Bonjour à tous chers lecteurs,
C’est reparti pour un tour avec pour premier segment de ce parcours triangulaire un vol vers Bucarest. Depuis Lyon, il n’y a pas trente-six solutions, c’est donc avec Wizz Air que je rallierais la capitale roumaine, comme je l’avais déjà fait en mai 2022. À cette époque, le vol était matinal, il est désormais positionné en soirée. Voici, dans le cadre « Information » ce qui me guide dans ce triste ciel d’automne.
Cette virée 100% avgeek, comme c’est le cas bien souvent pour moi a pour but d’accrocher une nouvelle compagnie, dont le vent est en train de plutôt mal tourner pour elle, TAROM - la compagnie nationale roumaine.
Malmenée au niveau économique, elle va subir dans les tous prochains jours une profonde restructuration couplée à une nette contraction de sa flotte. Et un avion de plus en plus rare dans le ciel est emporté par cette purge, l’A318. La compagnie, qui en comptait quatre, I n’en a plus qu’un dans sa flotte et il sera retiré des inventaires dans une dizaine de jour. La ligne vers Londres fera aussi les frais avec vente du slot à Qatar Airways.
Il y avait donc urgence à agir ! J’avais déjà volé une fois, en A318, mais sous les couleurs d’Air France, c’était en 2008. TAROM exploite son ultime Airbus vers Istanbul et Londres depuis sa base de Bucarest. J’avais donc choisi le vol RO 391 vers LHR, auquel j’ai ajouté un LYS - OTP en amont et un LHR - LYS en aval. Voici, ci-dessous, le routing de cette balade.
Enchainement de vols
- 1Wizz Air W4 3062 - Lyon - Bucharest - Économique - A321neo
- 2TAROM RO 391 - Bucharest - London LHR - Économique - A318
- 3British Airways BA 364 London LHR - Lyon - Économique - A320
Saint-Exupéry by night
Traditionnellement, je rejoins ma base favorite avec le Rhônexpress. Je ne dérogerais pas à la règle encore cette fois.

Direction le T1.

La pleine lune daigne se montrer dans un ciel qui s’est déchaîné la nuit passée et une bonne partie de la journée. Le département du Rhône (ainsi que quatre autres) sont en vigilance rouge. En tout cas, pas de conséquences sur mon vol du jour.

Les départs de la soirée. Fort heureusement, le vol EC4453 pour Athènes est à 07h41 ce matin. Je ne sais pas trop pourquoi il reste désespérément affiché.
On voit bien la batterie de vols Hop au départ du hub lyonnais.


Entre cinq et dix pour ce soir.


Ce sera onze minutes précisément. Ce sont les anciens scanners qui sont en service ce soir où il faut tout dévaler encore. Dommage que les deux plus modernes ne soient pas en service en cette fin de journée. Le personnel n’est peut-être pas entièrement formé à ces nouvelles machines.

Pour une fois, par curiosité, je regarde un peu les spécialités locales.

Locales ? Ou alors la notion de circuit court m’échappe avec ce camembert de Normandie.

Voilà rotonde est clairsemée.

La porte étant affichée, il faut mettre fin à la flânerie. C’est la D02, ce qui était prévisible et qui est aussi synonyme de marche.

À bientôt ? Mais on se revoit dès demain.


Notre appareil est déjà arrivé depuis quelques minutes ce qui se traduit pour le personnel par du stress pour remettre très rapidement la cabine en état.

Puis l’appel est lancé.

Un avion venu du désert
À Lyon, dès lors qu’on dégaine un appareil pour tenter une photo, on s’attire vite les courroux du personnel. Mais ce soir, rien, pas même une petite remarque.

La preuve que les choses se présentaient bien, le vol aller est arrivé avec 23 minutes d’avance.

L’appareil a une livrée spécifique « Abu Dhabi », signe qui trahit son premier port d’attache.

La carte d’identité de notre appareil du soir qui rappelle les origines émiraties ce celui-ci.

L’éclairage n’est pas extraordinaire à cet endroit, ce qui ne met pas en valeur cette dérive un peu particulière.

Sombre porte.

Ça rend un peu mieux du côté du fuselage.

On ne peut pas vraiment parler d’accueil, le steward semble se soucier d’un autre sujet.
L’équipage sera composé d’une CC et de quatre PNC masculins à sa botte.
Le siège (ici, celui en issue de secours). Le coloris est assez agréable.

Le maigre pas.

C’est sans surprise Recaro qui a été retenu par Wizz Air pour équiper ses cabines.

La tablette, dont la taille est assez généreuse.

Le contenu de la pochette avec la présence notable d’un magazine de bord.

Vue sur le PSU.

Les coffrets à bagages qui semblent offrir un espace suffisant.

Mon hublot dont les rayures sont, dans tous les sens du terme, mises en lumière par les portiques d’éclairage.

L’installation se poursuit. Notre vol sera rempli à 95% environ.

Nous repoussons à 21h24, puis à 21h29, nous débutons notre taxiing.

Alignement sur la 35 L à 21h34 et sans arrêt au seuil.

Nous nous arrachons du sol.

L’agglomération lyonnaise qui a été copieusement arrosée ces dernières heures.

La CNPE (centrale nucléaire de production électrique) du Bugey dans le département de l’Ain.

La cabine est restée dans la pénombre sur l’ensemble du vol ce qui n’est pas pour me déplaire. Rares étaient les liseuses allumées - nous n’étions pas nombreux à lire sur du papier.

Un peu de lecture n’a jamais fait de mal
Le réseau très vaste de Wizz Air, avec les Maldives, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et le Kirghizstan.

Offre de carrière.

La flotte qui est vraiment très importante maintenant. 223 appareils.

Je trouve l’offre Discount Club Premium bien chère pour ce que c’est.

Enfin voici l’offre solide et liquide. Le personnel aura effectué trois passages du chariot mais avec un succès léger.







L’arrivée à Bucurest - Otopeni - Henri Coanda
Le sol est bientôt à portée de roues.


Nous voilà posés sur la 08 L.

Demi-tour.


Bonsoir Henri, ravi de vous revoir.

Au bloc un peu en avance, c’est parfait !

Dans les starting-blocks. L’esprit olympique est encore bien prégnant.

La sortie se fait par un jet-bridge.

Les couloirs sont assez déserts à cette heure-ci.


Passage des sas.

Pas de perte de temps ici pour moi.

Me voilà dehors, dans la nuit bucarestoise, bien fraîche d’ailleurs.

Le vol selon Flightradar24.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et à bientôt pour la suite.
Merci Gregory pour ce FR
Un vol pratique pour rejoindre facilement la Roumanie.
J'ai pris une seule fois Tarom (et c'était volontaire pour rajouter la compagnie).
Destinations étonnantes mais alléchantes (sauf les Maldives ou il est plus courant d'aller comme voyage de noce alors sur Wizz Air c'est glauque (j'avais pris EK à l'époque)).😆
A bientôt
Merci Greg pour le partage !
Sombre porte mais porte quand même :)
J'aurais aussi craint pour la ponctualité mais ici tout c'est passé comme sur des roulettes, c'est à souligner.
A bientôt !
Merci pour le partage,
Il est rare de ne pas avoir un peu de retard en soirée. Je m'attendais à pire pour l'espacement entre les sièges.
C'est assez surprenant qu'il y ait une si faible présence en France.
Bons vols,
Merci cher lyonnais pour le FR!
Des vols low cost en fin de journée sont souvent synonymes de retards mais là non :)
Oui dommage que les nouveaux scanners ne soient pas installés de partout.
Surtout à ce terminal un peu naze des portes D.
Vol assez correct au final et en prime avec un magazine!
Sortie ultra fluide.
Hate de lire la suite, j'ai emprunté l'a318 de tarom qu'une fois et c'etait un peu un saut dans le temps car la cabine n'a pas été retouchée depuis la livraison