des brochures papiers sont aussi disponible sur demande auprès de l'équipage. Pour l'offre on est sur du basique junk-food de plutôt mauvaise qualité.
La couche nuageuse se dispersera d'un seul coup au dessus de la mer Egée avec ici la petite ile d'Efstratios.
Avant que ce ne soit les cotes nord de la Grèce qui apparaissent à travers le hublot.
On aperçoit un morceau du lac de Volvi situé à une trentaine de kilomètres des faubourgs de Thessalonique.
La route suivit par notre vol du jour, avec une croisière à une altitude de 36.000ft et un temps de vol de 4 heures qui doit être mon record sur Boeing 737-800.
Coté documentation de bord et distraction c'est pour le moins très limité et mieux vaut avoir un hublot ou un voisin causant… la safety card est placardée sur le siège de devant ce qui représente un obstacle de taille pour les collectionneurs.
Notre vol se poursuit, le ciel est un peu brumeux mais l'on distingue parfaitement le très des cotes italiennes au niveau de la citée balnéaire d'Ancône sur les rives de l'Adriatique.
Nous traverserons la botte d'Est en Ouest avec une vue dégagée sur Florence et la Toscane
Avant d'arrivée sur la "west coast" italienne et les rives de la mer de Ligurie au niveau de la Spezia et de la célèbre région des 5 terres.
Puis nous arrivons au niveau de la frontière transalpine, on aperçoit même au loin Menton, Cap Martin et aussi Monaco véritablement cerné par les bateaux en effet nous étions le dimanche du Grand-prix de Monaco qui sacré l'enfant du pays Charles Leclerc.
Puis c'est la ville de Nice facilement reconnaissable depuis le ciel grâce à l'embouchure du Var.
Nous suivrons les cotes méditerranéennes pendant une bonne partie de cette fin de vol (enfin quand les nuages ne nous cachaient pas la vue du sol) une dernière trouée me permettra d'identifier la ville Portuaire de Sète signe de notre arrivée en terre occitane et de notre changement de cap en vue de rejoindre les terres.
Une épaisse couche de nuages nous accompagnera jusqu'à ce que notre distance soit déjà bien entamé et nous retrouverons la vue sur le plancher des vaches à la frontière entre l'Aude et la Haute-Garonne.
Nous arriverons par le Sud de l'agglomération avec une approche pour les pistes 32 qui nous fera survoler la petite ville de Vielle-Toulouse, le Golf Club de Toulouse et la Garonne bien chargée en cette fin de week-end.
Je ne serais pas du bon coté pour avoir la belle vues sur les quartiers historiques de la capitale occitane mais plutôt les tours des quartiers de Bellefontaine et de la Reynerie qui contraste bien avec la photo précédente…
Posé un peu lourd sur la 32R, pas de surprise nous sommes chez Ryanair, le freinage sera lui plutôt modéré. Je serais étonné de ne pas avoir les trompettes car le vol est pourtant arrivé à l'heure.
Sur notre droite on peut voir les usines de fabrication de l'avionneur européen Airbus et les avions de transport Beluga élément essentiel de sa chaine logistique. La photo permet au passage de voir la différence entre Beluga d'ancienne et de nouvelle génération.
Bon il serait bien de ne pas trop trainer et de laisser la piste libre pour les suivants, comme on peut voir il nous resté de la piste de disponible ^^.
Le roulage pour le hall D sera court, on l'aperçoit à peine après avoir quitté la piste. On peut voir que la tour n'est pas bien loin des terminaux.
Dès l'arrêt des moteurs notre équipage commencera les opérations au sol, particularité quasi unique à la low-cost Irlandaise l'utilisation d'un escalier intégré dans le fuselage de notre Boeing. Il se déploit automatiquement en actionnant un bouton depuis le galley.
Cette escalier à aussi l'avantage de faire gagner pas mal de temps lors des opérations d'embarquement/débarquement étant à la deuxième rangée c'est plutôt rapidement que je me retrouve dehors sous un ciel maussade. Un des avantages des embarquements Ryanair est qu'ils permettent de belles photo de notre appareils.
Quelques vues un peu plus lointaine de notre "Fox Echo" du jour qui retournera passer la nuit sur l'ile de Chypre. En tout cas pour ce vol l'avion était plein comme un œuf signe que la ligne à l'air de marcher. Je parcourrais à une allure de tortuga la distance me séparant du terminal mes compagnons de voyage étant eux en milieu de cabine.
Un petit passage par la case PAF qui sera réalisé avec une très faible attente et nous voila en train de cheminer depuis le hall D en direction de la sortie, en chemin l'office de tourisme de Toulouse et de l'Occitanie fait sa pub en présentant les monuments régionaux petit ellipse sur le club de Rugby du Stade Toulousain ayant alors remporté sa 6ème coupe d'Europe la veille dans un match d'anthologie contre les Irlandais du Leicester.
En chemin je vois cet Airbus A320 la compagnie charter roumaine Animawings opérant pour le compte d'Aegean la rotation vers Héraklion.
Le tableau des arrivées avec beaucoup de vols depuis Orly annulés en ce dimanche soir.
Pas de bagage à récupérer on fil directement vers la sortie, dernière vue sur la façade de l'aéroport. Nous rejoindrons nos véhicules garés à un petit quart d'heure de marche de là.
C'est ici que se termine ce FR "solitaire" pour ce long week-end entre potes. On se retrouve bientôt pour d'autre routing plus ou moins long pour vous faire patienter un petit bonus sur Chypre qui nous aura réellement conquis !
Merci beaucoup pour ce FR.
Très content de revoir des photos de Chypre, pays où je me suis rendu à plusieurs reprises.
Cependant je suis toujours passé par LCA.
FR assure, vol à l'heure, tarif imbattable !
Confort limite pour un vol de plus de 4 heures c'est sûr. Mais est-ce mieux sur TO ou sur U2? Peut-être un pas un peu plus important sur les legacies, et encore cela reste à objectiver en mesurant l'espace réellement disponible.
Bons vols !
Hello Naxxar et merci pour ton commentaire, content que mon FR t'ais rappelé de bon souvenirs de cette belle ile de Chypre.
Tu tiens la le cœur du problème et la réponse et non ça n'aurait pas été mieux avec U2 ou TO ... quand je pense que Transavia propose désormais des vols de +7h30 entre Dubaï et Toulouse sur des cabines de 737 pas vraiment faites pour cela 😱
Bon vols.
Merci Hugo pour ce FR.
J’étais curieuse de voir cet aéroport de Paphos, qui reste bien plus confidentiel que celui de Larnaca et qui permet d’arriver directement sur une partie de l’île qui a beaucoup de choses intéressantes à visiter.
Vol classique avec Ryanair , mais qui fait très bien le job à mon sens.
Kourion est un beau site mais niveau mosaïque Paphos est loin devant.
Il y a une zone britannique avec simili garde frontière c’est assez amusant d’y passer.
Pour Nicosie j’ai largement préféré le côté turc, beaucoup plus authentique.
À bientôt
Hello Val et merci pour ce retour, l'aéroport de Paphos n'est pas bien grand mais semble accueillir une bonne partie du trafic loisir de et vers l'ile et en effet son emplacement n'est pas si mal en tout cas mieux que celui de Larnaca. Comme tu le dis Ryanair fait le job même si passé la barre des 4 heures on commence un peu à trouver le temps long.
Oui cela fait d'ailleurs bizarre de retrouver des noms de rues totalement britannique ainsi que des véhicules d'urgence comme au Royaume-uni.
Je rejoins ton point de vue, nous avons préféré la partie Turc
Bon vols !
Merci pour ce report détaillé.
Même si c'est du RYR, c'est toujours sympathique de lire un récit d'une ligne exotique.
Pathos peut constituer une belle porte d'entrée pour ce magnifique pays qu'est Chypre.
C'est bien que cette ligne fonctionne bien, preuve du potentiel touristique à mon avis sous-exploité depuis la France vers Chypre.
À bord, rien à redire, on connaît plutôt bien le produit.
Surprenant de ne pas avoir entendu les trompettes à l'arrivée.
Bons vols
Petite correction, la Croatie est dans Schengen depuis le 1er janvier 2023.
La cabine est basique mais je trouve que parmi toutes les low-costs, Ryanair n'a pas la plus inconfortable.
C'est le cas de le dire. Quel match!
Merci pour ce Fr